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3.04.2016

La mémoire qui joue des tours, 3e partie

Son regard suppliant me faisait l'effet d'une bombe. Sur le palier de l'entrée de la maison déserte, je me sentais à la fois toute puissante et démunie. Je me devais de me montrer autoritaire et excitante, susciter son intérêt mais avoir la confiance malgré ma première expérience non seulement avec lui, mais en tant que force dominante.

Tout cela m'effrayait mais faisait pulser mon sexe et aussi ma tête.

Je le regardais dans les yeux en silence.

Première étape, j'ai pris ses poignets entre mes mains, les lui ai passé au dessus de la tète et les ai liées avec mon foulard. Il est demeuré captif et attentif à mes moindres gestes. Je me tenais droite, postule rigide, comme pour imposer mon propre décorum. Je suis revenue devant lui, lui ai relevé la tête en lui soulevant le menton et lui ai dit:
«J'accepte. Mais à une condition. À la fin de cette baise-là, je te ferai te soumettre à un challenge et tu n'as pas le droit de te refuser. Et ne t'inquiète pas, tu n'en aurais pas envie de toutes façons..»

Je l'ai fait se lever.
Se son corps à nouveau debout, sa taille me paraissait gigantesque.
Ses épaules deux fois larges comme les miennes et son torse bien bombé me donnaient une envie de me blottir dans ses bras plutôt que de jouer à l'amante dominatrice.
Mais j'allais y aller en douceur et tâter le terrain à mesure.
Ne sachant pas trop bien par où commencer, je lui ai donné l'ordre de me suivre au salon.


Dans le boudoir, je lui ai ordonné de se mettre à genoux sur la moquette de l'entrée alors que j'allumais les gradateurs du salon et du couloir. J'ai réglé le tout à une faible lumière, pour laisser paraître les objets avoisinants, mais pour garder une belle intimité. De toutes façon, le soleil allait nous faire parvenir ses rayons dans une heure tout au plus alors, la luminosité ne serait pas notre préoccupation première pour le moment. Je suis allée vers la chambre. J'ai retiré mes vêtements et j'ai enfilé un legging ultra moulant et léger ainsi qu'un t-shirt sans soutien-gorge. J'ai attaché mes cheveux en une natte très haute sur ma tête, que j'ai fini par froisser et boucler en un chignon un peu négligé.

Au passage, j'ai pris soin de passer chercher quelques accessoires dans mes valises et en ai rapporté un peu au salon. À mon retour dans la pièce, il était toujours là. Patient et allumé. Passant derrière lui d'un pas lent, je lui ai effleuré les épaules, détaillant tous les muscles découpés au couteau sous son chandail blanc. J'ai massé du bout des doigts sa nuque et ses pectoraux. Et tout en lui lançant à l'oreille: «Je vais retirer tes vêtements un à un et tu n'as pas le droit de me toucher», je l'ai senti sourire d'une satisfaction soudaine, voyant que le jeu commençait.

J'ai donc détaché momentanément ses poignets, ai retiré son chandail avant de le faire se lever pour détacher sa ceinture. Je restais attentive; je ne voulais pas toucher son membre en érection dans son jean. Je voulais attendre le plus longtemps possible avant de le caresser. Pour qu'il demeure captif et qu'il mérite la main sur sa chair docile.

J'ai découvert un boxer bleu ciel dont les coutures vert lime contrastaient. Je pouvais voir à l'oeil nu la pulsion du sang qui gonflait son sexe et déja, je me sentais perdre mes moyens devant ce corps en tous points parfait. Jamais auparavant je n'avais eu l'opportunité de glisser les doigts sur un homme au physique si athlétique, si défini. Tellement qu'il me semblait presque irréel.

Je percevais au travers du tissus un gland bien saillant au bout d'un verge de bonne dimension. Patrice avait tous les atouts pour attirer les regards. Et celui que je portais sur lui devait être trafiqué; je ne voulais pas qu'il sente cette forme d'intimidation ou de gêne qui m'habitait. Je voulais changer cette perception que j'avais de notre acte en quelque chose de plus puissant. De plus contrôlant. De plus audacieux et charnel.

J'ai retiré son pantalon. Ensuite ses bas. Et finalement, je suis allée chercher un fauteuil siégeant à l'entrée du boudoir. Il s'agissait d'un fauteuil assez simple que mon père possédait à sa maison de campagne, que ma mère avait retravaillé et qu'elle avait orné, comme les fauteuils décoratifs des grandes boutiques, d'un anneau en inox au dossier.

Voilà qui allait me servir...
Je le fis s'asseoir, lui bandai les yeux avec un léger foulard de soie que j'avais dans ma valise et attachai ses poignets au dos de la chaise à l'aide du cordon de ma robe de chambre. Tout en passant les bouts du cordon dans l'anneau de métal, j'ai senti en moi monter cette envie d'être hyper perverse et de lui montrer jusqu'où il venait d'accepter de se donner.

Revenant devant lui, je me suis amusée à effeuiller sa chair de mes doigts, de ma langue et de mes lèvres, passant de ses lobes d'oreilles à son aine, m'attardant parfois à son cou ou son ventre. Je voyais aux expressions de son visage quelle étaient les régions particulièrement réceptives à mes attouchements et ne manquais pas une occasion d'y revenir.

À un certain moment, je lui ai dit que j'avais envie de m'amuser un peu plus en profondeur.. Je lui ai donc retiré le foulard des yeux, mais lui ai passé aux chevilles après lui avoir enlevé ses boxers. Sa verge semblait me remercier de la délivrer de son écrin de tissus. À la vue de ce sexe si attirant, j'ai dû me rappeler mon rôle et revenir à la charge rapidement pour ne pas perdre le focus.

Patrice reposait dans la presque pénombre du salon, pieds et mains liés à un fauteuil sur lequel il était assis. Nu comme un ver et complètement bandé.

Je suis allée m'asseoir sur le sofa juste devant lui et j'ai commencé à me caresser par dessus mon t-shirt et mes leggings. Déja, la chaleur de mon entrejambe m'a surprise. J'étais déja complètement humide et je savais à cet instant précis que j'allais amplement combler les attentes de mon acolyte, devenu jouet...


À suivre...


Mamz'Elle J xx



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