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9.29.2011

Le chevalier noir à la rescousse de sa belle ou Comment baiser incognito chez La Vie en Rose

Le soleil était si beau cette journée-là. Un chaud samedi de septembre comme on les aime. Quand les feuilles vertes de l'été n'ont pas fuis la rudesse de l'automne..

Cela faisait une semaine que je répétais à mon amant que j'avais très envie de le revoir. TRÈS ENVIE. J'ai donc planifié une petite escapade dans sa région..
Je me suis retrouvée à magasiner au Carrefour de la Rive-Sud avec un besoin de bijoux, de lingerie et de baiser. La rencontre avait été orchestrée durant la semaine, mais je n'ai eu la confirmation de sa venue le matin même. Un homme marié avec une aussi belle et grosse famille, difficile de s'éclipser en douce..

Vers 11h, je reçois un message texte me disant: Viens me rejoindre au Winners.
Je ne me serais pas fait attendre si je ne m'étais pas perdu au milieu de l'immense magasin qu'est le IKEA. Beau, mais grand. Et trouver une sortie sans faire le tour du magasin; impossible! Finalement, sous ma panique, mon beau chevalier noir est venu me secourir...

Peu de temps après, nous voilà à la Vie en Rose à essayer de trouver une façon subtil de se sauver dans une cabine d'essayage. Mais bien évidemment, passionnée de lingerie que je suis, j'ai pris la peine de remplir les mains de mon charmant adonis de soutien-gorge.. la vendeuse n'y a vu que du feu.

Aussitôt le pied mis dans la cabine, les cintres sur les crochets, même pas la peine d'essayer quoi que ce soit; nous n'étions pas là pour ça. Nos lèvres ce sont retrouvées, nos mains se cherchaient et rapidement, mes genoux ont touché le sol.. évidemment, par souci de temps, mon amant n'avait pas enfilé de boxer, plus pratique lors de petits jeux furtifs tels que les nôtres. Laigle m'a enfoncé sa queue dans la bouche et je me suis regalée de son offrande. Quel délice que de passer ma langue sur chaque centimètres de son pieu, tout en caressant ses fesses et le regardant dans les yeux..et la meilleure partie, c'est bien quand il m'enfonce sa queue au fond de la gorge; c'est plaisant à souhait, autant pour moi que pour lui.


Il adore baiser ma gorge, entendre le son de ma salive qui lubrifie sa queue et mes larmes au bord des yeux.. À chaque fois, je sens que ma chatte se gonfle, se mouille et s'ouvre en un rien de temps.. Comme le rideau qui nous faisait office de porte à ma boutique de lingerie chouchou ne semblait pas aider à s'offrir et s'ouvrir à fond, nous avons donc décidé de sortir et d'aller se réfugier dans le MEXX juste un peu plus loin. Je ne pouvais pas quitter la boutique sans acheter un petit quelque chose, et comme tout était en solde..! ;)
J'ai donc acheté un joli corset dentelé, orné de porte-jarretelles et.. Laigle a aperçu deux petites choses qui pourraient m'intéresser; une paire de gants de satin et un éventail de plumes.. Voilà ce qui a constitué un petit cadeau à moi de moi!


Direction MEXX, monsieur se prend 3 ou 4 paires de pantalons au plus vite et m'entraîne dans les cabines d'essayage mixtes, avec de belles portes qui se ferment cette fois-ci. en bonne salope que je suis, j'avais traîné deux jouets à piles dans mon sac à main.. aussitôt enfermés dans la minuscule pièce, témoin de notre désir mutuel, j'ai donc sorti mon petit vibrateur serti de strass et ai caressé ma chatte sou ma jupe un moment.. pendant ce temps, Laigle passait ses douces mains sur mon corps, me laissant humer son odeur tellement excitante de M7. Je croyais rêver.


Vous épargnant quelques détails, je vous laisse deviner ce qui s'ensuivit. Monsieur s'est fait lécher la queue et moi, défoncé la chatte. Tout bonnement, joues rougies, nous nous sommes dirigées vers l'extérieur de la boutique, avons été passer quelques minutes dans son auto à se caresser et se répéter les mêmes mots depuis bientôt un an..

Quand fut le temps de partir, un baiser d'aurevoir et je me suis réfugiée dans une boutique de bijoux.. ça finit bien une journée et ça fait oublier la peine!

Définitivement, j'ai bien caché l'essentiel de ma journée à mon retour à la maison. Et bien entendu, mon sourire spontané et mon foulard imprégné de son odeur ne voulaient ABSOLUMENT rien dire! ;)


La suite dans un autre billet mes coquins!


Mamz'Elle J
xxx

9.25.2011

. : : . . .BULLE DE NOSTALGIE . . . : : .

Visiblement, le Général Tao du Asia n'a pas été un succès. Peut-être le gâteau au chocolat a pu racheter la mise!..

Mais je garde le goût de tes lèvres encré en moi, les réclamant encore et encore... sur les miennes, sur ma chatte, sur mes seins. Doucement ou pas, fais-moi frémir encore comme tu sais le faire..

Tour guidé de la Ville, Tire-bouchon et autres plaisirs coupable..

Encore une fois, une rencontre préparée minutieusement quelques semaine avant le jour J entre moi et mon bel amant…Ses excuses pour découcher de la maison familiale sont un peu épuisées, donc, il fallait trouver absolument une bonne raison de partir pour une journée entière et une nuit, sans éveiller de soupçons… Heureusement, Laigle a un bon ami qui, travaillant pour Xerox lui avait réservé une chambre au réputé Concorde.. Du moins, c’est ce que pense madame!

Après avoir bordé la marmaille, monsieur mon amant s’est engagé sur la route afin de venir me retrouver au beau milieu de la nuit. Une très délicate attention que de venir dormir collé contre moi, passer enfin une nuit ensemble... Depuis la St-Valentin au MUST, ça n’était pas arrivé. Qui plus est, monsieur n’était pas seul à l’Hôtel cette fois-là... disons que la situation était cocasse!

Donc, me gardant à l’affût du trajet de deux heures séparant nos demeures, je demeurais rivée à mon téléphone, ayant les papillons au ventre depuis trois jours. À son arrivée, j’avais préparé, fidèle à mon habitude, une bouteille de blanc au froid, et j’avais aussi achetée une bouteille de rouge au cas où. Deux verres étaient disposés sur la table de la salle à manger, mon parfum embaumait la pièce. Vers minuit dix, j’entends enfin sonner, je descends l’escalier du bloc appartement à la hâte, tellement excitée de le savoir tout près de moi. On remonte doucement, monsieur regarde mes jambes pendant que je monte juste devant lui avec mes «shorts» de pyjama… Oui, je sais que vous allez me dire que ce n’est pas une tenue très soignée que d’accueillir un homme aussi important en pyjama, camisole, pantoufles et foulard au cou. Par contre, comme il faisait nuit et que j’avais passé tout de même quelques heures à roupiller avant l’arrivée de mon amant, j’avais préféré ne pas me changer de vêtements. De toutes façons, il s’en est foutu.. alors bon!

On n’était pas arrivés au troisième étage que déjà mon envie de lui sauter au cou se faisait sentir. J’avais tellement envie de l’embrasser, goûter ses lèvres et surtout, sentir son odeur… Elle me fait tant d’effet depuis la première rencontre! Je crois que je vais m’acheter la bouteille petit format de M7 seulement pour la vaporiser dans mes draps afin de le sentir toujours près de moi... Son sac déposé à l’entrée n’avait plus aucune importance, ses souliers avaient trouvé refuge dans un coin de la chambre et sa chemise à carreaux n’est pas restée très longtemps sur son magnifique corps. Laigle a ce talent de me faire oublier tout le reste quand il est avec moi. Exit la job, les cours, les projets. Exit la famille et les difficultés de la vie. Il n’y a que lui et moi. C’est tout. Je profite de chacun de ces moments avec tellement d’insistance.

Cela faisait déjà un petit bout de temps que nous n’avions eu l’occasion de se voir. Laigle était venu visiter mon appartement, m’apportant un cadeau de crémaillère très joli! Le genre d’ornement hyper zen, épuré mais qui fait un terrible coup d’œil.

Quelques chandelles étaient disposées sur ma table de nuit. À elles seules, elles pouvaient éclairer toute la pièce.. Je ne voyais qu’une partie de son visage, éclairée par la lueur des bougies, il était tellement sexy. Mes mains se sont perdues sous sa chemise à carreaux et j’ai éclaté dans un fou rire. C’est un réflexe que j’ai quand je suis nerveuse. Laigle appelle cela des «giggles»..  Pour déboucher la bouteille de vin, quelle ne fut pas l’aventure du siècle.

J’avais décidé de le faire, mais au moment où je m’apprêtais à sortir le bouchon de la bouteille avec ce que j’appelle le tire-bouchon «bonhomme», la partie centrale s’est arrachée de l’instrument. Donc, par tous les moyens du monde, cherchons comment la retirer de là..Pousser? Trop compliqué et on ne veut pas de petits copeaux de liège dans le vin.. Tirer? Oui, mais comment? Pince à sourcil, couteau à pain, couteau de boucherie, tout y est passé.. finalement, une fourchette a pu faire la job!. Vingt minutes ouvrir une bouteille de vin. Aoutche!

Après avoir pris des nouvelles de chacun des enfants, de la femme de monsieur et de son doigt récemment blessé, j’ai entrepris de l’amener au lit, question de le détendre.. Étendu sur l’édredon, il avait l’air d’un Dieu Grec. Lentement, mes mains se sont mises à le caresser, ma bouche a trouvé la piste de sa peau nue, sur laquelle glissaient mes ongles doucement, laissant de petites traces à peine apparentes… Je me sentais féline. Monsieur Laigle tentait de m’étreindre, mais je me reculais.. je clouais ses mains au dessus de sa tête, je contrôlais ses envies… puis après l’avoir fait languir pendant plus d’une heure, j’ai pris sa belle queue saillante dans ma bouche, sur ma langue qui chavirait autour de son gland bien gonflé… je léchais ses couilles et y allait même de quelques excès d’audace, mon index allant se perdre sous ses fesses, à effectuer quelques caresses qui m’avaient l’air fort intéressantes. Une heure à jouer ainsi avec sa verge gonflée à bloc, quand monsieur a décider de déverser sa semence dans ma gorge, je me suis empressée de tout prendre sans broncher. J’aime tellement ce moment, l’apogée du plaisir, le paroxysme de l’excitation, quand un homme jouit, son membre en saccade qui tremble sur ma langue et son souffle se transformant en cri de satisfaction, souvent accompagné de mot très élogieux, je vous jure.. ;)
Quand nous nous sommes rendus compte de l’heure qu’il était, nous ne nous sommes pas fait prier pour prendre la direction des rêves.. Le lendemain matin nous attendait une compétition de vélo, sur la Grande-Allée à deux pas de mon loft, pour le plus grand plaisir des yeux de mon amant.. mais aussi pour cueillir des preuves de sa présence sur place. Quelques photos cellulaire, regards autour et nous avons décidé de nous trouver un resto pour casser la croûte ensemble. Nous nous sommes donc rendus au réputé restaurant Savini avec le sourire aux lèvres. Accueillis par James Monti, le propriétaire en personne, nous avons pu prendre place sans réservation dans le restaurant qui allait se bonder plus tard. Au deuxième plancher, la vue sur le bar était superbe, fenêtres ouvertes, ambiance festive et les serveurs aux petits soins, je me sentais tellement bien… Après avoir commandé notre breuvage, chacun un verre de blanc, les entrées de fromage bocconccini sur lit de tomates fraiches et de basilic étaient rafraichissantes et bien appréciées! Nous nous dévorions des yeux.. mon attention ne se portait plus que sur ses lèvres, nos mains cherchaient celles de l’autre, de sourire en regards, nous nous sommes engagés sur une conversation tournant autour des blogues que nous visitions, de nos projets à moyen et longs termes, du voyage relativement récent de monsieur et de mes envies de retourner sur les bancs d’école, entre autre.

Ses conseils sont toujours simples mais concrets. Il me guide sur la bonne route, me fait réfléchir, me nourrit. J’aime l’écouter pendant de nombreuses minutes, toujours attentive, à prendre des notes mentales et à le questionner. J’aime l’entendre me raconter ses expériences, ses projets, sa vie familiale, ses fantasmes et ses envies. J’aime être avec lui. J’aime tout de lui..

Le repas terminé, nous sommes retournés sur Grande-Allée.. j’avais envie de marcher un peu aux environs, prendre sa main en public dans cette ville si petite et où les chances de tomber sur une connaissance sont tellement élevées. Je me foutais de tout cela cette journée-là. À marcher sur la rue Cartier, je lui ai montré ma confiserie préférée, ma pâtisserie favorite, ma boutique de déco intérieure, mon resto de sushis chouchou, et la biscuiterie où je lui prends quelques surprises à l’occasion. Revenus à la maison, je savais que la fin approchait… et honnêtement, je déteste cet instant où ses yeux se figent, ils pendent leur chaleur et redeviennent ceux de l’homme marié qui doit retourner à sa marmaille. Alors, j’ai pris sa bouteille de parfum, en ai vaporisé sur mes draps, pour garder son odeur… L’heure filait et je devais moi aussi partir bientôt pour retrouver mon copain. Donc, les adieux se sont faits comme à l’habitude; sur le pas de la porte, moi les yeux pleins d’eau, lui à compatir.. dernier baiser, eh hop! Laigle s’est envolé.

Le temps de m’habiller un peu et de boire un grand verre d’eau, on sonne à la porte. J’ouvre. Il était là, revenu pour m’embrasser fougueusement, m’agripper une fesse et me tirer un grand sourire… et il est reparti pour une dernière fois, une programme de la course de vélo à la main..
Je n’ai jamais autant apprécié le temps passé avec lui que durant cette journée et demie.

9.21.2011

Mes prochains billets en quelques mots!

À venir dans le prochain billet:

Mon magasinage chez Mexx, Comment baiser dans des salles d'essayage de la Vie en Rose,
La venue de mon amant à Québec et À la recherche de la chatte expérimentatrice.

C'est à ne pas manquer, restez à l'affût!

9.13.2011

Au Hasard Des Jours

Au hasard des jours, tu es débarqué dans ma vie
Des lueurs de chandelles et des désirs bien enfouis
Sous la forme d’un oiseau rare, agrippant; mon cœur infidèle
Mes bonheurs éphémères et mes fantaisies cachées

Tu as ouvert ma porte selon mes directives,
Ni trop tôt, ni trop vite.. juste un peu trop grande
Assez pour qu’à ton départ, je puisse vouloir t’y suivre

Tu t’es blotti en moi, comme si ta place y avait toujours été
Une journée de décembre où le froid était lourd,
Où la matinée glaciale s’étirant, se laissait désirer
Tout autant que le feu charnel qui consumait mon corps

La musique des sens nous battait une lente mesure
Des mains se baladaient sur des corps nus, des cœurs se chevauchaient
Et les pas de la danse devinrent vite évidente luxure

Impossible de dire quand finira la chanson
Dans une heure, dans un mois ou un an, sans trop de hâte
Il n’en tiendra qu’à nous de se fondre à l’émotion
Que parcours notre chair lorsque nos êtres s’emboitent

Chaque rencontre passionnelle est nouvelle séduction
À cette histoire qui dure depuis des mois, mais qui recommence
Qui nous tient en haleine, le désir en éruption

Si je regarde à l’horizon, j’y retrouve la lumière de ton regard
Quand à l’apogée de l’extase, nos corps succombent
Quand nous entoure une aura de satisfaction palpable
Ta main sur ma nuque, mes lèvres sur ta joue..

Une envie de reprendre l'écriture; le réveil émotionnel de Mamz'elle J

Ce matin, je suis assise à un petit Café de Grande-Allée. Entourée de fonctionnaires qui prennent des pauses beaucoup trop longue, je m'amuse à visiter des blogs crus et sexy pendant que je vois des yeux se tourner vers mon écran d'ordinateur. J'ai décidé, ayant une demi-journée de congé, de m'habiller relax, dans mon style habituel, casquette et foulard, jupe et débardeur et de sortir prendre l'air.. mon appartement m'envoie des désirs inconscients, me donne envie de baiser comme jamais.
Mais aujourd'hui, j'en désire qu'un seul.. et il sait de qui je parle..


Mon café me donne de l'inspiration, un flot de mot se bousculent dans ma tête, entre mon coeur et mes pensées coquines. Mais je me sens trop sérieuse pour céder à cet intérêt qu'ont mes fantasmes à sortir au grand jour pour s'aligner sur la page blanche devant moi. Non. Aujourd'hui, je rend hommage à mes sentiments pour cet homme -beau bonhomme!- qui me fait être dans la lune comme nul autre jour.

***
Après des heures troublantes à travers lesquelles je viens de passer, ayant vu défiler les images de ta peau, de ton visage rieur et illuminé de tendresse, ayant croisé ces yeux, t’ayant désiré avec la force d’un vent de chaleur immense me poussant à la sensualité, je pense à toi. Toujours couchée dans mes draps, nue, je pousse l’audace jusqu’à chercher ton nom sur mon téléphone, appuyer sur la touche assignée à ta photo et à débuter une petite conversation avec toi, te faisant mention de mes plans pour les prochains jours, t’invitant à t’y joindre… j’ai l’impression de flotter sur un nuage en percevant ton bonheur ainsi que ta réponse. J’ai déjà hâte de retrouver ton corps, d’y passer les doigts, de sentir son odeur et d’en embrasser chaque millimètre doucement, en souvenir de cette dernière fois. Je sais que pour toi, ça ne fait pas si longtemps… mais pour moi, c’est déjà une éternité..
Vivement qu’on se revoit très bientôt. Tu me manques..

Mamz’elle J


***