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2.22.2013

Le fantasme du stationnement revu et corrigé

Quand le défi d'écriture se transforme en inspiration.. J'ai décidé de poursuivre l'écriture sur l'ébauche de fantasme que j'avais en tête lors du dernier défi d'écriture.

Voilà la version longue du texte, incluant la première partie du billet précédent à laquelle j'ai ajouté des détails et la suite.

Je suis au petit café que je fréquente toujours lors de mes journées de congé. Le plan est bien établi. À 12h45, il m’appelle un taxi et je dois monter à l’intérieur sans dire un mot. De là, il m’appellera pour me donner l'adresse que je dicterai au chauffeur et je devrai rester en ligne avec lui.
..Je lui ai donné mon numéro de cellulaire. Je suis assise sur le siège arrière de l’auto. Je porte une jupe et un chemisier blanc, sous lesquels je ne porte aucun sous-vêtement mis à part un collant diaphane. C’est la règle.  J’ai revêtu un manteau noir par-dessus, ai enfilé ma paire de gants de cuir et j’ai un grand foulard bleu enroulé autour de mon cou.

Lui, il m’attend à destination, installé dans sa voiture et est impatient de mettre la main sur moi.

Tout le long du trajet, je ne dois pas dire autre chose que «oui monsieur »et «non monsieur» aux questions qu’il me posera.


 Bien entendu, mon  inconnu s’affaire à me chauffer, ayant mis en trame de fond des cris de jouissance de femmes dans le système de son de sa voiture. Je suis déjà tellement excitée que si ce manège dure encore longtemps,  j’aurai mouillé et taché mon collant avant-même d’avoir atteint le point de rencontre!  Plus je fais de chemin, plus il me dit à quel point il a envie de me baiser dans sa voiture, il me décrit chaque geste qu'il a envie que je pose, me demande au passage si je suis excitée, si j’ai envie de me faire défoncer en bonne et due forme.. Je ne réponds que par la phrase convenue, mais j’aurais tellement envie d’en dire plus.je tremble. Je sais que nous y serons bientôt.  Nous nous engageons sur le dernier boulevard et quelques kilomètres seulement nous séparent. Je me tortille sur mon banc à la recherche d'un tout petit peu de plaisir, les mouvements de mes cuisses suffiraient à me faire jouir sur ce siège, mais je n'ai pas le droit.. Je sens mes seins pointer sur mon chemisier. Le tissus caresse mes mamelons érigés. Vivement que quelqu'un les soulage d'une langue humide et chercheuse.

Il m’a donné rendez-vous dans un stationnement non loin de son travail. Il ne sait pas à quoi je ressemble, je ne sais pas à quoi m’attendre, nous sommes donc au même pied d’égalité.  Je ne connais que sa voix. Cette voix qui me chavire.. que j’ai envie d’entendre au creux de mon oreille.  À 13h pile, je sors du taxi. Il me regarde, je le sais. Je l'entends respirer plus bruyamment dans son téléphone. Il me fait me tourner d’un demi-tour et me nomme sa plaque et la couleur de l’auto. Je repère sa voiture. Plus je marche vers l’auto, plus mon cœur bat la chamade, mais plus je ressens en moi cette excitation, cette envie de découverte et de danger, plus je sens que ma chatte s’humidifie. Ma bouche est asséchée,  j’ai les yeux dans l’eau. Je souris dans un mélange de peur, de stress, d'attente. Jamais je n’ai ressenti une telle émotion. 

La peur mélangée à la pulsion sexuelle. Un mélange étonnant. Réactif. Sublime.

La vitre de derrière est teintée, je ne peux pas voir à l’intérieur. Mais lui me voit. Depuis que j’ai mis le pied hors du taxi, il continue de me parler et m’observe. J’entends toujours les gémissements, mais ils se perdent dans les mots de l’homme qui me fait mouiller en abondance dans ce collant que je devine vraiment très humide, presque inconfortable. Un frisson parcourt mon dos quand j’ouvre la portière avant droite pour m’asseoir à l’intérieur. Je reste en silence parmi les bruits des gémissements, ma respiration semble saccadée, j'ai du mal à rester concentrée sur mon rôle. Je ne vois pas mon homme. Il n’est pas du côté conducteur. Il est assis derrière moi, et respire relativement fort.  Je n’ai pas le droit de me retourner et il me le répète de sa voix autoritaire et si près. Bientôt, il me passe un bandeau sur les yeux, le noue derrière ma tête sans se préoccuper de mes cheveux et pose un baiser sur ma tête. Je sens mon cœur battre comme jamais. Il descend de la voiture et passe devant. Dès lors, il se retourne vers moi, son parfum me fait vibrer toute entière. Je le sens particulièrement excité et fébrile. Sa main atteint mes cheveux qu’il caresse doucement, embrassant mes tempes, mes joues. Son nez effleure le mien. Il glisse alors sa main sous mon foulard et mon manteau pour vérifier si j’ai respecté la règle. Il me touche avec tellement de doigté, avec sensibilité, avec intensité.. je ressens son envie et son excitation à travers ses doigts. Je ne sais toujours pas de quoi il a l'air. Je l'imagine grand, au teint pâle, cheveux clairs.. je ne connais que ses yeux. Verts. Un vert profond. Un regard qui parle de lui-même..

Il me lance à l'oreille, en défaisant les boutons de mon manteau: «Te sens-tu en confiance?»
-Oui monsieur.
-Ça t'arrive souvent de rencontrer des inconnus dans les stationnements déserts de la ville sans savoir à qui tu as affaire?

-Non, c'est la première fois, dis-je, frissonnante.
-Tu sais que maintenant que tu es dans ma voiture, les portières barrées et en ma présence, tu ne pourrais pas te sauver malgré ton bon vouloir.
-Oui, je le sais.
-Je ne te ferai aucun mal.. nous allons avoir bien du plaisir par contre.. laisse-moi t'explorer..

Et comme s'il scrutait à la loupe chacune de mes réactions, il commence à frôler ma peau avec douceur et délicatesse. Il caresse mes seins du bout des doigts, pinçant un mamelon à la fois afin de me faire grimaçer un peu. Il prend un temps fou à examiner chacune de mes expressions faciales et de mes petits cris étouffés par ma lèvre inférieure mordillée..
Un long moment -aussi bien dire une éternité- se passe avant que sa
 main s'approche de ma cuisse.. je tremble comme une feuille, mais quand je ressens sa chaleur sur ma peau, si près de mon sexe qui demande à être touché, le temps s'arrête. Je sens sa main s'insinuer entre mes jambes. Il écarte délicatement mes cuisses, dépose mon pied gauche sur le bord des porte-gobelets et une effluve de mon plaisir certain se dégage de mon entrejambe.. Je suis sur le bord d'implorer mer et mondes pour qu'il me touche enfin, pour qu'il s'attarde à mon petit bourgeon tout gonflé, perdu dans une cascade de mouille. Sa main assurée s'en rapproche et l'atteint enfin. Je laisse tomber un soupir de soulagement, pendant que je le sens sourire à pleines dents.

Je sens son pouce qui commence à s'agiter sur mon clito bien dur à travers mon bas-collant terriblement trempé.. l'abondance de ma mouille le fait grogner.. et le plaisir commence dès lors, alors que d'un trait, il perce un trou dans le tissus diaphane et y insère le doigt afin de caresser de plus près.

«T'es tellement mouillée, j'en reviens pas.. c'est moi qui te fait cet effet-là?»

-Oui monsieur.
-Tu sais ce que j'ai envie de faire de toi.. tu seras mon petit jouet pour l'après-midi. Pendant que j'appelle au bureau pour confirmer mon absence, tu vas engloutir mon sexe et je ne veux pas t'entendre faire un seul son. Tu te débrouilles particulièrement bien jusqu'à présent..
-Oui, je le ferai monsieur.

Il ouvre sa braguette et en sort un beau sexe bien ferme, il ferme alors la radio et téléphone à sa réceptionniste. Une toute petite conversation d'à peine 30 secondes pour lui dire d'annuler tous ses rendez-vous du reste de la journée.

Pendant ce temps, je me délecte de son sexe bien dur sur ma langue et le mouille du mieux que je peux de ma salive. Je sens le haut de mes cuisses luisant de ma mouille qui continue de se faire sentir. L'excitation est à son paroxysme alors que l'homme me joue dans les cheveux en me félicitant de mes talents de suceuse. J'ai toujours le bandeau sur les yeux et ne peut me repérer. Peut-être y a-t-il 3 ou 4 de ses amis dehors à nous regarder mais à la rigueur, cette pensée m'excite encore un peu plus. Pendant que j'astique sa queue, il me passe la main dans le dos, me donne des frissons et me parle doucement. Ma langue s'attarde à son gland bien gonflé alors que je caresse ses couilles de ma main droite. Il me demande de me rasseoir après quelques minutes, plaidant qu'il a trop envie de jouir mais qu'il doit attendre.


Je reprend ma position et il couche le siège pour que je sois allongée.. de là, il reprend les caresse à l'entrée de ma chatte hyper mouillée et y passe beaucoup de temps. J'aurais envie de diriger sa main, mais impossible... Il trouve quand même la façon de me faire jouir quand à 3 doigts dans ma chatte, j'explose dans un cri déchirant le silence de l'habitacle. Il prend une bonne poignée de mes cheveux et embarque sur moi pour me pénétrer d'un trait. Après à peine quelques minutes à me pilonner, il jouit en saccade sur mon chemisier et m'embrasse passionnément avant de m'enlever mon bandeau..


Mamz'elle J xx


2.19.2013

Défi d'écriture, Février 2013; À la rencontre de l'inconnu


Bon début de semaine à vous tous et toutes! J'espère que votre St-Valentin s'est bien passé et que vous avez eu l'occasion de faire des folies, au lit conjugal comme dans celui d'un hôtel luxueux du Vieux-Montréal! Je ne sais pas de quoi vos conjoints et conjointes sont capables pour vous surprendre, alors, je divague en m'imaginant que nous avons tous cette envie folle de prendre congé de notre petite routine quotidienne le 14 février venu pour aller faire des galipettes dans un endroit où nous n'aurons pas à laver nos draps après les longues heures de plaisir de la chair.


Changement de sujet drastique, j'ai fait il y a quelque temps un défi d'écriture grâce à mon amant Laigle qui m'avait lancé 3 mots et je devais lui pondre un texte coquin avec ça! J'ai eu envie de retenter l'expérience mais cette fois, en lançant l'invitation sur mon fil Twitter!

Mais j'avais une contrainte personnelle. Ce texte se devait de raconter un fantasme encore jamais réalisé et mettre en vedette quelqu'un avec qui je n'avais jamais eu de rapprochements. Bref, un quasi-inconnu.. Donc, décrire une première rencontre avec les trois mots suivants; voiture, intensité, abondance.

Un champ lexical intéressant.


Et voici ma composition..

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Je suis au petit café que je fréquente toujours lors de mes journées de congé. Le plan est bien établi. À 12h45, il m’appelle un taxi et je dois monter à l’intérieur sans dire un mot. De là, il m’appellera pour me donner l'adresse que je dicterai au chauffeur et je devrai rester en ligne avec lui.
..Je lui ai donné mon numéro de cellulaire. Je suis assise sur le siège arrière de l’auto. Je porte une jupe et un chemisier blanc, sous lesquels je ne porte aucun sous-vêtement mis à part un collant diaphane. C’est la règle.  J’ai revêtu un manteau noir par-dessus, ai enfilé ma paire de gants de cuir et j’ai un grand foulard bleu enroulé autour de mon cou.

Lui, il m’attend à destination, installé dans sa voiture et est impatient de mettre la main sur moi.

Tout le long du trajet, je ne dois pas dire autre chose que «oui monsieur »et «non monsieur» aux questions qu’il me posera.


 Bien entendu, mon  inconnu s’affaire à me chauffer, ayant mis en trame de fond des cris de jouissance de femmes dans le système de son de sa voiture. Je suis déjà tellement excitée que si ce manège dure encore longtemps,  j’aurai mouillé et taché mon collant avant-même d’avoir atteint le point de rencontre!  Plus je fais de chemin, plus il me dit à quel point il a envie de me baiser dans sa voiture, il me décrit chaque geste qu'il a envie que je pose, me demande au passage si je suis excitée, si j’ai envie de me faire défoncer en bonne et due forme.. Je ne réponds que par la phrase convenue, mais j’aurais tellement envie d’en dire plus.je tremble. Je sais que nous y serons bientôt.  Nous nous engageons sur le dernier boulevard et quelques kilomètres seulement nous séparent.

Il m’a donné rendez-vous dans un stationnement non loin de son travail. Il ne sait pas à quoi je ressemble, je ne sais pas à quoi m’attendre, nous sommes donc au même pied d’égalité.  Je ne connais que sa voix. Cette voix qui me chavire.. Que j’ai envie d’entendre au creux de mon oreille.  À 13h pile, je sors du taxi. Il me regarde, je le sais. Il me fait me tourner d’un demi-tour et me nomme sa plaque et la couleur de l’auto. Je repère sa voiture. Plus je marche vers l’auto, plus mon cœur bat la chamade, mais plus je ressens en moi cette excitation, cette envie de découverte et de danger. Plus je sens que ma chatte s’humidifie. Ma bouche est asséchée,  j’ai les yeux dans l’eau.  Jamais je n’ai ressenti une telle émotion. La peur mélangée à la pulsion sexuelle. Un mélange étonnant. Réactif. Sublime.

La vitre de derrière est teintée, je ne peux pas voir à l’intérieur. Mais lui me voit. Depuis que j’ai mis le pied hors du taxi, il continue de me parler et m’observe. J’entends toujours les gémissements, mais ils se perdent dans les mots de l’homme qui me fait mouiller en abondance dans ce collant que je devine vraiment très humide. Un frisson parcourt mon dos quand j’ouvre la portière avant droite pour m’asseoir  à l’intérieur. Je reste en silence. Il n’est pas du côté conducteur. Il est assis derrière, et respire relativement fort.  Je n’ai pas le droit de me retourner et il me le répète. Bientôt, il me passe un bandeau sur les yeux, l’attache derrière ma tête sans se préoccuper de mes cheveux. Je sens mon cœur battre comme jamais.  Il descend de la voiture et passe devant.  Dès lors, il se retourne vers moi. Je le sens particulièrement excité. Sa main atteint mes cheveux qu’il caresse doucement, embrassant mes tempes, mes joues. Son nez effleure le mien.  Il glisse alors sa main sous mon foulard et mon manteau pour vérifier si j’ai respecté la règle. Il me touche avec tellement de doigté, avec sensibilité, avec intensité.. je ressens son envie et son excitation à travers ses doigts. Je ne sais toujours pas de quoi il a l'air. Je l'imagine grand, au teint pâle, cheveux clairs.. je ne connais que ses yeux. Verts. Un vert profond. Un regard qui parle de lui-même..

Sa main s'approche de ma cuisse.. je tremble comme une feuille, mais quand je ressens sa chaleur sur ma peau, le temps s'arrête. Je sens sa main s'insinuer entre mes jambes.. et son pouce qui commence à s'agiter sur mon clito bien dur à travers mon bas-collant terriblement trempé.. l'abondance de ma mouille le fait grogner.. et le plaisir commence dès lors...


Mamz'elle J xx

2.16.2013

Billet express - Ma Surprise au Petit Nouveau

Mon plan était bien établi dans ma tête depuis le début de la semaine. La seule journée où je ne travaille pas, je te la réservais. Mon alibi d'absence à la maison tenait la route, j'avais choisi mes vêtement et mon parfum. J'ai mis mon plus beau soutien gorge. Blanc, orné de diamants et de deux jolies petites boucles rouges sur les bretelles.. J'avais enfilé mon manteau et mes bottes. J'avais frisé mes cheveux mais les avais laissé libres pour te laisser jouer dedans sans souci.. je t'avais déja glissé un mot sur cette zone érogène puissante qu'est ma nuque. Et j'adore tellement qu'on passe la main dans mes cheveux..

J'avais déja cette excitation qui me gagnait tranquillement, les petits sourires espiègles qui remontaient les commissures de mes lèvres et laissaient mon regard vitreux en hâte de poser les yeux sur toi. J'avais déja cette envie de t'envoyer un message-texte pour t'avertir de mon arrivée prochaine, mais ça n'aurait pas été une surprise.. Alors, je me suis tue.

Je sentais ma chatte se réchauffer à l'approche de ce moment que j'avais tant espéré. Mes gestes et mes paroles étaient déja choisis; j'allais arriver à ton travail, t'avertir de mon arrivée et dès lors, j'allais te déshabiller des yeux un instant avant de t'embrasser passionnément et fougueusement. Je savais que ma main allait probablement se perdre dans tes cheveux un moment, puis, glisser jusqu'à ton dos.. à tes hanches..

Je sentais ta peau chaude sur ma paume, et mon nez caressait ta joue pendant que j'en étais à détacher ton pantalon, sans que tu n'aies même eu le temps de m'amener dans un endroit plus discret.. Tu me connais suffisamment bien pour savoir que ça ne m'effraie pas beaucoup de me faire voir.. J'imaginais déja ton érection soudaine, ton pantalon déformé au niveau du bassin.. j'aurais voulu sauter sur toi tout de suite. Là. Maintenant. Pas d'autres préliminaires. Puisque de toutes façons, la moitié du travail était déja fait!

J'aurais pris dans ma main ta queue bien dure, et me serais collée contre toi un peu, le temps d'embrasser ton cou, de respirer ton odeur. Je n'aurais pas cessé de te caresser la verge doucement, pour te faire sentir ma présence, pour que tu prennes le temps d'avoir les sens en éveil. Puis, je me serais lentement agenouillée en fixant bien ton regard azur, la langue prête à n'importe quelle folie pour te faire jouir.

Humectant mes lèvres, je t'aurais dit quelque chose comme: «Laisse-toi faire, c'est mon cadeau de St-Valentin en retard...» Soulevant ta verge jusqu'à sentir ton gland bien gonflé sur mes lèvres, je t'aurais léché pendant de longues secondes, jusqu'à ce que tu n'en puisses plus. Tu n'aurais pas supporté que je joue à l'agace comme ça.. M'aurais-tu supplié de te prendre dans ma bouche? Je ne sais pas. Mais je ne me serais pas fait prier longtemps.. Je sentais déja la chaleur de ton sexe remplir ma bouche alors que mon va-et-vient devenait plus insistant. Alors que j'aurais sucé ton pieu avec plus d'emprise, plus de confiance, plus de salive pour que tu glisses bien jusqu'à ma gorge. J'aurais empoigné de ma petite main ta queue avec plus de vigueur, jusqu'à sentir s'agripper à ma tête ta main nerveuse, et à entendre des gémissements entre tes lèvres.. En levant les yeux, je t'aurais vu, la main relevée derrière ta tête, renversée par l'arrière, accotée sur le mur, haletant de ne pas arrêter. De continuer... J'imaginais l'instant où nos regards se seraient croisée. Tu m'aurais empoigné un sein.. ou même les deux.. parce que tu aimes trop les seins pour te retenir de le faire..
J'aurais senti la chaleur de ta main sur mon épiderme, comme une invitation à donner tout ce que j'avais pour te faire jouir en saccade au fond de ma gorge. Parce que oui, j'aurais tout avalé. Je n'aurais laissé pour rien au monde se perdre un petit bout de toi ailleurs qu'au creux de ma bouche accueillante.

Mille autres détails jaillissaient de ma tête à 11h59, quand j'ai aperçu de l'autre côté de la rue mon taxi qui m'attendait sur le boulevard devant la Brûlerie. J'avais mes écouteurs dans les oreilles, mon sac à main sur le bras, mes lunettes fumées au visage, j'étais prête. Puis, ce n'était pas toi qui parlait.

Et, je me suis inquiétée pour toi...

2.13.2013

Une autre St-Valentin sans tes roses

Ce soir, par un frisson inspirant, j'ai composé un texte plus personnel d'un trait, envahie par une envie de me libérer le coeur un peu.. On remonte à quelques années en arrière, alors que je débarquais à Québec suite à une histoire d'amour en puissance qui n'a jamais vu le jour. Une déception amère que je tente de supprimer de ma mémoire sentimentale.. La rencontre de celui que j'ai aimé longtemps, profondément.. et que je me plais à appeler «mon âme soeur»

Je me suis demandé pendant quelques minutes si je le déposais ici ou pas. Puis, je me suis dit que Jade compose des textes à saveur sexuelles souvent, mais toujours empreints de ma personnalité véritable. Et je crois que vous appréciez suffisamment le personnage pour avoir le coeur à la découvrir plus intimement. Alors voilà.. un peu de moi.
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[...] À chaque St-Valentin, je me souviens de la conversation que l'on avait eue toi et moi, assis à la petite table du café où j'étais un peu trop souvent dans le temps.. Toi qui avais eu envie de me confier que tu aurais voulu que ta blonde prépare un petit quelque chose de spécial pour vous célébrer. Tu m'as dit du coq à l'âne que tu aurais voulu d'une blonde qui apprécie les pétales de roses dans le bain, les chandelles parfumées, les soupers qui ne finissent jamais.. Toi et elle essayiez d'avoir un enfant et les tentatives qui échouaient les unes après les autres avait commencé à user votre complicité, vos sentiments, votre envie mutuelle de rester forts et solides. De rester ensemble. Tu disais que tu n'avais plus droit aux mêmes regards coquins, aux caresses tendres, aux mots doux au réveil, depuis des mois. Que la symbiose qui avait toujours été la base de votre union avait cédé la place au stress et aux attentes toujours déçues. Le romantique en toi avait ce don de surprendre la jeune femme en découverte émotionnelle que j'étais. Même à ce moment-là, sans connaître ce qu'était vraiment l'amour-passion, je le vivais malgré moi. Ça a toujours été pour moi un mystère de comprendre comment a opéré la nature entre nous deux. Nous ne nous étions jamais vus et pourtant en quelques semaines à peine, nous nous sommes liés d'amitié comme si nous nous étions toujours connus. Mes forces étaient tes faiblesses et l'inverse était aussi vrai. Nous avions cet éclat dans les yeux lorsque nous étions à travailler sur des projets, des spectacles à venir, des levées de fonds pour les différentes organisations dans lesquelles nous nous impliquions. Nous avions des idées un peu folles, mais arrivions toujours à les réaliser. Ensemble. 

   Toi et moi, c'était naturel. C'était simple. Ça coulait de source. Je me souviens que du haut de mes 17 ans, je te regardais avec beaucoup trop d'intérêt pour n'appeler ça que de l'amitié. Je ne pouvais même pas contrôler tout ce qui se passait en moi. Tout était plus grand, plus fort, plus intense que ce à quoi je pouvais faire face. Devant le poids de ces émotions qui m'envahissaient de plus en plus, j'essayais de reprendre mon souffle. J'avais le coeur en délire quand j'étais avec toi. J'avais la gorge sèche. Les mains moites. Les yeux dans l'eau. La tête ailleurs. J'avais perdu la retenue nécessaire pour ne rien démontrer et parfois tu m'as reprochée de devenir froide avec toi. J'essayais de me protéger de mes pulsions et de te protéger des répercussions éventuelles sur ton couple.. Je sentais que ça te frustrait que je m'éloigne, mais je ne pouvais tout simplement pas me permettre de m'insinuer dans ta vie et pour si peu de temps en plus.. 

Et tout était contre nous. Nos familles, nos amis, nos deux mondes, nos âges. Ton couple battait de l'aile et tu avais des papillons pour moi. J'étais jeune et vouée à un brillant avenir, mais je partais habiter à 2 heures de route pour un minimum de 6 ans. Nous avions gardé le secret. Je t'avais fait la promesse de toujours te garder une place en moi. Je suis partie en te laissant un mot que tu n'as lu que quelques années plus tard. Quelques années trop tard en fait. J'ai su à la St-Valentin suivante que tu avais une nouvelle femme dans ta vie. Ma mère avait décidé de ne pas me tenir au courant de ton statut de célibataire durant les 3 mois où tu as été libre. Elle disait que c'était pour me protéger. Je lui en ai voulu. Tu as toujours voulu savoir ce que je ressentais pour toi. Je n'ai jamais pu te le dire. Je ne sentais pas le moment venu pour te mettre mon coeur sur la table. 


Puis, j'ai rencontré quelqu'un pendant que de ton côté tu vivais ta nouvelle relation. Cette femme a été de passage dans ta vie, quelques mois tout au plus. Et moi, j'étais déjà engagée. À cette époque j'étais un exemple de fidélité. Pas toi. Et ça, je ne l'ai su que cet été. Durant une nuit de juillet où nous avons enfin ouvert les valves et laissé couler tant les larmes que les confessions. Une discussion qui n'aurait jamais eu lieu sans les pichets de Budweiser qui nous ont tenu mutuellement compagnie durant la première partie de la soirée.

Ta blonde arrivait au loin, quand je me suis rapproché de ton épaule et que je t'ai glissé : «J'veux juste que tu saches que je t'aime toujours et que je te désire encore autant à chaque fois que je te croise..»

 Je n'avais plus espoir après 7 ans, que ce que nous nous sommes dévoilé sorte au grand jour. J'avais prié tous les Saints du ciel tellement souvent pour avoir un signe de la vie par rapport à toi. J'ai dû accumuler des points de karma pour avoir reçu plus que ce que je demandais au destin. 

 Oui, tu ris de moi et de ma grande croyance au destin. Combien de fois tu m'as fixé avec des yeux écarquillés et un sourire au coin de la bouche, pendant que j'attribuais toutes les grandes joies de ma vie au destin. J'avais tellement l'impression que tu te foutais de ma gueule. Mais ça aussi, c'était un point commun que l'on partageait visiblement.. 

 Tu n'es pas débarqué dans ma vie pour rien. Tu ne t'es pas faufilé à travers les maillons de mon filet, atteins le centre de mon âme et imbriqué ton nom au fer rouge pour le reste de ma vie par hasard. À cette époque de toute façon, je ne crois pas que tu aurais pris au sérieux tout l'amour que je ressentais pour toi. Pourquoi tout se clarifie alors que tu as deux enfants et que je fais des projets d'avenir? Pourquoi on décide de tout s'avouer à la seconde où on sait que le retour en arrière n'est plus possible? Aujourd'hui, nous savons que nous serons pour liés l'un à l'autre mais jamais par une union reconnue à la face du monde. 

 Je le sais encore plus depuis que tu m'as déballé ton sac. Depuis que tu m'as clairement dit, sur un coup de tête et dans un avalanche de confidences que tu souhaitais secrètement encore me baiser, m'embrasser, passer des nuits dans mes bras et vivre une grande et belle histoire avec moi. 
C'est vrai que j'y crois. J'y ai toujours cru en fait. 

Et depuis, je t'ai croisé 3 fois. Toujours en compagnie de ta petite famille. Tu baisses les yeux en souriant, moi je rougis.. et je te fixe. Comme pour attraper tes pensées au vol et m'en faire un cocon. Ce sera la seule façon que j'aurai trouvé pour me réchauffer contre une pièce de toi. 

La dernière fois que je t'ai parlé, j'étais suffisamment près de ta peau pour sentir ton parfum, pour voir que tu tremblais de tout ton corps en me parlant..Ta blonde arrivait au loin, quand je me suis rapproché de ton épaule, j'ai touché ton oreille du bout des lèvres et que je t'ai glissé à l'oreille : «J'veux juste que tu saches que je t'aime toujours et que je te désire encore autant à chaque fois que je te croise..» Cette dernière fois, c'était cette nuit de juillet. 



Alors la St-Valentin me rappelle toi. Toi et rien d'autre. Je n'ai jamais été une grande romantique et tu le sais. Je trouve d'autre occasions et d'autres façons de faire profiter mon couple dans l'année que le 14 février. Cette journée-là, je me la garde pour toi. C'est fou comme ça.. 

Il y a 7 ans cette semaine, nous étions tous deux, toi et moi, assis à cette table à moitié éclairée et rêvions chacun d'une autre vie. Peut-être une vie l'un avec l'autre.. sait-on jamais..




On continue toujours à aimer ce qu'on a aimé trop fort.

2.11.2013

Un brainstorming à saveur Mamz'elle J

Bon lundi à vous, cher lecteurs et lectrices adorées!

Je ne me lasse pas de multiplier mes preuves d'affection ainsi que mes remerciements à l'endroit du lectorat qui m'a permis d'avoir une plate-forme de confidences dont les résultats de visites me surprendront toujours!


La fête de l'amour cette semaine. Je ne suis ni une fervente de la St-Valentin ni une romantique passionnée, fleur-bleue et tout le tra-la-la. En fait, je suis peut-être la fille la moins romantique du monde, mais ça ne m'empêche pas d'être une rêveuse et de vivre un peu dans mon imaginaire quelques fois.. j'ai d'ailleurs imaginé un scénario pour surprendre Le Petit Nouveau dans les semaines à venir. Parce que oui, je suis une maîtresse et une amante attentionnée même si je ne suis pas du genre à tripper petites chandelles et pétales de roses sur édredon blanc.

J'ai aussi un plan extrêmement coquin sur la table pour la mi-mars avec Laigle.. je touche du bois, les préparatifs vont bon train. Et à chaque fois que je pense à quoi pourra ressembler cette nuit torride et passionnelle, j'avoue avoir l'entre-jambe qui se réchauffe assez rapidement.

Période réfractaire

Sur un autre sujet, j'ai regardé les statistiques de lecture de ma nouvelle chronique de confessions sur l'oreiller Période réfractaire et j'ai été bien agréablement surprise! Vous êtes plusieurs à m'envoyer des questions concernant l'histoire que j'ai eue avec Mr.G par le passé et j'aime beaucoup vous lire. Pour la prochaine chronique c'est un lecteur qui s'est porté lui-même volontaire! Je vous garde la surprise. L'entrevue n'est pas encore réalisé, je suis encore à travailler sur un tableau de questions. Mais je puiserai de belles anecdotes!

Il y aura également une chronique SeXXXtoys à venir au courant des prochaines semaines. UN jouet que j'ai eu beaucoup - beaucoup!- de plaisir à tester pour vous.

..je mentirais si je disais que je ne teste les jouets que pour vous!

Résultats du concours
Il y a dix jours s'achevait un concours que j'avais lancé un peu comme ça, sans préparation et vous avez été une vingtaine à répondre au questionnaire qui concernait les billets des 3 dernières années.
J'ai corrigé les formulaire de réponses et il y a une personne gagnante. Il n'y a pas eu de vérification auprès de Samson-Bélair, je suis donc la seule à avoir vérifié les infos et à accéder à ses réponses; son résultat est de 9 bonnes réponses sur 10.
Comme mon blogue a une saveur érotique et adopte un sujet plutôt tabou, la personne gagnante a voulu préserver sa confidentialité donc je ne pourrai vous dévoiler son nom, mais je peux quand même vous dévoiler la ville d'où elle provient. Il s'agit d'un jeune monsieur de la région de la Montérégie, plus précisément de Longueuil. Le monsieur en question recevra son certificat-cadeau de la boutique Planet X d'ici quelques semaines tout au plus.

Je tiens donc à remercier tous ceux et celles qui ont participé et je vous félicite pour l'effort mis à ce petit concours! J'ai bien envie d'en faire un autre à saveur beaucoup plus sexuelle.. et je vous présente le tout en début d'été!

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Ce weekend, j'étais hors de la région pour affaires. Heureusement, je pouvais comme à tous les samedis matin me réveiller au son de la voix du Petit Nouveau et profiter de la sélection musicale afin de préparer mes plans pour le weekend. Le plaisir que j'ai à prendre mes 3 premiers cafés de la journée en ayant l'impression de presque pouvoir le sentir, le toucher. Décidément, cet homme a semé en moi des envies de faire des folies. Justement avant de prendre la route vendredi, j'avais des courses à faire tout près de son lieu de travail et j'ai pris une chance de lui demander s'il était libre pour que je fasse une petite éruption à son travail.. c'est certain que sa proposition d'il y a une ou deux semaine m'a beaucoup plu. Je dois avouer que j'ai trouvé l'idée un peu risquée, mais comme j'aime beaucoup le risque.. C'est pourtant bien anodin et simple de faire ce genre de choses; débarquer au bureau de son amant, lui offrir la meilleure pipe de sa vie dans un environnement excitant et en prenant le total contrôle de son corps et faire comme si de rien n'était!
En fait, ma seule réserve est que j'aurai aussi à travailler dans ces bureaux à l'occasion et à rencontrer les gens qui y bossent durant les mois à venir alors j'espère sincèrement que personne de la station ne jette un oeil aux caméras de surveillance de l'édifice.. Haha. L'occasion se présentera sous peu et je le libérerai de toutes ces pensées les plus coquines alors que je me pointerai avec mes meilleurs atouts sous son regard amusé. Oui, j'ai l'intention de reprendre le contrôle de mes moyens et de lui montrai ma confiance en moi et en mes talents! Je n'ai pas envie de jouer la timide toute ma vie avec lui! Il s'agit seulement de me convaincre «qu'il n'est pas si beau et sexy que ça» et tout devrait bien aller, chose que je ne pense pas le moins du monde.. ;)

D'ailleurs c'est bien comique! Chaque fois que je rencontre un nouvel homme, je demande son opinion à Mariposa sur le dernier repêché, petite description du candidat et photo à l'appui. Je ne sais pas si c'est une façon de me rassurer ou si c'est pour me vanter de mon gibier - j'avoue que c'est une bien drôle de façon de le dire!- mais j'aime avoir son feedback sur mes choix d'hommes et sur mes aventures. J'ai une confiance aveugle et une complicité avec elle qui me permet de le faire. Je ne le ferais avec personne d'autre qu'elle et c'est par choix! J'aime tellement potiner et parler avec cette femme, à chaque fois c'est l'hilarité! Probablement une des seules personne de mon entourage qui ne me juge pas sur mes choix de vie, mes valeurs ou mes envies. Et c'est pareil de mon côté. Mine de rien, je crois que j'ai trouvé en elle un peu comme un alter-ego et une oreille attentive. Mais pour en revenir à son opinion.. encore une fois, l'Homme a passé au conseil!

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J'aurais envie de vous donner un aperçu de mes préparatifs pour le weekend que j'organise pour Laigle.. mais voyez-vous, monsieur est un lecteur assidu et je voudrais pouvoir lui garder certaines surprises! Surtout que c'est un plan que nous avons depuis octobre dernier! Il se souviendra longtemps de ça, laissez-moi vous le promettre. Je fais rarement les choses à moitié!



Là-dessus, j'ai 3 ou 4 histoires à écrire pour les coquins que vous êtes..

Et oh la la, la la.. ça s'annonce hot hot hot!

Bizous,

Mamz'elle J xx



2.10.2013

À venir!

À venir bientôt, deux anecdotes coquines et le nom de la personne gagnante à mon super quizz!


À demain! ;)


Mamz'elle J

2.06.2013

Booty Call



D'une voix timide, il me demande comment ça va. À voix basse, je lui réponds que je vais bien et lui renvoie la question..couchée dans mes draps déjà chauds, j'aurai un frisson parcourant mon dos en l'écoutant parler. Une voix que je ne connais pas encore bien.. des intonations encore étrangères.. 



La conversation durera 35 minutes et j'aurai pendant l'entièreté du discours, la main dans ma culotte et l'envie de jouir à l'autre bout du fil.. il me dira que j'ai le droit de le faire. Je gémirai, à bout de souffle, comme une vraie salope, suspendue à un orgasme délirant.. 



On rira de bon coeur.. et dormirons, seuls, chacun dans notre lit.


2.05.2013

Le fantasme du patron

Dimanche, je discutais avec Mariposa à propos des hommes. Toujours. Ça vous surprend beaucoup, je sais! J'ai l'impression que c'est le seul sujet dont nous pourrions parler durant des heures et des heures.. des jours et des nuits. En fait, elle me disait que selon elle, les hommes se conservent mieux que les femmes avec les années. Messieurs, je dois avouer que vous vieillissez en beauté! En je me suis mise à penser à la panoplie d'hommes de mon entourage, famille, travail, amis et papas de mes amies - eh oui, bien entendu!- et je me suis tiré quelques exemples pour me rendre compte que deux des plus beaux hommes qu'il m'a été donné de côtoyer ont été mes patrons. Mais un en particulier..


*** 


Il y a un peu plus de deux ans, je travaillais dans un café assez achalandé de la Haute-Ville et j'avais à ce moment-là le plaisir de travailler durant quelques heures par semaine avec mon patron. Cet homme a toujours été pour moi le symbole des 40 ans bien assumés, le charisme et la beauté de l'homme qui a vieillit à merveille et à qui la vie a fait le beau cadeau de lui laisser un cul d'enfer et suffisamment de goût vestimentaire pour que je puisse l'admirer avec mes yeux de jeune femme de 20 ans.

Tous les matins, il me rejoignait au restaurant vers 5h45, je lui préparais son café selon ma méthode secrète dont il n'a jamais eu la recette et nous prenions notre café de début de journée en élaborant les plans de la journée en écoutant Souvenirs Garantis et on fredonnait chacun dans nos têtes des chansons qui jouaient depuis déjà trop longtemps sur les ondes radio.. un beau moment quotidien.

Mon patron avait des yeux verts pétillants, cheveux poivre et sel, toujours décontracté, mais avec une petite touche personnelle. Pantalons ajustés sur un cul qui défit les lois de la gravité, une carrure d'épaule et une posture toujours impec. Français d'origine, il avait un accent charmant et toujours le bon mot pour rire. Je ne fais mention que de ses bons côtés puisque les mauvais ont mené à ma démission.. haha. Ce qui n'empêche pas que malgré les mois qui ont passé, je me rappelle son visage et son attitude lorsqu'il respirait la bonne humeur. Et il sentait tellement bon. J'ai toujours soupçonné qu'il portait un parfum Hugo Boss et le contact avec sa peau lui donnait une dimension différente.

J'ai toujours aimé observer comme un papa agit avec ses enfants. D'abord parce que je trouve craquant de voir dans les yeux d'un homme la fierté qu'il peut éprouver pour ses progénitures mais aussi parce que ça me fait sourire de regarder une dynamique familiale et la réaction de l'enfant face à son père en dit long sur le comportement que peut avoir l'homme à la maison, dans le quotidien, loin du stress du travail. Lorsqu'il amenait ses enfants au travail le temps de venir chercher des papiers ou de venir jeter un oeil sur son petit bijou de restaurant, je me surprenait à les observer et à le trouver totalement sexy...

Avec sa petite bouille de français, il faisait littéralement craquer toutes les employées et je me considérais très chanceuse d'avoir un lien privilégié avec lui, de pouvoir discuter de tout et de rien, d'être presque toujours en contact alors que nous discutions de l'administration de la cuisine du restaurant et des ressources humaines. J'aimais quand il me confiait des bribes de sa vie en France, de ses études ici et de ses weekends. J'avais un accès VIP à la vie de l'homme qui inspirait tant de conversations à la limite de l'acceptable entre les serveuses.

Un bon matin alors que j'étais seule à la cuisine, je chantonnais avec la radio en pelant des carottes et il s'est pointé au resto. Je ne l'avais pas entendu et lorsqu'il m'a adressé la parole, je me suis retournée et j'ai vraiment fait le saut. Il m'a regardé en ricanant et m'a prise par les épaules comme pour m'attirer vers lui en s'excusant de m'avoir surprise. J'ai ressenti un léger picotement alors que je me retrouvais si près de lui.
J'ai pris la chose en riant, mais je n'ai jamais vraiment oublié l'effet qu'il me faisait.

Souvent, je me suis imaginée arriver au travail un peu plus tôt pour préparer la cuisine et débuter les tâches les plus urgentes et qu'il s'y trouve déjà. Dans mes fantasmes les plus coquins le concernant, il m'attendait à la cuisine vêtu d'un jean et d'un t-shirt assis sur le bord de l'îlot central. Alors que j'arrivais et que j'allais au vestiaire me changer, il m'aurait regardée enlever mon manteau, mon foulard.. mon chemisier.. et avant que je n'aie eu le temps de revêtir ma tunique de travail, il m'aurait effleuré le cou tout doucement, du bout du doigt et j'aurais senti son souffle sur mon épaule. Son odeur aurait envahit mes narines..

..je l'entends me complimenter sur mon choix de lingerie. Je me retourne immédiatement pour le regarder mais il freine mon élan en posant deux doigts sur mes lèvres entrouvertes.Tout de suite, son pouce repousse la mèche de cheveux cachant mes yeux et il approche ses lèvres des miennes. Un moment tendre et pourtant si inattendu. Je sens sa bouche se poser peu à peu sur ma joue, mon cou.. il caresse du bout des doigts le tissus doux et satiné de mon soutien-gorge alors que je me laisse aller un peu plus en lui caressant la nuque, l'attirant encore un peu plus vers moi. Je le sens me pousser sur le mur et relever ma jambe contre la sienne. Sans autre mot, il glisse ses mains dans mon dos et détache mon haut alors que je m'apprête à lui enlever son t-shirt désormais de trop. La chaleur m'assaille, mon désir s'accentue. Plus les secondes avancent, plus nous nous sentons confortables, et plus la chimie opère. Bientôt, la douceur et la tendresse font place à la vigueur et à l'intensité. Je le regarde embrasser mes seins alors qu'il les tient fermement entre ses doigts. Je m'entends lui demander pourquoi il fait ça, mais je l'entends surtout me répondre qu'il a très envie de me sauter sur son bureau de travail. J'ai des images qui me viennent en tête et je le repousse un instant, le temps d'agripper sa ceinture et d'en défaire la boucle.

 Nous sommes toujours au vestiaire, à une porte du bureau du patron où il n'y a que le rideau nous séparant de la cuisine. Je sens sa queue dure à travers son jean et je sais déjà que j'aurai la chance de répondre à la question qui me tue depuis qu'il m'a engagée. J'ai hâte de pouvoir sentir son odeur, de goûter sa peau, de poser les lèvres sur sa hanche et de le faire languir de ne pouvoir s'insérer dans le fond de ma bouche. Il détache mon pantalon de travail et découvre que je n'ai pas mis de culotte ce matin.. je l'entends grogner de plaisir quand il découvre à quel point je suis mouillée, à quel point je suis prête à accueillir sa verge en moi. je crois qu'il se doute à ce moment précis de toutes les pensées que j'ai pu avoir à son propos, alors qu'il me dit à l'oreille en caressant ma chatte: « Tu penses que je n'ai pas remarqué que tu cambres le dos lorsque tu te penches devant moi? Tu penses que je n'ai jamais imaginé te prendre le cul comme une petite pute? J'ai lu dans tes yeux dès le premier jour où tu es entrée dans mon entreprise que j'allais devoir contenir mes érections à chaque matin où tu allais te changer à quelques mètres de moi, que j'allais devoir être vigilant en regardant dans ton décolleté quand tu allais nettoyer le comptoir. J'en ai assez de me retenir.. »

Je suis retournée face contre le mur, et je gémis comme une salope alors que j'écoute attentivement ce qu'il me dit comme si plus rien au monde n'existait. Ses doigts savent exactement trouver mes zones sensibles, sa bouche avide de ma peau a laissé sa trace sur l'entièreté de mes épaules et ma nuque.. Je décide de prendre un peu le contrôle sur lui et de lui enlever son jean. À peine baissé, je suis surprise par le choix de son sous-vêtement. Un boxer serré de marque Armani qui me donne au premier coup d'oeil une vision d'extase sur son membre bien tendu. Alors que le jean tombe au sol et qu'il le pousse plus loin, je le plaque contre le mur et l'embrasse fougueusement alors que ma main n'a d'autre choix que de caresser son torse, puis son dos.. et je pousse l'audace jusqu'à caresser ses fesses. Fesses sur lesquels j'ai fantasmé durant de nombreux mois. Puis, il pousse ma tête vers le bas et je descends son sous-vêtement au rythme des battements de mon coeur. Sitôt son membre libéré, je le saisis de ma main droite. Il est chaud, bien gonflé, avec un gland bien découpé et la couleur que lui donnent ses vaisseaux gorgés de sang est hyper invitante. Je déguste avec envie ce membre solide et appétissant, d'abord de légers coups de langue et ensuite en y joignant la main. Je sens ses doigts se glisser dans mes cheveux et les agripper plus sauvagement. Je lance des «humm» d'appréciation et il en fait tout autant. Je lui lance un coup d'oeil; nos regards se croisent. Il est debout devant moi, fier et droit et j'ai tout le plaisir du monde à me retrouver en contrôle de la situation munie de son engin sur ma langue. Je mets toute mon attention sur le mouvement de ma langue durant que j'aspire son pieu dans ma bouche. Je caresses ses couilles doucement et j'ai tellement envie de glisser une main jusqu'à ma chatte pour la caresser également.. Juste avant qu'il ne jouisse, il me demande de me relever et m'entraîne dans la cuisine où il a l'intention de ne pas me ménager.

Il me pousse sur le bureau et s'agenouille derrière moi afin de baisser mon pantalon et lécher le fruit de mon excitation. Il écarte mes fesses et lèche bien tout le nectar coulant entre mes cuisses. Je le sens habile et perfectionniste, alors qu'une de ses mains vient se glisser devant pour caresser mon clito alors que je suis à demie penché. Récoltant sur sa langue le fruit de mon plaisir, il se permet de me faire frémir suffisamment pour que je lui demande d'arrêter sous peine de lui jouir sur les doigts. Nous sommes nus au beau milieu de la cuisine alors que dans 20 minutes le café accueillera les serveuses et je me sens défaillir. Mon patron attrape alors mes cheveux, se relève et m'enfile son sexe d'un coup dans la chatte. Je sens que je vais perdre pied. Alors qu'il s'agrippe à mes hanches d'une main et mes cheveux de l'autre, je l'entends respirer bruyamment à mon oreille. Il y va plus fort, plus vite. Je suis sur le bord de jouir alors qu'il laisse ses doigts descendre de ma hanche à mon bas-ventre et il commence à branler mon clito bien excité. Tout à coup il accélère un peu plus la cadence et je l'entends me glisser à l'oreille: «Bon Dieu que ta chatte est bonne Jade, je la défoncerais tous les jours sans ménagement.» C'est le coup de grâce et il jouit sur ma fesse alors que je suis sur le bord du bureau de travail, haletante, tentant de reprendre la notion du temps.. Il essuie ma peau et part se vêtir au vestiaire, me laissant là.. lorsqu'il revient avec mon soutien-gorge et ma tunique, il me les tend avec un sourire indescriptible aux lèvres.

«Allez, file t'habiller sinon le patron va remarquer que tu es déja en retard! », me dit-il avec un clin d'oeil. en levant les yeux, je réalise que les caméras de sécurité sont tout juste devant nous. Il lit la peur dans mes yeux et me dit: «Ne t'inquiète pas, j'avais prévu le coup, je les ai éteintes. Dommage, ça m'aurait fait un merveilleux souvenir et une motivation supplémentaire pour venir bosser le dimanche matin!»

Nous nous savonnons les mains et nettoyons le bureau méticuleusement. Nous reprenons le travail normalement, mais gardons le sourire toute la journée. Juste avant de partir, je lui dis: «Avec tout le respect que je vous dois, monsieur, je souhaite que tout ça reste entre nous..»

Et il me répond: «Bien sur. Ça restera entre nous...» Nous n'aurions plus jamais mentionné cette journée de toute la durée restante de mon emploi.


Voilà à quoi je pensais la plupart du temps lorsque j'arrivais au travail de si bonne heure le matin..



La plupart des jeunes femmes ont la figure d'autorité en fantasme. Je n'y fais pas exception. Quand la figure d'autorité a un cul de sa trempe, ça aide grandement.



Et vous,comment est votre patron/patronne?

Mamz'elle J xxx

2.04.2013

LA solution à vos problèmes de poids?

On règle le problème de madame en satisfaisant monsieur. Un bon WIN-WIN !

Gâterie rapide sur Grande-Allée

Nous sommes le 8 décembre 2012, un petit matin pas tellement ensoleillé. Il tombe des flocons par dizaines sur le ciel de Québec et la ville reçoit ce weekend la Coupe du Monde FIS de ski de fond. J'avais eu une petite discussion le matin au téléphone et déjà ma journée commençait plutôt bien.

Ce matin-là, je savais que Laigle a pris la route avec sa petite famille afin de venir observer le spectacle, mais aussi afin de venir me voir. De mon côté, je voyais un ami la veille alors, pas tellement besoin d'alibi pour rassurer qui que ce soit sur mes activités ni sur mon désir de vouloir passer un peu de temps toute seule dans ma ville plutôt que chez mon copain.

Après avoir pris ma douche et m'être habillée, je suis montée en haute-ville et je me suis rendue à mon café préféré de Grande-Allée afin de travailler un peu sur mes projets personnels. Équipée de mon ordinateur, de mon foulard et de mes écouteurs, je me suis installée dans mon petit coin secret et j'écoutais la radio - eh oui, déjà à ce moment, j'avais cette belle habitude de passer mes après-midi avec la belle voix de mon Radioman en fond sonore- en buvant un café un peu trop cochon quand j'ai reçu le message tant attendu de mon amant disant: «Je suis à Québec.»

Je me sentais déjà toute excitée de le voir débarquer dans ce café bondé de spectateurs venus chercher un café pour descendre assister à l'évènement. On avait tenté de prévoir les détails de notre plan machiavélique et terriblement coquin, mais là.. nos prédictions avaient pris le bord! Nous savions déjà que nous n'avions pas terriblement de temps puisque d'une part il devait retourner auprès des siens et de préférence, avec des breuvages chauds, et d'autre part, mon copain venait de m'appeler pour me dire qu'il venait me rejoindre un peu plus tôt que prévu. Quand je l'ai vu arriver, j'ai eu un immense sourire aux lèvres. C'est la première fois en fait que je le voyais vêtu avec sa tuque et ses mitaines.. il faut dire que dans mon imaginaire, je préfère de loin entretenir des images de lui nu.. ou à peu près!

En un clin d'oeil, nous savions ce que nous voulions. Nous avons donc emprunté l'escalier qui mène au sous-sol et nous nous sommes enfermés dans la salle de bain. À peine entrés, nous nous sommes littéralement sauté dessus. Baisers passionnés, mains baladeuses, Laigle m'a plaquée contre le mur et je devais retenir sa main qui se faufilait déjà dans mon jean. Je voulais avoir le contrôle ainsi que le champ libre de le caresser à travers du sien, pour sentir son sexe dejà dressé, ne cherchant qu'à sortir de sa cage de tissus. Assez rapidement je l'ai libéré et l'ai entouré de ma main..

Bientôt, je m'agenouillais devant lui alors qu'il s'était appuyé au lavabo. Lorsque j'ai pris la belle queue de Laigle dans ma bouche, ma langue s'activait à bien mouiller de salive son gland bien gonflé sur mes lèvres. J'avais fermé les yeux pour mieux vivre le moment et après quelques petites secondes, on frappait à la porte. Je n'avais pas envie de m'arrêter et suçait avec plus d'avidité que jamais quand Laigle m'a dit qu'on devait partir.. Encore quelques secondes.. puis, on entendait les gens se plaindre de l'autre côté.

Lorsque nous sommes sortis, nul besoin de vous dire que nous avons eu droit à des regards de feu venant de jeunes et vieilles dames un peu frustrées d'avoir dû attendre, mais je vous avouerais que ma culpabilité est s'est estompée bien vite.

Laigle a pris place dans la file de clients alors que je suis sortie pour aller rejoindre mon chum qui m'attendait juste devant sur la rue. Nos regards se sont croisés lorsque je suis sortie du café..

..c'est le genre d'expérience que je garde en mémoire, le genre de trucs tellement simples, tellement anodins et excitant du coup que je peux m'amuser à fantasmer sur ce qu'on pourrait s'amuser à faire au fil du temps. Je savais d'ors et déjà que Laigle aimait bien ce genre de situation et j'adore ça aussi.. c'était d'ailleurs mon idée de baiser chez IKEA entre les rayons de l'entrepôt, c'est bien pour dire!


Bon lundi à vous tous! Espérant vous avoir donné quelques bonnes idées coquines!
Comme promis, je vous ai fait part de mon expérience.. presque 2 mois plus tard!
P.S.: Sur mon fil Twitter, je n'ai pu me retenir de publier un clin d'oeil à l'aventure;

Si t'envoies ton mari chercher 4 chocolats chauds et qu'il revient avec le gros cheeze et la tuque de travers.. ben, Il aime venir à Qc! ;)

Bon lundi à vous tous! Espérant vous avoir donné quelques bonnes idées coquines!
Lâchez votre fou un petit peu..

Mamz'elle J xx


L'excitation de se faire surprendre

Je découvre lentement, très graduellement de quoi se composent les fantasmes du dernier venu dans ma vie de femme infidèle. Encore une fois, il a réussi à me surprendre par le choix des mots et le timing de la confession alors que samedi en matinée, il me textait à peu près ceci:

«Tu te pointes à mon travail, on va dans la salle de bain où les cabines sont complètement fermées. Je détache mon pantalon et tu me prends dans ta bouche. Tu utilises ta langue pour me stimuler encore plus durant le mouvement da va-et-vient de ta bouche sur mon membre bien arcé. Jusqu'à me faire exploser..


Imagination cure et fertile ce matin. Juste à imaginer, je suis déja semi-croquant..»

Il faut avouer que ce petit côté intrépide me plait. Si vous vous rappelez, j'ai eu ce genre d'expérience chez MEXX avec Laigle il y a déja quelque temps.

D'ailleurs, je ne vous ai toujours pas raconté la gâterie offerte à Laigle au Second Cup Grande-Allée en décembre dernier? Oh là là.. l'art de se mettre à risque!

Quoi qu'il en soit, je dois avouer que le petit nouveau a une façon bien à lui de me surprendre. Je dois aller pêcher pour trouver les secrets bien enfouis et je fantasme sur le jour où il se dévoilera à moi facilement et coquinement, avec complaisance et complicité.. un jour peut-être. En échange, je lui ai aussi fait part d'un grand secret, d'un fantasme que j'entretenais à son égard.. Mais je ne vous raconterai pas ceci avant de l'avoir expérimenté..

Et je vous reviens avec cette charmante et très excitante anecdote de moi et Laigle, ainsi qu'avec les résultats du sondage de janvier d'ici quelques jours! :)

Bon début de semaine à vous tous! N'oubliez pas de voter au sondage du mois de février:

Mamz'elle J vous demande: Quelle est la dernière expérience qui vous ait sorti de votre zone de confort?


À une prochaine!
Mamz'elle J xx

2.01.2013

Comment j'ai brisé mon défi de décembre.. en bref!

Il me dit: «J'ai une idée.. viens sur la table de la cuisine.»

Je ne fais pas confiance à ma table. Mais j'embarque.. Nos corps s'imbriquent, mes chevilles se retrouvent sur ses épaules et il me propulse dans un ciel dont je ne connais pas le nom.. Je lui ai demandé d'arrêter un instant... c'était une question de secondes avant l'orgasme, agrippée au bord de ma table, je gémissais en oubliant à quel point les murs laissent passer les bruits, en oubliant où j'étais et avec qui. Tout ce que je sentais, c'était le grand frisson qui parcourait mon intérieur. L'énergie sexuelle contenue dans mon corps depuis plus d'un mois s'est ravivée et nous avons fini ça sur le sofa, pendant qu'il me prenait solidement par derrière.

C'était trop bon. Il a terminé par sa signature; la petite morsure dans le dos puis est allé se rafraîchir à la salle de bain..