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10.21.2014

Je sais que tu m'aimes.

Je sais que tu m'aimes.

Je le sais chaque fois que tu fais exprès de passer 20 fois par jour devant chez-moi.
Je le sais chaque fois que tu enfiles ta chemise blanche, ma préférée, avant de t’immiscer dans un                          party où tu n'es pas supposé te retrouver..
Je le sais chaque fois que ta main touche subtilement et par hasard la mienne quand tu commandes ton verre au bar où je me trouve adossée.
Je le sais chaque fois que je te vois rougir parce que j'ai le courage de te regarder sans gêne. Et que tu te rends compte.
Je le sais chaque fois que tu te retiens de rire quand je fais ma blague désormais célèbre, avec ma face de déficiente.
Je le sais chaque fois que je trouve un smiley dans ma fenêtre d'auto givrée à la fin du-dit party...
Je le sais chaque fois que tes amis passent deux heures à regarder dans ma direction puis dans la tienne à répétition.

Ça sert à rien d'essayer de te cacher.
Je le sais ce que tu attends.

Tu attends le jour où je t'attendrai assise sur ton balcon, un soir de canicule, avec une bouteille de                        rouge dans un bac de glaçons.
Tu attends le jour où, un verre de trop te rendra léger et attouchant.
Tu attends le jour où en te donnant mes deux becs de fin de soirée sur les joues, ta tête se retournera trop vite.
Je le sais que tu feras exprès.
Ce jour où après tellement d'années d'attente, tes lèvres goûteront enfin les miennes.
Ta barbe de 2 jours griffera enfin la peau pâle de mon visage rougi de surprise.
Où ton parfum, celui que je tente de trouver, que je m'amuse à vaporiser dans le creux de mon poignet chaque fois que je vais dans une parfumerie, ne serait-ce que pour te posséder un instant.
Quand tu relèveras ma jupe de soie juste un peu pour que ta main touche ma canicule personnelle où
               les degrés qui monteront promis, n'ont rien à voir avec le facteur humidex.


Je le sais, tu sais. Tu n'avoueras jamais que tu m'aimes depuis mes 15 ans.
Sauf peut-être cette fois... après avoir joui en saccade au fond de mes reins, sur les draps qui auront goûté mon fiel.

Dis-le moi que tu m'aimes.. au fond prend le temps que tu veux.. 2 jours, 5 mois, 20 ans.

De toutes façons, je le sais déja.


Mamz'elle J xx

10.08.2014

La mémoire se souvient

Y aura toujours une odeur, une chanson, un souvenir pour me rappeler que tu as existé et que tu existes encore un peu, malgré tout. Ma mémoire ne fait pas défaut quand il s'agit de te ramener à mes songes, à mes nuits d'adolescente, à mes émois de jeunesse en épanouissement.

Y aura toujours une danse, un drink, une envie qui me ramènera à ton regard bleu de mer et aux courants d'air portant ton parfum. Ma mémoire ne fait pas défaut quand il s'agit de fouiller derrière les litres d'alcool dont je me suis grisé pour, ironiquement, essayer de t'oublier.

Y aura toujours une silhouette, une démarche, une traînée de poussière qui se glissera à mon oeil, en extraira une larme jusque sur ma joue, du même fiel que les larmes de plaisir qu'aura laissé couler ma chatte à un certain moment en espérant que tu sois là pour les essuyer.. Ma mémoire ne fait pas défaut quand il s'agit que de percer ce moment où nos yeux se sont dit qu'un corps à corps s'imposait.

Nos mémoire ne nous feront pas défaut quand il s'agira de nous indiquer le bon moment pour plonger sous les draps.


Mamz'elle J xx