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12.07.2013

Mon Cadeau de Noël, partie 5..

Nous nous embrassons à pleine bouche moi et Xavier. Un baiser frisant l’obsessif, la passionnel. Nos langues se trémoussent. Nos respirations s’accentuent. J’empoigne ses fesses, caresse son dos, sors les ongles et joue dans ses cheveux.  Ma main descend jusqu’à son sexe, que je prends à plein main et je commence à le caresser délicieusement. Il gémit dans un râle excitant et me lance un regard pervers. Je me retrouve à genou en un rien de temps, à la sucer avec gourmandise et appétit. Ma langue s’enroule autour de son gland, je pousse sa queue aux tréfonds de ma gorge, cherchant à le faire bander plus encore. Un deepthroat dont il se souviendra longtemps. Il maintient ma tête bien en place et c’est son tour de dicter le rythme et la profondeur. Il tente de me mettre au défi. Veut connaitre jusqu’à quel point je serai capable d’avaler son sexe.  Ma volonté lui plait je crois…
Je sens s’approcher Laigle juste à côté de moi. Il tient sa queue et me la présente.
Moi voilà gratifiée de deux sexes gonflée de désir pour moi seule. Alors que je suce mon amant, ma main continue de caresser Xavier, qui se régale de me voir si comblée et désireuse d’endosser mon rôle de salope.
Je passe d’une queue à l’autre, étirant parfois ma salive entre les deux verges pour m’amuser. Ma bouche  chaude et mes lèvres bien mouillées se promènent sur deux corps que je veux absolument voir se secouer sur le mien plus tard. Je prends en main les deux sexes et détourne le regard vers notre amie qui se caresse à pleines mains et me regardant. Je l’invite à me rejoindre…
Deux hommes nus se retrouvent à la merci de deux bouches gourmandes.
Moi et mon amie léchons tantôt les queues bandés et les couilles mûres pour un orgasme délectable, et tantôt nous nous embrassons à pleines bouches et nous caressons les seins et les hanches. Délicieux moment de sensualité.. Puis, Xavier empoigne nos deux têtes et nous fais signe de nous approcher de son membre viril sur le point de l’explosion. Pendant que je m’occupe du gland de notre ami, ma complice lui lèche les bourses et rejoint ma langue. Dans un synchronisme excitant, nous astiquons la queue de notre ami en le regardant dans les yeux tout au long de notre tour de manège sexuel qui, quelques minutes plus tard, le conduit tout droit à une jouissance juteuse et perverse, alors qu’il jouit sur nos langues réunies juste avant que nous nous embrassions moi et mon amie.

Mais, il reste encore deux personnes à faire jouir ici dedans.
Et je suis l’une de ces personnes..
Visiblement, je suis en bonne compagnie pour réaliser mon désir..




Mamz’elle J xx

12.05.2013

Mon cadeau de Noël, partie 4

La cuisse relevée sur l'accoudoir du fauteuil, la belle me donne accès à son petit paradis et je suis impatiente de goûter son miel. Ma main masse sa cuisse, son aine, j'aime la faire patienter encore un peu, en promenant ma langue sur sa jambe, son ventre, caresser la rondeur de sa fesse détendue. Et je plonge..

Mes lèvres joignent sa chatte humide et invitante. Ma langue se dépose sur son petit capuchon, je la lèche. Je la mordille un peu. J'aime voir se recourber son dos à mesure que mes coups de langue se font plus insistants et que je fouille les recoins de son intimité. Je suis moi aussi, extrêmement excitée. La découverte d'un autre corps m'a toujours procuré beaucoup de plaisir extra-sensuel, et cette fois-ci, j'ai deux corps étrangers à découvrir..

Parlant du deuxième étranger, je tourne la tête vers lui à l'occasion, pour m'assurer de son confort, mais aussi pour implicitement l'intégrer à mon jeu coquin. Je vois ses yeux briller à la lueur des chandelles déposées sur la petite table non loin de son fauteuil. Il a son verre d'une main et la queue dans l'autre, il se caresse tout doucement.. Je l'invite à venir nous rejoindre..

Sitôt arrivé, il s'installe sur le côté droit du fauteuil et pendant que je fais jouir notre belle complice de mes doigts et lèvres, il lui frotte son gland bien luisant sur les lèvres. Elle ne me fait pas prier pour ouvrir la bouche et le prendre en entier. Notre nouvel amant, Xavier, lui caresse la joue et les cheveux, en signe d'appréciation. Toujours son verre à la main, il en laisse couler quelques gouttes entre ses seins. Je regarde couler doucement le liquide sucré sur le corps de notre complice qui semble apprécier le frisson qui lui procure la fraîcheur du vin. Lorsqu'il atteint enfin son ventre, je le lèche pour le recueillir, sans en perdre la moindre goutte. Un doigt s'insère dans sa chatte devenue toute moite et je sens s'approcher son orgasme à grand pas. Je me mets à sucer son clito, je pousse l'audace à insérer un doigt de plus, je le laisse glisser au rythme dicté par son bassin et l'entend gémir de plus en plus fort, de plus en plus frénétiquement. Je continue de lui donner le plus de plaisir que je le peux, tout en me retenant de regarder Xavier parce que je sais que j'aurai moi aussi envie de sucer son membre viril et bien dressé. Et elle continue à engloutir son sexe de sa bouche entière comme si elle voulait le faire jouir avant qu'elle même ne s'abandonne à cette vague immense de plaisir. Sa main libre rejoint ma tête, forçant ma bouche contre son sexe coulant, m'incitant à de dernières caresses tout aussi jouissives pour elle que pour moi.

Mais je réussis à la faire se tordre bien avant. Petite victoire personnelle.
Je recueille son nectar divin du bout des lèvres, du bout des doigts et j'approche ma main de la bouche de la douce qui semble repue, plus aucune force dans les muscles de ses jambes et les yeux à moitié ouverts..
Lorsque mes doigts approchent de ses lèvres, remplis de sa sève, elle les lèche doucement et la bouche de Xavier joint la sienne.


Puis la mienne.


Tout cela, sous le regard attentif de Laigle, couché sur le lit, se masturbant et attendant comme moi, la suite..


Mamz'elle J xx

11.29.2013

Mon Cadeau de Noël, partie 3..

La langue de mon amant se fait douce sur le corps de la belle. Je me tiens, là, derrière elle et lui caresse la poitrine, soupesant chacun de ses seins, en lui pinçant doucement les mamelons. Sa tête rejetée par l'arrière, elle pousse de petits gémissements fort excitants. J'approche un doigt de sa chatte, contourne sa zone sensible en lui caressant l'aine, les fesses au passage. Mon amant poursuit son manège, embrassant chaque partie du bas du corps de notre complice féminine. Nous sentons tous les trois que la tension est à son comble. Elle veut jouir, son corps le réclame. Et je n'ai pas envie d'attendre.

Je suis la première à initier le contact charnel avec elle. Alors que je lui caresse les seins d'une main, mes doigts atteignent l'entrée humide de sa chatte. Elle est déjà hyper coulante. Aucun doute sur son degré d'excitation.. Je cueille un peu de son nectar du bout du doigt, effleurant au passage son clitoris bien érigé. Je remonte à sa bouche, lui effleure les lèvres. Le plus naturellement du monde, elle tire la langue et emprisonne mon doigt entre ses lèvres charnues. Elle est si belle à voir, dans sa sensualité évidente. Je souris à la vue de cette douce image d'une femme pleinement en contrôle de son excitation. Ses mains jouent dans les cheveux de mon amant. Il ne se fait pas prier longtemps, avant de faufiler sa langue entre les lèvres mouillées et luisantes de sa chatte en ébullition. C'est un gémissement digne de mention qui s'échappe de sa délicieuse bouche. J'ai envie de l'embrasser. La langue de mon amant a maintenant été rejoint de ses doigts. D'où je suis, je me peux qu'être absorbée par les soubresauts de plaisir que ressent la belle sous l'audace des caresses de mon amant.. qui est devenu nôtre. La tensions de ses phalanges dans les cheveux de notre homme s'accentue au rythme des mouvements langoureux. Je le sens totalement plongé dans ce beau projet que nous avons, celui de lui faire vivre des sensations jusqu'ici inégalées..

Lorsqu'elle est sur le point de jouir, je l'attire vers moi pour l'embrasser.
Pas question qu'un orgasme la terrasse tout de suite.
Nous nous embrassons passionnément, pendant que Laigle se relève pour nous caresser chacune notre tour..

Je fais s'asseoir mon amie sur le fauteuil et lui relève une jambe sur un accoudoir. L'obscurité révèle parfois bien plus que la lumière. Je la sens parfaitement à l'aise, offerte et désireuse de sentir mes lèvres s'occuper d'elle à mon tour..


Mais c'est vrai, il reste encore un personnage qui n'a pas participé.. hum!..

Ça ne saurait tarder..




Mamz'elle J xx

11.27.2013

Mon cadeau de Noël, partie 2



Je suis sur le lit et j'attends que quelqu'un se présente, mais tous gardent le silence. J'ai encore la cravate sur les yeux. J'entends les talons de ma copine sur le planche de bois qui sépare la salle de bain du grand lit, elle s'avance vers moi. Elle me fixe. D’un regard vif. Elle s’approche du lit, y déposant un genou, le corps bien droit. Comme pour chauffer un peu les invités masculins, elle joue dans mes cheveux et laisse glisser sa main sur mon épaule, en embrassant mon cou. J'ai les sens en éveil… elle prend ma coupe de champagne, la porte à mes lèvres, en verse tout doucement quelques centilitres dans ma bouche. Elle pose le verre sur la table de chevet et ce sont maintenant ses lèvres qui m'abreuvent..

Dans un jeu de langue exquis et tout en finesse, nous nous embrassons devant les deux hommes, amusés et excités par le spectacle. Elle détache la cravate de mes yeux, laissant la lumière s'infiltrer jusqu'à ma pupille, laissant paraître mon regard extrêmement allumé et rempli de désir. Je me lève du lit, empoigne avec délicatesse la nuque de mon amie, j’approche ma bouche de la sienne à nouveau et nous commençons à nous toucher. J'atteins de la main droite le haut de son dos, en glissant tout doucement vers son corsage, dont j'apprécie les courbes du bout des doigts. Elle a déjà abaissé une bretelle de ma robe et embrasse doucement le début de mon sein. Son parfum plutôt boisé me parvient comme une tonne de brique. Peut-être que ses phéromones amplifient l'odeur délicieuse qui lui sied à merveille. L’un des deux hommes a déjà commencé à détacher ses boutons de manchette et sa pince à cravate afin de se mettre à l’aise, tandis que l’autre boit son verre en nous observant attentivement. Les frissons nous parcourent moi et ma complice, alors qu’en un clin d’œil je la convaincs de se laisser aller…

Le champagne semble avoir aidé ses inhibitions à s’envoler quelques minutes, le temps que la soirée prenne son envol sous des airs plutôt coquins. Je laisse glisser ma main jusqu’à la chute de ses reins, pétris l’une de ses fesses bien découpée et je la sens soupirer de plaisir. Les secondes passent, nos langues se caressent. Nos mains explorent les corps, soupèsent les seins,  profitent de la douceur des peaux nues, parfumées et hydratées. Ma bouche se perd, délaissant ses lèvres pour retrouver ses épaules, sa clavicule, son décolleté. Je l’entends gémir tout doucement. J’aime qu’elle y prenne plaisir.

J’ai déjà détaché son corsage. L’ai déposé sur le lit.
Sa poitrine forte, mais pourtant tellement ferme et pleine, surgit à mes yeux comme la plus belle des surprises. Ses seins ronds et parfaitement dessinés se soulèvent au rythme de ses respirations de la belle, qui semble aux anges. J’empoigne à pleine main son sein droit pendant que ma main gauche se promène sur son ventre, ses hanches, effleurant la bande de taille satinée de sa jupe qu’elle porte maintenant seule.

L’invité s’est assis sur le petit fauteuil dans le coin de la chambre tandis que mon amant est venu me rejoindre dans cette aventure de découverte et de plaisir. Alors que je continue de délester les vêtements de ma belle amie, mon amant s’est déjà agenouillé sur le plancher afin de caresser ses jambes toutes de nylon recouvertes, laissant remonter ses doigts habiles de son mollet au haut de sa cuisse. Je le vois bander à vue d’œil. Il a relevé la jupe de ma copine jusqu’à sa taille, laissant apparaître ses fesses nues et blanches à la lumière tamisée de la chambre. Du bout de sa langue, il dessine un délicieux chemin de son genou à sa fesse, lui faisant soupirer un plaisir certain. Juste un peu plus haut sur son corps, les pointes de ses tétons sont érigées et appellent au plaisir. Je lèche ses seins, mordille ses mamelons de façon très douce, écoutant le langage corporel de mon élégante complice.  Comblée par 4 mains et 2 langues s’occupant de son corps aux formes parfaites,  je la vois sourire et se laisser aller. Je lui fais boire une ou deux gorgées de champagne, de la façon dont elle l’a fait pour moi, portant la coupe à ses lèvres. Je l’embrasse à nouveau pour sentir ce nectar frais sur sa langue douce.

Je détache sa jupe, question de nous épargner les contorsions pour ce qui vient. La pièce de vêtement glisse sur ses hanches, atteignant le plancher où mon amant la récupère pour la joindre au corsage sur le lit. La peau rougie de désir de mon amie combinée à l’atmosphère feutrée et invitante de la chambre ne fait qu’amplifier les envies.

Un fauteuil est aussi disposé de notre côté de la chambre et ne sert à rien pour le moment. J’entraîne mon amie jusqu’à l’endroit où il est disposé et lui relève un genou de façon à ce qu’un de ses pieds prenne place au bord de la chaise, pour laisser libre cours à nos envies. Elle répond à merveille. Je la contourne, allant apprécier la vue sur sa croupe, regardant ses bas chatoyer sous la lueur des chandelles. Quelle vue magnifique. Quelle femme. Tout en douceur, je lui caresse les fesses, le dos, la nuque, embrassant son cou, glissant les doigts dans ses cheveux soyeux.  Le parcours de mes phalanges reprend, sur ses bras, sa taille, ses cuisses… je n’ose pas la toucher tout de suite, même si j’entends d’ici son corps me crier son envie de se libérer sous un orgasme foudroyant.

Mon amant a pris place, de nouveau à genou, mais cette fois, devant elle. Son nez est à peine à quelques centimètres de sa chatte partiellement épilée et je sais qu’il contient son envie d’aller y plonger le nez tout de suite. Mais lui et moi savons que le plus grand des plaisirs naît de l’attente…


11.26.2013

Mon cadeau de Noël

À un certain moment, j'ai cru que mon plan allait flancher.
J'avais pris ma journée de congé et j'étais déjà dans la chambre depuis deux bonnes heures, à préparer la pièce avec de multiples accessoires, chandelles et parfum, à régler le chauffage à une température confortable, faire couler un bain rempli de mousse, et faire jouer un album loundge à faire s'embuer d'elles-même les fenêtres.

J'avais revêtu ma robe noire décolletée avec un bas de soie couleur chair et un soulier ouvert. À mes oreilles brillaient deux petits diamants sur une monture d'or et j'avais enfilé un longue et fine chaîne en or qui passait autour de mon cou et allait s'attacher au bas du profond décolleté de la robe, en poursuivant la courbe de mes seins à la perfection.

À la mi-décembre comme ça, il est fréquent de voir se dessiner une petite tempête à l'horizon. Mais celle qui est prévue pour ce soir et cette-nuit me donne déjà un peu froid dans le dos. Mes invités devraient déjà être arrivés mais je n'ai aucun signe de vie. J'ouvre une bouteille et me verse un verre de champagne. Moi aussi j'ai quelque chose à fêter après tout!


Quelques minutes plus tard alors que j'en suis aux tous derniers préparatifs, j'entend frapper à la porte. Elle se tient devant moi, vêtue de son manteau d'hiver et de sa tuque. Il faut dire que ça casse un peu avec l'ambiance feutrée et intimiste de la Suite, mais je sais qu'elle n'en a pas pour longtemps à être vêtue comme ça. Deux becs sur les joues, les bagages entrés et les bottes enlevées, on se parle un peu de notre journée, me félicite pour le choix de la suite et me fait remarquer le beau paysage qui se dessine sur Québec avec la belle neige folle qui tombe. C'est vrai! Je n'ai même pas pris le temps de regarder dehors. La vue sur la ville me relaxe. Au même moment, il me texte. «J'arrive dans 20 minutes, xx»


«Il», c'est celui à qui je prépare une surprise. Parce que c'est bientôt Noël. Mais surtout parce que notre plan est simple; on se fait une soirée à 4. Je trouve la femme, il me trouve l'homme. Un bon plan, avec lequel je suis tout à fait en accord. J'avais déjà une idée en tête pour celle que j'ai choisie.
Une amie de longue date avec qui je m'entend bien et qui m'a déjà glissé un mot sur ses envies d'essayer à plusieurs.. les soirées bien arrosées ont ça de bon; les confessions sexy de fin de nuit!


Elle se sauve rapidement sous la douche, apportant avec elle un petit sac; sa trousse de la parfaite petite coquine. Elle me dit que le temps de se préparer, elle en a elle aussi pour environ 20-25 minutes.
Je lui sers un verre et la laisse se préparer pendant que je signe la carte de souhaits que j'ai acheté à mon amant..


Le plus drôle dans tout ça, c'est la situation générale de la soirée. Je trouve une amie pour partager une soirée à 4. Cette amie est au courant du nombre de personnes qui sera là, mais ne connait pas les convives. De son côté, mon amant a invité un homme susceptible de me faire passer une belle nuit et qui m'est inconnu, mais les deux mâles ne savent pas qui est mon amie. Il y a une grande part de mystère, qui met la table à une grande part de jouissance selon moi.


À peine 15 minutes plus tard, j'entend à nouveau cogner à la porte. Je sais que c'est lui..
Je replace mes cheveux du bout d'un doigt et fonce vers la porte pour lui répondre. Il est habillé chic et suivi d'une valise à roulette enneigée. Je suis saut au cou, de façon évidente je lui démontre que je suis très heureuse de le voir. Il sourit, il sens bon. Il a mis une cravate.. il veut vraiment me faire craquer.


Il enlève son manteau et me le tend pour que je l'accroche au cintre. Au moment où je lui tourne le dos et m'accroche les hanches et rapproche sa bouche de mon cou. Il a bien remarqué que quelqu'un d'autre se trouve dans la Suite, mais il n,en a rien à faire. Je sens déjà la boss toute dure dans son pantalon se frotter sur ma fesse. Je gémis un petit peu lorsque sa main remonte à mon sein. Ma tête bascule vers l'arrière. Je sens que si j'avais une culotte, elle serait déjà inondée. C'est ce qui explique que je n'en porte pas..


Son téléphone sonne. Il sourit.
Il répond. Ne fait que donner le numéro de chambre, raccroche.
J'ai une surprise pour toi. Mais il faut que je te bande les yeux avec ma cravate pour que ce soit une vrai belle surprise..

Je lui fait totalement confiance. Je le sens nouer la cravate derrière ma tête, sur mes cheveux trop soyeux pour qu'elle tienne sans effort. Je ne vois plus rien. Il me fait boire une gorgée du champagne, m'embrasse et m'amène m'asseoir sur le lit.

Le troisième et dernier invité arrive. J'entend les deux hommes se souhaiter bonsoir, se serrer la main et chuchoter discrètement. Il semble se dévêtir de ses vêtements d'hiver et  il vient me rejoindre, prendre connaissance de la petite salope à la tête de ce projet. Il glisse un doigt sur mon sein, sous le tissus de ma robe, passe son nez sur mes cheveux. Je l'imagine assez grand. Quand sa joue frotte contre la mienne et qu'il vient me dire bonsoir, je constate qu'il est fraîchement rasé et qu'il sent La nuit de l'homme d'Yves St-Laurent
Je souris légèrement.. Mon amant s'approche du lit avec deux coupes dans les mains. Il lui en tend une.
«C'est notre cadeau de Noël ça?» lance-t-il.
Pendant ce temps, ma copine qui a fini de se préparer, sort de la salle de bain dans sa jupe satinée et son corsage orné de dentelles et de fermetures-éclair, qui lui donne un look chic et un brin rebelle.
Les deux hommes ne disent plus un mot, absorbés par le spectacle du déhanchement de mon amie qui a pris soin de relever ses cheveux pour accueillir les doux baisers sur sa nuque, un peu plus tard..


Ça commence drôlement bien notre soirée ça!

Cheers! ...la suite plus tard!


Mamz'elle J xx

11.21.2013

Bientôt 3 ans..

Une nuit passée avec toi et je m'élève sur un nuage de bonheur pendant des jours.
Un lundi bien ordinaire qui se termine sur un lit douillet, couvert de draps blancs, de ton parfum, de nos deux corps.
D'une envie réciproque de faire s'arrêter le temps.
De juste profiter de nos précieuses heures, qui se termineront inévitablement au petit matin.
Oublier que la vie existe.
Oublier que nous avons des obligations chacun de notre côté.
Oublier le travail, les amis, la famille et mettre notre union illicite en lumière.
Ne penser qu'à nous. Ne penser qu'à jouir.
Jouir de notre liberté contrôlée. Jouir de nos mains, nos bouches, nos caresses. Jouir à en perdre la tête.
Jouir comme si c'était les derniers instants de nos vies.
Parce qu'on ne sait pas.

Nos choix sont risqués mon chéri. On pourrait bien devoir mettre fin à tout ça et rayer nos pulsions d'un coup, seulement parce que la vie est ainsi faite. Alors, profitons l'un de l'autre. Comme si nos vies en dépendaient.

À chaque rencontre la même histoire. Une tonne de souvenirs coquins. Un foulard rempli de ton odeur.
Les marques sur ma peau, de ta main crispée sur mon dos, de tes orgasmes jusqu'à l'excès. De nos passages à vides, nos bouffées d'air entre deux plongées, nos précipices amoureux difficiles à éviter.



Je t'aime, tu sais..
Il y a eu un 1er décembre en 2010.
Il y en aura encore un bientôt..

Mamz'elle J xx

11.12.2013

La boniche contre le vampire, partie 7

Désaltérée, couchée sur le torse de Mathieu, je reprenais une respiration normale pendant qu'il me jouait dans les cheveux. Je sentais ma chatte pulser de temps à autre, je serrais les cuisses pour ressentir un tout petit peu de l'orgasme qui venait de me traverser en une vague monstrueuse. J'aimais sentir qu'il se rapprochait. Je traçais un petit chemin de son ventre à son épaule, du bout des doigts, ne laissant que le frisson d'une caresse attentive sur son épiderme. Je l'entendais presque sourire de satisfaction alors que j'étais un peu perdue dans ma bulle et que ma main a naturellement trouvé son chemin jusqu'à son sexe, qui reprenait très lentement vigueur. Je voyais sa verge se gorger de sang. Coucher sur le côté comme je l'étais, sa main avait atteint le bas de mon dos et le début de ma fesse. Je sentais sa main glisser sur la courbe de ma hanche lentement. Je caressait son aine. Mes ongles embrassaient la peau du haut de sa cuisse, et je perdais mes phalanges entre ses cuisses de temps en temps.. Quand j'ai vu sa belle queue suffisamment durcie pour qu'elle tienne dans ma main, je me suis mis à le masturber lentement et doucement. Je faisais coulisser sa belle verge entre mes doigts, avec une légère flexion du poignet et une prise ferme. Ses doigts s'inséraient entre mes fesses pendant ce temps, et il s'amusait à faire bouger le jouet que j'avais encore en moi, depuis quelques minutes déjà. Je m'appliquais à bien caresser sa queue. Je portais attention à sa respiration, à ses gestes incontrôlables de bassin. Il savait que j'avais le contrôle et que j'allais en profiter.. Je sentais sur ma joue son coeur battre, son souffle s'accélérer et je l'entendais déglutir. Il semblait plus qu'excité et ça m'allait parfaitement. Je me suis glissée jusqu'au pied du lit, ma main fuyant sous ses fesses et la langue sur ses belles couilles que le léchait tout en continuant de le masturber énergiquement. Je laissais également glisser ma langue jusqu'à son petit trou de temps en temps, que j'excitais un peu afin de rendre l'expérience plus euphorique. Puis, j'ai poussé l'audace jusqu'à en insérer un complètement en continuant de pomper sa belle queue en incluant un jeu de poignet synchronisé avec ma langue. Je le sentais respirer fort. Gémir. Il m'excitait tellement. Quand il a glissé ses doigts dans mes cheveux en me répétant de ne pas m'arrêter, j'ai su qu'il était sur le point de jouir sur ma langue. J'ai mis encore un peu plus d'énergie, le regardant fixement droit dans les yeux. Et je l'ai senti succomber..

En de longs jets, il a joui dans ma bouche. Sa semence chaude et presque sucrée était exquise. J'ai léché les petites gouttes qui m'avaient échappé puis suis remontée à sa bouche l'embrasser tendrement.

Nous nous sommes endormis l'un contre l'autre jusqu'au petit matin. Quand je me suis réveillée, il était là à me regarder en asséchant ses cheveux puisqu'il sortait de la douche.
Je souriais, encore un peu endormie...

On a baisé une dernière fois, plus tendrement que le reste de la nuit. Puis, s'est rhabillé pendant que je savonnais mon corps dans la pièce d'à côté. Quand je suis sortie de la salle de bain dans ma robe de chambre de dentelle noire, vêtue dessous que d'une culotte de dentelle rouge, il était sur le pas de la porte.
C'était la fin..


Il m'a pris dans ses bras, embrassant mon cou au passage, et il m'a dit; »Merci pour la magnifique nuit. C'était juste parfait. Je ne m'attendais à rien, mais je n'aurais pas pu imaginer mieux.. »
- Merci à toi. C'est très drôle comme situation..
- Mouais. Je sais. Moi aussi je trouve ça un peu bizare. Tu sais que depuis que je te connais, tu ne cesses de me surprendre avec tes capacités et tes talents cachés? en me faisant un clin d'oeil.
- Tu ne pouvais pas savoir que tu débarquais chez ton employée la plus cochonne non plus.
- Je m'en doutais un peu quand même, haha!

J'ai souri.
- À ce sujet, je ne voudrais pas que tu penses que je couche avec mes employées. C'est la première et la seule fois que ça arrivera. Premièrement parce que je ne crois pas que quelqu'un arrivera à me faire passer une plus belle nuit.. mais aussi parce que..
- Parce que quoi?
- Parce que je ne suis plus ton patron. Hier quand tu es partie du party, j'ai fait l'annonce que j'allais être muté dans un autre bureau. Tes vacances commencent demain et à ton retour, je serai déjà parti. C'est entre autre ce qui explique ma venue ici. Je n'aurais jamais fait ça si j'étais resté avec l'équipe. Je ne peux pas baiser avec une employée.

- Ça veut dire qu'on ne se verra plus?
- Ça veut dire ça, oui. On aura l'occasion de se revoir, mais pas sur les lieux de travail.
- Ah.. voyons le positif, I didn't fuck with the payroll.
- Je dois me sauver..
- Oui. D'accord, vas-y.


Et après le baiser d'au revoir, il est parti. Je souriais.
Le nombre de sextos qu'on s’envoie depuis Halloween pour que nos journées de travail soient moins tristes.. je pense que je lui manque. ;)


Et voilà, mon party est terminé!
Y aura-t-il une suite? J'en sais rien.. mais le souvenir que j'en ai est si beau que je me contente de fantasmer sur ce qu'on a eu.



Mamz'elle J xx






10.30.2013

La boniche contre le vampire.. partie 6

Il a longuement excité ma chatte jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Ses lèvres ont embrassé mes fesses, mes cuisses, mes reins, ses mains on massé mon aine sans qu’il ne s’approche de mon sexe. Il allait me rendre folle.. Mais je ne me donnais pas le droit de manquer une seconde de cette baise qui allait être la seule avec lui de toute ma vie. Je l’avais si longtemps désiré.. 

J’avais une main collée au mur pour me retenir, pendant que l’autre pétrissait mes seins. Je pinçais le bout de mes mamelons doucement, puis plus rudement et je recommençais. Pendant ce temps, le beau Mathieu continuait son manège jusqu’à ce que lui-même n’en puisse plus de tourner autour du pot. Sa main est passée entre mes cuisses et est venue s’appuyer directement sur ma chatte, Je sentais son pouce tournoyer autour de mon clito hyper mouillé et l’entendais gémir bruyamment. Visiblement, tout ce la l’excitait autant que moi sinon plus. 

Le son de ma chatte trempée sur sas doigts avaient multiplié mon excitation et je menaçais de jouir dans la seconde s’il continuait de me masturber aussi bien. Le front contre le mur, j’inhalais en gémissant, ne cessait de lui murmurer à quel point c’était bon. 

Il a glissé le bout d’un doigt dans ma chatte tout en léchant ma fesse. Ça m’a donné un petit répit, mais de très courte durée… un deuxième doigt, puis un troisième se sont faufilé graduellement en moi. Je savais que dans la position où j’étais, l’angle était parfait et ses doigts larges et plutôt longs allaient me faire exploser de jouissance. Il a alors passé son autre main et a branlé mon clito pendant qu’il me défonçait la chatte en me pistonnant de plus en plus fort. 

Je me souviens de sa réaction lorsque j’ai joui et que je me suis mis à «squirter». Le liquide coulait le long de son avant-bras, mon corps était secoué par cet orgasme si fort et délirant. Je ne pouvais plus contrôler les muscles de mon sexe qui cherchaient à emprisonner ses doigts en moi. Quand j’ai réussi à me calmer, pendant qu’il caressait encore tout doucement mon clito en me regardant, je me suis retournée pour le regarder.  Son sourire en disait long sur son état de satisfaction. J’ai su plus tard que c’était la première fois qu’il vivait une pareille chose «live». Que c’était un fantasme pour lui d’être un jour arrosé par une femme-fontaine. Je me suis mise à sourire et reprenais mes esprits quand il a recommencé à me pénétrer la chatte mais cette fois-ci, il y a ajouté une langue habile, insérée délicieusement entre mes fesses pour me caresser le petit trou bien réceptif. J’ai encore jouir sur son bras.  Il aimait tellement l’expérience qu’il s’est seulement contenté de prendre ma main après mon deuxième orgasme et m’a entraîné jusqu’à mon lit, m’y faisant me coucher pour continuer le plaisir. Il a doucement enlevé mes souliers, ne laissant sur moi que le reste de ma lingerie et m’a léché la chatte pendant dix bonnes minutes, faisant exprès pour s’arrêter lorsque j’étais presque sur le point de jouir.

Ma tête me criait de le supplier de me baiser, de me laisser crier et jouir de tout mon être. Mais je contrôlais mon désir et je n’ai eu qu’à attendre que quelques minutes supplémentaires pour ressentir encore une sensation de libération et de bien-être.. j’ai joui, crispant les muscles de mes jambes, agrippant les draps de mon lit sous les soubresauts de mon corps en transe. Je me souviens m’être mordu la lèvre juste avant qu’il n’insère deux doigts dans ma bouche pour me les faire lécher. C’était diaboliquement bon... Le début d’une belle nuit. Et ça n’a pas tempéré mes envies de lui, bien au contraire.. 


Je le désirais comme jamais. Ça se voyait dans mes yeux, ça se sentait en mon corps. Je ne voulais plus détacher ma bouche de la sienne. Nous nous embrassions comme deux amants passionnés. Je prenais ses cheveux entre mes doigts, ses fesses entre mes mains, comme si nos corps se connaissaient et se complaisaient ensemble. 

Je me suis couchée sur le ventre, dans mon lit et il est embarqué sur moi en insérant le bout de sa verge dans ma chatte bien lubrifiée. Je sentais se dilater mon sexe sous les centimètres de sa belle et épaisse queue qui glissaient entre mes cuisses. Ses lèvres réchauffaient mon cou pendant qu'il prenait d'une main ma chevelure en une natte en tirant un tout petit peu de temps en temps pour s'approprier mon attention. Il me faisait languir, n'insérant pas plus du tiers de son sexe à la fois, se retirant, caressant mon clitoris du bout de son gland bien mouillé. Il excitait tous mes sens, me laissait entendre son souffle tout près de mon oreille. Sentir son poids sur moi m'excitait. Je le sentais grogner à mesure qu'il pénétrait ma chatte serrée et coulante.. 

Puis, il s'est redressé en tenant toujours mes cheveux dans sa main. Je le sentais plus sauvage. Il maintenait un peu de son poids sur le bas de mon dos pendant qu'il me faisait relever la tête, du bout de ma natte.
Il a accéléré le mouvement. Je ne me suis jamais sentie remplie de la sorte. Comme si sa parfaite queue s'imbriquait parfaitement en moi, me faisant découvrir de nouveaux plaisirs, de nouvelles zones sensibles. Il coulissait en écartant parfois un peu mes fesses pour voir son sexe entrer et sortir de mon antre. Je le sentais parfois glisser un doigt le long des lèvres de mon sexe pour y recueillir un peu de cyprine, qu'il remontait à mon petit trou avant de tournoyer autour sans jamais s'y insérer.. Il ma faisait patienter. J'étais sous son joug.. Il m'a demandé ce que je cachais dans mon coffre au trésors, en pointant ma table de chevet du menton.. 

Sur ma table de chevet se trouve une grande boite remplie de jouets divers, des menottes, des accessoires et autre. Quelle ne fut pas sa surprise de constater que j'avais une mine d'or de possibilités. 
Je l'ai vu sortir en premier lieu mes menottes et ensuite mon plug de la boite et lui ai souri.
«Tu souris en plus? Comment je pouvais me douter que mon employée préférée pouvait avoir une si belle collection de jouets coquins sur le bord de son lit.. Tu veux bien me dire à quoi celui-ci sert pendant que j'attache tes mains derrière ton dos?»

-C'est un plug en acier. 
-Mais encore.. 

Il savait autant que moi à quoi servait ce jouet. Mais mon attention était portée ailleurs. À mes poignets. Je sentais qu'il serrait les menottes pour s'assurer que je n'oublie pas que c'est lui qui contrôlait. Que j'étais à lui pour la nuit, à son service. 

- Insères-le dans mon cul..

- Wow Jade, t'es crue. Demande-le moi poliment au moins..
- S'il te plait Mathieu, insère-moi le plug..


Il a retiré sa queue de ma chatte et y a glissé le plug. J'ai senti un secousse quand le métal froid s'est collé contre mon clito. Une fois bien enduit de ma mouille, il l'a retiré, s'est réinséré en moi et a repris mes cheveux dans sa main, mais avec moins de délicatesse cette fois. Mes mouvements étaient restreints. Les mains dans le dos, couchée sur le ventre, je ne pouvais me relever que quand il tirait ma tête vers le haut à l'aide de mes cheveux.

Pendant ce temps le beau Mathieu, attentif, s'amusait à dilater et à retirer la pointe du jouet de mon anus.. 

Je sentais l'objet faire pression sur mon petit trou bien fermé. Pendant que Mathieu prenait possession de mes deux orifices, j'avais terriblement envie de passer une main sous mon corps pour me branler le clito. Dans la situation où j'étais, quelques secondes auraient suffit pour que je sois secouée d'un orgasme fulgurant. mais je ne pouvais pas et ça me prenait aux tripes.. 

Le plug a pris sa place tranquillement. Je sentais Mathieu faire coulisser sa queue en moi pour ressentir le poids de l'objet sur son sexe à travers l'étroite membrane de peau séparant mes deux trous bien pleins. 
Nouvelles sensations pour lui, je le sentais se concentrer pour ralentir la montée de son excitation. Après quelques instants à faire tourner la tête de l'objet dans mon cul, continuant ses pénétrations de plus en plus rapides, il a agrippé mes hanches et ses dents sont venues se souder à mon épaule.  Je le sentais bestial, déchaîné quand il a défoncé ma chatte avec la vigueur d'un homme possédé. Je ne pouvais rien faire d'autre que d'accueillir ses coups de boutoir avec envie de jouissance, alors que je sentais venir en moi l'orgasme du siècle, portée par des sensations encore jamais vécues et des envies plein la tête.. 

Mais avant que je ne succombe, il m'a retournée sur le dos. Toujours attachée, j'étais à sa merci et j'en étais très heureuse. Après avoir glissé une montagne d'oreillers sous mon bassin afin de relever ma chatte pour me pénétrer dans un angle encore plus osé, il a sorti mon petit stimulateur clitoridien de la boite à surprise.


«Tu sais que tu es parfaite? une parfaite petite cochonne. Je ne pensais jamais tomber sur un des pires perverses que j'ai rencontré de ma vie. 
- Tu veux que je sois la plus perverse, détache-moi tout de suite.
- Laisse-moi y réfléchir, j'aime trop avec le contrôle de ton plaisir.. 
- Fais-moi jouir Mathieu, j'en peux plus


Sans se faire prier, il a approché le stimulateur de mon clitoris bien gonflé et sensible et 4 doigts dans ma chatte. Sans plus attendre, dans l'angle parfait, il s'est mis à me pilonner la chatte de sa main pendant qu'il excitait mon clito et que dans mon cul était toujours prisonnier mon plug.
Je voulais mourir de jouissance. En à peine une minute, je me tordais sur le lit et je lâchais de petits cris aigus. Je n'ai pas su garder le contrôle de mon orgasme qui montait et j'ai encore joui en expulsant des centilitres de mouille partout sur le drap et sur le corps de mon amant de passage.. 


J'étais plus que vidée. Le meilleur orgasme que je n'aie jamais eu.
Je suis restée couchée ainsi pendant quelques minutes, incapable d'ouvrir l'oeil ou même de parler. 
Il est allé chercher un peu d'eau et le reste du vin pendant ce temps-là.. 


À son retour, je le regardais à travers de mes paupières à peine ouvertes.

«T'es si belle quand tu jouis, Jade.. je ne me fatigue pas de te faire crier.. »



Je devais reprendre mes esprits un instant. 

Un repos à peine plus long qu'une gorgée de vin..



À suivre

Mamz'elle J xx
















10.23.2013

La boniche contre le vampire, partie 5..

La porte ne s’était pas refermée que déjà j’avais les mains à son cou pour l’embrasser avec la fougue qu’il avait eue une heure auparavant. À la lecture de ses textos torrides, ma chatte s’était enflammée. Une sensation exquise, mais qui menait aussi à un désir bien présent. Mathieu me caressait frénétiquement les seins, les hanches, les fesses avec l’assiduité de l’amant qui ne veut rien manquer.

J’avais glissé mon album de The Mynabirds dans ma chaîne stéréo et j’avais sorti une bouteille de mousseux du frigo juste avant qu’il n’arrive.
Je lui ai enlevé sa cape à la vitesse de l’éclair. Il voulait le contrôle mais ne m’empêchait pourtant pas de prendre l’initiative. Alors j’ai fini par prendre les devants et détacher sa chemise rapidement, détaché sa ceinture et baissé ses pantalons sur mon plancher. Il a enlevé ses souliers rapidement, les envoyant valser plus loin dans mon hall d’entrée et a ôté ses bas avant de s’adosser au mur. Et ses mains dans mes cheveux ont suffi à me faire m’agenouiller, la bouche à la hauteur de son membre toujours dans son sous-vêtement.


Je le sentais tellement dur à travers le tissu de spandex de son boxer. Son sexe avait l’air gigantesque. Ma main semblait toute petite lorsque je laissais glisser mes ongles sur la tige de sa verge. Comme si sa queue cherchait à s’extirper de son sous-vêtement, de mon côté je cherchais à le laisser dans son marasme érotique le plus longtemps possible. C’est ainsi que je promenais mon nez et mes lèvres, expirant parfois une ou deux bouffées d’air chaud pour lui faire perdre la tête. Quand on y pense, ce genre de nuit ne se présente pas souvent.. alors raison de plus pour en profiter.
Ma main caressait tantôt ses couilles, tantôt ses fesses que je prenais plaisir à pétrifier. Je ne me lassais pas de la douceur de son boxer et pourtant j’avais hâte de découvrir l’objet de mes désirs. Adossé au mur, je l’entendais gémir, respirer si fort qu’il me paraissait essoufflé. Il était tellement beau ainsi offert à moi. J’en demandais pas plus…

Au moment où j’ai passé les mains derrière lui pour tirer sur l’élastique de son sous-vêtement, il m’a regardé en souriant. Petite pause. Et j’ai repris avec encore plus d’ambition. Plus de volonté. Et j’ai découvert sa verge. Proportionnelle à sa taille. Bien dressée, bien droite. Un gland parfaitement dessiné, luisant, bleuté. Appétissant.. Son boxer retiré, j’ai pris sa queue de ma main droite et je l’ai relevée pour insinuer ma langue sur ses bourses. D’une lampée douce, je l’ai caressé doucement puis je suis remontée jusqu’à son gland, du bout de la langue, en le regardant droit dans les yeux. Je le sentais heureux. Excité. Je le sentais délicieusement offert et en confiance. De lui émanait un bonheur perceptible d’être là, devant moi et de ne demander qu’un peu de plaisir. Il avait trouvé sa muse pour une nuit hors de l’ordinaire.
Toujours habillée de ma robe de boniche, je le masturbais de ma meilleure main. Avec un mouvement ferme mais pas trop rapide. Lorsque j’ai entouré son gland de mes lèvres humides, j’ai senti tout son corps se détendre d’un coup. Mes mains caressaient son torse et son ventre. Sa peau était chaude. Je laissais mes ongles glisser sur son épiderme et je le sentais frissonner.
Je tenais sa verge de ma petite main pendant que je tentais d’en faire entrer la plus grande partie dans ma bouche. À force d’effort et de salive, j’ai fini par la faire coulisser habilement jusqu’à l’entrée de ma gorge. Il tenait ma tête pour que je le garde plus longtemps. À ce moment-là, j’avais la ferme impression que c’est moi qui le contrôlait. Son plaisir ne dépendait que de mon bon vouloir. Mais je voulais tellement..

Je l’ai sucé durant de nombreuses minutes et il voyait bien à quel point j’y prenait autant plaisir que lui. J’alternais entre une prise plus serrée, plus profonde, des coups de langue sur son frein et j’enroulais ma langue autour de son beau gland bien lisse. Sa large queue remplissait bien ma petite bouche et mes mains s’amusaient à aller pétrir son cul ou masser ses couilles.

Ça a duré un petit moment d’éternité.

Puis, je me suis relevée. C’est à ce moment qu’il m’a retourné face contre le mur et m’a coincé entre ce dernier et son corps. Écartant mes cuisses d’un mouvement du genou, sa main gauche appuyé contre ma tête pour me retenir au mur et l’autre main a trouvé mon sein. Il le palpait, tantôt avec tendresse, tantôt avec plus de violence. Cette même main a détaché les cordons de mon tablier derrière mon dos et une fois fait il a soulevé ma robe et l’a passé par-dessus ma tête s’aidant de son autre main. J’étais maintenant en sous-vêtement et en soulier verni, sous sa tutelle. Il a tiré un peu mes hanches vers l’arrière et m’a demandé de m’éloigner du mur, d’écarter les jambes plus amplement et de me maintenir au mur à l’aide de mes mains. Je devais rentrer le ventre et lui présenter mes fesses. Tout ceci m’amusait beaucoup. Il s’est alors éloigné de moi, est allé sur la table du salon chercher un verre de mousseux et est revenu la coupe à la main. Il restait là à me regarder alors que je voulais sentir le contact de sa main sur moi, avec douceur ou pas. L’important pour moi était qu’il me touche. Je sentais encore son après-rasage. Je goûtais encore sa queue. Si je fermais les yeux, j’arrivais à sentir ses lèvres dans mon cou..

Mais il ne bougeait pas. Il buvait de petites gorgées bien fraîches, ne me quittant pas des yeux. Le premier geste qu’il a fait a été de replacer une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

«Je ne pourrais jamais te faire de mal, même si ton corps me le demandais. J’ai tellement rêvé de te voir habillée comme ça. Positionnée comme ça. Offerte à moi comme tu l’es ce soir…»

Il s’est approché de moi et a laissé glisser sa verge sur ma fesse pendant qu’il détachait d’une main les agrafes de mon soutien-gorge. Il a tiré un peu mon épaule pour que je puisse retirer le vêtement et je me suis remise dans ma position initiale. Celle qu’il semblait beaucoup apprécier.

Il a laissé tomber quelques centilitres de son vin sur mon dos. Je sentais le liquide froid couler contre ma colonne, sur ma chute de reins puis être absorbé par le tissu de ma culotte. De bas en haut il a léché le sillon laissé par le spiritueux, caressant du bout des doigts mes seins libres. Tous mes sens étaient en éveil. Il m’a fait boire une gorgée de son breuvage en appuyant sa coupe sur mes lèvres. Puis il est venu s’abreuver à même ma bouche. Comme je me laissais griser par le caractère  extrêmement érotique de la situation, j’étais en pleine confiance, je lui donnais tout le contrôle dont il avait envie.

La bête s’est réveillée en lui et sans m’en attendre, il a laissé tomber une puissante main sur mon cul offert. J’ai gloussé un tout petit peu. Puis une autre. Je souriais.
Il trouvait ça très excitant.

«C’est exactement l’image que je me faisais de toi ma belle.. »

Il a détaché mes cheveux tranquillement, en jouant un peu dedans par la même occasion. Je sentais les soubresauts de sa queue appuyée contre mes reins. Ce sexe chaud qui ne m’avait pas encore explorée. Il a enroulé mes longs cheveux en une natte qu’il tenait fermement de sa main droite. Il tirait un peu sur mes cheveux, pour me redresser le dos. Pour me faire sentir sa présence autoritaire. Pas une once d’appréhension en moi. Puis, il a glissé le majeur le long de mes fesses jusqu’à mon entrecuisse. Puis s’est infiltré sous le tissu délicat et terriblement trempé de ma culotte. Je l’ai entendu gémir de plaisir. De satisfaction. De désir. J’ai à ce moment senti couler un léger filet de mouille jusque sur ma cuisse. Dans cette position, ce n’est pas moi qui avais le contrôle de toute façon.  Et j’adore ne pas avoir le contrôle sur mon plaisir.. Il a laissé tomber mes cheveux pour m’enlever ma culotte. Quand il l’a glissée jusqu’à la moitié de mes cuisses, je sentais le petit courant d’air frais entre mes jambes. Comme j’avais enfilé ma culotte par-dessus mon porte-jarretelle, il avait le grand plaisir de me laisser la pièce de ma lingerie qui l’excitait le plus. Plutôt que de m’enlever ma culotte de façon, disons, traditionnelle, Mathieu me l’a tout simplement déchirée sur le corps. J’ai entendu rugir la bête en lui quand il a brisé le tissu trempé. Puis, il est retourné glisser un doigt le long de ma fente. Ma chatte ne suffisait plus à contenir mon jus. Je coulais comme une fontaine  de cyprine. Il a imprégné ses doigts et est venu les porter à ma bouche pour me les faire lécher. Puis, il s’est agenouillé derrière moi. Je sentais son nez chatouiller l’arrière de mes cuisses alors que ses mains caressaient mon dos et mes fesses. Puis ce fut le tour de sa langue de laisser un sillon de l’arrière de ma jambe au haut de ma fesse. Je mourrais d’envie de sentir s’enfoncer en moi ses doigts larges et plutôt longs. Le sentir pistonner ma chatte à me faire jouir sur sa main.



On amorçait ma phase de découverte entre de nouvelles mains..




Mamz'elle J xx

La boniche contre le vampire, partie 4

J'étais assise dans mon taxi.
Je n’étais pas sortie de la cour de la salle de quilles que déjà, je lui avais envoyé un message texte.

«Mathieu,
 J’ai très envie aussi de te déchirer ton costume affreux de vampire de sur le dos.
Rejoins-moi à mon appartement.
Je n’enlèverai rien tant que tu n’y seras pas.. je te laisse le loisir de faire ce que tu veux de mon costume.

 Et de moi.

Je t’attends.


Jade xx»
 

Vingt secondes ont suffi pour qu'il me réponde. 
«J'arrive.»

J'ai eu peur. J'ai eu honte. Mais finalement, s'il acceptait mon invitation, je n'avais rien à craindre. Désormais, j'en étais certaine. Je le voulais plus que tout. Seulement pour la nuit. Pour soulager cette envie. Pour en finir avec nos non-dits, nos avances implicites, nos jeux de séduction. 

Il a attendu quelques minutes puis, c’était son tour de jouer au grand comédien au milieu de cette foule d’employés, s’excusant auprès de tous de devoir partir, feignant un mal de bloc à cause de la machine à glace sèche. Le party était trop bien parti pour que quelqu’un cherche à le questionner davantage et il s’est éclipsé lui aussi.
Il a pris à son tour le premier taxi qui passait par là et est venu me rejoindre à mon appartement. Durant son parcours entre la salle de quille et mon domicile, il m’envoyait des textos salaces, me donnait un aperçu de ce qu’il avait envie de me faire.

Sitôt arrivé en bas de mon bloc, il a appuyé sur mon numéro d’appartement. La porte était déjà débarrée. Il a monté les escaliers deux par deux jusqu’en haut où il est arrêté net devant ma porte entrouverte.

Il a figé. J’ai pensé qu’il regrettait. Qu’il se rendait compte qu’il ne pouvait pas faire ça. Que les 3 étages l’avaient raisonné. Mais au contraire.

«J’entre à une condition.»
-Oui, laquelle?
- Tu m’as dit que je pouvais faire tout ce que je voulais de toi?
- Oui Maitre.. lui dis-je avec un petit sourire
- C’est ce que je ferai..

J’ai ouvert la porte et commençait une nuit de débauche torride.
Et ça commençait drôlement à mon avantage..  




Mamz’elle J xx

Le boniche contre le vampire, partie 3

«Mathieu, arrête. »
-Excuse-moi Jade, je suis désolé.

-Non, c’est moi qui le suis. Je vais aller rejoindre les autres. Je pense que ce serait bien si on ne s’approchait plus ce soir.
-Je suis d’accord, mais je sais aussi que c’est impossible.  Je ne peux plus détacher mon regard du tien. Il se passe quelque chose et tu le sens comme moi.
-Oui, mais non. On ne peut pas faire ça.
-Ce que moi je peux faire ne te regarde pas du tout. Sauf dans ce cas-ci parce que c’est avec toi que je veux le faire..

 Après un long moment de silence, à le regarder vaguement, à combattre mon petit démon intérieur, je suis partie rejoindre les autres. Déjà, des équipes avaient été refaites et les festivités avaient repris bon train. 

J’ai dansé pendant près d’une heure avec les autres, en oubliant ce qui s’était passé précédemment, en essayant de remettre mes idées en place. Tout le monde avait l’air heureux! Les stroboscopes donnaient une dimension électrique à ce party d’Halloween et les plus rebelles jouaient à des jeux de calage avec des balles de pingpong sous les blacklights. 

Après un moment, j’en ai eu assez de me sentir épiée. De me sentir mal. De vouloir repousser mon envie de me déchaîner entre deux draps avec l’homme qui alimentait mes fantasmes les plus pervers de la soirée mais que je ne devais plus approcher...Je n,avais paspeur de lui ni de ses réactions. J’avais peur des miennes en fait. Je me retenais vraiment à deux mains pour ne pas l’entrainer dans les toilettes des hommes et l’embrasser sur-le-champ. Je brûlais d’envie de savoir ce que ses lèvres charnues cachaient. Je voulais deviner à quel endroit il allait glisser ses doigts en premier… L’odeur de son après-rasage restait imprégnée à mes sinus comme une marque d’ongles sur de la chair pâle... Mais je cachais tellement bien mon jeu.

Je me suis approchée de mon amie Sarah pour lui annoncer mon départ. 
«Je m’en vais chez moi finalement. Je paierai quand même ma partie de la chambre comme promis, mais comme il est tard et que je n’ai pas les facultés si affaiblies que ça, je vais rentrer en taxi.»

-Mais pourquoi? On vient presque juste d’arriver!
- Sarah, ça fait 4 heures qu’on est ici…

-Ah, ok, vu comme ça.. Mais tu as l’air en pleine forme et tu voulais tellement lâcher ton fou avec nous ce soir! Pourquoi tu ne restes pas encore un peu?
-Parce que je suis morte de fatigue. Et que j’ai un petit peu trop fait passer l’assurance qualité du punch! Disons que rien ne parait comme ça, mais la bouteille de vodka n’a pas servi qu’à diluer le jus.. De toute façon, j’ai un million de choses à faire demain alors aussi bien être en forme.


-Bon, alors bonne fin de soirée! Rentre bien..
-Bye Sarah, bonne soirée…

Et d’un signe de la main j’ai fait signe à tout le monde avant de quitter la salle de quille, mon cellulaire à la main. J’étais dans le lobby, mon manteau et ma bourse à mes pieds à regarder mes messages texte quand j’ai entendu mon patron dire tout haut en fermant la porte:

«Je reviens de dehors et il y a un taxi qui attend! Jade, dis-moi que tu ne pars pas tout de suite!»
-Oui, je suis crevée et je rentre.
-Moi je me donne la peine de venir ici et toi tu pars! Ça a valu la peine…
-Écoute, tu n’es certainement pas venu que pour me voir alors va continuer de t’amuser! La salle est pleine, la musique et bonne, tout le monde est en feu! C’est loin d’être fini! Amuse-toi bien!


Je suis sortie dehors et il m’a suivie.
Il m’a lancé un regard défiant.



Glissant sa main de mon épaule droite à ma clavicule, je le sentais épouser la bretelle puis le bonnet de mon soutien-gorge à travers ma robe. Sa main un peu tremblante effleurait parfaitement la courbe de mon sein, et ses yeux ne se détachaient pas des miens. Je pouvais deviner son pouls dans la façon qu’il avait d’appuyer le bout de son doigt juste ce qu’il fallait pour que je n’aie pas envie de le voir s’arrêter.  Il a approché son grand corps du mien. Une carrure imposante à côté de moi. Quelque chose de rassurant et de naturellement dominant. Une chaleur divine. Passant sa main gauche sur ma hanche pour s’appuyer sur l’un de mes reins, je l’ai senti m’attirer vers lui. 

Son nez flânait dans mes cheveux, sur ma nuque, sur mon épaule. Il couvrait de baiser ma peau frémissante. Il respirait à ma tempe, laissant ses lèvres m’effleurer les lobes..

«J’ai très envie de toi» qu’il m’a glissé en maintenant ma joue collée contre la sienne, dirigeant à merveille nos bouches en direction l’une de l’autre.

«Tu es si belle dans ta robe. J’ai vraiment envie de t’enlever une à une les pièces de ce magnifique costume.»
Sa main glissait maintenant contre ma fesse et arrivée au bas, il la pétrifiait doucement.

« J’ai envie de dégrafer ton soutien-gorge et de détacher chacune des attaches de tes magnifiques bas.. » Je fondais. Je fermais les yeux et gémissais déjà tout bas.. Son pouce glissait sur ma bouche, se glissait à peine entre mes lèvres, me donnait envie de le lécher du bout de la langue.

Il m’a embrassée. Comme si sa vie ne tenait qu’à ce baiser. Avec une intensité et une excitation que je ne lui connaissais pas. Que je ne lui aurais jamais attribuée. Je pensais à la possibilité que quelqu’un sorte. Je pensais à son statut, au mien.  À la suite. Je ne pouvais plus reculer. Mais je ne voulais pas non plus en rester là. Partir sans que le fantasme se poursuive, se concrétise, s’accomplisse. J’en étais là. 

J’avais froid. Mon manteau était tombé sur le sol avant même que je ne l’aie enfilé. 

«Jade, tu me rends fou.. »


Je me suis éloignée, apportant avec moi bourse et manteau dans le taxi qui allait m’amener chez moi. À travers la fenêtre du taxi, je le regardais. Je lui ai soufflé un baiser..

Mais je n’avais pas l’intention d’en rester là. 






Mamz’elle J xx

10.22.2013

La boniche contre le vampire, partie 2

Il m’attire contre lui un tout petit peu et me dit :

«Très bon ton punch! Faudrait que tu me montres comment on fait. »
-Oui, bien sur que je vais faire ça, Maitre!  que je lui lance à la blague avant de repartir
Mais je sens qu’il a effleuré exprès le tissu de ma robe au niveau de la taille, laissant sa main glisser le long de ma chute de rein lorsque je me suis éloignée.  Je sens bien la chimie qui opère. La même qui opère entre nous depuis des mois. Lors de nos échange au sujet du travail, de nos projets du weekend, lorsqu’on se fait des blague un peu salaces en ponctuant nos journées de clins d’œil. Il sait que je le trouve séduisant et que je fonds lorsqu’il me regarde droit dans les yeux. Et je sais qu’avec moi il n’a aucune pression à être ce qu’il a envie d’être. Entre nous, tout fonctionne naturellement. Il est le premier à qui je parle de mes interrogations, je suis la première à qui il offre des participations aux projets sociaux de l’entreprise. Ce soir est une occasion particulière. Parce que jamais nous n’avons encore eu à réagir à notre chimie avec quelques verres dans le nez et ça pourrait bien être dangereux.

De loin, je sais que mes amies me regardent, me guettent, sont attentives. J’ai peur que notre jeu de séduction ne paraisse aux yeux de tous et que notre secret inavoué nous devienne un obstacle…

Je dois tout faire pour l’éviter. Il le faut. Même si mon envie la plus profonde présentement serait de l’embrasser à lui faire plier les genoux. Je n’ai pas besoin de plus. Ça me prend aux tripes. Cet homme-là a un effet sur moi. Et il le sait. Mais comme je ne l’autorise pas à jouer «all in» il se résorbe et nous en sommes là.

Alors, je refais mon maquillage. Teint clair, yeux de poupée avec grand trait d’eye-liner liquide et des lèvres un peu rosées. Je remets un peu de fixatif à mon chignon encore parfaitement coiffé et replace mes bas un peu juste avant de repartir. L’un de mes bas est sur le point de se détacher alors, par réflexe, je remonte un côté de ma robe au haut de ma cuisse pour avoir accès à l’attache qui glisse au contact de mes doigts. Ces jarretelles-là ne sont définitivement pas conçues pour que je joue aux quilles avec. Je laisse ma main glisser sur le tissu diaphane et tellement doux de mon bas, mes doigts caressent la fibre du genou à ma cuisse pendant quelques secondes à peine. Je replace délicatement le ruban de dentelle du haut de mon bas dans l’attache et remets ma robe en place. C’est en me regardant dans le miroir que je vois mon patron adossé au cadrage de la porte, les bras croisés, me regardant :
«Tu as sorti ta plus belle lingerie? Ah non.. c’est vrai. Ta plus belle c’était définitivement celle de lundi dernier, lors de la réunion de gestion. J’ai un faible pour la dentelle blanche. Définitivement, ça détonne de ta personnalité rebelle cette couleur si pure.. »

Dans ma tête, je me disais «Eh merde! Jade, tu aurais dû être plus discrète.»
« Ça fait longtemps que tu es là?»
-Depuis que tu es arrivée je dirais. Je pensais venir apprendre la recette du punch, mais ce que j’ai vu m’a donné plus faim que soif..
-Je suis désolée. Je ne savais pas que tu étais là.
-Je me doutais que tu savais pas. Mais moi je ne me sentais pas particulièrement mal d’être là. Jade.. fais-tu exprès de me dévoiler tout ça ce soir?
-De te dévoiler quoi?
-Ton côté aguichant, tes bas, tes cheveux tout bien attachés, ton regard de braise. Tout!
-Non, du tout monsieur..
-Je t’ai dit, pas de monsieur. Ici je m’appelle Mathieu.
Tu peux, si tu veux, m’appeler Maitre comme tout à l’heure.. ça te fait sourire et moi ça me fait ..

À cet instant, il s’approche de moi, empoigne ma nuque et y passe les doigts, en restant pourtant trop éloigné pour que je puisse approcher de sa bouche. Il plonge ses yeux dans les miens.. plonge les ongles dans mes cheveux comme pour en sentir la douceur, la texture..
Mon point faible. Mes cheveux. Ma nuque. Je ne peux pas reculer en fait, je suis en transe. Je ne peux rien faire du tout sauf entendre la musique de l’autre côté. Sentir son après-rasage. Fermer les yeux et oublier la situation délicate. Me laisser emporter.

Mes jambes sont molles. Mes yeux se ferment, mon cœur accélère.
Je sens mes cuisses vouloir s’ouvrir, ma main remonte à son torse, où j’y appose le bout des doigts dans l’espoir de le repousser un peu mais au fond de moi, je n’en ai pas envie. Ses mains capables de force et de travail manuel sont si précises et attentionnées. Mes lèvres s’entrouvrent et j’y laisse échapper un tout petit gémissement. Il me contrôle tout à fait par la seule force de sa pensée..

Il resserre un  peu son emprise sur mon cou, tout en restant caressant et doux. Et moi je reste docile, silencieuse et réceptive. Je sais que je ne devrais pas le laisser faire. Il y a ce risque que tous les autres nous surprennent. Il y a le risque que tout change. Mais à ce moment précis, il y a surtout le risque que je ne puisse pas me refuser à lui et je sais bien que les choses s’enveniment. Je le sens, ce courant entre nous deux. Cette envie réciproque que l’on a peine à contenir. Je sens déjà ma chatte ruisseler dans ma culotte et la chaleur émaner de mon entre-jambe. Mais je reste saisie et silencieuse. Comme si ce moment avait duré une éternité alors qu’il n’avait duré que 5 ou 10 secondes..

Tout s’est passé tellement vite avant qu’il relâche mon cou. Avant que je réalise que je venais de me mettre à nue devant lui. Non en dénudant mon corps de ce costume devenu accessoire, mais en m’étant laissée emporter dans un flot d’excitation où mon imaginaire m’avait gagnée, en ayant laissé ce gémissement sortir de ma bouche, en ayant laissé paraître mon état de soumission à sa main si habile et volontaire.

Je m’étais trahie moi-même. Et il savait maintenant qui j’étais. Ce que j’aimais. Il connaissait mon point faible.. et il allait avoir du plaisir à me faire regretter d’en avoir tant montré..




À suivre



Mamz'elle J xx

10.20.2013

Aller-retour à Montréal

J'ai eu quelques occasions d'aller dans la métropole ces derniers temps mais des allers-retours un peu trop rapide pour pouvoir organiser des escapades torrides avec mon amant.. Et même si j'avais voulu, j'étais accompagnée de mon copain.. Mais il m'est arrivé toute une aventure quand même..

Laigle est au courant de mes déplacements de la journée. Tellement au courant que sans me le dire, il me suit jusqu'à mon premier rendez-vous, se cache dans un coin et espère que je le vois avant d'entrer en salle de réunion. Il me texte que la couleur de mon outfit me fait bien. Sur le moment, je panique. J'aimerais savoir où il est mais quand il me répond, il est déjà loin.. Deuxième plan; lui demander une suggestion-dîner pour s'y voir.. mais il dîne avec des collègues. À partir de là, j'oublie la possibilité de le voir mais je ne suis pas tellement triste parce qu'on pourra se parler plus tard. Ma journée va bien, je me promène sur Ste-Catherine avec mon chum et je texte mon amant sur nos plans, tout à coup..

Un peu plus tard, alors que je suis assise à ma table au restaurant avec ma pinte de rousse, mon regard se détourne et c'est à ce moment que je croise les yeux de mon bel amant au beau milieu du restaurant. Il est là. Devant moi. Il me regarde. M'implore en silence de le rejoindre aux toilettes du restaurant, où il s'adosse à la porte. Mais je suis prise au piège. Et mon chum me passe un commentaire sur un homme qui attend sur le mur depuis longtemps en regardant dans notre direction. Ce serait trop risqué de me lever et de le rejoindre. Beaucoup trop risqué.

Et faisant des signes on ne peut plus discrets à mon amant avec qui j'irais baiser dans la salle de bain de restaurant sul-le-champ si je n'avais pas la contrainte d'être accompagnée, il a fini par comprendre et s'Est sauvé pour retourner au bureau..

Je pensais à ce que je pourrais lui faire. Je pensais à me lever silencieusement, descendre l'escalier qui mène jusqu'à la salle de bain du restaurant en fixant directement mon bel amant tout en faisant mon chemin, y entrer sans le toucher pour ne pas éveiller de soupçons et compter sur sa discrétion pour la suite..

Il n'aurait fallu à ce moment qu'un léger effleurement de ma culotte de dentelle sous mon legging pour comprendre mon excitation. Je me sentais prête à recevoir son membre bien gonflé entre mes cuisses à peine décollées. J'avais envie qu'il me plaque contre le mur du cabinet de toilette pour prendre mes cheveux dans sa main, et sentir son souffle sur ma nuque alors qu'il m'enfilait sa queue dans la chatte en laissant frapper ses couilles contre ma chatte. J'en avais réellement envie.

Il a le don d'éveiller en moi cette petite bête jamais enfouie bien loin. Il sait mettre le doigt sur le bon bouton. Le seul à me procurer un effet si addictif. Si impressionnant d'un mot, d'un regard, d'un geste.

Il me connait. Mieux que moi.

Et il sait exactement comme ça aurait fini dans ce restaurant bondé de la Ste-Catherine, ce jeudi-là..




Mais j'aime penser qu'il a autant de plaisir que moi à imaginer...


Mamz'elle J xxx

La boniche contre le vampire..

Le party d'Halloween était organisé par une petit groupe de mes collègues de travail. Comme nous sommes environ 50 employés, il faut trouver une salle assez grande et s'entendre sur l'apport de chacun au party. Mais les convives vont avoir une surprise.. ils savent l'heure à laquelle il vont apprendre les détails de la soirée, mais ne savent pas l'endroit où il se trouvera. Et par un miracle inouï, mon boss sera présent. Lui qui ne veut jamais joindre les activités hors-travail..

Nous sommes vendredi 19h et dans quinze minutes, je recevrai le message Facebook m'annonçant à quel endroit je devrai me rendre pour le reste de la soirée. Comme il ne s'agit pas d'un party accompagné et que je prévois m'éclater en bonne et due forme, j'ai déjà réservé une chambre d'hôtel au centre-ville avec une amie et on se partage les frais. Tout le monde est heureux.

J'ai acheté un costume à peu de frais lors d'une vente de débarras chez un antiquaire qui possédait un petit studio photo. Entre les grosses robes avec 40 jupons et les corsages poussiéreux, j'ai trouvé un mignon costume de boniche, le petit tablier de dentelle et le bandeau assorti. Jolie robe noire lacée au dos pour aller dessous et le plumeau en prime. Pour une bagatelle, j'avais mis la main sur le genre de costume un peu vintage que j'aime bien, avec une touche d'histoire. Une fois le costume enfilé, je me sentais coquine. Une petite coupe cintrée, le tablier à la taille, j'imaginais mes longs cheveux remontés en un chignon un peu bohème et un petit soulier verni pour compléter l'ensemble. Seule chose; mes jambes nues en plein mois d'octobre me faisait un peu peur, d'autant plus que je ne connaissais pas du tout l'endroit dans lequel se déroulerait le party et que je devais m'attendre un peu à tout..

Je fouillais dans mes tiroirs à la recherche d'un nylon couleur chair, mais je ne trouvais que des collants noirs opaques. Je me disais que je ne pouvais pas mettre ça. Ça enlevait tout le charme de mon costume..
Mais est-ce que j'allais oser autre chose? En fouillant dans ma lingerie, je suis tombée sur une paire de bas de la couleur parfaite. Sauf que ces bas était mes bas auto-fixants hyper chers et je ne savais pas si l'occasion était bien choisie pour enfiler ce genre d'accessoire, étant donné la teneur en plaisir qu'il y allait avoir durant la soirée.

Faute de ne pas trouver autre chose, à part une paire de bas en filet qui me donnait l'air d'une pute à plumeau, j'ai enfilé les bas mais je me retrouvais aussi à devoir porter le porte-jarretelles qui allait aider au soutien. Je ne prendrais pas la chance de voir un de mes bas se dérouler pendant que je «shake» le cocktail par excellence de la soirée! Et comme j'avais le porte-jarretelle, pourquoi ne pas agencer le soutien-gorge. Bref, c'est avec un peu d'énervement et d'appréhension que je me suis rendue au party avec mon costume et tous les ajouts faits en apportant mon plumeau et mes achats en alcool pour faire mon punch, recette personnelle testée auprès de tous mes amis la veille.

J'ai reçu le message qui me dévoilait l'endroit. Une salle de quille sur le boulevard Charest à Québec.

Je ne connaissais pas le choix de costume de mes amies et priais pour ne pas me retrouver avec une autre boniche dans la salle. Déjà que j'allais devoir changer une partie de mon costume pour des souliers de quilles, on ne se cachera pas que ça allait déjà un peu perdre de sa magie.

Vers 20h30, tout le monde est là. On nous a autorisé l'accès à une salle adjacente pour ranger les manteaux et le bol à punch. Je suis là à compléter mon mélange d'alcool et de jus quand mon patron arrive pour déposer ses choses.

«Jade?»
- Ah.. allo! Terrifiant le costume! Le sang sur le bord de la bouche et tout, ça fait vraiment changement de la chemise propre et des pantalons pressés de la semaine!
- Oui hein! Je sais que tu aimes bien mon uniforme de travail, surtout quand j'ajoute mes boutons de manchette pied-de-poule, mais j'avais besoin de faire un peu changement.
- Qui t'a dit pour les boutons de manchette?
- J'ai mes sources..

Et là, j'ai rougi.

-Tu fais quoi au juste?
- Un petit punch d'Halloween! C'est ma contribution à la soirée. Tu veux goûter?
- Oui, mais j'espère que tu n'as rien mis d'aphrodisiaque dedans!
- Eum.. pourquoi, ce serait mal? lui répondis-je avec un clin d'oeil avant d'aller chercher un verre dans mon sac.

Les gorgées prises auparavant afin de doser la quantité de vodka à ajouter dans le breuvage ont commencé à faire leur chemin vers mes sens. Je me questionne vraiment à savoir comment il a pu savoir pour ma confession sur ses boutons de manchette mais en fait, ma plus grande inquiétude est de ne pas savoir s'il a su autre chose. Dieu sait que des pensées un peu cochonnes tournées vers mon patrons depuis cet été, j'en ai eu quelques unes. Je ne les ai pas toutes avouées. Mais parfois, j'ai laissé échapper quelques bribes et je ne les ai pas rattrapées à temps. Rien de tellement inavouable, mais bon.. On connait mon tempérament au travail!

Me relevant lentement, je jette un oeil vers mon patron qui me regarde aussi. Son oeil est brillant. Je ne sais pas si lui aussi a commencé son party personnel et se préparant à la maison. Une bière tranquillement bue en appliquant son fond de teint blanc sur sa mâchoire carrée. Puis, un dernier rhum 'n coke avant de partir.

Il me souriait. Je lui souriais. Il faut dire que ce pantalon lui fait une cuisse d'enfer et me fait remarquer que je distingue son sexe dans un rayon de lumière produit de l'autre côté de la pièce. Comme mon patron fait près d'un mètre et demi pour 110 kilos, que du muscle, j'imagine assez bien la taille de l'engin, mais je laisse passer la pensée grivoise parce que.. bah, c'est quand même mon patron.

- Alors, tu as un couvre-feu? lui ai-je demandé en lui versant un verre de punch.
- Non du tout. Mes parents habitent ici pas très loin en haute-ville mais sont partis pour le weekend alors je vais aller dormir chez-eux plutôt que de refaire une demi-heure de route. Je vais laisser l'auto ici et y aller en taxi. 
- Sage décision, monsieur le patron. 
- Jade, ici appelle-moi par mon nom. Je ne suis plus ton patron du moment où tu n'es pas payée. Mais tu peux m'appeler Maitre.. hahaha!

Je l'écoute rire et je me demande si ça, c'est une blague ou s'il connait aussi ce côté de moi.
- Cheers! À ton premier party avec les employés! Toi qui ne sors jamais de ton Lac-St-Charles, tu vas enfin savoir de quoi sont faits nos rassemblements!
- Ouin, ça a pas l'air chic quand j'entend parler de vos niaiseries. Mais bon.. j'ai hâte de voir à quel point la fille du punch supporte sa propre création! 

Je lui fais une moue boudeuse. Avec mes grands yeux de biche, j'arrive quand même à laisser paraître ma petite pointe d'excitation à me retrouver ici avec mes collègues préférées. Il étire sa main à ma joue;
-Ris donc un peu là! Tu sais bien que je niaise! 

Son clin d'oeil me fait changer d'attitude en un instant.
Je lui lance: Arrête de niaiser et amène donc le bol à punch que j'aille servir les invités!

Et il me répond: Oui ma belle petite ménagère, tout de suite.

Cette soirée ne sera pas de tout repos..


Tout le monde est ravi de le voir, il est occupé à converser avec plusieurs petits groupes. Les équipes se sont formées pour le championnat de quilles, mais plus la soirée avance, plus je dilue le punch avec un peu plus de rhum blanc et de jus fruités, et plus les gens semblent enivrés par l'alcool. Je suis en équipe avec mes trois collègues féminines préférées, mais pour les besoins de la cause, je dirais que je joue aux quilles avec BettyBoop, Lara Croft et la princesse Leia. Et vraiment, le soulier de quille défait absolument tous les costumes de l'assistance. On a réservé 7 allées de quilles et fait mettre de la musique électro. Les gens qui ne sont pas avec nous et qui jouaient tranquillement à l'autre bout de la salle se demande vraiment pourquoi nous sommes accoutrés de la sorte.

La partie est sur le point de terminer que je commence à avoir beaucoup de plaisir et à me dégourdir. Je ne suis pas bonne du tout aux quilles. J'ai une absence de capacité à viser lorsque j'ai bu. Je serais une conductrice médiocre sous l'effet de l'alcool et je remercie ma logique et mon sens du devoir de m'avoir inculqué la prudence du «Tolérance zéro».

Mais la vue de mon patron ne s'est pas embrouillée - il faut dire qu'un petit punch n'a pas ou que peu d'effet sur une pièce d'homme de sa trempe- et il me regarde toujours. Parfois il détourne le regard, mais nos yeux se croisent plus souvent qu'autrement. Il est assis à deux allées de la mienne, sur l'une des chaises de plastique tellement inconfortables attendant son tour pour jouer. Alors que je viens de faire un abat par hasard ou par un miracle que je ne saurais expliquer, j'ai le sourire aux lèvres et je saute sur place sans trop me soucier de ma robe de boniche. Et c'est quand je le regarde que je comprend que je lui ai révélé mes dessous sans le vouloir.. oups!

Je fais semblant de ne rien savoir et je continue à avoir du plaisir en me convainquant que c'est mieux pour moi de me tenir plus tranquille. La partie se termine déjà.. Et sur cette belle résolution, je me rends à la pièce d'à côté pour trouver ma bouteille d'eau et refaire un peu mon maquillage. En passant devant la salle de bain, mon patron m'accroche le bras et m'attire un tout petit peu contre lui. Il me regarde directement dans les yeux. Je m'attends à rien.

À rien de ce qui a pu se produire ce soir-là, du moins.

À suivre...



Mamz'elle J xx











10.19.2013

Le 9 à 5 des amants adultères, partie 3

La fin de l'après-midi s'est déroulé sous le signe du plaisir. Un plaisir exquis. Encore quelques orgasmes avec ses doigts enfoncés en moi, avec un vibrateur sur le clito et sa main contre ma clavicule, prête à serrer ma gorge tendrement..

Mon amant est l'un de seuls hommes de toute ma vie à savoir exactement le force à utiliser, le moment de le faire et mes zones sensibles. C'est si bon d'avoir une connexion si  facile avec quelqu'un.

Si parfois il me prend ma derrière en tenant mes cheveux d'une main et mes hanches de l'autre, si il préfère me surprendre alors que nous sommes étendus sur le dos, jambes entremêlés, avec un doigt fuyant jusqu'à ma chatte pour chatouiller mon intimité.. si il préfère me coucher sur le côté et se glisser à genoux entre mes cuisses pour me pénétrer bien profondément, je suis aux anges avec lui. Aucun besoin de phrases complètes. Quelques mots et on se comprend. C'est ce qui fait la force d'un coup-le adultère je crois; on apprend à communiquer de façon unique à défaut de toujours se voir..

Je vous épargne les aurevoirs.



Mamz'elle J xx

9.25.2013

Le 9 à 5 des amants adultères, partie 2


Les nylons faisait partie de l'habillement souhaité par mon bel amant, ainsi que la jupe et les talons. Les souliers étaient restés au pas de la porte, la jupe avait été habilement enlevée assez rapidement également. Mais les nylons, il avait choisi de me les laisser. J'étais assise au pied du lit, cuisses écartées et sa main me caressait avidement. Je sentais le courant d'air frais au travers du tissus que ma mouille imbibait totalement. C'est une étrange sensation que d'avoir le clitoris si sensible et d'avoir un tissus fin pour le séparer de la caresse et de la passion amoureuse de son amant. Expérience plus que concluante puisqu'à mon souvenir, je n'avais pas mouillé comme ça depuis belle lurette. Il faut dire que le jouet que j'avais entre les cuisses entre Gentilly et Trois-rivières a joué pour beaucoup, mais c'est un tout petit détail..


Mais je savais que je n'allais pas vouloir passer encore bien des minutes à ne pas sentir le véritable contact de la peau de mon Aigle sur ma chatte échauffée par tant de caresses.

Il me stimulait bien. Tellement que j'aurais pu fondre sur l'édredon. Mais le désir était trop fort de lui donner la permission de le briser un peu.. Pensant qu'il allait déchirer juste ce qu'il faut d'espace pour pouvoir me baiser, j'ai été extrêmement surprise de l'entendre déchirer en 3 pièces mes bas pour se laisser un accès plus que considérable à mon entre-jambe.

Un instant, j'ai pensé que je devrais rentrer à la maison les jambes nues. En début d'automne. L'air frisquet.
L'instant d'après, Laigle assaillait déjà mon antre de langoureux coups de hanches et sous son poids, je n'avais aucune envie de me défendre. Ça faisait déjà des semaines, des mois que je voulais le sentir en moi de la sorte, des semaines qu'il manquait à tout mon être, que son parfum s'était un peu effacé de mon nez. Il me fallait le voir. Un lundi de fin septembre, alors que tout notre monde pouvait ne former qu'un et que la terre pouvait s'arrêter de tourner. Après le premier round, je suis passée sous la douche et lui pareillement. Ensuite, nous avons discuté, enroulés dans les draps, nos corps lové l'un contre l'autre. Il me caressait du bout des doigts pendant que je le regardais n'ayant d'autre but que celui d'emmagasiner le plus de détails pour revenir à la maison plus tard avec un souvenir clair et précis de ma journée avec lui.

Le ton a changé quand est venu pour moi le temps de le faire parler.

L'un de mes derniers billets parlait de lui, de mes sentiments à l'égard de notre relation d'amant-amante qui dure depuis 3 ans.. de ce que nous n'avons jamais parlé, de ce sur quoi j'avais envie de me confier. De mes peurs. On repoussait depuis tellement de jours ses impressions sur sa lecture et je voulais savoir.
Alors on a parlé. Beaucoup parlé. C'est le genre de discussion qui fait peur. Au sens où c'est tellement profond que je ne sais pas dans quel état on en sortira... mais ma mère m'a appelé et ça a permis une fin de discourt plutôt directe.

Ma mère est au courant de ma relation avec mon bel amant.
Je lui ai dit que je n'étais pas à Québec, mais plutôt à Trois-Rivières avec un charmant jeune homme!
Elle a ri..


Les ébats ont repris. De plus belle.


 Je l'aime mon amant.




Je vous raconte la suite plus tard!

Mamz'elle J xxx

9.23.2013

Le 9 à 5 des amants adultères

Rendez-vous à l'hôtel lundi matin, à Trois-Rivières.
Mon trajet est soigneusement écrit sur un bout de papier dans mon sac à main.
Il m'a donné des instructions vestimentaires. J'ai fait la même chose.
Je pars juste après mon premier café, il est bientôt 9h.

La journée commence comme à l'habitude. Une longue route en auto pendant laquelle j'écoute mes chansons préférées, lunettes de soleil au visage et la tête déjà à destination.

Il fait beau, la route est magnifique, longeant le fleuve entre ma ville et notre lieu de rencontre. J'ai hâte de le retrouver. Depuis notre roadtrip dans les Cantons-De-L'Est, nous ne nous sommes pas revus et sa bouche me manque presque autant que son parfum musqué.Les occasions de se retrouver ensemble se font rares depuis quelques mois. Alors quand une journée entière se présente à moi et que ça convient à son horaire de «Superpapa», je prends la date en note et fais tout ce que je peux pour que l'on se voit.

Je suis largement au dessus des limites de vitesse sur la 132. Je vois passer le rouge des arbres, le vert des champs, le gris des toits. Tout me semble plus étincelant qu'à l'habitude, mais j'en déduis que ça doit être l'amour qui me fait voir tout différemment.

Le Pont Laviolette m'accueille, et les bras de mon prince ne sont qu'à quelques pas de la sortie du pont. La route m'a fait perdre la mémoire et je dois retourner à mon téléphone pour lire mes instructions:

Une fois dans le stationnement de l'hôtel, va au fond et contourne-le vers la droite.
Tu verras mon auto.
Texte-moi, je viendrai t'ouvrir.

Il est 10h20. Je ne vois ni son auto, ni le numéro de chambre. Alors je fais un tour de stationnement et alors que j'allais sortir de la cour pour perdre un peu de temps et attendant qu'il me réponde, on se croise dans l'entrée.

Je me stationne tout près de lui et je descends la fenêtre de ma voiture, tout sourire. Il n'approche pas, me salue en me disant qu'il n'est pas prêt! Oups.. j'ai peut-être fait la route un peu trop vite.
J'attends un instant dans mon auto, puis sous ses indications, je m'avance vers la porte de l'hôtel.

Mes règles sont suivies à merveille. À travers la porte de verre, je vois poindre un bel homme vêtu d'un costard super chic, avec boutons de manchette et souliers italiens. Pourrais-je être plus émoustillée par la vue de cet homme que je reconnais à peine? Il m'ouvre, je 'avance avec dans la main un paquet pour lui et mon sac à main. Au fond de mon ventre commencent à voler quelques papillons et dans mes yeux l'étincelle d'une excitation envoûtante.

On entre dans la chambre. L'ambiance est plutôt «cosy», le lit bien fait, les lumières allumées sur un abaissement de plafond. C'est joli et confortable. Mais je ne m'intéresse pas du tout au décor. J'ai devant moi un homme splendide avec un regard de feu qui m'attire à son cou comme si ça faisait mille ans qu'on ne s'était pas vus ni touchés. Je fonds littéralement à la vue de sa cravate. Nous nous embrassons, nous enlaçons, nous dévorons des yeux. Bientôt, je me retrouve assise sur le pied du lit pendant que debout devant moi, il me dévêt une pièce à la fois. J'arrive à lui enlever son veston, sa chemise ainsi que sa cravate, que je passe à mon cou presque tout de suite. Elle sent lui. Mon Aigle. Que je regarde comme un miracle. Comme un instant d'éternité dans ma vie qui va beaucoup trop vite. Je me retrouve qu'en nylon, sur le lit, sans culotte ni autre tissus. Ses doigts trouvent ma chatte, la caresse délicieusement.. en un rien de temps j'ai réussis à transpercer de ma mouille le fin tissus et les doigts humides, il caresse ma langue. J'aime tellement me goûter sur ses doigts.

La suite est prometteuse.. et comme j'ai envie de déguster mon plaisir en solitaire, je vous la raconte un peu plus tard..



Mamz'elle J xxx

9.04.2013

La période d'étude

Normalement, j’aurais tout simplement attendu d’être de retour à la maison avant de ma gratifier d’un orgasme nécessaire et tellement attendu. Mais cet après-midi-là je n’en pouvais plus. Durant ma période d’étude en classe, j’avais sélectionné sur mon iPod la liste de MP3 érotiques que je me garde pour les grandes occasions et j’en avais bien besoin. Je faisais semblant de lire, les yeux fixés sur une feuille de notes à plat sur ma table de travail. J’avais les yeux remplis d’eau tant j’étais concentrée à m’imaginer ses grands doigts caresser ma peau avec plus ou moins de douceur, je pouvais presque sentir ses phalanges s’enrouler autour de quelques mèches rebelles de mes cheveux libres et les tirer un tout petit peu derrière. J’avais une main entre les cuisses, contre mon bas nylon et mon autre bras reposait sur ma table pour n’éveiller aucun soupçon. Je fermais les yeux à quelques occasions, mais j’ai la capacité à rêver non seulement éveillée, mais aussi avec les yeux grands ouverts. Je te voyais, je te sentais. Ta chaleur contre mon dos, tes lèvres qui s’approchaient doucement de mon cou, y laissant glisser une respiration remplie de promesses… J’en étais à vouloir que ta main droite contourne mon épaule et vienne plonger dans ma chemise blanche déboutonnée juste à la limite de l’impardonnable pour une étudiante. Le bout de tes doigts glissait sur ma peau incroyablement douce, se frayant un chemin dans mon décolleté. Je te sentais effleurer mon épiderme de ma clavicule à la courbe de mon sein sous mon soutien-gorge pigeonnant. Mes mamelons étaient sans doute érigés à leur maximum à la mesure de mon imagination faisant office de film porno dans ma tête. Je sentais mes doigts faire leur petit mouvement sur mon bas, tout près de la jonction entre ma cuisse et ma chatte. Du moins le plus près dont je pouvais en être... Je sentais la chaleur émaner de mon entre-jambe et imaginais que c’était tes propres caresses au lieu des miennes.. J’aurais à ce moment voulu que tu me rejoignes dans un local inoccupé de l’aile F du collège, au quatrième étage, là où personne ne va jamais, pour suffire à mon désir de baiser et mouiller librement comme une vraie garce. Que mon jus te mouille les doigts à en couler sur ta main. Que mes bas portent l’odeur de mon sexe trempé pour le reste de la journée parce que tu aurais volé ma petite culotte pour la garder dans la poche de ton veston. Des images claires, précises, excitantes. De toi et de moi dans un endroit risqué. Dans un établissement où rien de sexuel n’est réellement permis. Mais où le fruit de mon imagination est aussi juteux que le tissus qui me garde juste assez espacé de l’orgasme que j’aurais été capable d’atteindre avec assez peu de difficulté malgré ma position, si le prof n’aurait pas donné le coup d’envoi à l’examen…  Le genre de scénario qui, exprimé dans une salle de cours, ferait rougir la majorité et bander le reste..