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7.09.2012

Ma première lingerie




Depuis toujours, j'ai toujours aimé tout ce qui avait un attrait sexuel, de près ou de loin.


Très tôt, j'ai découvert les pages de magazines de ma maman où on faisait un «Spécial Lingerie» et la première lingerie que j'ai acheté, je m'en souviendrai toujours.


À l'époque, ma mère et moi allions magasiner trois fois par an, dont une fois au début des classes. Comme je travaillais et que j'avais accumulé un peu d'argent et qu'elle ma laissait une certaine liberté concernant ma façon de le dépenser, je pouvais faire ce que j'en voulais. Cette journée-là, j'avais dit à ma mère que j'allais passer un peu de temps dans le rayon des articles scolaires pendant qu'elle magasinait des vêtements. Mais j'ai piqué à travers des kiosques FiveStar et j'étais allée au rayon de la lingerie. J'avais 14 ans. J'étais entourée de femmes de tous âges qui tenaient entre leurs doigts des tissus fins, sexy. J'adorais regarder les pièces et imaginer de quoi j'aurais l'air une fois adulte dans les morceaux sexy. Bien sur, je ne savais pas trop par où commencer et je voulais faire mon achat rapidement avant que ma mère ne veuille me rejoindre et qu'elle ne me trouve pas. 


J'ai agrippé un peu rapidement un ensemble super joli. Le soutien-gorge était rembourré, d'un joli blanc pur serti de petites pierres sur la bordure du haut et le tissus était ramagé de rose pâle. Le haut était agencé avec un string qui était décoré d'une jolie boucle au dos à la jonction des tissus juste au dessus des fesses. Je n'avais même pas pris le temps d'essayer, et par chance il était de la bonne grandeur. 


Quand je suis arrivée chez-moi, ma mère n'en savait toujours rien. J'étais pressée après ma douche d'enfiler la lingerie.. en fait, je me sentais plutôt excitée à l'idée de porter cet ensemble. Je me sentais fébrile. J'avais très hâte de voir si j'allais avoir l'air d'une femme comme dans les magazines que je regardais.


Ma constatation était que je me sentais différente. J'avais l'impression d'être à mille lieues de l'adolescente que j'étais dans mon quotidien. Tout avait un sens différent. Je me demandais comment je me sentirais d'aller en classe avec cette lingerie sous mon uniforme. 

J'ai essayé. Un certain vendredi matin, après avoir conservé mon ensemble dans le papier de soie pendant tout le reste des vacances, j'ai finalement enfilé la culotte et le soutien-gorge sous un pantalon et une chemise.

J'ai passé la journée à me demander si les gens allaient s'apercevoir du changement, pas par espoir de compliments, grand Dieu non. Par inquiétude. Je n'avais tellement pas l'habitude de sortir de mes soutien-gorge plus qu'ordinaires et mes culottes garçonne de coton si confortables mais pas du tout sexy. J'avais peur qu'on me dise: «Tu mets de la lingerie pour venir à l'école? Tu te prends pour une pute ou quoi?»


Toute la journée, je sentais ma poitrine bien à sa place, je soignais ma posture, j'avais une confiance que je n'avais pas ou très peu. Au fond de moi, je savais que j'allais finir par aimer porter des dessous un peu moins ordinaires!



Je savais que le port de ces pièces m'excitait beaucoup. Je sentais les papillons au fond de mon ventre, j'avais très envie d'aller me cacher dans les toilettes pour aller passer mon doigt le long de ma fente. J'aurais voulu constater mon excitation de jeune femme qui découvre sa sexualité. J'ai pensé des tonnes de fois à ce que les profs auraient pensé de mon comportement de petite rebelle qui portait de la lingerie en classe. Je constate qu'avec le recul, j'étais déjà beaucoup plus provocatrice que je ne pensais l'être. Je serrais les cuisses pour bien sentir le tissus glisser sur ma peau. Je sentais mes fesses nues sous le tissus du pantalon et ça attisait mon feu intérieur.


Je constate également avec le recul que si j'avais eu un peu plus de cran, j'aurais poussé l'audace vraiment plus loin.




En revenant à la maison, j'ai eu un flash. Ma mère allait faire le lavage et trouver mes dessous, puis me questionner.. et peut-être refuser que je les porte. Je les ai donc nettoyé à la main et caché dans le fond d'un tiroir.


http://www.agentprovocateur.com/
Un soir, je suis revenue de l'école et suis allée dans ma chambre pour enfiler ma lingerie. Elle n'était plus à sa place. Dans un stress certain, j'étais allée demander à ma mère si elle avait vu ou pris mes vêtements..
Quand elle m'a dit qu'elle me trouvait trop jeune pour porter ce genre de vêtements, je me rappelle lui avoir fait un discours sur la confiance en moi, en lui promettant que je n'allais pas le porter pour aller à l'école.




Alors pendant des mois, je ne l'ai pas porté. Mais combien de fois j'aurais aimé l'enfiler pour aller à l'église, dans des soupers de famille, pour dormir?




Quand j'ai eu un âge plus raisonnable, le magasinage de la rentrée s'est fait plus en solitaire. Je choisissais mes morceaux et j'adorais déambuler à travers les allées de lingerie luxueuse, les tissus riches et les modèles plus seyants. À l'âge de 16 ans, à l'occasion de Noël, j'étais allée toute seule chez La Vie en Rose. Pour la toute première fois, je me retrouvais devant quelque chose de plus sexuel que pratique. Je découvrais les déshabillés, les bas, les gants, les nuisettes et porte-jarretelles. Ma curiosité a été piquée cette journée-là. Et mon intérêt pour l'esthétisme du sexe aussi.


Depuis ce temps, j'ai accumulé les morceaux. J'ai pu avoir l'aide d'une amie corsetière pour m'apprendre le rudiment du dessous. J'ai enfilé dentelles, soie, satin, cuir, coton et le polyester. Du soutien-gorge classique au corset lacé jusqu'à la culotte taille-haute. C'est une de mes activités de magasinage favorite. Pour chaque occasion spéciale, pour me féliciter ou tout simplement pour le «feeling» magique que donne la lingerie sous un vêtement chic, lors d'une soirée mondaine ou lors d'une journée grise, je me paie le luxe d'un «kit» neuf.

Les soirées sont plus chaudes quand je laisse entrevoir un soutien-gorge de dentelle par un bouton ouvert d'une chemise ajustée. Quand j'enfile une jupe taille-haute avec un joli bas et une culotte spéciale agencée à mon haut, je me sens coquine. Personne ne s'en plaint!







Et vous, quel est votre rapport à la lingerie?

4 commentaires:

  1. Wow! 14 ans, de la lingerie et des masturbations! Plutôt coquine!

    Mon premier contact avec la lingerie est arrivé plutôt tard (comparer à 14 ans) dans ma vie. Étant un homme, je me voyais mal aller seul dans me magasin de lingerie! Même si c'était dans l'idée de faire un cadeau à ma copine, disons que c'est une des choses qui s'offre le moins bien en cadeau (vu la taille et tout). De plus, n'aimant pas magasiner à la base, ce fut long avant que j'entre pour la première fois dans un magasin avec ma copine pour l'aider à choisir quelque chose qui nous conviendrais à tout les 2 (elle pour le confort, moi pour le "sexy-ness").

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  2. wow! je me reconnais tellement dans ton écriture! Je suis une maniaque de lingerie! Depuis environ les mêmes âges que toi, je collectionne les morceaux de lingerie luxueuse. Je me rappelle mon premier "kit rouge" en dentelle que j'ai acheté pour mes 16 ans! À 17 ans je me suis déniché un emploi dans une boutique de lingerie pour en apprendre davantage et pour pouvoir m'en payer davantage! Aujourd'hui, près de 10 ans plus tard, je possède une garde-robe garnie des plus grandes marques (passionnata, chantelle, agent provocateur...) et j'ai toujours le même plaisir à les porter!

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  3. Content de savoir que vous aimez porter la lingerie, quand on peut légèrement apercevoir qu'un femme en porte, je trouve ça très sexy et inspirant! On voudrait voir des photos de vos plus beaux kits! :-)

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  4. Expert en lingerie, blogueur sur le sujet comme community manager, je surprends encore mes amis (qui ont une relation encore effarouché avec les dentelles) mais aussi mes amies (qui viennent pour des conseils). J'écris actuellement un livre sur les bas nylon, et je défends cette "liberté heureuse" de choisir, de vivre avec de la belle lingerie, à tous ages, avec toutes les morphologies.
    Bel article.
    Bises

    JohnSteed (pseudo pour un univers plus léger)

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