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9.09.2014

Conquérir ou abdiquer, dernière partie

Adossé au mur adjacent, il me regardait fouiller dans le frigo à la recherche de bière fraiche. Je sentais ses yeux me frôler, une intimité s’installer entre lui et moi. Je le sentais attentif à mes moindres gestes et mes tempes pulsaient sous la nervosité, probablement au même rythme que pulsait son sexe dans son maillot.

Lorsque je me suis retournée, il s’est dépêché de se réfugier derrière l’îlot de la cuisine pour cacher probablement l’excitant malaise de se retrouver avec moi chez-lui. J’ai senti que j’avais gagné ma première bataille.

Mais le temps avançait. Nous avions passé un peu trop de temps à discuter dehors et il allait devoir partir dans moins de deux heures. Je calculais dans ma tête combien de temps je pourrais encore le faire se gonfler de désir avant d’abdiquer et céder à mon envie folle de me faire un chemin entre ses cuisses.

De mon côté, bien que mon maillot était encore un peu humide à cause de la baignade, je le sentais devenir un peu plus trempé au niveau de l’entrecuisse. Mais il n’était pas question que je lui démontre quoi que ce soit. C’Était de lui que devait venir l’initiative de pousser plus loin l’aventure.

Il y a longtemps que je m’imaginais en quelque sort nos retrouvailles et notre retour à ce que nous étions il y a quelques années déjà. Je ne pouvais pas imaginer que la chimie passerait aussi bien qu’à ce moment-ci.

Je buvais ma bière… et m’est venu une idée de génie.
J’ai donné un coup sur le comptoir avec le fond avant de porter le goulot à ma bouche pour boire ma gorgée; de cette façon, j’avais provoqué un petit dégât…

Et ça a fonctionné! Toute la mousse a débordé et je me suis retrouvée avec les commissures des lèvres et tout le devant de mon maillot trempé. La fraîcheur du breuvage a provoqué un frisson qui a fait se dresser les bouts de mes seins et m’a fait pousser un petit cri de panique.

Tout de suite, il s’est lancé sur moi avec un linge pour m’essuyer et sans trop réfléchir, il a porté sa main à l’un de mes seins pour éponger la bière.. c’est là que j’ai fermé les yeux et qu’il s’est emporté…

Nous avons commencé à nous embrasser avec l’intensité des amants qui ne se sont pas vus depuis des mois, il me caressait la nuque et les fesses avec fermeté et passion. Il m’a poussé sur le rebord du comptoir pour bien me tenir prisonnière de son emprise… Je glissais ma hanche contre son maillot et ma jambe entre ses cuisses. Il mordait mes lèvres, les aspirais, les léchais et les caressais des siennes. Ouvrant les yeux de temps en temps pour vérifier ma réceptivité, il s’intensifiait d’un cran chaque fois que je lui communiquais mon désir d’un petit grognement frôlant le gémissement… son souffle dans mon cou, il grondait de plaisir et empoignait mes seins à la hâte de poursuivre notre ébat plus encore.

Nous nous sommes dirigés vers le salon où je nous n’avons eu  que quelques secondes nous délester de nos maillots de bain. Pour la première fois de ma vie, je me retrouvais avec l’homme que j’avais toujours désiré, le premier à avoir fait partie de mes fantasmes d’adolescente et qui hantait mon début de vue d’adulte.

Il n’a pas eu à me le demander; j’ai pris tout de suite son membre dans ma main, en le caressant un peu pendant que l’on poursuivait sur notre lancée d’embrassades. Je le sentais rugir en douceur… c’était le signe qu’il appréciait. Je l’ai poussé dans son sofa et me suis installée entre ses cuisses ouvertes pour lécher ses couilles pendant que je le masturbais délicatement. Il empoignait mes cheveux avec la délicatesse de l’homme attentif, mais avec le désir brûlant de l’homme qui a envie qu’on le suce à lui faire perdre la tête.

Ce que j’ai fait.

Une queue dans la moyenne avec un gland bien saillant. Le look que j’aime..

Je l’ai fait se gonfler de ma langue, léchant de tout son long son membre et de toutes ses zones sensibles, m’appliquant bien au cas où se serait la seule et unique fois de ma vie que je serais dans ce cadre sexuel. Plus son souffle d’accélérait, plus j’avais envie de faire durer le moment.
Je sentais ma chatte me crier de s’occuper d’elle. À un certain moment, je me suis relevée et en le regardant directement dans les yeux sana jamais flanché.

«On va dans ta chambre?»

Il m’a souri, s’est levé et m’a fait signe de monter..
Je me suis avancée vers les marches. Il m’a suivi de peu, me regardant le cul à s’en lécher les lèvres..  À peine 4 pas de fait vers le deuxième étage, il m’a poussée et a glissé un doigt sur ma chatte, entre mes lèvres. Lorsqu’il a vu à quel point je suintais de cyprine, il a tout de suite approché sa langue pour goûter mon jus. Je me tenais d’une main par le garde-corps et les cuisses bien ouvertes, je le laissais fouiller mes recoins intimes. Soupirant à quelques reprises sous ses caresses, je me suis retournée et me suis assise dans une marche. La curiosité me gagnait, j’avais envie de le voir à l’œuvre.. il s’est agenouillé devant moi quelques marches plus bas et s’est mis à me lécher d’abord avec douceur et gêne que je le regarde. Ile gêne est disparu assez rapidement lorsque je me suis mise à gémir à bon volume, en bougeant mon corps sous l’excitation. Lorsqu’il a poussé 2 doigts dans ma chatte en suçant mon clito avec juste la bonne technique, je me suis mise à trembler. Je sentais l’orgasme approcher. Ma peau rougissait, mes jambes bougeait en spasmes, j’avais les yeux remplis d’eau et une envie intense de crier… c’était délicieux.. mais tout d’un coup, il a tout cessé. Comme ça.
Me laissant en plan… mais c’était pour mieux..

Il m’a fait signe de monter les quelques marches qui nous séparaient encore du deuxième étage. Notre fougue a encore lié nos bouches l’une à l’autre pendant quelques minutes, alors que nous nous cognions sur tous les murs du corridor nous menant à sa chambre. J’ai contourné deux ou trois vieux bas roulés sur le plancher de sa chambre, marchant de reculons du mieux que je le pouvais dans les circonstances avant de qu’il me retourne et me jette sur son lit.

Il a grimpé à son tour, a passé sa main sur ma chatte pour récupérer mon jus et l’a étendu sur sa verge en soutenant mon regard. Ça a été le seul moment moindrement calme de toute notre baise.

Puis, avec la même passion que précédemment, il s’est glissé en moi produisant un son guttural, se retenant à mes hanches comme à la vie. Je le sentais se glisser dans ma chatte serrée et j’ai réalisé à ce moment-là qu’il m’avait tellement excitée précédemment que j’étais certaine que j’allais jouir dans une fraction de secondes. Il a serré son corps contre le mien, léchant mes seins, embrassant mes jours et mon front, respirant avec avidité au creux de mon cou. Je resserrais les muscles de mon antre autour de sa verge glissante et chaude, contrôlant un peu mieux la venue de mon orgasme…  Je me suis retournée de dos à lui, relevant ma croupe à la hauteur de son ventre en le regardant dans les yeux de façon intense avec une envie qu’il me défonce comme jamais il ne l’aurait fait avec aucune femme avant.

Je passais un doigt ou deux le long de ma fente pour vérifier à quel point j’avais mouillé et encore une fois, le résultat me rendait dingue. Cet homme me faisait l’effet d’une bombe et il fallait que je prenne le temps de me concentrer sur le moment présent et ne pas perdre la tête.
Mais c’était franchement une des choses les plus difficiles que j’ai eu à faire de ma vie; je le désirais tellement.

Il s’est agenouillé derrière moi et m’a agrippé par les seins pour pousser son engin entre mes cuisses. Avec vigueur et fermeté, il a commencé un ballet de coups de hanches comme j’en avais rarement connus. Le haut de mon corps relevé, j’avais passé mon bras derrière sa nuque et je l’entendais respirer très fort, presqu’au même rythme que moi.


Lorsqu’il a glissé sa main droite entre mes jambes pour mieux me caresser et stimuler ma zone excitée, mon corps s’est courbé et mes seins se sont relevés, au grand plaisir de ses yeux. De sa main encore libre, il avait pincé le bout de mon sein droit tout en me gardant collée à lui de son bras me contournant. J’ai poussé une fraction de secondes plus tard un cri rempli de libération. Je pouvais ressentir sa joie et son sourire dans son expiration. Visiblement très fier et heureux de m’avoir fait jouir, j’avais officiellement abdiqué.
Et il m’avait conquise.

Ce n’est que quelques secondes plus tard qu’il a joui, toujours inséré en moi, ses ongles dans la peau de mes fesses. Quand il s’est écroulé sur moi à la fin de notre baise magistrale en me disant «ça fait 5 ans que j’attends ce moment», j’ai su que je ne me passerais plus de lui ni lui de moi…

8.31.2014

Sur invitation seulement

Cher monsieur, cher amant,

je vous invite cordialement, à la date qui vous conviendra, à venir me rejoindre dans un hôtel de la charmante Ville de Québec, pour que nous puissions profiter d'un grand espace confortable, d'une bonne bouteille de bulles et des menottes solidement fixées à la tête du lit.

Quelques roulettes de rubans de caoutchouc seront mises à notre dispositions ainsi qu'une valise remplie de vibrateurs en tous genres, de plugs, cravache et fouet ainsi que d'huile et d'accessoires divers.

La chambre comporte une vitrine faisant toute la hauteur de la pièce, et des sangles de cuir munies de bracelets seront fixées aux 4 coins, ce qui laissera place à l'imagination, aux pires et aux meilleures folies, mais surtout à beaucoup de plaisir.

Votre participation serait très appréciée et sentez-vous bien à l'aise si vous désirez inviter quelques uns de vos comparses afin de profiter de la soirée. Nul besoin de me donner de suivi sur le nombre de vos invités.

J'ai déjà le numéro de la chambre, que je vous transmettrai la journée-même.
Je vous y attendrai, vêtue de ma plus belle lingerie, couchée et offerte sur les draps de soie du lit blanc. J'aurai les yeux entièrement couverts et vous trouverez votre verre tout près du mien...


Au plaisir,


Mamz'elle J xx



7.30.2014

Conquérir ou abdiquer, partie 2

Sa première réaction a été de prendre dans sa main une des deux bouteilles de bière. Constatant la froideur de la bouteille, il a deviné que ça ne faisait que quelques minutes qu'elle patientait là. Puis, en levant les yeux, il m'a vue. En fait... il a vu quelqu'un l'observant derrière le treillis de bois de la piscine.

«J'peux savoir ce que tu fais chez-moi, dans ma piscine?»
-J'suis venue prendre une bière.
-Une bière? Elle est où ta bière?
-Je comptais sur toi pour me l'amener, comme tu es passé à côté...

J'ai nagé jusqu'à lui en toute élégance, laissant mes yeux se poser sur son corps presque nu...
Je crois que c'est la première fois que nous sommes si peu habillés devant l'autre. D'un sens, je nous trouve un peu plus intimes, d'un autre côté, je ressens non seulement la crainte de lui déplaire et qu'il soit fâché que je me trouve chez-lui sans sa permission.

Je ne peux pas m'empêcher de le scruter, en relevant mes lunettes de soleil pour mieux cacher mon regard inquisiteur. Si je ne me trouvais pas dans l'eau fraîche de la piscine, je pense que l'entrecuisse me bouillonnerait.

M'appuyant sur le bord de la piscine, je me lève et m’assois laissant mes pieds traîner dans l'eau.
Il me tend la bouteille après l'avoir ouvert et s'assois à côté de moi.

Montrant sa bouteille comme pour faire un cheers, il me dit: «Bienvenue dans ma piscine! »
-J'ai un peu pris l'initiative de plonger avant que tu m'invites, disons! dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Je savais pas si t'aimais la blonde ou la rousse, j'ai amené ma préférée,
-Je préfère de loin les brunettes, mais pour boire, celle-là sera parfaite.

La tension s'accentuait en moi, nous avons bu la première bière en riant et en parlant de nos belles années de collaboration professionnelle et en avons débouché une deuxième pour célébrer le soleil. À un certain moment quand nos genoux se rapprochaient délicatement et que nos mains se frôlaient par accident, j'ai pensé que le timing était parfait pour tanter quelque chose. Puis, je me suis dit que j'allais attendre que lui, provoque un contact. Je lui démontrais clairement mon intérêt par ma seule présence ici, mon pas était fait en sa direction.

Le temps a passé un peu plus vite que prévu.. Nous nous sommes retrouvés sans bière et sans envie que ça se termine. Alors, il a proposé d'aller en chercher dans la maison. Je lui ai dit que je le ferais.
Il a souri. Je me suis levée.


Je sentais son regard sur mes jambes, sur mes hanches. Mon maillot avait l'air d'éveiller en lui des émotions. Ça tombait bien.. si j,avais eu des yeux derrière la tête, j'aurais vu dans ton short nautique s'éveiller une bête incontrôlable que j'allais devoir calmer moi-même.

Je suis allée chercher des bières, mais à peine le temps de refermer la porte et le voilà juste derrière moi...

(à suivre..)

Mamz'elle J xx



7.29.2014

Il y eut un soir, il y eut un matin..

J'aurais tellement aimé que tu me rejoignes sous la douche, lorsque je rinçais ma longue chevelure sous l'eau tiède. Quand les effluves de fleurs d'oranger n'arrivaient même pas à enlever de mes sens cet engourdissement provoqué par le poids de ton corps sur le mien quelques minutes plus tôt.

J'aurais dû me douter que cet attente inassouvie allait me décevoir. Que j'allais regarder la porte ne pas s'ouvrir durant toutes ces secondes pesantes et allongées..


Mais au moins, à ma sortie de la douche, lorsque j'ai enfilé ton peignoir et que je me suis rendue à la chambre ramasser mon bagage, tu m'attendais nu au pied du lit avec ma plus belle lingerie à la main et les yeux calmes, en guise d'adieu...  ou d'aurevoir..

Revenir d'où je viens.

Parce que ça me donne un coup dans l'estomac mais que je ne peux m'empêcher de vouloir goûter à cette douleur qui me fait si mal, mais qui me rappelle à quel point j'ai pu être bien.

Je te cherche. Je te vois. Tu te sauves. Je me cache.
J'ai honte, tu as peur.

Je ne croyais pas il y a 6 ans que toi et moi ça se pouvait.
Je ne savais pas jusqu'à ce que tu me dises que tu m'attendrais 30 ans s'il le fallait..

Mais il y a eux. Il y a toi, il y a elle, il y a tout ce qui nous éloigne et tout ce qui nous retient.

J'ai envie de prendre un hypothèque dans mon patelin, juste pour te voir passer deux fois par jour devant chez-moi et me dire qu'un jour, tu arrêteras ton VUS dans mon entrée pour ne plus jamais repartir.

7.12.2014

Conquérir ou abdiquer, partie 1

6 ans.

72  mois.
Un peu plus de 2160 jours, depuis.

M’est venue une idée en tête pour enfin arriver à mes fins.

L’histoire d’amour inachevée de ma vie, qui s’est terminée de façon un peu brusque, qui s’est poursuivie en silence pendant presque 5 ans et qui s’est soldée par des aveux d’amour de la part de l’un et l’autre un soir de party. Et depuis, chaque fois que l’on se permet quelques mots, par politesse, on se dit qu’il faudrait bien aller prendre une bière chez l’autre un bon moment donné… mais nous ressentons drôlement le malaise entre nous et c’est pour ça qu’en 4 ans, j’ai jamais pris de bière chez lui ni lui chez-moi. 

Ce weekend, congé pour moi. Ça tombe bien, j’ai envie de faire de la route et mon amie a préparé un super souper avec notre gang du secondaire. J’ai envie de m’y rendre, plus pour la forme que pour les retrouvailles..

On est vendredi, je «squat» l’appartement d’une bonne amie mais elle finit de travailler vers 15h cet après-midi. Je pars de chez-moi, arrête à quelques endroits faire de la photo, prendre une limonade et je fais même laver mon auto par un groupe de Camp de jour qui amasse des fonds. Je prends mon temps mais j’arrive quand même à onze heures. Mon amie me donne les clés de son condo où je m’installe un peu. Le soleil est presqu’étouffant et j’ai la petite nostalgie de revenir dans mon patelin… deux sentiments hétérogènes qui agissent en mois comme une tonne de briques. J’enfile mon maillot de style matelot avec deux ouvertures au niveau du bassin et sans bretelles. Un short bleu, une camisole blanche et un chapeau de paille d’allure mode pour terminer le tout.

Je sais pourquoi ça ne me fait jamais de bien de revenir dans ma patrie.
J’y ai laissé l’amour de ma jeunesse. Le premier coup de foudre de mon existence. Je l’ai abandonné par peur, par envie de voir autre chose que la campagne et son milieu fermé malgré toute la liberté offerte. Il sait que je l’aime; je sais que c’est partagé. Nous nous le sommes avoué l’an dernier.. 5 ans trop tard. Alors qu’il avait offert la bague à sa blonde parce qu’il croyait que de mon côté c’était de l’histoire ancienne. Et il lui avait fait 2 enfants par envie de fonder une famille et enfin réaliser le rêve de sa vie d’avoir une famille à abriter dans sa belle et grande maison blanche qu’il avait acquise depuis son arrivée ici.

Bref, je ressens toujours cette tension du cœur qui nous dit que ce n’est pas une bonne idée, mais la morale veut que je vienne visiter ma famille et mes amis, alors… rapidement je passe par-dessus.

Puis, dans ma tête germe une idée risquée.
Je fais une équation; il termine sa semaine de travail à midi et demi. Sa fiancée, elle, tient sa boutique d’aliments naturels jusqu’à 17h. Et les enfants sont à la garderie. Il fait 35°C. Je meure d’envie de plonger dans une piscine… rapidement, j’arrive à un produit bien intéressant à mon calcul.

C’est aujourd’hui que je fais le grand saut.
Je prends mon courage à deux mains, et je me refais une coiffure digne de ce nom. Il est temps pour moi de sortir mon maquillage «waterproof»; mon plan demande d’être prête en tous lieux et en toutes occasions.
Une tresse joliment coiffée sur le côté de l’épaule qui descend sur le côté de mes seins, un peu aplatis dans mon maillot. Avec mon chapeau le look final est à la limite du «casual» mais tout de même sexy.

L’homme que je veux surprendre habite un coin paisible sur le bord de la rivière, mais sa maison, assez reculée de la rue, donne accès à un superbe terrain gazonné où siège une grande piscine semi-creusée et une terrasse qu’il a construit lui-même, avec le plus grand des soins. Rien n’est laissé au hasard. Tout a été pensé pour une question d’esthétisme mais surtout de fonctionnalité. Même sa piscine a une section plus profonde où sur le côté trônent des bancs intégrés,  pour permettre aux adultes de relaxer pendant que les enfants s’amusent en les surveillant. Cette section est sur un côté, un peu reculé pour éviter les éclaboussures et donner plus d’intimité. De ce côté, un paravent en treillis a été installé avec des plantes grimpantes pour assurer aussi un peu d’ombre pour quiconque voudrait s’installer pour relaxer avec un livre et un cocktail. Super fonctionnel nous disions..

Je stationne mon auto à près d’un kilomètre de sa demeure. Je la camoufle suffisamment dans les arbustes pour qu’il ne soupçonne pas ma présence, mais que s’il la devine, il arrive à déceler que je suis dans son secteur.

Le vendredi est une journée spéciale pour lui. Dans le tourbillon de sa vie familiale, c’est le seul moment où il se retrouve enfin seul, à l’abri des regards et du travail, les enfants en dehors de la maison et sa blonde prise par ses obligations. Il me disait souvent que c’est dans ces moments qu’il en profitait pour se mélanger une vodka jus de canneberges et s’étendre sur son patio en écoutant du Kaïn.

Loin de moi l’envie de mettre Embarque ma belle dans le piton, mais le reste de sa routine-type m’intéresse. Je sais où il cache la clé de sa maison et je pourrais bien apporter avec moi tout ce qu’il faut pour lui faire un cocktail créé de ma main, mais pour ne pas éveiller de soupçons, aussi bien m’en tenir au minimum de préparatifs; J’ai pour ça  rempli ma glacière de Richard’s Red et j’ai amené une boite de Fudge, ses préférés en été.

Pendant que je marche en bordure de la route de la façon la plus discrète qui soit, je m’imagine déjà la fraicheur de l’eau de la piscine me caresser le cou. Sachant qu’il y a bien 50% des probabilités qu’il me sorte de la piscine en m’insultant comme du poisson pourri et qu’il en parle à tout son entourage pour me faire passer pour la pire vicieuse de l’histoire du Monde, je me demande si réellement, j’ai envie de me rendre au bout de cette envie.

Mon corps me dit oui, secondé par mon cœur.. je ne peux plus rien pour moi-même.

Et au moins j’aurai essayé.

J’arrive sur son terrain.. c’est étrangement silencieux et délicieusement excitant de me retrouver sur sa propriété sans en avoir demandé l’autorisation. En même temps, je n’étais pas pour l’appeler et lui demander : «Est-ce que je peux te faire la surprise de ta vie, dans ta piscine cet après-midi, svp? »  Nah. Ça prenait les grands moyens. Et je les avais bien en main…
Je laisse la glacière sur le bord de la piscine à l’ombre après avoir sorti deux bouteilles bien froide et les avoir déposées sur la table. Ma serviette traîne, jetée là par envie de désinvolture et je teste la température de l’eau. Je suis très nerveuse et j’arrive à peine à me convaincre que mon idée en est une bonne… Mais je sais que si je ne vais pas au bout de ce désir, je n’en aurai jamais le cœur net. Et maintenant que je suis dans sa cour, pas question de m’enfuir…

Je m’assoies au bord de la piscine, mes pieds flottent dans l’eau fraîche. Je brasse un peu ma chevelure pour lui donner du volume, regarde dans mon miroir pour m’assurer que mon maquillage est parfait. Je suis en mission ici; ça me prend des armes de séduction massive!
Le temps passe.. au bout de dix minutes, je l’entend tourner dans sa cour, le volume de sa radio joue dans le fond. J’entends la porte de son VUS se refermer. Il entre dans la maison, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne jette un œil par la fenêtre et qu’il voit, premièrement les bouteilles de bière et deuxièmement une femme dans sa piscine.


L’envie me prend de retirer mon maillot, d’être totalement nue sous l’eau calme et salée de sa piscine. Je suis assise sur le petit banc dans le bassin du fond, mes jambes tremblent, j’ai la bouche sèche. Mon corps en entier ressent cette nervosité palpable et soudainement, je regrette d’être venue. Au dernier moment où j’aurais pu sortir de la piscine, m’enfuir à toutes jambes et regagner le domicile de mon amie en me morfondant dans mes remords de ne jamais avoir tenté le coup avec lui… la porte-patio s’ouvre et je le vois. En maillot moulant.


Oh oh… «Jade, trouve une bonne excuse à lui donner ou fais quelque chose. Rapidement..»


À suivre..



Mamz’elle J xx 

5.22.2014

Sucer à la belle étoile..

Aller au bout d’un fantasme demande une grande part de curiosité, une petite préparation mentale et beaucoup de patience. L’entretien d’un projet coquin peut parfois être laborieux; plus on en choisit les détails, plus on planifie les endroits et les heures, et plus l’insécurité part. Il faut toutefois se laisser une grande partie ingérée puisque le jeu est d’autant plus amusant s’il est balisé mais pas planifié du début à la fin..

La patience est une condition importante.
Ça faisait plus de deux ans que l’on se connaissait, on se parlait de façon assez franche, se racontant parfois des baises que nous avions eues, nous nous étions vus un de ces soirs de début d’été où le temps frais repoussait son arrivée jusqu’à ce que les lampadaires prenne la place du soleil pour tracer les ruelles de Québec. Ce soir-là, nous avions arpenté le quartier Montcalm de fond en comble, se racontant nos secrets parmi les passants. Il me racontait sans gêne et sans pudeur son aventure passée avec une collègue de travail et je lui racontais à quel point je n’avais aucune gêne à baiser avec des hommes mariés.  Il apprenait à faire la part des choses entre Jade et la vraie moi, j’apprenais à concentrer mes efforts pour ne pas lui sauter dessus. Une belle soirée passée ensemble qui s’était terminée par un baiser langoureux d’adolescente avant que je ne quitte son auto pour retrouver la mienne et gagner mon domicile. 


Ça a pris plus d’un an avant qu’on se revoit.
On prenait des nouvelles, mais comme c’est le cas de plusieurs personnes occupées et impliquées dans douze mille projets à la fois, le temps nous manquait pour se faire une vraie rencontre à nouveau.
Puis un soir. Message anodin. Je lui écris; «Un an aujourd’hui que je ne t’ai pas vu.»
La perche lancée, il me répond : «Un an! On est poche.. tu travailles trop ;)»
Je lui ai donné rendez-vous le lendemain soir.

Point de destination commune, je l’attends patiemment dans ma robe la plus décolletée ever, assise dans mon auto en écoutant le silence et mon cœur qui bat beaucoup trop fort pour que je ne sente pas les vaisseaux de mes joues qui rougissent.  J'embarque dans son auto et je le guide vers un endroit paisible où tous les coups sont permis. Il est nerveux, ça se sent.
Je suis nerveuse, il l'a surement ressenti. 


J’avais terriblement hâte. En même temps, je me demandais lequel des deux ferait le premier geste. Lequel des deux serait le plus investi. Qui s’animerait le plus.. Y a pas que mon cœur qui pulsait. Tout mon être était en déséquilibre. Ce n’était pas du vécu, mais une nouveauté. Et toute une nouveauté en plus!


C'est lui qui a lancé le jeu, après une petite marche sur la plage.. il faisait déjà noir, les lumières de la ville illuminait le ciel et le vent du Fleuve rendait le bout de mes seins beaucoup trop durs.

Quand ses lèvres ont touché les miennes et que sa main a agrippé ma poitrine, le coup de départ à une aventure des plus coquines était donné..



À Suivre..


Mamz'elle J xx

5.15.2014

Le récit de mon amant..

Alors qu'il me chevauchait en me regardant droit dans le yeux, je sentais sa queue frotter dans toute ma chatte tant il était excité. Ma mouille coulait entre mes fesses, et ma tête secouait sous les coups de bassin et la puissance de son mouvement.

Il retenait les cheveux à la base de ma nuque en s'appuyant sur ma hanche pour mieux bouger. De mon côté, je me retenais d'une main plus ou moins stable sur le comptoir de granit de la salle de bain et de l'autre, j'agitais mon index sur mon clito en flammes et bien gonflé de désir.

Il m'excitait en me racontant de quelle façon il avait baisé sa dernière conquête.

Il me racontait dans les détails la façon dont il l'avait embrassé, dont il avait empoigné ses seins et dont il avait massé sa chatte sous sa jupe évasée de style écolière. Plus je ronronnais, plus il me arrêtait ses caresses aux mêmes endroits qu'il l'avait fait sur son corps à elle. À s'acharner sur ma chatte il m'avait rendue dingue mais surtout hypersensible à ses mouvements. Tout mon corps vibrait. Tous mes sens s'éveillaient.

Puis, il m'a parlé de la façon dont elle lui avait sorti la queue du pantalon en pleine ruelle avant de le prendre dans sa bouche entre deux voitures stationnées en parallèle. J'aimais tellement l'entendre me dire comment elle avait fait pour le faire s'ériger sur sa langue, avec une succion assurée et les yeux bien ouverts.

Pendant qu'il insérait deux doigts dans ma chatte en caressant mon cul, il me racontait également la façon dont il l'a masturbée, elle couchée sur le pare-choc de l'auto d'un inconnu en relevant sa jambe pour mieux fouiller son sexe de deux ou trois.. ou quatre doigts, parce qu'il ne se souvient pas sous la tension sexuelle l'habitant avec combien de phalanges il a joué en elle. Il me racontait à quel point lorsqu'elle jouissait, elle rugissait pour garder le silence mais dans un difficile contrôle d'elle-même.

Pour terminer, en finalité il m'a pris de face, en me disant à quel point elle adorait se faire tirer les cheveux. Qu'elle aimait sentir ses ongles lacérer sa peau pâle et se mordre la lèvre lorsque le plaisir devenait trop fort. Il me racontait en détails la façon exacte dont il s'y prenait pour la faire crier en lui mettant une main sur la poitrine..


J'ai joui en même temps qu'elle, selon le récit...


Mamz'elle J xx

4.19.2014

Sexy sweater

Parfois, je m'amuse à prendre un long bain durant lequel je m'excite à bloc, j'enfile mes petits boxers en dentelle et un gros chandail de laine avant de rejoindre mon copain sur le sofa du salon.. Timidement, en regardant nos émissions préférées, je glisse un doigt sous le tissus et caresse du bout de l'index mon clitoris tout bombé.. je ferme les cuisses, mords mes lèvres et compte les minutes que cela prend avant que ce soit ses doigts à lui qui joignent mon sexe inondé...


Mamz'elle J xx

4.13.2014

Souper-Fondue | Histoire vraie...

La tradition veut qu'à un souper fondue, quand on échappe quelque chose dans le caquelon, on embrasse la personne à notre gauche.

J'ai choisi ma place. Juste à côté du Président d'honneur de cette soirée. Beau jeune homme, plein de charisme et au regard tombeur. Les êtres se réchauffent, les discussions aussi.
Bientôt, les défis arrivent. Une enveloppe pleine de conséquences pour ceux qui échapperont leur bouchée au fond du liquide bouillant..

Comme j'étais la chanteuse-invitée pour la soirée que personne ne connaissait jusqu'à lors, on me lançait des questions pour apprendre à me connaître. Je me gardais un peu de mystère, mais j'étais assez à l'aise pour enflammer tant les hommes que les femmes présentes à cette table.

Le Président me plaisait beaucoup. Aux petits soins, assis entre sa femme et moi, il remplissait mon verre, s'assurait que je ne manquais de rien, me glissait à l'oreille des compliments subtils au sujet de mon parfum, de ma tenue. Il écoutait attentivement tous mes apports à la discussion. Vraiment, un gentleman.
Et moi, ne faisant rien à moitié, j'avais décidé ce soir-là de plutôt porter mon attention sur sa femme.

Je la regardais profondément, lorgnais son décolleté, relevait bon nombre de ses qualités, ce qui rendait son homme un peu fier et en même temps, un peu jaloux.. Mais je crois qu'elle aimait beaucoup qu'une inconnue lui lance des fleurs et elle se détendait à mesure que la soirée avançait. C'était tout à mon avantage puisque je ne constituait plus une menace pour elle après quelques verres..

Puis, quelques personnes autour de la table ont eu à piger dans l'enveloppe à conséquences après avoir vu leur bouchée se noyer dans le bouillon. Les miennes, jamais! Je savais comment faire en sorte de ne pas avoir à m'humilier, même de façon très légère, devant ces gens..


Et ce fut le tour de monsieur le Président d'échapper un champignon.
L'histoire ne dit pas s'il a fait exprès ou pas.

Mais alors que je parlais à mon voisin de gauche au sujet de mes plans de carrière, j'ai senti la main droite du Président agripper ma mâchoire, la tourner vers lui et sans que je ne réagisse, nos bouches se sont soudées pour un baiser qui m'a semblé durer des heures..


Ce n'est que plus tard, dans la loge alors que je partais et que mes musiciens m'attendaient dans l'auto qu'il est venu me donner mon enveloppe remplie de billets. Je me suis révélée.

Alors qu'il me remerciait pour la soirée musicale que j'avais fournie avec mon band, j'ai pris à deux mains mon courage et l'encolure de son veston, l'ai poussé contre le mur en l'embrassant langoureusement.


Lorsque je l'ai lâché, il me regardait, les yeux brillants l'air de se demander ce qui venait de se passer. Je me suis reculée, tout sourire ne lui disant..
«Le souper m'a donné faim. Je t'en devais une..»

Et d'un clin d'oeil, il est parti en riant..



Je crois que je vais y retourner l'an prochain.


Mamz'elle J xxx



4.05.2014

Parking lot

J'suis entrée dans ton auto, nous avions à peine 20 minutes.
Tu avais déjà baissé ton pantalon et tu t'astiquais avec vigueur.
Moi, comme promis, je n'avais ni culotte, ni soutien-gorge sous ma robe de style marin.
Et j'avais en plus ajouté un plug dans mon cul, pour faire briller ton oeil de pervers.

Ta main a empoigné mon cou pour m'embrasser, ma main s'est refermée sur ta queue, avant que ta main libre ne se referme sur la mienne pour contrôler le rythme.

Tu caressais mes seins. Tu malmenais mes cuisses.
Lorsque tu as été sur le point de jouir, j'ai tout pris dans ma bouche, laissant ta queue «spasmer» sur ma langue chaude.


Puis, à ta demande, j'ai tout laissé couler dans ta bouche et tu as avalé ton propre sperme..



Je suis partie. imprégnée de ton odeur.


Et toi, tu penses encore que mon nom c'est Julie.



Mamz'elle J



3.08.2014

Réflexion tirée du silence..

lavieengris.com
Y a toujours ce moment dans la vie où par accident, dans un intervalle de silence entre deux mots, les visages se rapprochent, les souffles se mélangent, les regards se croisent.

..et en une fraction de seconde, le choix de reculer ou de sauter sur l'occasion nous apparaît tellement difficile.



Mamz'elle J xx

3.03.2014

Ma lettre à #A; récit de ma dernière journée coquine.


Nous nous étions donné rendez-vous à Trois-Rivières. 

Cette fois-ci, c'était à lui de nous trouver un repaire.

Il m'a donc dévoilé l'endroit le mardi soir, m'invitant à le rejoindre vers 9h le matin.
De mon côté, mon heure de départ allait dépendre beaucoup de l'heure à laquelle mon chum allait partir travailler.

Je prends la route.

Une heure plus tard, je suis devant la porte du motel. 
Hotel-Motel Coconut. 
Ok. Y a rien de tropical à mon sens. Les rideaux avec des girafes peut-être.. 
Les vitres des portes extérieures sont placardées avec du plywood.

Mais j'ai bien aimé les petits savons à mon nom.

Bref. J'entre. Laigle m'attendait patiemment dans un décor pour le moins.. tapissé. 

Je saute les descriptions. Ce qu'il faut que tu retiennes; c'était laid en Ta!

J'arrive en nylon et en robe, mais pas de culotte, pas de soutien-gorge et des bottes de cowboy. 
(Je priais vraiment de ne pas faire un accident en y allant. J'aurais honte de mourir nue sous une robe courte en hiver.. )

Je ne suis pas aussitôt arrivée qu'on se saute dessus. Je suis habituellement celle qui se retrouve nue en premier, mais pas cette fois. 
Je réussi d'une main à défaire sa ceinture et à le pousser sur le lit. Je déboutonne sa chemise de l'autre. 
Il détache pendant ce temps la large ceinture de ma robe.
 Je l'embrasse, m'accroupis au dessus de lui pour ralentir sa course. Je descends au niveau de son sexe pour le sucer. Avec beaucoup d'envie et de salive. Sa queue butte le fond de ma gorge à de multiples reprises. Je le fais exprès. Il adore vraiment que je le baise avec ma bouche.
Sa main se glisse dans le décolleté de ma robe. Il découvre mon absence de lingerie.
Je le vois sourire. Je souris. Un cercle vicieux.. très vicieux s'amorce.

Après quelques minutes, et refusant de jouir aussi tôt dans la journée,il me repousse, me déshabille sauf mes bas nylon.
Dans la catégorie «Naïve qui pensait pouvoir reprendre la route à la fin de la journée avec le même nombre de morceau de linge que prévu» je suis perdante. 

Sa main passe sous la bande de ceinture de mes nylons et il me caresse. Je sus vraiment, totalement inondée. Et ses doigts experts (depuis le temps! ;)) trouvent le point infaillible pour me faire exploser de jouissance.

Je suis à genoux, adossée au mur de la salle de bain et je me mets à crier. Moi non plus je ne veux pas jouir si vite. Mais rien à faire, il continue de me doigter comme si sa vie en dépendait et je jouis dans mes bas. À de multiples reprises. Squirt total. 

J'ai les jambes en compote, je me relève chancelante d'un orgasme trop intense pour moi. Il me couche sur le lit et ni une ni deux, il déchire la fourche de mon bas pour s'insérer dans ma chatte plus que prête à le recevoir, entendons-nous!

Tenant mes chevilles dans les airs il a pilonné ma chatte de façon fulgurante jusqu'à ce que l'orgasme le pulvérise. 

Nous nous sommes couchés sur le lit, prenant le temps de reprendre notre souffle. 
J'ai filé sous la douche. Tous ces fluides sur le corps.. J'avais besoin de me refaire un look!


5 ou 6 minutes plus tard, de retour dans ses bras, nous avons discuté un peu. 

Et on a repris les activités. 
Il m'a inséré 4 doigts, à me faire juter sur les draps et inonder le lit comme jamais avant. Genre, c'était juste trop débile. Moi qui m'assume pas comme femme-fontaine, il m'aide pas ben ben.. bref.


À un moment, il a sorti un sac à surprise.
Le genre de surprises que j'aime bien, genre...

Une paire de menottes, un truc qui donne des chocs électriques, de l'huile.. 
On a essayé la machine à décharges électriques. 

Il m'a branché deux électrodes à l'intérieur des cuisses.  
Drôle de sensation. Rien de tellement érotique. 

On a mis ça de côté. Il m'a lancé sa paire de menottes, tout bonnement. 

Je les ai enfilé. La plus belle paire de menottes que j'ai vu de ma vie. 
Je prenais plaisir juste à les enfiler.

Je me suis couchée la tête sur l'oreiller en les regardant. 
Je lui ai dit, juste comme ça; Il manque un gagball et on est en affaire!


Je l'ai senti soulever ma tête en tenant mes cheveux. Il a glissé une boule dans ma bouche et a attaché la sangle derrière ma tête.
Je ne m'en attendais zéro.
J'ai figé.
Excitée. Trop. 

Il m'a attaché les mains dans le dos. Serrées. 

Le silence régnait dans la pièce. J'avais un peu peur. 
J'étais totalement sous son joug. J'adorais.

J'avais une vibration dans le bas-ventre trop puissante pour arrêter.

Anyway, je ne pouvais rien dire. J'étais étouffée par sa sangle et j'avais une boule dans la boule.

Il a versé plein d'huile sur mes fesses, entre mes fesses... a caressé ma chatte, en remontant parfois un peu.. puis, il s'est inséré en moi. 
Quelques aller-retours, un pouce dans mon petit trou qu'il faisait bouger au rythme de ses coups de reins. Il m'a agrippé par les cheveux, pas les mains, serrant entre ses mains puissantes mes cuisses, mes hanches, mes seins. 

Il me défonçait à bon rythme.

Lorsque j'ai joui, je l'ai senti sur le bord d'en faire autant. Il est sorti de ma chatte, s'est masturbé et a joui partout sur mon dos. 


Je suis retombée sur le lit, haletante. Il a défait mon baillon, m'a détaché les mains et je me suis endormie, totalement vidée.

J'ai dormi pendant ce qui m'a semblé être 15-20 minutes.

Le temps a passé rapidement

On s'est laissé, dans l'attente d'un prochain rendez-vous. 

Toi, tu me racontes quelque chose à ton tour? ;)

Mamz'elle J xxx

Ah, les congrès à Québec..!


Une amie, Alexandra, était venue en visite chez-moi dans le cadre d'un congrès de gestionnaires d'entreprise où elle donnait une conférence. Ça tombait hyper bien puisque mon copain avait un voyage d'affaire de courte durée mais en plein durant ce weekend.

Plutôt -pas mal- jolie comme demoiselle, elle avait récolté quelques numéros de téléphone et cartes d'affaires en ce vendredi soir où le congrès s'achevait. Il faut dire qu'elle faisait souvent tourner les têtes mais elle avait cet aura faisant en sorte que les hommes qu'elle approchait prenait peur en peu de temps, se considérant plus souvent qu'autrement pas à la hauteur d'une aussi belle femme. Avec le temps, elle a fini par s'y faire et accepter des rencontres sans lendemain un peu partout où on la courtisait et elle y prend même maintenant plaisir.

Toujours est-il que ma belle amie avait envie de rappeler le séduisant avocat en droit international qu'elle avait rencontré durant la semaine. Simon qu'il s'appelait. Yeux bleus, cheveux châtains, fesses d'acier dans ses pantalons toujours propres et bien pressés, elle avait conservé avec soin son numéro de téléphone après qu'il lui ai fait promettre de la rejoindre à l'Atelier sur la Grande-Allée, le vendredi soir à 21h. 

Elle n'avait pas eu à se faire exposer une tonne d'argument avec d’acquiescer à son invitation et lui remettre son numéro à elle.

Nous avions passé une partie de l'après-midi à magasiner ensemble dans les différentes boutiques qu'elle souhaitait visiter. Comme elle savait qu'elle avait un rendez-vous le soir, elle avait également insisté pour que l'on visite une boutique de lingerie, idée que j'avais trouvé évidemment très bonne!

Les emplettes terminées, je pensais la déposer devant le bar et la laisser vaquer à ses occupations mais elle a insisté pour que je reste le temps d'un verre ou deux. Je ne peux évidemment jamais dire non à un drink, surtout pas ceux que l'on retrouve sur la carte de ce resto totalement tendance. Et il n'était que 19h30.

Par une chance mystérieuse pour cette heure, il ne restait la banquette devant la bay-window de libre et cela convenait tout à fait. Nous nous sommes installées, avons commandé chacun un verre à mon ami Jean-René et avons commencé à parler du beau ténébreux qui s'en venait la rencontrer. Apparemment, le bel apolon était à un 5 à 7 avec des gens importants mais il n'était présent seulement que pour la forme.
Elle s'est mise à le texter, lui disant qu'elle avait réussi à avoir une table dans le resto le plus couru de la Haute-Ville et qu'elle était accompagnée de sa plus belle et sexy copine. 

On prenait des snapchats, parfois drôles, parfois coquins, pour lui envoyer et le divertir durant son interminable happening. Nous nous sommes mis à lui dire que s'il arrivait avant 21h, il pourrait nous avoir tous les deux pour la soirée.. et peut-être pour la nuit! J'embarquais dans ses folies de fille qui supporte mal l'alcool. Et lui dont! Juste à analyser ses textos, je pouvais voir qu'il avait aussi quelques verres dans le nez. 




Finalement, 3 cocktails plus tard, dont un virgin pour moi parce qu'il fallait bien que je retourne à la maison, il est arrivé. Manteau noir ni-long, pantalon noir et chemise lignée un peu déboutonnée, cheveux en bataille  il avait un air de rebelle dans un écrin de velours. En effet, l'homme en question méritait l'attente mais surtout l'intérêt.


Un fois assis avec nous et les présentations faites, nous avons discuté de lui, de ma copine et un peu de moi. 


Après quelques minutes à déconner et continuer le jeu de séduction amorcé, les mains commençaient à se promener et les discussions à saveurs coquines se pimenter, je me suis levée en les saluant et leur souhaitant une bonne soirée. Je me sentais un peu de trop, même si le courant passait très bien.


Juste avant de quitter, j'ai texté un petit message à ma copine; 
 --«Plutôt FUCKIN SEXY LIKE HELL ton prétendant! Euh, wow!»

Auquel Alexandra m'a répondu;



--«Penses-tu, cochonne, que je l'ai pas vu te masser la cuisse tantôt! Je pense qu'il aurait voulu que tu restes.. ;) Je rentrerai pas tard. Laisse la porte débarrée! Bonne soirée!» 

La soirée se poursuit pour elle comme pour moi, mais j'imagine, de façon différente.

Je suis chez-moi. Des pensées perverses me tiraillent. J'ai bien aimé ces sensations lorsqu'il m'adressait son regard intense et ses caresses remplies de péchés. J'ai la chatte qui pulse de désir de me faire jouir et j'ai déjà si hâte qu'elle me raconte son histoire! Couchée dans ma velue doudou, j'ai syntonisé un film érotique et ai bu un verre de vin en relaxant doucement et confortablement, une main sous mon babydoll de satin. 

Avec la fatigue accumulée de ma semaine et l'alcool que j'avais bu dans cette soirée, inutile de vous dire que je me suis mise au lit assez rapidement après une longue douche chaude et savonneuse à souhait..

Mon grand lit m'a accueilli à draps ouverts. Comme promis, j'avais laissé la porte déverrouillée.

Vers 3 heures du matin, j'ai ouvert un peu les yeux, entendant de longs gémissements dans la chambre d'a côté. Elle se faisait discrète, mais j'ai des oreilles si fines pour entendre les sons de l'amour.


Je suis restée dans mon lit quelques minutes en écoutant ce qui se passait dans la chambre d'côté. Je tentais de me mettre à sa place, imaginer le corps de l'homme de tout à l'heure sur moi, caressant encore et encore mes cuisses, mes fesses, mes seins.. je sentais encore son parfum et pouvait concevoir la taille de sa queue selon ce que j'avais pu observer lorsqu'il était assis..

J'ai glissé une main vers mon ventre, puis une autre à ma poitrine pour me masser les seins un peu. Lorsque j'ai glissé mon doigt entre les lèvres de ma chatte, j'ai réalisé que mon corps s'emballait réellement. rarement dans ma vie je ne m'étais sentie si mouillée. J'ai laissé échappé un tout petit souffle lorsque j'ai atteint mon clitoris. Mon inconscient entendait peut-être déjà la scène alors que je dormais profondément et a fait en sorte de me surprendre au réveil. 


Il ne faisait aucun doute que j'étais très excitée et qu'en bonne voyeuse que j'étais, je ne pouvais pas rester de glace dans mon lit sans au moins aller jeter un coup d'oeil à ce qui se passait à côté. 


Je suis sortie de mon lit et me suis avancée vers la chambre.


La porte était entrouverte. Alexandra n'avait allumé que la série de lumières à DEL à la tête du lit, réglant la couleur sur le rouge. Couleur de passion, de luxure et de bonne baise. 


Je percevais les mouvements des corps, entendais les plaintes et les longs râles de plaisir de ceux qui partageaient l'espace restreint du lit double en rentabilisant chaque parcelle de corps. Les mains allaient et venaient, parfois avec douceur et envie, parfois avec désir plus brutal et animal. 
J'ai reconnu sur le plancher le magnifique soutien-gorge que mon amie s'était acheté en après-midi, qu'elle avait enfilé sous une belle petite camisole plutôt sobre et un long collier de perles.

Tous ces vêtements traînaient alors sur le plancher, du seuil de la chambre jusqu'au lit. 

J'étais adossée au mur adjacent une main sur la bouche et l'autre à la recherche de mon plaisir. Je me masturbais, tentant de voir sans me faire repérer. Les voir ainsi me faisait mouiller comme jamais. J'étais sur le point de jouir quand tout à coup...





Surprise. 

Ouf. C'était terriblement cochon. J'aurais passé la nuit à les regarder, mais je savais que le plaisir qui montait en moi se ferait moins discret que ce qu'il avait été jusqu'à présent.



Je suis retournée dans mon lit sur la pointe des pieds, tentant de me contenir au moins jusqu'à atteindre mon plus gros godemiché afin d'apaiser une fois pour toutes cette tension qui crispait tous mes muscles. À grands coups de jouet, je me suis fait jouir en moins de quelques minutes. Un orgasme salvateur et délicieux, accompagné de merveilleuses images.



Au petit matin, je me suis levée passablement tôt pour laisser le temps à Alexandra de préparer ses bagages, se refaire l'esprit et de prendre sa douche. J'ai ramené deux cafés latté et des croissants pour le déjeuner. 

«Alors, ta soirée d'hier, ça s'est bien passé?»

En souriant de toutes ses dents, elle m'a répondu: «Arrête de tourner autour du pot Jade la coquine.. que veux-tu savoir au juste?»
-Pas grand chose.. les détails les plus croustillants feront mon affaire! lui répondis-je avec un clin d'oeil.


Jamais dans son récit, elle ne m'a dit qu'en fait, elle avait ramené dans ma chambre d'invités deux hommes plutôt qu'un...





Mamz'elle J xx





 









3.02.2014

Souvenir spontané.

Couchée à plat ventre sur le lit, je jouais avec les menottes, sourire plaqué aux lèvres et yeux brillants.

Je lui ai juste dit: «Il manque juste le baillon-boule et on est en affaire!

Il s'est levé du lit, je me suis couchée sur l'oreiller.


Deux minutes plus tard, j'avais le gagball dans la bouche, les mains attachées dans le dos, sa queue dans la chatte et un pouce dans le cul. Il a joui. J'ai crié.

Un des meilleurs souvenirs de ma semaine.



Mamz'elle J xx

2.27.2014

Du Chocolat.. Des Bulles.. Du Plaisir. Dernière partie.

Le restaurant est bondé, l’ambiance est bonne. Notre table est éloignée du reste des invités par un muret de pierre et quelques plantes. Un écran parfait pour se sentir un peu plus intime.
Nous commandons chacune un drink, en parlant tranquillement de nos derniers jours de travail. Premier constat, cette soirée nous tenait toutes deux en état d’attente et de motivation!

Je la regarde dans la lumière plutôt tamisée du resto. Elle rayonne. Son décolleté plongeant fait exploser les pensées impures de ma tête et je me mets à la caresser du regard. Si ce n’était que de moi, j’abandonnerais mon verre sur la table et je l’amènerais dans un coin obscure pour enfouir ma langue dans sa chatte et la faire juter de plaisir.

De son côté, elle sait l’effet qu’elle me fait, battant des cils de plus en plus sensuellement.
Le serveur revient et nous commandons nos plats ainsi qu’une bonne bouteille de blanc, bien frais.  

Tout au long du repas, nous parlons de sexe. Nous nous racontons des anecdotes cocasses, salaces, torrides, décevantes; bref, pour tous les goûts.

De temps en temps, je regarde le serveur passer à côté de notre table et un petit sourire s’étire au coin de ses lèvres. Je crois qu’il fait exprès pour venir rôder autour de notre petite bulle pour espionner nos conversations. En même temps, l’alcool faisant effet, nous surveillons de moins en moins notre ton de voix.

Lorsqu’il vient nous porter nos repas, il semble hypnotisé par la poitrine de ma copine, qui ne cache désormais plus du tout son côté cochon. Il la couvre de compliments, lui offre de la raccompagner à la chambre. Moi je ris aux larmes. Le jeunot y met tellement d’énergie, le pauvre… Mais bien que jeune, il n’est pas totalement naïf. Et elle, n’est pas totalement de glace.
Ça me fait m’imaginer différents scénarios.

Le repas se termine une heure plus tard. Je reçois le détail de la note, règle le tout et laisse un message de remerciement à l’endos de la facture…

Nous remontons à la chambre. Elle me laisse entrevoir la dentelle de son bas lorsqu’elle escalade le long escalier de l’hôtel. Ses reins appellent au sexe. Tout d’elle est imprégné d’un charisme désarmant.  Je vois d’ici qu’elle n’a plus sa culotte…

À la chambre, j’ouvre le champagne. Nous nous asseyons sur le lit, en rigolant. Nous portons un toast à notre belle réunion.

Sa main s’avance vers ma cuisse, caresse le nylon qui recouvre ma jambe, s’étire jusqu’à atteindre mon genou… Elle me fixe. Je fige. Son regard me paralyse.

Elle prend mon verre, le dépose sur la table de chevet, me couche sur le lit et m’embrasse. Ses lèvres sucrées se font pourtant tantôt douces, tantôt agressives. Elle me glisse à l’oreille : « Tu m’as si bien fait jouir tantôt, il faudrait bien que je te rende la pareille.»

Je souris.

Après peu de temps, ses doigts trouvent le chemin vers ma chatte ruisselante. Elle écarte un peu ma culotte et s’amuse à me branler avec vigueur mais sans jamais me laisser flancher. Nos robes prennent le chemin du plancher, je lui enlève ses escarpins, elle me déleste de tout sauf de mes bottes hautes, et mon corsage. Je me sens à peine gênée. J’ai les facultés affaiblies et je ne m’inquiète plus de mes complexes. Je vis le moment.

Nous faisons l’amour comme si nos corps se connaissaient depuis toujours, gardant notre lingerie pour le jeu.

Au bout de quelques minutes, nous entendons frapper à la porte.
Elle se demande vraiment qui cela peut bien être. De mon côté, je me doute bien. Mais tout de même surprise, je la suis parce que je veux avoir une vue imprenable sur la surprise qu’elle aura.

Elle ouvre et pousse un éclat de rire. Agrippant l’homme qui se trouve sur le seuil par le col de sa chemise et le pousse sur le mur du hall de la suite une fois entré. Je la regarde l’embrasser goulûment. Le pantalon de notre jeune homme est de plus en plus étroit au niveau de l’entrejambe. C’est mémorable de les voir.

Je les regarde. Je n’ose pas m’approcher. Elle se met à genoux devant lui, défait sa braguette et sot de son pantalon une queue de bon calibre. Même moi, j’en salive!
Lorsqu’elle ouvre la bouche pour glisser son sexe entre ses lèvres, je l’entends déglutir. A-t-il déjà eu affaire à une femme de ce calibre auparavant?

De mon côté, je m’adosse au mur. Je joue la voyeuse. C’est plutôt excitant de la regarder fermer et ouvrir les yeux, faire coulisser sa bouche sur l’épais sexe de cet invité impromptu. Elle glisse de temps à autre une main entre ses cuisses, cherchant à se procurer encore plus de plaisir. Lorsqu’elle remonte sa main à la tâche, je la vois étendre sur l’engin sa propre mouille, pour se goûter. Le mouvement de sa main est constant, ses joues se creusent sous l’aspiration. Je la vois prendre autant de plaisir que lui durant cette pipe très cochonne. Je caresse mes seins, en pince les bouts… Je sens que ma chatte se réchauffe sous la vue des deux coquins et pourtant, je n’ai pas envie de briser cette complicité en allant les rejoindre. Bien que j’aie très envie que l’on salue le courage de cet étalon de 20 ans de belle façon.

Je continue de caresser mon sexe en travers de ma culotte de dentelle. Je la sens bien humide.. Mes doigts se trempent rapidement, le tissus ne suffisant plus à retenir mon plaisir.

Elle le masturbe énergiquement et le fait jouir sur ses seins. Portant un de ses doigts à sa bouche, elle lèche les quelques gouttes de semences qui sont atterries sur ses phalanges et se relève en lui embrassant la joue.

Le jeunot reste un peu bouche-bée alors qu’il remonte ses pantalons. Il a clairement eu droit à la fellation de sa vie. Nul doute.
Avant de partir, il fouille dans la poche de son pantalon..

Et il se tourne vers elle et lui dit : «Vous avez échappé ça sous votre table tout à l’heure.» et iIl lui tend sa petite culotte.


Je savais qu’elle l’avait fait exprès.
Et j’adore…


Notre nuit se poursuit. Un plaisir certain.
Un plaisir que j’aime de plus en plus vivre..





Mamz’elle J xx

2.20.2014

Du Chocolat.. Des Bulles.. Du Plaisir.. partie 4

Pas tellement nécessaire de vous répéter à quel point j’adorais la regarder. Elle semblait tellement sûre d’elle-même et en possession de ses moyens que je ne pouvais que la suivre dans ses lubies et faire en sorte que ça devienne notre moment.
Un très beau et mémorable souvenir d’ailleurs.

Elle a déposé au pied du lit le gode de verre plutôt stylisé afin de venir enjamber mon corps.
Chevauchée à la hauteur de mon visage par son intimité, une fois de plus offerte, je ne savais pas si je me devais de contenir mon envie de la lécher encore ou si je me foutais de ce que mon instinct me disait. Elle s’est penchée au dessus de moi en passant le premier anneau des menottes à mon poignet droit.

Le froid du matériau métallique me fit un peu frémir. Puis, après avoir enroulé la chaîne séparant les bracelets, elle a attaché mon deuxième bras à la tête du lit. Un sentiment d’être prisonnière du plaisir que j’adore.

Ma belle copine s’est alors mise à redescendre le long de mon corps, accompagnant son tracé de baisers, caresses et morsures légères. Tout pour mettre mes sens en éveil. Tout pour me rendre folle. Je ne souhaite toutefois pas fermer mes yeux. La regarder faire m’excite à un point tel que je suis trempée déjà. Elle masse ma poitrine, aspire un après l’autre mes seins entre ses sensuelles lèvres. Ses doigts se rendent à ma chatte, où elle trouve facilement et habilement le bouton déclencheur de plaisir, impatient de sentir son toucher et de se plier à ses caresses. Nul doute qu’elle sait s’y prendre avec l’intimité féminine. Ses mouvements se font lents et appuyés. J’ai du mal à contenir les gémissements et les expirations chargées de plaisir qui s’extirpent de ma gorge. Lorsque je sens la fraîcheur du gode se présenter à l’entrée de mon antre, je souris. J’appréhende. J’aime l’idée. J’ai hâte. Je frémis. Je suis dans tous mes états.

Elle le pousse en moi doucement. Tout doucement. Légère rotation alors qu’elle souhaite lubrifier de ma mouille abondante toute la longueur de l’objet. L’inclinaison est parfaite. La largeur de son jouet est  à point. Je suis envahie de ce grand frisson. Le frisson que ressens une femme lorsqu’elle s’abandonne enfin à son plaisir, laissant avec confiance son sort entre les mains de son ou sa partenaire de jeu. Elle semble y prendre plaisir au moins autant que moi.

Elle sait comment s’y prendre. Alors que d’une main elle fait coulisser l’objet dans les tréfonds de mon ventre, son autre main joint mon clitoris bien gonflé et luisant afin d’augmenter mes sources de plaisir. Je suis en transe. J’aurais envie de la toucher, de me prendre les seins, mais je ne peux qu’accueillir ce plaisir en me délectant de la vague qui approche à grands pas.

Elle y va plus frénétiquement. Je courbe mon bassin, mes seins se relèvent. Je me dresse sur mes talons, alors qu’elle baise ma chatte avec une envie visible de me faire exploser sur le lit.
Je sais ce qu’elle veut.

Mon point G est trop stimulé pour demeurer impassible devant ce désir intense de me faire mouiller le drap. Quelques autres coups de poignets et ça y est, je sens en moi monter l’orgasme, projetant quelques vagues de mon jus sur le drap et sur ses cuisses. Elle sourit, semble vouloir jouir avec moi et m’encourage à me laisser aller.

Elle me branle encore le clito alors que je suis sur le point de jouir une autre fois.
Je suis absolument vidée de mon énergie, mais j’ai tellement envie d’elle et de la surprendre encore une fois..

Je me laisse tomber sur le lit.

Elle approche le gode de ma bouche, nous le léchons en se regardant dans les yeux. J’adore goûter mon jus après l’orgasme. Je crois comprendre qu’elle aime bien le faire aussi..


Un long moment où nous avons pu profiter l’une de l’autre.
Nous finissions nos verres de champagne en discutant tranquillement.

Je me relève, file prendre une douche après qu’elle ait détaché mes poignets du lit.
Mes jambes en tremblent encore.

Nous avons rendez-vous au restaurant dans moins de 30 minutes.
Juste le temps de nous savonner, d’enfiler nos robes et nos lingeries les plus coquines et de descendre…







Mamz'elle J xxx

2.19.2014

Du chocolat.. Des Bulles.. et du Plaisir.. partie 3.

Je bouillonnais. J’avais envie d’elle plus que de n’importe quoi d’autre. Je la regardais encore sourire, elle semblait si légère et sur son nuage post-coïtal. Elle était lumineuse et inspirait le sexe. Elle respirait le sexe. Je respirais le sien. En transe. Je me suis assise de mon côté du spa, glissant une main le long de mon torse pour atteindre l’intérieur de mes cuisses. À la seule pression de mon doigt sur mon petit bourgeon, je ressentais un frisson intense me parcourant la colonne et la nuque. J’étais littéralement à fleur de peau et j’adorais cette sensation.

À ce moment, elle s’est glissée dans l’eau du bain, s’est assise juste en face de moi et s’est mise à me fixer sans parler. Pendant de nombreuses secondes, nous nous regardions dans la blanc des yeux, pour profiter du moment, ou pour donner un défi de contrôle implicite à l’autre. J’étais hypnotisée. Elle l’était tout autant. J’ai senti son pied monter le long de ma jambe, ses orteils glissaient sur ma peau avec douceur et envie. Me regardant continuellement, elle a atteint la cible. Ma chatte. J’ai senti sans peine son orteil se déposer entre les lèvres de mon sexe et y glisser avec facilité de haut en bas. Torturée par le plaisir, je me sentais terriblement allumée et impatiente. J’ai pris entre mes mains mes seins pour les caresser. Les pointes en étaient déjà dressées et bien réceptives.

Elle a continué de m’exciter de la pointe de son pied pendant de longues minutes. Je mordillais ma lèvre en fermant les yeux, tentant de me contenir au meilleur de ce que mon corps pouvait supporter.

Elle s’est levée, est venue s’installer debout devant moi et a passé une jambe par-dessus ma tête. Sa chatte offerte à ma bouche, juste à la bonne hauteur. Je l’ai prise contre mon visage sans attendre. Je l’ai bouffé comme si ma vie en dépendait. Comme jamais dans sa vie on ne lui avait montré de désir aussi fort. J’empoignais ses fesses d’une main, pour la rapprocher suffisamment de ma bouche pour encercler son sexe de mes lèvres, pour en perdre le souffle pendant que mon autre main s’affairait sur ma propre intimité. Deux doigts, puis trois se sont insérés en moi avec une facilité déconcertante. J’Aspirais son clitoris en le mordillant au passage, insérant un doigt entre ses fesses et tout à coup, je l’ai senti faiblir un peu alors que ses jambes furent prises de vibrations incontrôlables. J’ai cueillis son nectar sur mes lèvres et ma langue comme une offrande que je cherchais à garder que pour moi. Je l’ai léché. Avidement. Fouillant les recoins de son sexe à la recherche de son poison intime qui me rendait accro à elle.

Jamais auparavant je n’avais ressentis cette sensation intérieure.
Je cherchais tellement à me retenir de jouir sans elle, je voulais me garder pour ses doigts et sa bouche. C’est dans la chaleur de son haleine que je voulais me donner..

Je n’ai pas eu à attendre tellement longtemps.
Nous nous sommes levées. Enjambé la baignoire.
Elle a pris le chemin de sa boite à surprise alors que j’ai pris celui du lit. J’ai entendu un petit bruit métallique se cognant à quelque chose. Et lorsqu’elle s’est retournée vers moi, menottes et gode de verre à le main, j’ai senti mon ventre se tordre.


Je la voulais. Là. Maintenant.




À suivre..

Mamz'elle J xx

2.17.2014

Du Chocolat... Des Bulles.. du Plaisir.. partie 2

Assise au coin du bain à remous, elle avait les cheveux à moitié trempés, flottant dans l'eau savonneuse. Ses seins étaient déformés par les vagues de l'eau et par la lumière des bougies qui trônaient juste à côté de nous, laissant de leurs petites flammes s'éclairer la pièce et me laisser m'imprégner de cette image de la femme en totalité.

Je ferme les yeux et je ressens le moment.
Je ressens sa cuisse qui s'insinue entre mes jambes, mes mains qui s'agrippent à ses épaules pendant que je rejoins sa bouche en un baiser délicieux, doux et intense. Je ferme les yeux pour mieux savourer. J'aime le goût de ses lèvres. J'aime le grain de sa peau. J'aime la fraîcheur de son souffle, quand elle me demande de la caresser, mais surtout, j'aime deviner son côté déjanté quand elle se lève en me regardant du coin de l'oeil, pour s'asseoir sur le rebord de la baignoire..

Je la regarde faire, comme si elle se donnait en spectacle. Sans aucune gêne, elle pose ses fesses sur le coin et s'adosse au mur. Elle écarte ses cuisses et trouve encrage pour chacun de ses pieds de chaque côté du bain. Tout ce temps, je la vois se lécher les lèvres et je ne sais pas sur quoi je dois m'attarder. Mes yeux se posent sur le tableau qu'elle m'offre; un joli sexe épilé d'où perlent quelques gouttes d'eau et un peu de mousse restée collée à la peau de son ventre. Elle mène l'une de ses mains à sa poitrine, où elle dessine le contour d'un de ses mamelons, pinçant le bout de son sein en souriant et en reprenant de plus belle avec l'autre sein. Je suis hypnotisée. Elle me captive par sa grâce et son assurance. Ma sagesse et mon calme s'envolent et j'approche de son corps dangereusement. Je masse d'abord ses cuisses, léchant le bout devenu tout dur de son sein qui se soulève au rythme de son souffle. Je titille son mamelon comme j'aime qu'on me le fasse avant d'empoigner son autre sein de ma petite main qui manque évidemment de place pour tout couvrir. Je suis follement excitée de les soupeser, de la regarder, de sentir la fébrilité dans l'air. C'est évidemment sans trop attendre que je joins sa chatte de ma langue.. j'embrasse son ventre, glisse ma bouche à son aine et j'écarte ses lèvres de deux de mes doigts. Je découvre son sexe humide et coulant, un parfum enivrant et sexuel qui agit sur moi comme un aimant puissant. Je ne peux m'empêcher de refermer les lèvres sur son clitoris qu'elle m'offre en un long râle. Je fouille sa chatte. J'en goûte chaque centimètres, je la déguste tant et si bien qu'après quelques secondes à m'appliquer, je sens ses doigts maintenir ma tête sur son sexe.

Elle encre ses ongles dans mes cheveux et me colle la bouche à son antre avec tellement d'avidité que j'en perds le souffle. Je lui laisse sentir mes dents, accélère un peu le rythme de ma caresse sur son petit bouton jusqu'à sentir ses jambes frémir et tout son corps se tordre. Puis, je m'arrête. 


Je me décolle, la regarde, me lève un peu et l'embrasse. Elle peut maintenant goûter sa propre cyprine coulée à mes commissures et lécher ma langue ayant pris follement plaisir à la satisfaire.

J'y retourne, même manège. Je varie la vitesse, l'appui, la douceur et l'intensité et je l'amène à quelques reprises au bord du précipice sans jamais la laisser jouir. J'y prend un malin plaisir.

Je glisse une main sous sa fesse et change l'inclinaison de son bassin.
De cette façon, j'ai accès à toute son intimité et je dois avouer que j'ai hâte de la découvrir.

Je lape sa chatte, goûte son miel, j'étire parfois un petit filet de son jus de ma bouche à sa chatte, par plaisir, par perversité. Je lèche un peu encore, et je descends jusqu'à son cul, où je chatouille sa petite rose tout doucement. Elle se détend rapidement, s'abandonnant aux caresses appliquées de ma bouche et bientôt, je vois ses yeux se fermer et sa tête s'incliner vers l'arrière. J'adore la voir dans cet état.

Je la lèche, je mouille toutes ses cavités de ma salive mélangée à son jus et je m'amuse à lui couper le souffle.

Je pousse l'audace. Mon pouce rejoint ma langue aux abords de son cul, où d'un mouvement circulaire, je la prépare à accueillir un doigt. Je recueille un peu de sa cyprine et glisse tout lentement mon pouce dans sa petite rose, qui se referme sur ma phalange à peine insérée. Je suce son clitoris et bougeant lentement ma main devenue jouet, pour l'habituer à ma présence et faire monter son plaisir.
Elle grogne. Visiblement, elle apprécie.

Je continue mon parcours, lui bouffant la chatte avec appétit et baisant son cul d'une main déterminée pendant que je l'écoute crier. Ma main libre plonge d'abord sous l'eau de la baignoire où je me trouve à genoux, pour ensuite atteindre mon sexe ouvert et réclamant un peu d'attention. mon index glisse le long de ma fente et je l'insère avec une facilité déconcertante en moi.

Le ressortant de l'eau, c'est dans sa grotte que j'irai plonger mes doigts. d'abord deux, pour la stimuler en lui laissant connaître le plaisir d'avoir deux orifices investis en même temps. Un troisième doigt.
J'accélère. De plus en plus vite. Je la sens vibrer comme jamais encore.

Et elle pousse un gémissement qui traduit son plaisir. Elle branle énergiquement son petit bourgeon pendant que je lui baise littéralement la chatte et le cul en même temps et elle jouit enfin sous mes yeux.

Elle est si belle. Son sourire veut tout dire.
Je sens les soubresauts de son sexe sur mes phalanges, que je laisse en elle et qui semblent encerclées dans un étau puissant. Elle tressaille encore, victime de cet orgasme qui la dévaste. Elle essaie de parler. Rien de très audible ni très articulé, mais un regard brillant et une respiration bruyante.

Un moment particulièrement spécial. Je crois qu'elle a aimé.. et moi dont!

J'ai envie de recommencer, juste pour la voir jouir à nouveau.
L'entendre à nouveau.
La sentir à nouveau.. 


Je retire mon pouce, puis mes doigts de sa jolie chatte. Je les approche de sa bouche et elle les lèche doucement, un à un.

Je l'adore déjà..


Et la soirée ne faisait que commencer..





Mamz'Elle J xxx

2.14.2014

Du Chocolat.. Des bulles.. Du plaisir.

Je l'attendais depuis un bon moment, ce jour où j'allais l'avoir pour moi toute seule. Mais en même temps, j'aime bien partager..

J'avais déjà mis un peu ses sens en éveil, en évoquant mon envie de la coucher sur les draps, de parcourir son corps en embrassant toutes les parcelles de peau qu'elle m'aurait offert, en périphérie de sa jolie robe à pois et de ses bottes hautes. J'allais passer mes doigts dans ses cheveux, caresser du bout des ongles ses bras, son cou, sa mâchoire, déposer mes lèvres sur sa clavicule, la naissance de ses seins, ses lèvres.. J'allais goûter son parfum, apprécier le frottement de nos jambes nylonnées pendant que je la chevaucherais pour déboutonner le haut de sa robe ajustée sur sa poitrine. Je me voyais déjà la fixer de mon regard le plus désireux en laissant libre court à mon envie de la dévorer des pieds à la tête. Déjà, j'avais la sensation de mes mains sur ses cuisses, retenant le mouvement ascendant qui m'amènerait à une source de chaleur intime que je convoitais depuis trop longtemps. Ma bouche chercherait son souffle, ou ce qui en restait, afin d'approcher suffisamment pour que nos langues se goûtent, délicatement, avec la douceur dont deux femmes avides de sensualité sont capables.

Je fantasmais sur cette image depuis que j'avais découvert qui elle était. Depuis que j'avais découvert autre chose que sa belle, trop belle, délicieusement invitante poitrine sur son avatar de réseau social.. J'étais écahie par sa bouche. Ses lèvres pulpeuses. Son oeil séducteur. Sa stature, toujours confiante, toujours en contrôle, rassurante. Je me suis mise à imaginer quels sons elle poussait lorsqu'elle faisait l'amour, quelle lingerie elle portait lorsqu'elle voulait se sentir femme, quelles coquineries elle appréciait particulièrement au lit.

De retour dans mon imaginaire, je savais qu'elle était une femme délicieuse, mais qui plus est, elle était gourmande. Et ça me plaisait. Ça présageait surtout qu'elle était une personne très ouverte, généreuse et qui aimait se griser de tous les plaisirs gustatifs les plus pervers.

Je voyais bien ses formes, dans la pénombre de la chambre éclairée aux lampions, où j'avais pris soin de mettre au frais un bonne bouteille de bulles et quelques chocolats de ma confection. Un plateau de fruits rouges était déposé sur le bord du grand bain à remous où trônait  une montagne de mousse aux arômes musquées. Je la désirais follement. Toute les fibres de mon corps ne revendiquaient qu'elle.

Couchées sur le lit, je me suis mise à l'embrasser tendrement. Je la caressais, jouais dans ses cheveux, portais à ma bouche son sein tendre pour en mordiller le mamelon. Sa poitrine se soulevait. Je l'entendais expirer, j'entendais son plaisir dans chaque bouffée d'air qui s'extirpait de son corps.
Elle était si belle.  

Je l'ai attirée vers le grand bain. Je la regardais s'y avancer avec grâce, exhibant toute sa splendeur et son charisme par sa démarche de louve. Elle était ma proie. Plongeant un pied, puis l'autre dans l'eau, elle s'est assise dans le coin du bain et je l'ai rejoint sans attendre. C'est là que le jeu a commencé..




À suivre


Mamz'Elle J xx