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3.05.2016

À la table de négociations

Je crois être assez douée pour la négociation. 
Disons que mon parcours professionnel m'a amené à développer cette capacité à rallier des troupes à mes idées et à mes façons de faire depuis longtemps et je me débrouille pas mal. Comme dirait ma mère, quand j'ai quelque chose en tête, je l'ai pas dans les pieds.

Il y a longtemps que j'avais envie de négocier un nouveau projet. Mais plusieurs paramètres interdépendants n'étaient pas dans les meilleures conditions pour mener à bien ce très ambitieux plan. Ma succulente. Délicieuse idée.

Je savais que se tenait une soirée d'information à propos d'un nouveau programme local parrainé par un organisme de la région ce soir-là. Un projet qui me rejoignait beaucoup, sur lequel elle allait siéger en tant que consultante.

Je ne l'avais jamais vue en chair et en os auparavant.
Mais j'avais entendu parler d'elle quelques fois.
J'avais surtout entendu parler de ses multiples talents oraux et de sa propension au plaisir.
Ce soir-là, j'ai fait une exception à mon look plutôt rock-bohème pour me vêtir de façon plus professionnelle. Une cuissarde portée sur un collant et une tunique noire. Bien que coupée à la perfection pour mettre mes formes en valeur, cette tunique ne laissait paraître ni trop de peau ni trop d'intentions charnelles.

Je me suis assise parmi les autres, sur les fauteuils de la première rangée de cette salle de spectacle, beaucoup trop grande pour le nombre de volontaires s'étant déplacés. J'avais entre les mains la documentation sur le projet et une brève bio des acteurs principaux sur le projet. Curieusement, elle ne mentionnait pas dans la sienne qu'elle adorait qu'on lui doigte le cul... J'imagine que ce genre de détails importaient peu pour le bien de la soirée qui s'annonçait, mais je gardais l'information en tête puisque j'avais un autre projet pour elle.



Elle. Une dame. La cinquantaine bien assumée. Poitrine forte mais ferme. De belles formes aux bons endroits. Cheveux bruns. Arborant une lunette à la monture démesurée, mais qui lui allait à merveille. Elle rayonnait par sa confiance. Les lèvres d'un rouge écarlate, elle avait pourtant opté pour le veston, le chemisier et le pantalon comme tenue. Elle jouait dans la retenue tout en dévoilant une pointe d'audace. Et ça me plaisait beaucoup.

Tout au long de la rencontre, je souriais et quelques fois elle m'a regardée. Je faisais comme si je ne la voyais pas. Je prenais des notes pour me montrer intéressée et pouvoir mieux jouer mes cartes plus tard. Ça lui plaisait je crois, de voir du sang un peu plus jeune que la moyenne, avoir un intérêt pour la cause. Durant l'heure qu'a duré la rencontre, je lançais des regards en coin pour l'observer. Lorsqu'elle prenait la parole, je buvais ses paroles et fixais avec un peu d'insistance ses lèvres maquillées. Il émanait d'elle une énergie tout en retenue et en contrôle. Elle était un mystère... mais j'avais en ma possession son secret pour mieux négocier la suite des choses.

Les gens se dispersaient. J'attendais à la sortie que les spectateurs quittent un à un. Puis, je me suis approchée un peu des rares personnes qui restaient pour réquisitionner un peu de son attention que pour moi. Elle a fait ses salutations au groupe, et comme elle allait partir, j'ai marché dans sa direction.
Je lui ai tendu la main, tout sourire et avec un foudroyant regard.

-Bonsoir madame, je me présente Jade Martineau, je viens d'assister à la rencontre.
-Bonsoir, enchantée Jade.
Elle s'est présentée à moi en me fixant droit dans les yeux, épaules bien droites et d'un ton solide.

-Écoutez, je ne voudrais pas prendre trop de votre temps ce soir, je suis consciente qu'il se fait tard. Par contre j'aurais quelques idées à amener au niveau du projet et du plan d'organisation du financement. Est-ce que vous auriez une minute?
-Absolument, je suis toujours ouverte aux initiatives et aux idées de notre belle jeunesse! Ils vont devoir fermer la salle mais mon manteau se trouve dans la salle de conférence avec le reste de mes choses, allons-y.

Je ne pouvais pas lui refuser de l'accompagner dans un endroit tout à fait isolé et où les vraies discussions ont l'habitude de se passer. C'était en tous points une occasion idéale qui se présentait à moi.

Elle a enlevé son veston et s'est assise à demi-fesse sur le coin de la table de conférence. Déboutonnant un peu son chemisier, elle m'a regardée et m'a dit: «Tu permets que je me mettes à l'aise? Les longues heures en habits parfois, ça donne chaud!» en souriant à pleines dents.

Je sentais déjà une aisance entre nous. Ou était-elle fictivement créée par mon désir secret de la voir en enlever un peu plus encore? Pour l'heure, je me devais de rester professionnelle et distinguée. Le reste allait venir plus tard.

-J'ai pensé à un partenariat à faire pour pouvoir lever des fonds afin de financer le projet. Voici une grille d’évaluation de ce que j’ai cerné comme besoins, ici les différentes ressources et gens avec qui je peux entrer facilement en contact. Je pourrais aller leur parler du projet et voir leur intérêt pour la cause et ce qu’ils ont comme latitude pour nous aider. Vous en pensez quoi?

J’ai vu ses yeux s’ouvrir. Elle semblait véritablement emballée de mon intérêt. J’avais fait quelques recherches la journée auparavant et j’avais monté un petit document que je traînais avec moi dans une chemise bleue. Elle tournait les pages en opinant. Elle souriait de façon sincère. Lorsqu’elle a relevé les yeux vers moi, elle m’a dit : «Il nous manque quelqu’un comme toi sur le C.A., je te donne ma carte. Nous avons un diner d’affaires vendredi avec les organisateurs du projet et je tiens absolument à ce que tu sois là pour nous présenter tes recherches et tes idées. C’est fabuleux, tu es impressionnante. Appelle-moi demain soir vers 20h, je te donnerai les détails de l’endroit l’heure.»

Sans que j’aie à dire un mot, j’avais en main le plus précieux des cadeaux que l’on peut espérer avoir. Je me suis empressée de la prendre et de lui signifier mon intérêt.

Le vendredi est arrivé, elle semblait super heureuse de me voir arriver au restaurant dans ma petite robe noire et mes cuissardes de cuir. J’avais osé relever mes cheveux en un chignon et m’étais discrètement maquillée. Je portais cette journée-là mon parfum préféré et des dessous sexy juste ce qu’il faut. Mais chose importante, je portais des bas auto-fixants de couleur chair et la bande arrivait assez bas sur ma cuisse. Je devais donc faire attention à ce que les regards furtifs ne remarquent pas trop. Évidemment, je suis arrivée un peu avant comme elle me l’avait demandé, le temps qu’elle puisse mettre la table sur ce qui allait se dire en rencontre. Je me suis assise à côté d’elle pour ouvrir un dossier ou deux, regarder quelques chiffres. Je croisais et décroisais les jambes pour laisser finalement un rebord de bas se découvrir de sous le bas de ma robe et je me suis arrangée pour qu’elle voit. Et que ce soit sur une durée de plusieurs minutes.

Les autres acteurs étaient au courant de ma présence. L’heure serait aux présentations. Elle avait accepté de me prendre un peu sous son aile pour m’initier à la cause et au déroulement des choses et je lui avais évidemment adressé tous les remerciements du monde, marqués d’un enthousiasme à peine poussé. Mon plan marchait bon train.

Lorsque les 5 autres hommes sont arrivés, j’ai fait mine de replacer une robe négligée rapidement et j’ai remis en place l’accessoire apparent. Ce qu’un bas peut avoir comme effet.

Le diner se passait à merveille. Les autres membres du conseil d’administration buvaient mes paroles comme on boit l’eau à la source. Je misais beaucoup, il fallait que ça fonctionne. Durant le diner, je caressais volontairement l’intérieur de ma cuisse, comme en me réchauffant les mains, ce qui laissait paraitre les deux rebords des bas. Elle regardait chaque fois et souriait sans me laisser savoir. Mais je savais. Je suis une fille brillante… et un peu mesquine.

Les jours ont passé. Elle m’a adressé un petit message de remerciement dans lequel elle a glissé ceci : «Tout le monde était enchanté de ta présence. Tu laisses entrevoir de belles opportunités et une belle vision! C’est formidable!»
J’ai sourit à la lecture du message. Je voyais le double sens. C’était parfait..

Un bon soir, je me suis rendue chez-elle pour parfaire un plan marketing pour une activité en lien avec le projet. Ce soir-là, je me montrais un peu timide pour qu’elle fasse un effort marqué pour me rendre à l’aise

Le vin aidant, comme elle se grisait de mes paroles, et comme je savais quelques infos supplémentaires sur la façon la plus facile de la faire fondre, j’ai ouvert la machine. Je me faisais ultra gentille et avenante en remplissant sa coupe chaque fois qu’elle avait le dos tourné mais plus encore, je la couvrais de compliments concernant son travail et je crois que c’est ce qui m’a fait gagner le plus de points. Lorsque je me suis sentie fin prête à passer à l’étape suivante, j’ai accidentellement –pas tant que ça- renversé ma coupe de vin rouge  sur ma belle robe bourgogne. Quel dommage!
-Va l’enlever, je vais m’en occuper tout de suite sinon tu ne la sauveras pas.
-Mais j’ai rien apporté à porter autre que ça.
-Je vais aller te chercher quelque chose dans mon walk-in mais enlève ta robe, vite!
J’ai obéi sur-le-champ.
Lorsqu’elle est redescendue de sa chambre, elle m’a retrouvée au beau milieu de son salon en sous-vêtements ultra coquets, ma robe gisant au sol. Je la fixais directement dans les yeux avec un air désinvolte. Pour la première fois depuis des semaines, elle semblait figée et pas du tout en contrôle. Pas un son ne sortait de sa bouche. Elle s’est arrêtée nette dans les escaliers. Je l’ai sentie se raidir, rougir, puis esquisser un petit sourire. Je me suis retournée et me suis penchée pour ramasser ma robe au plancher, mais surtout pour lui donner une vue sur ma croupe et la gêner encore davantage. Lorsque je me suis approché, lui tendant ma robe accompagnée d’un clin d’œil totalement pervers, elle a compris que j’avais ce plan en tête depuis le tout début.

J’ai une à une montées les marches qui me séparaient d’elle et du long chemisier bleu pâle qu’elle m’avait apporté pour me couvrir un peu. Chemisier que je n’ai pas eu la chance de porter.

Je me souviens avoir caressé sa poitrine totalement libre sous son chemisier  au travers quelques instants avant que nos lèvres se joignent. Avant que nos langues se goûtent. Avant que mes doigts s’infiltrent sous sa jupe pour y découvrir l’absence de culotte et de toison. Tiens donc, avait-elle appris de moi pour ne porter aucun sous-vêtement? Quelques instants avant que je ne la fasse s’asseoir juste là, le pied appuyé sur la main courante alors que je pénétrais de 4 doigts sa chatte humide avec vigueur et où je suçais son clitoris érigé et réceptif. Lorsqu’elle a crié de plaisir, laissant s’échoir un filet de sa mouille sur la marche sous ses fesses, se laissant porter par cet orgasme dévastateur où elle a enfermé ma tête entre ses cuisses dans un mouvement de libération. Je me souviens avoir profité de son énergie vitale envolée, lorsque j’ai décidé de passer en deuxième vitesse baisant tout aussi bien son cul serré de mes phalanges, en mangeant ses seins aux bouts durcis. Je réalisais là un de mes fantasmes les plus puissants, mais je ne voulais pas qu’elle en prenne trop le mérite, après le torrent de compliments que je lui avais faits.

Le vin contribuait sans doute à la rendre plus détendue, mais je savais depuis bien avant la soirée d’information sur le projet sur lequel elle siégeait  qu’elle avait envie de mettre la main sur la chair de la Jeunesse. Et je comptais bien être celle qui allait en profiter.

Jamais elle ne s’était doutée de ce qui allait se passer depuis mon arrivée..
Jamais elle ne s’était doutée non plus de l’ami que nous avions en commun et qui m’avait raconté en détails leur baise lors d’un voyage d’affaires l’automne dernier.  Jamais elle ne se serait douté de ce scénario planifié dans lequel j’avançais à pas lents mais certains.
Entre cette soirée et la nuit à trois que nous avons passé à se donner de puissants orgasmes, il s’est passé bien peu de temps. Bien peu d’arguments. Mais énormément de surprises.

Je suis très habile en négociations.
Je vous raconte la suite bientôt…



Mamz'Elle J





















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