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7.30.2013

Fantasme orgiaque, partie 1

Je rêve d'une chose depuis des mois déja.

Être à la merci de ceux que tu auras invité à notre petite fête.
Les yeux bandés, les mains jointes en un noeud solide, un collier de cuir à la gorge, attachée à un lit, les cuisses écartées et la chatte ruisselante.
Un baillon à la bouche, les chevilles encerclées et les cheveux noués en une natte accessible.
Je rêve que tu nous aies concoctée la soirée la plus débridée, la plus sensuelle, la plus libertine qui soit.

Je me vois allongée sur le matelas. Six paires d'yeux posés sur mon corps éclairé de quelques bougies disposées dans la pièce. Ma peau soyeuse attirant les touchers des invités. D'abord doux et amusés, ces doigts deviennent plus fermes et insistants. Je sens des ongles griffer doucement mes seins, ma clavicule, ma joue.. chacun a déjà choisi le territoire d'attaque. Un parfum de femme se rend à mon nez, me tirant un léger sourire. Je sens ses lèvres doucement se poser sur mon front. Son nez frôle ma tempe. Je sens sa cuisse contre mon épaule. L'odeur de son sexe remonte. Son excitation est palpable. Ses seins s'écrasent contre mon ventre lorsqu'elle vient embrasser mon poignet, remontant à mon épaule en laissant doucement traîner le bout de sa langue sur mon épiderme. Le contant de l'air avec le peu de salive qu'elle y laisse suffit à me faire frissonner..

Soudain, une deuxième présence se fait plus près de moi. Un homme s'est approché pour toucher mes cheveux.. ses phalanges se rendent à ma nuque et tire un peu les racines. J'étouffe un gloussement de plaisir. J'ai l'impression de connaitre sa technique. De reconnaître sa chaleur. De palper sa présence malgré mon interdiction de bouger. Il mord le lobe de mon oreille gauche et glisse ses doigts de ma nuque à mon ventre.

Je n'ai aucune idée de qui se retrouve dans la pièce. Mais tu es l'un des leurs.
Désormais, c'est toi qui fait ton entrée dans la scène. Je reconnais ton baiser, le rêche de ta barbe contre mon cou. Je reconnais tes dents sur mes mamelons érigés. Je reconnais ta façon de pincer de l'extrémité de tes pouces et index les bouts de mes seins offerts et appelant aux caresses.

J'entends un bruit de vibration s'avancer. Une autre demoiselle approche, passe un genou au dessus de ma tête et s'accroupit sur mon visage, sa chatte chaude et bien humide s'appuyant sur mon menton. Tout de suite, j'ai envie d'y plonger la langue, de pincer son clito entre mes lèvres pour exciter son bouton et faire jaillir de son antre la douce liqueur de son plaisir. Je la sens laisser couler un peu de sa salive sur mon sexe, pensant peut-être que je n'étais pas déjà prête à accueillir plaisir et jouissance.. au contraire. Je sens entre mes fesses couler ma cyprine. Je ne veux que me faire baiser. Ici. Maintenant. Elle étire sa main sur ma bouche et défait le bâillon. Je peux enfin fouiller sa chatte de ma bouche, lui tirant un long gémissement pendant que de son côté, elle dépose un wand super puissant contre mon clito déjà en feu et bien gonflé. La vibration est douce, à peine au minimum quand elle commence ses caresses. Ses doigts se promènent le long de mon aine, revenant à mes hanches puis à mes seins. Elle les pince sans ménagement. J'adore. J'entend qu'on s'amuse ailleurs dans la pièce. J'entends geindre un homme à quelques mètres à ma gauche pendant qu'une autre femme semble se faire prendre sauvagement à ma droite. De mon côté, un petit jouet s'est à présent inséré dans mon cul. C'est froid. Comme du métal. Mais l'insertion est douce et lente. Je me sens au point de non retour, à mesure que de légères ondulations de mon bassin et de mon sexe contre son jouet vibrant.. Plus j'éprouve du plaisir, plus j'ai envie qu'elle jouisse sur mes lèvres. Elle bouge parfois son bassin au dessus de mon visage afin de positionner sa zone sensible contre ma langue. Je fouille tous les coins de son entre-cuisses afin d'y trouver un peu de son jus. Elle goûte si bon. Je la sens au bord de l'orgasme après de nombreuses minutes...

7.25.2013

Domination à trois..

Il m'a ouvert la porte.


Elle était là, à genoux juste au pas de la porte. Un foulard couvrait ses yeux, elle avait les mains dans le dos.

Mon regard s'est allumé. Des idées ont commencé à germer dans ma tête. Mais le premier geste que j,ai posé a été d'embrasser passionnément Mr.G. Maitre et organisateur de la soirée. Il portait un t-shirt vert plutôt simple. Un pantalon sport. Il embrassait mes lèvres d'une manière sublime, en caressant mon dos et mon cou.. Sous ma jupe, ma chatte nue était déjà entièrement mouillée des 3 orgasmes que je m'étais donnés dans l'auto avant de les rejoindre à la chambre. Si j'avais écarté les cuisses un peu plus, j'aurais peut-être senti un filet de cyprine s'échapper de l'intérieur de mon antre..


Passant la main dans ses cheveux, je m'appliquais à imprégner les commissures de ses lèvres de mon parfum. J'avais envie de lui. Le hic; nous allions devoir nous séparer son attention ce soir..

Elle avait les cheveux attachés, des seins volumineux et lourds. Une peau fragile et pâle. Pure et douce. Mr.G me demandait de la toucher, de l'embrasser, de la caresser et je me sentais vivre...

..à suivre.

7.17.2013

Réveilles la bête en moi

(Extrait d'une lettre à mon amant mystérieux.. )

Soir de printemps, l'air est encore un peu trop frisquet pour que je puisse dormir confortablement sur l'édredon sans autre couverture, mais après une journée entière à baiser sporadiquement, je me retrouve au milieu de mes souvenirs, mes images fixées aux pensées des plus grivoises que j'affectionne encore et encore.. j'ai encore la racine des cheveux un peu sensible, d'avoir été tirée par les nattes que tu m'avais demandé de faire. J'ai aussi eu les fesses tellement rougies et ensuite caressées que ma peau peine à récupérer une couleur et un aspect normal. Mais cette petite douleur aigüe que j'éprouve lorsque je m’assois me fait étouffer un gémissement à peine perceptible. Une nuée de ma jouissance passée, dans la même chambre, sur le même lit où quelques heures auparavant, tu as écarté mes cuisses afin de me pilonner de tout ton être. Le drap blanc où tes giclées de sperme ont atterri, elles qui devaient aller se réfugier à l'entrée de mon petit trou serré que tu avais épargné en début de journée, mais que tu m'as promis de baiser au coucher du soleil. 


Je me sens me détendre. Après le verre de vin que tu m'as fait toi-même boire, la coupe contre mes lèvres, mon regard plein de confiance plongé dans le tien alors que j'étais à tes pieds, je me sens calme. Sereine. Prête à te rendre fière. À me sentir comme ta salope, la tienne.  Tu m'as fait me relever. Tu m'entraînes silencieusement vers la chambre, m'ordonne doucement de me coucher sur le lit, et commence à faire de moi ton terrain de jeu.  Et je sais que tu veux mon cul. Je le sens. Je le devine, par les caresses délicates que tu parviens à faire durant ton travail de préparation. Avec tes rubans de latex, le masque qui servira à me couvrir les yeux. Comme promis, j'ai inséré mon bijou de cristal dans mon anus. Tu apprécies le geste, mais encore davantage la vue..


Je me couche, docile et soumise. Prête. 


Mais tu me fais attendre. Dans cette position humiliante, mais excitante. Dégradante, mais remplie de promesses..

J'attends. De longues minutes qui me paraissent des heures. J'en ai chaud. Mais je reste sage.. 

Et au fond, c'est ça que j'attends. Couchée sur le ventre, les bras attachés derrière le dos, les jambes bien écartées et le cul soulevé. 

Je n'attends que ton toucher réconfortant suivant la fessée. Je n'attends que la caresse de ta langue sur ma chatte après la tombée de ta ceinture sur mon dos. Je n'attends que la douceur de ton baiser après l'étouffement. L'embrassade passionnelle après que tu m'aies lacéré la peau de tes dents. De tes ongles. De tes accessoires mordant ma peau comme un cuir. 

Tachons ces draps de nos sangs. 

Baise-moi comme si c'était la seule fois que tu en avais le droit.. fais-moi me souvenir de ce don de moi, pour toi..



Tu réveilles la bête en moi




Mamz'elle J xx

Docile salope

Je suis à genoux, dos à un mur. Tu te tiens devant moi, bien droit, les jeans aux chevilles, mais tu gardes ta chemise et ta cravate. 
Tes yeux m'implorent de te prendre. 

J'approche mes lèvres doucement de ce gland bien gonflé que tu me présentes à la bouche. Maintenue à genoux par ta forte main sur mes tête, j'ai très envie de te montrer le talent de ma langue gourmande et avide. Je salive à l'idée que dans quelques minutes tu jouiras, tu crisperas les muscles de tes fesses et grognera comme le pire pervers que j'aie connu..

La mouille bien ta queue, qui coulisse dans ma bouche. Tu en sens la chaleur. Je t'aspire la chair et te caresse les couilles pendant un instant, ajoutant à ma tâche un regard traduisant mon envie de te faire te déverser dans ma gorge.

Ma langue chaude et bien humide s'enroule autour de ta queue, laissant une douce sensation de plaisir que tu ne veux pas laisser partir. Tu fermes les yeux, te détends, laisse glisser tes phalanges dans mes cheveux soyeux et libres..

Plus les minutes passent, plus tu as envie d'un peu moins de douceur et d'un peu plus de piquant. 
Ton langage non-verbal me le dit. Et je comprends rapidement ce dont tu as besoin.

Mes mains se joignent derrière ma nuque, je m'adosse au mur. La succion devient plus intense, mon regard te transperce littéralement. 
Tu t'agrippes à mes avant-bras pour contrôler le mouvement, pour ne pas jouir trop vite. Mais je t'excite trop.

Je change de technique. J'ouvre grand ma bouche, et fais pénétrer ta queue jusqu'au fond de ma gorge, sortant la langue pour atteindre tes couilles que je chatouille doucement.. je sens la salive qui coule sur mes lèvres. J'aime te baiser de cette façon. Je t'entends ronronner. J'aime ma position. 

Bientôt, tu prends le contrôle. Ma tête bien appuyée contre le mur, tu baises ma gorge, comme une chatte bien mouillée que l'on chercherait à investir en entier. Mes yeux te parlent. Ils te supplient de jouir. De jouir sur ma langue.. Ton bassin joue sur un rythme effréné  tu t'accroches à ma chevelure dense et douce. Mes mains se détachent, empoignent tes fesses et te serrent contre mon visage. Mes lèvres se referment autour de ton pieu. Je te sens sur le bord de l'orgasme. Tu te contrôles à merveille.. 

Quelques derniers va-et-vient et le tour est joué, J'avale tout, te fixant tendrement. Je finis par lécher tes couilles à la recherche de ce qui m'aurait échappé.. je lave bien ta queue, pour laisser ma trace sans rien oublier d'autre.. 

Je me relève lorsque tu m'en donnes la permission. 
T'embrasse doucement.

Et je pars.. 

Sa trace sur ma peau




Il y a eu une journée où il est débarqué comme ça, de nulle part. Dans la vie de Jade. Parce qu'il disait aimer ce que j'écrivais. Parce qu'il disait que mes écrits le rejoignaient, allumaient en lui des fantasmes longuement imaginés. Son apparition comme ça dans mes messages, par des mots toujours bien choisis et remplis de respect. Bientôt un sentiment mutuel de confiance et une envie d'en apprendre sur l'autre de plus en plus grandissante. Un mois. Des conversations, des messages textes, des courriels, des appels. Des jeux sexy, des photos, des vidéos, des petits moments privilégiés au téléphone alors que j'étais sur mon sofa avec un jouet à la main et qu'il était à son bureau entourés de ces collègues à m'entendre gémir, crier, jouir au bout du fil. J'aimais, et j'aime encore l'émoustiller quand il s'en attend le moins. J'aime recevoir de jolies photo de sa verge pleine de son foutre, au moment où le dernier spasme orgasmique a quitté son corps. J'aime savoir quand il se touche. Quand il me dit que c'est à moi qu'il a pensé toute la soirée, que c'est devant ma photo qu'il s'est amusé la dernière fois. 

Le nombre de fois où j'ai passé de longue minute à m'imaginer son corps, son regard, sa prise sur ma chair, son coup de bassin. J'avais envie de lui comme rarement j'ai eu envie d'un homme. J'avais envie de connaitre sa définition d'une baise bestiale et sauvage. 

Je me souviens lui avoir raconté ma première fois avec mon Maitre, du temps où j'étais soumise. Quand j'avais laissé la porte ouverte et que Mr.G était entré chez-moi  alors que je me tenais la tête baissée, nue à genoux et les mains dans le dos. Tant de choses me sont passées par la tête et me sont arrivées au plan sexuel depuis 3 ans. Et les derniers mois m'en ont fait découvrir beaucoup. Grâce à lui.

Il m'apparaissait évident que j'allais avoir avec lui une complicité que je ne soupçonnais pas. D'abord par sa grande sensibilité mais surtout par sa curiosité et son vécu dans l'univers de la domination. Sa façon d'en parler. De se raconter. De me confier son envie de jouer jusqu'aux limites du possible. Il m'accrochait par son côté sombre. Par ses révélations. Plus il m'en disait, plus j'avais envie de faire partie de ses fantasmes. 

Durant un mois, chaque jours ont été marqué par des images de dépravation. De soumission. De jeux sexuels en tous genres. En tous lieux. J'avais replongé dans un univers parallèle où tout objet de la vie quotidienne me ramenait à ma période de soumise. Mais cette fois, j'avais envie d'être à sa main. D'être sienne. D'être à ses pieds.

Il n'a fallu que quelques semaines et mon désir qui était aussi le sien s'est matérialisé. Il y avait un plan entre nous cet après-midi-là. Je l'attendais en robe avec mes bas nylon et des talons vertigineux. Il est arrivé en complet foncé, son irrésistible parfum au corps et les cheveux en broussaille. L'oeil acéré comme un prédateur. Mais sa proie était déja au plancher avant même qu'il ne lève le petit doigt. J'avais envie de violence, que quelqu'un me contrôle. Mais pas juste un peu. Je ne voulais plus le contrôle de mon propre être. Il était au courant et a tellement bien joué le rôle que j'attendais de lui. 

Dès les premiers instant, je goûtais ses lèvres. Des lèvres pleines, une bouche large. Je regardais au fond de ses yeux. Ils me racontaient de bien belles choses. Je regardais son visage, sur lequel le temps avait laissé un voile de sagesse mais rien de plus. Il fait pourtant au moins deux fois mon âge mais à ce moment, je m'en foutais trop. Je me laissais emporter dans le mood du moment. Mais le mood m'a attrapé par la nuque, n'a fait me pencher sur le dossier de mon sectionnel et m'a donné la fessée de ma vie, me retenant à ma position durant de nombreuses minutes avant de m'ordonner de le sucer. 

Découvrir sa verge, le toucher, le sentir, l'entendre et le voir autrement qu'à l'habitude m'allumait tellement. D'abord impressionnée, curieuse de sentir son gland gorgé se frotter à ma langue, pendant que ma petite main le masturbait. Il m'a grogné de remettre mes mains derrière mon dos, de ne me servir que de ma bouche. Bientôt sa queue au fond de ma gorge, je ne respirais plus. Mais j'aimais voir son regard s'allumer. Je le sentais excité et heureux de m'avoir à ses pieds, à ses ordres. Sa poignée ferme, qui me faisait me plier à toutes ses demandes, quand il insérait deux doigts dans ma chatte et les ramenait à ma bouche tout de suite après. Ses ongles dans la peau de mon dos ont laissé des traces durant des jours. Je me souviens de toutes les ecchymoses qui ont garni mon corps, de mes hanches à mes seins. Mes poignets. Mes seins qu'il a serré tellement fort entre son pouce et son index. Mes seins dont il a embrassé et mordu les mamelons. Ma gorge qu'il a serrée pour mon plus grand plaisir, coupant mon souffle, attentant à ma vie, mais me faisant mouiller doublement. Je me souviens de ses ongles qui ont déchiré ma peau par petites fissures, laissant une sensation de douleur tellement poussée à l'extrême qu'elle complétait la boucle et redevenait plaisir. Les miens ont du en faire autant, le long de ses côtes, par longues traces.. 





Nous avons passé deux heures à baiser partout dans mon appartement. Du sofa jusqu'au tapis de l'entrée. Puis, dans la chambre. Nous avons mouillé les draps de sueur. Je me souviendrai toujours de son emprise sur moi. Délicieusement douloureux. Diablement excitant. Ses dents s'enfonçant dans ma chair. Son corps sur le mien, ses cheveux suintants, coulant contre ma clavicule, le long de mes seins. La chaleur de la chambre, les mouvements lascifs mais empreint de violence assumée de ses reins contre mes fesses. J'avais mon jouet, mon buttplug orné d'un joyau bien inséré dans mon cul serré, je sentais monter en moi un plaisir intense. Et je ne pouvais pas supporter retarder la jouissance encore. Alors j'ai joui sur sa belle et large queue, me retenant à sa taille alors que j'avais les chevilles sur ses épaules. Je le fixais dans les yeux. J'embrassais sa bouche, lui mordillais la lèvre pendant qu'il agrippait mes cheveux pour me rappeler sa présence, son pouvoir sur moi.. Il a joui en longue saccades, laissant filer un grognement viril et sourd dans mon oreille. Mes draps gris n'ont jamais été aussi trempés. 

Un après-midi qui a filé à vive allure. 

Et est venu sa question: «Est-ce qu'on peut se revoir?..»

Et est venue ma réponse..


Et depuis.. 

...je ne vous le dit pas! ;)



Mamz'elle J xx




7.16.2013

Petit regard en arrière

À mes débuts dans l'univers de l'adultère, je me suis lancée un peu sans filet, sans savoir ce qui adviendrait de mes conceptions des relations amoureuses, de mon couple, de ma vie. Il y a eu beaucoup de changements dans ma vision de la vie et des sentiments entre un homme et une femme. 

J'ai eu la chance depuis les dernières années d'avoir rencontré des gens extraordinaires. Parmi eux, 4 hommes.  Mon chemin a croisé le leur par le plus beau mais aussi le plus grand des hasards.. Les hommes qui ont fait partie de ma vie d'amante ont tous eu à leur façon une leçon à m'apprendre, m'ont tous apporté par leur simple présence authentique dans ma vie, beaucoup de bonheur en me faisant découvrir le plaisir, le désir à travers leurs yeux et leur vécu. Je me considère extrêmement choyée d'avoir ainsi pu faire la connaissance de ces messieurs. 



Mr.G, de qui j'ai tellement appris au niveau personnel. De qui j'ai réappris la confiance en l'autre autant que le don de soi. Avec qui j'ai partagé quelques uns des moments les plus intenses émotionnellement et physiquement. Avec qui j'ai eu le bonheur de m'aventurer dans la soumission, d'assouvir pour la première fois un fantasme qui est devenu réalité sous sa main l'année de mes 18 ans. Je n'oublierai jamais le regard bleu et communicatif de ce mâle au charme certain, au charisme particulier et à la poigne intense. Cet homme avec qui j'ai découvert également des artistes que j'affectionne et que j'écoute quotidiennement. Avec qui j'ai pu partager un peu de mon parcours de vie et dont j'ai pu entendre le sien également. Le premier qui, comme je le dis souvent, m'a fait découvrir ce qu'était la jouissance, une main à la gorge..  Je me connais mieux en tant que femme, en tant qu'amante et en tant que soumise grâce à lui. Mr.G fait encore partie de ma vie. Fait encore partie des gens qui ont changé la petite fille en femme. Qui ont élu domicile dans le coeur de Jade, celle que je suis devenue.

Il y a eu mon amant-amour, Laigle, de qui je ne me sépare plus depuis 3 ans. Avec qui j'aurai toujours envie de tenter toutes les folies les plus absurdes mais susceptibles de me faire crier comme la pire des salopes. Je sais qu'avec lui, je n'ai qu'à être moi. Je ne cherche pas à être plus. Je ne lui demande que d'être lui. Tout de lui me plait. J'aime son âme. Son côté tendre. Sa fougue à m'accompagner dans mes délires orgasmiques. Je pourrais tout lui dire sans me sentir comme une tarte. Je peux me permettre n'importe quelle confidence, n'importe quelle confession. Je passerais ma vie dans ses bras. Il est pour moi un deuxième amoureux, une deuxième paire de bras lorsque j'ai envie de me sentir aimée. Mais en fait, il est le seul à connaitre mes deux côtés si bien. Il est le seul à qui j'ai ouvert la fenêtre sur mon passé un peu obscure, à qui j'ai raconté mes délires d'adolescence, à qui j'ai raconté mes faiblesses et mes échecs parce que je sais qu'il voit en moi ce que j'ai de plus beau, de plus fort, de plus tripant. Et quand parfois il me dit qu'il aimerait que je lui en dévoile plus, je voudrais le rassurer en lui disant que je lui dit tellement plus que ce que je ne me pensais capable. On ne se voit pas tellement souvent, mais c'est peut-être ce qui garde en vie la flamme en moi. C'est peut-être ce qui tient embrasé ce petit feu en lui. Et le temps fait en sorte que je ne suis plus la jeune femme qui l'admirais et le trouvais si parfait il y a quelques années. Je suis maintenant la femme qui l'aime et qui passerait une vie à l'attendre à 200 kms de la maison où sa petite famille dort paisiblement..


Radioman, avec qui les ébats furent si longs mais de si courte durée. Un petit rayon de lumière, une douce musique à mon hiver frisquet. Un coeur d'or. Une âme généreuse. Un papa merveilleux. Un super amant. La douceur et l'intensité en même temps. Une verge se lécher les lèvres. Des yeux à tomber par terre. Des conversations profondes, parfois drôles aussi. Mais ce qui me manque encore davantage, c'est sa voix. La voix qui m'accompagnait tous les instants de mon weekend lorsque j'étais à la maison, en auto, au travail, à fantasmer sur lui au lendemain de notre première rencontre et encore après... Une histoire qui m'aura fait imaginer les 100 coups pour le déstabiliser.    

Le dernier à avoir partagé mon lit, et non le moindre. Un homme sur qui les regards sont posés en permanence. Que tout le monde connait. Qui attire la sympathie, le respect. Élégant. Toujours bien mis. Respectueux. Lui et son côté caché.. lui et sa personnalité si complexe, mais au coeur tellement grand. 
J'ai découvert la face caché d'un personnage mystérieux. J'ai redécouvert mes fantasmes de soumission. Il a remis ses envies de jouer sur la table et j'y ai répondu. J'ai découvert des zones inusités de mon imagination, où les images les plus trashs, les plus poussées, les plus insensées se sont révélé à moi tel un film. Un scénario de dépravation duquel je me serais sentie sale de parler. Je suis allée puiser dans des recoins de mon imaginaire et j'ai trouvé le partenaire idéal à ma fantasmagorie qui parfois attire tellement de questions et de jugements. Avec lui, rien de ça. Plus encore, une réponse positive à mes avances, à mes déboires, à mes envies les plus poussées. Un complément à mes attentes. Un rendez-vous dont je ne vous ai jamais parlé. Une rencontre. Simple. Définie.. Nous ne nous sommes vus qu'une fois. Un après-midi que je n'oublierai pas. Un jeu. Un rêve. J'ai encore du mal à y croire. Mieux que tout ce que j'ai imaginé. Un homme s'approchant de la perfection. Tellement beau. Tellement rassurant. Tellement sage. Tellement tout en fait. Un être unique et délirant. J'ai ri avec lui. J'ai joui avec lui. Espérer plus? Est-ce que je peux me le permettre? J'en sais strictement rien.. 



À partir du moment où j'ai assumé qui j'étais et ce que je voulais, je n'ai plus eu besoin de me sentir coupable. Le cheminement s'est fait graduellement, mais j'en suis à un point dans ma vie où je vois tout ce que ces expériences m'apportent. Je touche du bois; tout va bien dans le meilleur des mondes. Je suis entouré de gens en qui j'ai confiance, à qui je porte des sentiments sincères et avec qui j'ai envie de partager des moments inoubliables.. comme tous ceux qui me restent en mémoire depuis les dernières années..


7.15.2013

Roadtrip improvisé

Je n'aime pas les surprises.


Il le sait. Alors depuis quelques mois, quand nous avons un peu de temps et qu'il veut me surprendre malgré tout, il me dit les grandes lignes pour me rassurer et je lui fais confiance pour le reste.

Le plan de la journée était qu'on partait sur un no where, et qu'on avait 5 heures pour revenir à bon port. Alors il est passé me chercher avec une auto de location au look sport et son sourire le plus éclatant et nous sommes partis pour une demi-journée de plaisirs. J'avais un code vestimentaire. La jupe ou la robe de mon choix, pas de sous-vêtement. Alors, j'ai enfilé une mini-jupe noire avec des fermetures éclair dorées, une camisole bien simple et un super collier style «Cléopâtre». Cheveux bouclés soigneusement, ligne de khôl sur l'oeil, nous voilà sur la route du bonheur!

Au tout début du périple nous discutions tranquillement et il me touchait délicatement, sa main glissait de l'intérieur à l'extérieur de ma cuisse.. puis, un peu plus bas sur ma jambe. Puis, un peu plus loin sous ma jupe... Je discutais de tout et de rien pour essayer de garder mon calme. Parfois en auto, vous savez ce que c'est.. le mouvement entraînant d'une main vous caressant la verge pendant la conduite peut être assez déconcentrant! Mais le plus comique, c'est que normalement, dans l'auto de Laigle, il n'y a pas l'immense console pour le bras de vitesse et les portes-gobelets et tout les gadgets inutiles au milieu de nos deux sièges.. je peux me permettre de m'agenouiller au fond de l'auto pour gâter mon homme en toute liberté de mouvement. Pas cette fois. Dommage..

La route nous a amené dans les Cantons-de-l'Est, au milieu de vallons et de collines verdoyantes à couper le souffle. Au milieu de nulle part, comme un phare venant au secours de notre envie mutuelle de baiser torridement bien présente, un observatoire au pied d'une tour cellulaire en haut d'une très haute côte. Sans même se poser de questions, nous voilà sortis de l'auto pour aller y jeter un oeil. L'endroit comme tel est désert, mais il ne se trouve qu'à quelques mètres seulement d'une route où passent motos et véhicules agricoles. Alors, les chances de se faire prendre sont assez élevées.. j'aime déja!!

Sitôt arrivés, nous commençons à nous embrasser, nos langues se trouvent et je sens s'infiltrer une main sous ma jupe. Laigle me devine excitée. Il devine surtout quels sont mes plans pour les prochaines minutes..

Je le pousse contre la petite galerie de bois et m'agenouille devant lui. Sa ceinture devient le plus excitant des obstacles et quand je parviens finalement à la détacher, sa queue jaillit de son boxer bleu ligné pour se retrouver contre mes lèvres. Je le prend en bouche et y donne l'énergie nécessaire à lui montrer que je me suis ennuyée trop de lui et de son corps. Mais cette pipe ne dura pas longtemps. En fait, il m'arrêta pour me dire qu'il avait envie de me baiser. Et, je ne suis pas du genre à discuter quand on me dit des choses comme ça!

Je me suis remise debout, j'ai remontée ma jupe sur mes hanches, et un pied sur le bord de la galerie, j'ai offert mon cul à mon amant, en pleine nature. Il me chauffait depuis si longtemps que sa queue a trouvé le chemin de ma chatte en un rien de temps. Quelques coups de hanches bien sentis, des gémissements audibles d'assez loin, nous avons freiné notre activité favorite pour laisser passer un motocycliste.. qui a décidé de venir s'installer juste à côté de nous pour manger sa pomme!

Clairement AUCUNEMENT subtils, moi et mon amant nous rhabillions lorsqu'il a stationné sa moto, faisant fi de ne pas nous regarder. Dans ma nervosité palpable, mais dans une excitation certaine, je me suis mise à ricaner. Tout de même un peu fâchée que nos ébats soient freinés par un dude consommant sa portion quotidienne de fruits, nous nous somme dirigés de l'autre côté de la rue et avons descendus quelques mètres un petit sentier dans un champ de blé. Je redeviens une petite fille quand je me retrouve en campagne. Pendant que je gambadais, entourée de marguerites et d'autre fleurs sauvages avec une envie de valser dans les longues feuilles, Laigle m'a baissé ma jupe au beau milieu du champ, me poussant sur le dos et me faisant me coucher sur les herbes hautes pour venir lécher ma chatte trempée. Je me souciais de ce que les passants allaient voir, mais d'une autre côté, je prenais trop mon pied pour lui dire d'arrêter. J'entendais les autos arriver et ralentir à notre hauteur. Il a baissé son pantalon après m'avoir embrassé. Ses lèvres goûtaient mon miel. Je sentais mon odeur sur sa barbichette et ses yeux me disaient qu'il allait me prendre..

Il a relevé mes cuisses sur les côtés de son bassin et m'a prise en pleine nature. Je gémissais fort, mordant ma lèvre inférieure et me retenant à une poignée de fleurs. Je sentais sa verge coulisser rapidement dans ma chatte inondée et la sensation de me retrouver en pleine nature, aux vues et aux sus de tout le monde me donnait une petite excitation supplémentaire. Il me dit alors: «Je suis trop excité, comment tu veux me faire jouir?» Toute souriante, j'avais envie qu'il me jouisse sur les seins et qu'il essuie son gland sur ma langue ensuite. Avec ma bouille de jeune fille, je lui ai dit de me suivre. Le motocycliste était reparti et j'avais envie de baiser dans un endroit dont on allait se souvenir. De retour au petit observatoire, je ne me soucias plus de qui allait passer, de ce qui allait arriver. Je ne voulais qu'une chose; qu'il me baise right here, right now et visiblement, il a bien compris!

J'ai voulu qu'il me baise sur la table à pique-nique adjacente à la route, mais c'était plus sécuritaire de tenter le banc de l'observatoire, surtout par rapport au traffic dans la côte. Laigle m'a prise en levrette. Je me tenais fermement sur les barreaux de bois alors qu'il me pilonnait le sexe. Je sentais ses couilles taper contre mes lèvres et j'ai eu droit à un redoublement d'ardeur quand il m'a averti qu'il allait jouir. Je le sentais sur le bord de l'orgasme, quand il m'a pénétré de façon effrénée pendant quelques minutes avant de jouir de toutes ses forces dans ma chatte offerte. S’agrippant à mes hanches, il y allait de coups de reins fermes et de cris exaltants. J'adore quand il me crie sa jouissance à l'oreille pendant qu'il me pilonne.

Nous avons regagné l'auto avec le sourire aux lèvres, et avons repris la route.. une longue route où j'en ai appris des choses! Il y a quelques souvenirs de son enfance dont je n'étais pas au courant, des histoires de famille, mais nous avons surtout parlé d'un sujet que j'affectionne particulièrement; les souvenirs de nos amours passés. Il me parlait de sa collègue d'une époque lointaine pour qui il aurait tout laissé tomber pour partir avec elle et je lui parlais d'un amour inguérissable que j'ai laissé derrière moi quand je suis partie de ma campagne natale et qui me hante depuis 5 ans. Laigle me parlait de sa première copine, de cette fois où il a eu le coeur brisé alors qu'il découvrait un peu malgré lui ce qu'était l'adultère ou du moins ce qui s'en approchait, trahison et désir de notre partenaire pour une autre personne... ce genre de confidences-là que l'on ne se fait pas sur l'oreiller par manque de temps ou d'intérêt, ou parce que le contexte ne s'y prête pas bien me fait me sentir plus près de l'homme de qui je suis amoureuse. Nous avons aussi parlé de mon avenir avec mes amants actuels. De ce qui se passait avec Radioman, avec Mr.G, avec un autre homme dont je ne vous ai jamais parlé mais avec qui j'ai eu un après-midi dément et que j'aimerais bien revoir.. Tant de choses à se raconter.

Après un peu plus d'une heure de route, nous avons mis les pieds dans un petit village à proximité du Fleuve. Le temps d'aller chercher quelques victuailles, j'attendais Laigle dans l'auto en observant une carte géographique - Tellement Old School! - et en découvrant les différentes municipalités aux noms imprononçables du Québec. Nous sommes descendus au Fleuve et nous y avons donc fait un pique-nique.

J'aime profiter de l'air marin, écouter les vagues et ressasser des souvenirs. Ces moments privilégiés avec mon amant me permettent de découvrir d'autres facettes de sa personnalité. Ça nous sort un peu du contexte habituel de l'hôtel, des draps de percale, de nos folles journées à jouir sans regarder les minutes et les heures passer sur le réveille-matin. Mais c'est tout aussi agréable et tellement unique.

Je me suis couchée la tête contre lui, pendant qu'il caressait mes seins sous ma camisole. Il pinçait le bout de mes mamelons. Je fermais les yeux et ouvrait les cuisses juste pour faire entrer un peu d'air.. la caresse du vent me suffisait à me réchauffer pour un autre sprint orgasmique, mais le temps avait filé et nous devions partir.


Il est donc venu me déposer à la maison. Et m'a fait cadeau d'un pain aux bananes!
**Le pain aux bananes est un running gag entre moi et lui depuis des mois. En fait, c'est un de mes desserts préférés et c'est aussi une de ses spécialités culinaires, bien que celui-ci fut confectionné par ses enfants. Alors, il m'a promis, il y a de cela près d'un an de m'en apporter un. Quelques tentatives manquées, dont un envoi par le biais d'un ami qui me l'aurait laissé sur le pas de ma porte mais que je n'ai jamais vu, et puis voilà! Je me retrouve avec un immense pain aux bananes à camoufler à la maison!**
Très anecdotique le pain aux bananes, je vous le concède. Mais ça a été un des plus grands bonheurs de ma journée, de rentrer chez-moi, de m'asseoir dans le fauteuil avec un bon café un une belle tranche épaisse de ce délicieux pain.. et je savoure encore ma rencontre avec mon chéri.



Nous ne nous reverrons pas avant quelques semaines puisque je suis assez occupée point de vue travail et lui part en vacances. Mais je lui prépare une petite surprise pour l'arrivée de l'automne. ;)





Mamz'elle J xx

Entrer dans son intimité..

Un bon soir alors que je ne travaillais pas, mon téléphone sonne.
Message de Mr.G, qui m'invite à passer le voir chez-lui.


Nos rencontres se sont faites beaucoup moins nombreuses depuis un an environ. Sans nous être perdus de vue, disons que nous avions des occupations en tous genres, chacun de notre côté.

Je lui répond que je suis sur la route, mais que je peux être chez-lui dans le courant de la soirée, le temps de me trouver un alibi et de passer faire une course ou deux. Finalement, vers 19h15, je sonne à sa porte.

Vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise blanche, l'oeil vif et les cheveux savamment décoiffés, il m'a accueillis chez-lui avec le sourire Pepsodent que je lui connais et une envie de me baiser palpable. Pour le remercier de son accueil, je lui avais réservé une petite surprise. J'étais totalement nue sous ma robe courte..

Il m'invite à entrer. Tout de suite, alors que j'ai encore mes souliers dans les pieds et mes clés dans les mains, il me prend par la taille pour rapprocher nos corps. Nos bouches se trouvent, nos lèvres se caressent. Il y a longtemps que j'avais envie de me retrouver sur son territoire, même si je vivais très bien avec nos rencontres dans mon appartement. Cette fois-ci, je me ressentais un certain plaisir à observer son quotidien, son environnement.. Depuis tout le temps que je fantasmais à l'idée de le voir se masturber sur son sofa, dans son lit, dans sa douche.. maintenant, je voyais exactement les endroits tant imaginés.

Nous nous sommes longuement embrassés.. ses lèvres ont une façon unique de joindre les miennes. Sa langue a une façon délicieuse de caresser la mienne.. ses mains dans mon dos, sur mes hanches.. sur mes fesses.. je me sentais me réchauffer. J'avais tellement envie de l'entendre me murmurer à quel point il aimait ma façon de le sucer. Je n'ai pas eu à attendre longtemps.

Il m'a enlevé ma robe dans les 4 premières minutes. Je l'ai déshabillé quelques secondes plus tard.. À genoux sur la marqueterie au beau milieu de son entrée, j'avais sa longue queue dans la main pendant que sa main se perdait dans mes longs cheveux détachés. Je mouillais de salive son gland gonflé à bloc pendant que ma main coulissait le long de sa tige. Je sentais ses cuisses et ses fesses se crisper de plaisir sous mes caresses qui oscillaient entre douceur et douleur.. mes ongles griffaient tendrement la peau de son cul pendant que ma langue s'enroulait autour de sa verge.. J'aime voir ses paupières se fermer sous l'effet de mes caresses. J'aime sentir sa respiration s'accélérer lorsque ma langue pointe sur son cul pendant que je le branle d'une main.

 Son regard bleu plongé dans le mien, il m'a fait me relever et le suivre vers le sofa. Il s'y est assis et je suis montée pour le chevaucher. Empalée sur son pieu, je faisais onduler mon bassin au dessus de son corps. Mon nez dans son cou, je me gavais de son parfum d'homme, de la douceur de sa peau et de ses cheveux châtains devenus hirsutes. Après quelques minutes, je me suis retrouvée à 4 pattes sur le bord du sofa. Quand il s'est inséré entièrement en moi, j'ai eu un mouvement de recul. Je le sentais me défoncer de plus en plus rapidement. Ses doigts serraient ma peau, je me concentrais sur ses gémissements puissants. Je lui ai demandé de me baiser dans son lit..

Et ma petite fantaisie fut exaucée.

C'est avec un sourire de fierté et une très, très grande excitation que je l'ai suivi jusqu'à sa chambre. Je ne lui ai encore pas avoué ouvertement que c'était l'un de mes grands fantasmes que celui de jouir dans le lit conjugal d'un amant.. Il m'a alors reprise par derrière, tenant ma crinière d'une main et ma gorge de l'autre. Il connait assez bien mon petit penchant pour la strangulation. Il sait aussi que mon fantasme peut me mener bien loin..

Je me sentais faiblir. Mais ses coups de bassin me ramenaient à la vie. J'étais totalement partagée entre mon envie d'exploser ma jouissance, et celle de laisser tout mon corps s'allonger sur le drap, devenu humide sous nos corps excités. Il a joui en moi, en longues saccades, sous les assauts de ses reins contre mes fesses. Ma main glissée entre mes cuisses avaient un accès sans restriction jusqu'à mon clito bien mouillé, que je ne me gênais pas pour caresser doucement. Je sentais venir l'orgasme. Un tout petit coït, que j'ai laissé se perdre dans les cris de jouissance de mon amant et Maître.

Je me suis relevée de son lit avec une envie de recommencer. Encore et encore.

À chaque fois, c'est pareil. Je n'ai pas envie de le laisser. Avec les années, j'ai compris qu'il valait mieux en profiter lorsque l'occasion se présente et laisser les choses se faire quand l'heure est venue.

Ce soir-là, nous avions environ deux heures de libre ensemble. J'ai remis ma robe. Nous nous sommes assis et avons discuté quelques minutes. De son enfance et de sa table de salon entre autre! (Anecdote personnelle de mon bel amant..)

On s'est promis de remettre ça. Ce que nous avons fait aujourd'hui.. mais ça, c'est une autre histoire!

Je réalise que bientôt 4 ans se sont écoulés depuis que nos vies se sont croisées. Le temps passe si vite. J'ai une théorie là-dessus! Il y a parfois des relations qui prennent du temps à bien construire. Mais même si les jours passent, il est aussi fascinant de voir que rien ne se perd.

En fait, tout se transforme..


Mamz'elle J xx


7.14.2013

Constat triennal

Dans toute cette histoire, il y aura eu moi et ma peur me m'attacher, ma réticence à faire confiance aux gens.
Il y aura eu toi et ton envie de pousser mes limites pour ton propre plaisir et un peu le mien.

Et entre les deux, une histoire vieille de plus de 3 ans qui ne se finit pas..


Mamz'elle J xx