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7.17.2013

Sa trace sur ma peau




Il y a eu une journée où il est débarqué comme ça, de nulle part. Dans la vie de Jade. Parce qu'il disait aimer ce que j'écrivais. Parce qu'il disait que mes écrits le rejoignaient, allumaient en lui des fantasmes longuement imaginés. Son apparition comme ça dans mes messages, par des mots toujours bien choisis et remplis de respect. Bientôt un sentiment mutuel de confiance et une envie d'en apprendre sur l'autre de plus en plus grandissante. Un mois. Des conversations, des messages textes, des courriels, des appels. Des jeux sexy, des photos, des vidéos, des petits moments privilégiés au téléphone alors que j'étais sur mon sofa avec un jouet à la main et qu'il était à son bureau entourés de ces collègues à m'entendre gémir, crier, jouir au bout du fil. J'aimais, et j'aime encore l'émoustiller quand il s'en attend le moins. J'aime recevoir de jolies photo de sa verge pleine de son foutre, au moment où le dernier spasme orgasmique a quitté son corps. J'aime savoir quand il se touche. Quand il me dit que c'est à moi qu'il a pensé toute la soirée, que c'est devant ma photo qu'il s'est amusé la dernière fois. 

Le nombre de fois où j'ai passé de longue minute à m'imaginer son corps, son regard, sa prise sur ma chair, son coup de bassin. J'avais envie de lui comme rarement j'ai eu envie d'un homme. J'avais envie de connaitre sa définition d'une baise bestiale et sauvage. 

Je me souviens lui avoir raconté ma première fois avec mon Maitre, du temps où j'étais soumise. Quand j'avais laissé la porte ouverte et que Mr.G était entré chez-moi  alors que je me tenais la tête baissée, nue à genoux et les mains dans le dos. Tant de choses me sont passées par la tête et me sont arrivées au plan sexuel depuis 3 ans. Et les derniers mois m'en ont fait découvrir beaucoup. Grâce à lui.

Il m'apparaissait évident que j'allais avoir avec lui une complicité que je ne soupçonnais pas. D'abord par sa grande sensibilité mais surtout par sa curiosité et son vécu dans l'univers de la domination. Sa façon d'en parler. De se raconter. De me confier son envie de jouer jusqu'aux limites du possible. Il m'accrochait par son côté sombre. Par ses révélations. Plus il m'en disait, plus j'avais envie de faire partie de ses fantasmes. 

Durant un mois, chaque jours ont été marqué par des images de dépravation. De soumission. De jeux sexuels en tous genres. En tous lieux. J'avais replongé dans un univers parallèle où tout objet de la vie quotidienne me ramenait à ma période de soumise. Mais cette fois, j'avais envie d'être à sa main. D'être sienne. D'être à ses pieds.

Il n'a fallu que quelques semaines et mon désir qui était aussi le sien s'est matérialisé. Il y avait un plan entre nous cet après-midi-là. Je l'attendais en robe avec mes bas nylon et des talons vertigineux. Il est arrivé en complet foncé, son irrésistible parfum au corps et les cheveux en broussaille. L'oeil acéré comme un prédateur. Mais sa proie était déja au plancher avant même qu'il ne lève le petit doigt. J'avais envie de violence, que quelqu'un me contrôle. Mais pas juste un peu. Je ne voulais plus le contrôle de mon propre être. Il était au courant et a tellement bien joué le rôle que j'attendais de lui. 

Dès les premiers instant, je goûtais ses lèvres. Des lèvres pleines, une bouche large. Je regardais au fond de ses yeux. Ils me racontaient de bien belles choses. Je regardais son visage, sur lequel le temps avait laissé un voile de sagesse mais rien de plus. Il fait pourtant au moins deux fois mon âge mais à ce moment, je m'en foutais trop. Je me laissais emporter dans le mood du moment. Mais le mood m'a attrapé par la nuque, n'a fait me pencher sur le dossier de mon sectionnel et m'a donné la fessée de ma vie, me retenant à ma position durant de nombreuses minutes avant de m'ordonner de le sucer. 

Découvrir sa verge, le toucher, le sentir, l'entendre et le voir autrement qu'à l'habitude m'allumait tellement. D'abord impressionnée, curieuse de sentir son gland gorgé se frotter à ma langue, pendant que ma petite main le masturbait. Il m'a grogné de remettre mes mains derrière mon dos, de ne me servir que de ma bouche. Bientôt sa queue au fond de ma gorge, je ne respirais plus. Mais j'aimais voir son regard s'allumer. Je le sentais excité et heureux de m'avoir à ses pieds, à ses ordres. Sa poignée ferme, qui me faisait me plier à toutes ses demandes, quand il insérait deux doigts dans ma chatte et les ramenait à ma bouche tout de suite après. Ses ongles dans la peau de mon dos ont laissé des traces durant des jours. Je me souviens de toutes les ecchymoses qui ont garni mon corps, de mes hanches à mes seins. Mes poignets. Mes seins qu'il a serré tellement fort entre son pouce et son index. Mes seins dont il a embrassé et mordu les mamelons. Ma gorge qu'il a serrée pour mon plus grand plaisir, coupant mon souffle, attentant à ma vie, mais me faisant mouiller doublement. Je me souviens de ses ongles qui ont déchiré ma peau par petites fissures, laissant une sensation de douleur tellement poussée à l'extrême qu'elle complétait la boucle et redevenait plaisir. Les miens ont du en faire autant, le long de ses côtes, par longues traces.. 





Nous avons passé deux heures à baiser partout dans mon appartement. Du sofa jusqu'au tapis de l'entrée. Puis, dans la chambre. Nous avons mouillé les draps de sueur. Je me souviendrai toujours de son emprise sur moi. Délicieusement douloureux. Diablement excitant. Ses dents s'enfonçant dans ma chair. Son corps sur le mien, ses cheveux suintants, coulant contre ma clavicule, le long de mes seins. La chaleur de la chambre, les mouvements lascifs mais empreint de violence assumée de ses reins contre mes fesses. J'avais mon jouet, mon buttplug orné d'un joyau bien inséré dans mon cul serré, je sentais monter en moi un plaisir intense. Et je ne pouvais pas supporter retarder la jouissance encore. Alors j'ai joui sur sa belle et large queue, me retenant à sa taille alors que j'avais les chevilles sur ses épaules. Je le fixais dans les yeux. J'embrassais sa bouche, lui mordillais la lèvre pendant qu'il agrippait mes cheveux pour me rappeler sa présence, son pouvoir sur moi.. Il a joui en longue saccades, laissant filer un grognement viril et sourd dans mon oreille. Mes draps gris n'ont jamais été aussi trempés. 

Un après-midi qui a filé à vive allure. 

Et est venu sa question: «Est-ce qu'on peut se revoir?..»

Et est venue ma réponse..


Et depuis.. 

...je ne vous le dit pas! ;)



Mamz'elle J xx




4 commentaires:

  1. Vous vous ètes revus! Sinon je serais morte de mélancoliQue morosité, à ta place!
    Très très bon récit qui fait monter l'excitation et toutes les meilleurs sensations phrase après phrase.

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  2. Rarement je le suis, mais cette fois, je suis un peu déçue.... tu oublis (volontairement?) des détails... tu ne nous lire pas tout, pas toutes tes pensées, ni tous les gestes qu'il ta infligé. J'aurais aimé mouller, jouir en imaginant, me rappelant mes moment semblables qui étaient si bon..

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  3. Je viens de découvrir ton blog..... accros...je vais le suivre day to day!

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  4. comme Alex DeNis ,moi j'ai relu et je mis toujours acCros.
    je sens le souffle qui me manque quand il lui met la queue bien au fond de la gorge. Je sens ses deux doigts remonter de sa chatte à sa bouche, effleurant le ventre de Jade et le mien ! , ses seins (les miens qui vibrent :D). J' imagine strass ( transparent ou rose ?) , énorme du butt plug et j'ai soudain l'envie d'un suçon énorme et de la trace bleue de ses doigts aussi sur mes bras- Merci Alex:D de m'avoir offert ce plaisir de relire ce délicieux récit une fois de plus. Merci à toi Délicieuse petite salope, j'ai aimé senti ton plaisir et entendre ses grognements. J'essaie aussi de m'imaginera que pourrait donner une baise sauvage avec lui - - - A suivre. ..

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