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9.23.2013

Le 9 à 5 des amants adultères

Rendez-vous à l'hôtel lundi matin, à Trois-Rivières.
Mon trajet est soigneusement écrit sur un bout de papier dans mon sac à main.
Il m'a donné des instructions vestimentaires. J'ai fait la même chose.
Je pars juste après mon premier café, il est bientôt 9h.

La journée commence comme à l'habitude. Une longue route en auto pendant laquelle j'écoute mes chansons préférées, lunettes de soleil au visage et la tête déjà à destination.

Il fait beau, la route est magnifique, longeant le fleuve entre ma ville et notre lieu de rencontre. J'ai hâte de le retrouver. Depuis notre roadtrip dans les Cantons-De-L'Est, nous ne nous sommes pas revus et sa bouche me manque presque autant que son parfum musqué.Les occasions de se retrouver ensemble se font rares depuis quelques mois. Alors quand une journée entière se présente à moi et que ça convient à son horaire de «Superpapa», je prends la date en note et fais tout ce que je peux pour que l'on se voit.

Je suis largement au dessus des limites de vitesse sur la 132. Je vois passer le rouge des arbres, le vert des champs, le gris des toits. Tout me semble plus étincelant qu'à l'habitude, mais j'en déduis que ça doit être l'amour qui me fait voir tout différemment.

Le Pont Laviolette m'accueille, et les bras de mon prince ne sont qu'à quelques pas de la sortie du pont. La route m'a fait perdre la mémoire et je dois retourner à mon téléphone pour lire mes instructions:

Une fois dans le stationnement de l'hôtel, va au fond et contourne-le vers la droite.
Tu verras mon auto.
Texte-moi, je viendrai t'ouvrir.

Il est 10h20. Je ne vois ni son auto, ni le numéro de chambre. Alors je fais un tour de stationnement et alors que j'allais sortir de la cour pour perdre un peu de temps et attendant qu'il me réponde, on se croise dans l'entrée.

Je me stationne tout près de lui et je descends la fenêtre de ma voiture, tout sourire. Il n'approche pas, me salue en me disant qu'il n'est pas prêt! Oups.. j'ai peut-être fait la route un peu trop vite.
J'attends un instant dans mon auto, puis sous ses indications, je m'avance vers la porte de l'hôtel.

Mes règles sont suivies à merveille. À travers la porte de verre, je vois poindre un bel homme vêtu d'un costard super chic, avec boutons de manchette et souliers italiens. Pourrais-je être plus émoustillée par la vue de cet homme que je reconnais à peine? Il m'ouvre, je 'avance avec dans la main un paquet pour lui et mon sac à main. Au fond de mon ventre commencent à voler quelques papillons et dans mes yeux l'étincelle d'une excitation envoûtante.

On entre dans la chambre. L'ambiance est plutôt «cosy», le lit bien fait, les lumières allumées sur un abaissement de plafond. C'est joli et confortable. Mais je ne m'intéresse pas du tout au décor. J'ai devant moi un homme splendide avec un regard de feu qui m'attire à son cou comme si ça faisait mille ans qu'on ne s'était pas vus ni touchés. Je fonds littéralement à la vue de sa cravate. Nous nous embrassons, nous enlaçons, nous dévorons des yeux. Bientôt, je me retrouve assise sur le pied du lit pendant que debout devant moi, il me dévêt une pièce à la fois. J'arrive à lui enlever son veston, sa chemise ainsi que sa cravate, que je passe à mon cou presque tout de suite. Elle sent lui. Mon Aigle. Que je regarde comme un miracle. Comme un instant d'éternité dans ma vie qui va beaucoup trop vite. Je me retrouve qu'en nylon, sur le lit, sans culotte ni autre tissus. Ses doigts trouvent ma chatte, la caresse délicieusement.. en un rien de temps j'ai réussis à transpercer de ma mouille le fin tissus et les doigts humides, il caresse ma langue. J'aime tellement me goûter sur ses doigts.

La suite est prometteuse.. et comme j'ai envie de déguster mon plaisir en solitaire, je vous la raconte un peu plus tard..



Mamz'elle J xxx

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