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6.10.2013

Réveille-matin

J'ai ouvert les yeux ce matin. Tranquille et légèrement ensoleillée, apparence de neige à l'horizon.
Après avoir glissé mon tiroir de lingerie pour y trouver mon plus bel ensemble de dentelle noire, je me suis dirigée vers ma garde-robe pour remettre ma nouvelle robe. Ceinturon de satin, veston noir et hautes bottes de velours noire à talon aiguille.. Tout était prêt, il me restait qu'à prendre une douche et déjeuner avant de débuter ma journée. 

J'entre dans la douche, laissant ma longue robe de chambre en satin, inspiration kimono-japonais argent, tomber sur le sol de céramique de ma salle de bain. Réglant l'eau à une température plus chaude que la normale des gens, je laisse la porcelaine de la douche s'empreindre de la chaleur de l'eau avant d'y entrer. Je jette un oeil dans le mirroir; un regard de feu. Encore une autre soirée où j'ai oublié de me démaquilller les yeux. Ce matin, je me sens invincible. Et même si je couve un rhume depuis deux jours et que j'ai l'impression d'avoir une feuille de papier sablé au fond de la gorge, j'affiche un sourire brillant et motivateur..

J'abaisse d'un cran la température de l'eau.. Et j'y entre le bout d'un pied. Puis, tout le reste de la jambe et je sens ruisseler l'eau sur ma peau encore à jeûn d'expérience aujourd'hui. Rejettant la tête par derrière, je laisse mes cheveux s'abreuver de ces milliers de gouttes découlant de la pomme de le douche. en fermant les yeux, plein d'images me viennent en tête, dont celles de la dernière fois où j'avais amené mon jouet hydrofuge avec moi.. j'agite les bras et étend l'eau sur mes épaules, sur mes bras, et remonte à mes seins. Ils me semblent lourds, ronds.. fermes. J'aime les toucher sous l'eau. Les soulever, les prendre en mains, les coller l'un contre l'autre et sentir s'écouler la mousse sur mon bijoux.. J'étire donc le bras vers la bouteille de savon pour le corps, comme à l'habitude contenant de petites perles de beurre de karité pour adoucir mon grain de peau et qui me rend délicieuse à sentir (M'a-t-on dit..!) Je me savonne le haut de la poitrine, puis les bras.. puis les seins que je prend plaisir à frotter, je joue un peu avec eux.. puis je redescends vers le ventre, les cuisses, je lève une jambe puis l'autre.. je me rince et nettoie mes cheveux.. une routine habituelle,mais à laquelle j'ajoute un mouvement plus long, plus langoureux.. 

Lorsque je sors, un frisson me parcours.. j'aime bien m'enfermer dans la douche et ne sentir que la vapeur d'eau atteindre mon nez, mes paupières.. je n'aime pas vraiment avoir froid. Je me recouvre d'une grande serviette de bain, le temps d'essorrer mes cheveux, de les brosser pour les démêler et enlever l'excès d'eau. Je me dirige d'un pas décidé vers ma chambre, dans laquelle joue un air plutôt apaisant.. le CD que j'ai l'habitude d'écouter durant mes séances de Taï-Chi et de Yoga a fini par se retrouver en lecture dans mon carousel de chaîne stéréo. J'allume un bâton d'encens pour mettre une ambiance plus posée.. puis je me sèche les cheveux en y mettant le plus de volume possible. J'allume le fer à lisser et me dirige vers la partie détente de mon petit cocon pour me vêtir.

J'enfile la culotte en premier. Un culotte de style garçonne, avec un détail de satin qui donne une touche coquine à l'ensemble. Puis, j'enfile le soutien-gorge. J'aggraffe et je me retourne vers le miroir pour ajuster la bretelle.. 
Je lisse mes cheveux, section par section. et je me maquille. Les yeux, les joues, la bouche.. Je fouille dans ma collection de bijoux et glisse une bague à mon doigt, des boucles à mes oreilles et un bracelet à mon poignet. 

Je regarde du coin de l'oeil mon ami le vibro, et ma montre.. il me reste bien un bon vingt minutes avant de partir pour mon unique cours de la journée. Je laisse tomber le sac à main, les livres et le manteau pour aller me blottir à nouveau sur mon lit, vibro à la main. Je sais comment me toucher, à quel endroit et en combien de temps je peux jouir avec mon instrument. Je me restreint à un orgasme. Un seul. Puis je pars.. Je me caresse par dessus ma robe, je la remonte sur mes hanches.. j'abaisse ma petite culotte et passe un doigt sur ma chatte.. déja mouillée.. je l'agite sur mon clito gonflé à bloc et  je me laisse aller à travers mon imaginaire, voyant des corps se fondre l'un dans l'autre, observant les mains et les yeux d'un homme qui n'aurait pour but que celui de me faire atteindre le 7ieme ciel.. Quand je met en marche mon vibro rose, rien ne serait me tirer un sourire plus beau.. je lui frotte la tête sur ma fente inondée et pousse un peu, pour laisser un peu de mon jus sur la première partie de la verge de silicone.. puis, je recommence. La vibration, pourtant à un niveau assez bas, me semble infernale. Mon état d'excitation et tel que je sens que si je le réapproche de mon antre, il ne faudra que quelques secondes avant l'atteinte du Plaisir.. ce que je ne veux pas. Pas cette fois. J'attends. Une minute. Deux minutes.. puis, je me sens d'attaque. J'y replonge mon compagnon de jeu, qui y sauce sa verge plus facilement que jamais et je m'adonne à un plaisir certain. J'en frémis, mes orteils se crispent au bout de mes pieds. Je me sens absorbée par mes pensées perverses, mes idées secrètes, mes fantasmes les plus osés. Je sens que je vais atteindre le point de non retour... et je le fais aller un peu plus vite, une peu plus brusquement, un peu plus loin.. Un spasme vient me chercher. Une extase éphémère se passe.. Je profite de la contraction de mes muscles pour récupérer un peu de l'ère dans laquelle je suis. Sentiment de bien-être mêlé à de la déception que ça ne puisse pas durer quelques secondes de plus, cet état de décontraction.. Mais je récupère vite et bien. 

Je lèche mes doigts, en coquine que je suis. Puis, je nettoie le jouet, le remet sous l'oreiller et.. tant qu'à être en état de les recevoir, j'insère en moi les boules de geisha que je vois dans le tiroir de jouets.. il me reste 5 minutes.

Demain. Je ferai la même chose.. mais sans les sous-vêtements...






Mamz'elle J xx

6.08.2013

Au Bal Masqué, dernière partie

Toujours couchée entre deux corps, entre deux mondes, entre l'envie de me coucher et dormir contre la chaleur de ces mâles à demi nus et celle de laisser la nuit filer en ne me préoccupant que de mon envie de jouir et rejouir, je reprends un peu mes esprits. respire profondément malgré un corps comprimant mes organes internes.. je suis à bout de souffle quand les deux hommes reprennent leur chorégraphie jouissive. Je les sens bien à travers la paroi séparant mon cul de ma chatte devenue inondée de ma cyprine abondante. Je les sens coulisser avec tellement de facilité et d'exaltation que je deviens bientôt sur le point de laisser un autre torrent de spasme m'envahir. Mon Préféré passe deux mains de chaque côtés de ma tête, relevant le haut de mon corps et m'approchant de lui. Il colle son torse contre mon dos, me serre contre lui, et descend les doigts jusqu'à mes mamelons en les pinçant entre pouces et index. Je crois qu'il a deviné que j'aime un peu me faire challenger..

C'est alors que ses coups de bassin se font plus forts, plus rapides, plus puissants. Je le sens me limer le cul, appuyant de plus en plus son corps contre le mien. Il passe alors son bras droit sur ma taille, son bras gauche autour de mes épaules. Le partenaire du dessous savoure le spectacle de mes yeux qui s'allument comme autant d'étoiles, alors que les coups de bassin harmonisés entre moi et mon compagnon de derrière suffisent à son plaisir dans ma cavité lustrée et humide au possible.

Il glisse son nez sur ma nuque. Son souffle à la racine de mes cheveux est un vent d'extase. Il resserre sa prise. Il me murmure; «Ça t'a excitée de baiser trois inconnus toute une nuit, salope? Ça t'a fait mouiller trois belles queues dans tous tes trous? Je sais que ça t'allume de perdre le contrôle comme ça. Ce n'est plus toi qui l'a le contrôle présentement. Tu sais que je peux faire ce que je veux avec toi. Et je sais quoi faire pour te faire jouir.. je le sais plus que tu ne le penses.»

À chaque coups de bassin, je me sens sur le bord du précipice.. je pourrais me laisser aller d'une seconde à l'autre, mais je veux faire durer le plaisir. Mes yeux se remplissent d'eau. Les efforts mentaux sont plus que difficiles, mais j'y arriverai. Plus il serre, plus j'en ai envie. Et il me devine à un point tel qu'il me pilonne toujours plus fort. Je m'entends crier sans pouvoir m'arrêter ou me taire, comme une pulsion trop forte qu'on ne peut retenir. Mes respirations sont devenues nécessaires et il serrait toujours. Une clé de bras que je lui ai laissé faire. Il connaissait sa force. Mon partenaire du dessous a joui le premier. Je le sentais vouloir me rentrer sa queue jusqu'au dernier centimètre possible alors qu'il laissait jaillir de longues giclées de foutre dans mon ventre. J'ai joui presque tout de suite après, la tête vers l'arrière prise entre un torse et un avant-bras étouffant. Je toussotais un peu et cherchais mon air tout en gémissant encore des spasmes musculaires qui s'opéraient dans mon sexe coulant. Je me souviens avoir vu des étoiles après que mon Préféré s'est retiré pour me jouir partout dans le dos et sur les fesses.

Et il a glissé presque tout de suite 3 doigts dans ma chatte pour me faire jouir une dernière fois. Je sentais le foutre du précédent sur sa main. Le dos arqué, je le dirigeais pour qu'il trouve bien mon poing G et le stimule à fond. Le dernier sexe masculin à m'avoir baisé avait déjà fait un bon travail de stimulation, mais il fallait encore la meilleure position, la meilleure technique.. Je me retourne sur le dos, couchée sur le drap devenu linceul, sa main s'est infiltré entre mes cuisses avec un fort désir de ne jamais me faire oublier cet instant. Il a trouvé assez rapidement!
Je sentais monter en moi l'assaut de cette jouissance avec plus de puissance que jamais. Les deux autres hommes sont venus se placer de chaque côtés de ma tête et se masturbaient frénétiquement au dessus de mon corps alors que je me faisais défoncer la chatte de ses gros et longs doigts.

J'ai senti sortir la vague. Après une bonne minute à me stimuler, il est sorti une giclée de mon éjaculation , pendant que ma peau accueillait le sperme des deux pervers qui assistaient au spectacle de ma jouissance. Comme si mon âme sortait de mon corps, mon dernier orgasme m'a secoué comme aucun autre avant. J'ai crié comme une salope en délire, avant de perdre la carte. L'espace-temps devient pour moi secondaire. J'ai mouillé le tiers du lit en squirtant.

 J'ouvre à demi les paupières et le vois tout sourire. Les deux autres sont en sueur et me fixent en souriant aussi. Je constate que tout le monde est heureux.

Mais il est temps d'enlever les masques.. Et je découvre de bien belles choses... un genre de soirées qui attirent vraiment des gens de tous les milieux.. et il me semble en reconnaître 2 assez facilement..


Fin.

Mamz'elle J xx

6.02.2013

Au Bal Masqué, neuvième partie

D'où je suis, je n'ai presque aucune liberté de mouvement. Pas que je m'en plaigne, je suis remplie de deux belles queues bien dures qui me labourent la chatte et le cul avec une synchronicité rarement égalée. J'ai affaire à deux experts. Je sens monter un grand frisson le long de ma colonne, et ne peux m'empêcher de regarder le seul partenaire ne faisant pas partie de notre trio, assis sur la chaise, boire son vin avec une pointe de fierté et d'assurance. Il ne se touche même pas et pourtant je vois littéralement le sang s'infiltrer de plus en plus dans les cavités de son glaive bleuté. Je gémis, mordillant ma lèvre, étouffant quelques uns de mes cris dans la clavicule chaude et douce de l'homme investissant ma chatte. Ils sont doux, attentifs aux moindres de mes gémissements. Mon Préféré semble en transe en baisant bien mon cul serré. Je le sens refermer sa prise sur le haut de mes cuisses, pour me prendre un peu plus fermement, avec plus de puissance et de profondeur. C'est bien la première fois qu'un homme me donne ce feeling de plénitude, aucune inquiétude, aucune fausse pudeur. Mon autre amant semble apprécier le spectacle de mes yeux qui brillent de désir et d'excitation, au moins aussi mouillés que ma chatte ruisselante. Je passerais deux ou trois éternités ainsi accroupie à me faire prendre avec cette délicatesse. Un moment de quiétude entre deux orages. Les deux hommes reprennent du poil de la bête, alors qu'ils ajoutent un peu plus de fougue à leur coups de hanches. Je hurle d'une légère douleur, mais surtout d'un intense plaisir. C'est lorsque l'homme sous moi a pris mes seins dans sa bouche et que  mon Préféré a glissé un doigt sous mon bassin pour venir me branler le clito que j'ai joui dans un râle très intense et long. Pendant quelques secondes, je ne savais plus où j'étais ni avec qui j'étais. Une chose était certaine; je ne voulais pas en arrêter là.



Mamz'elle J xx