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9.09.2014

Conquérir ou abdiquer, dernière partie

Adossé au mur adjacent, il me regardait fouiller dans le frigo à la recherche de bière fraiche. Je sentais ses yeux me frôler, une intimité s’installer entre lui et moi. Je le sentais attentif à mes moindres gestes et mes tempes pulsaient sous la nervosité, probablement au même rythme que pulsait son sexe dans son maillot.

Lorsque je me suis retournée, il s’est dépêché de se réfugier derrière l’îlot de la cuisine pour cacher probablement l’excitant malaise de se retrouver avec moi chez-lui. J’ai senti que j’avais gagné ma première bataille.

Mais le temps avançait. Nous avions passé un peu trop de temps à discuter dehors et il allait devoir partir dans moins de deux heures. Je calculais dans ma tête combien de temps je pourrais encore le faire se gonfler de désir avant d’abdiquer et céder à mon envie folle de me faire un chemin entre ses cuisses.

De mon côté, bien que mon maillot était encore un peu humide à cause de la baignade, je le sentais devenir un peu plus trempé au niveau de l’entrecuisse. Mais il n’était pas question que je lui démontre quoi que ce soit. C’Était de lui que devait venir l’initiative de pousser plus loin l’aventure.

Il y a longtemps que je m’imaginais en quelque sort nos retrouvailles et notre retour à ce que nous étions il y a quelques années déjà. Je ne pouvais pas imaginer que la chimie passerait aussi bien qu’à ce moment-ci.

Je buvais ma bière… et m’est venu une idée de génie.
J’ai donné un coup sur le comptoir avec le fond avant de porter le goulot à ma bouche pour boire ma gorgée; de cette façon, j’avais provoqué un petit dégât…

Et ça a fonctionné! Toute la mousse a débordé et je me suis retrouvée avec les commissures des lèvres et tout le devant de mon maillot trempé. La fraîcheur du breuvage a provoqué un frisson qui a fait se dresser les bouts de mes seins et m’a fait pousser un petit cri de panique.

Tout de suite, il s’est lancé sur moi avec un linge pour m’essuyer et sans trop réfléchir, il a porté sa main à l’un de mes seins pour éponger la bière.. c’est là que j’ai fermé les yeux et qu’il s’est emporté…

Nous avons commencé à nous embrasser avec l’intensité des amants qui ne se sont pas vus depuis des mois, il me caressait la nuque et les fesses avec fermeté et passion. Il m’a poussé sur le rebord du comptoir pour bien me tenir prisonnière de son emprise… Je glissais ma hanche contre son maillot et ma jambe entre ses cuisses. Il mordait mes lèvres, les aspirais, les léchais et les caressais des siennes. Ouvrant les yeux de temps en temps pour vérifier ma réceptivité, il s’intensifiait d’un cran chaque fois que je lui communiquais mon désir d’un petit grognement frôlant le gémissement… son souffle dans mon cou, il grondait de plaisir et empoignait mes seins à la hâte de poursuivre notre ébat plus encore.

Nous nous sommes dirigés vers le salon où je nous n’avons eu  que quelques secondes nous délester de nos maillots de bain. Pour la première fois de ma vie, je me retrouvais avec l’homme que j’avais toujours désiré, le premier à avoir fait partie de mes fantasmes d’adolescente et qui hantait mon début de vue d’adulte.

Il n’a pas eu à me le demander; j’ai pris tout de suite son membre dans ma main, en le caressant un peu pendant que l’on poursuivait sur notre lancée d’embrassades. Je le sentais rugir en douceur… c’était le signe qu’il appréciait. Je l’ai poussé dans son sofa et me suis installée entre ses cuisses ouvertes pour lécher ses couilles pendant que je le masturbais délicatement. Il empoignait mes cheveux avec la délicatesse de l’homme attentif, mais avec le désir brûlant de l’homme qui a envie qu’on le suce à lui faire perdre la tête.

Ce que j’ai fait.

Une queue dans la moyenne avec un gland bien saillant. Le look que j’aime..

Je l’ai fait se gonfler de ma langue, léchant de tout son long son membre et de toutes ses zones sensibles, m’appliquant bien au cas où se serait la seule et unique fois de ma vie que je serais dans ce cadre sexuel. Plus son souffle d’accélérait, plus j’avais envie de faire durer le moment.
Je sentais ma chatte me crier de s’occuper d’elle. À un certain moment, je me suis relevée et en le regardant directement dans les yeux sana jamais flanché.

«On va dans ta chambre?»

Il m’a souri, s’est levé et m’a fait signe de monter..
Je me suis avancée vers les marches. Il m’a suivi de peu, me regardant le cul à s’en lécher les lèvres..  À peine 4 pas de fait vers le deuxième étage, il m’a poussée et a glissé un doigt sur ma chatte, entre mes lèvres. Lorsqu’il a vu à quel point je suintais de cyprine, il a tout de suite approché sa langue pour goûter mon jus. Je me tenais d’une main par le garde-corps et les cuisses bien ouvertes, je le laissais fouiller mes recoins intimes. Soupirant à quelques reprises sous ses caresses, je me suis retournée et me suis assise dans une marche. La curiosité me gagnait, j’avais envie de le voir à l’œuvre.. il s’est agenouillé devant moi quelques marches plus bas et s’est mis à me lécher d’abord avec douceur et gêne que je le regarde. Ile gêne est disparu assez rapidement lorsque je me suis mise à gémir à bon volume, en bougeant mon corps sous l’excitation. Lorsqu’il a poussé 2 doigts dans ma chatte en suçant mon clito avec juste la bonne technique, je me suis mise à trembler. Je sentais l’orgasme approcher. Ma peau rougissait, mes jambes bougeait en spasmes, j’avais les yeux remplis d’eau et une envie intense de crier… c’était délicieux.. mais tout d’un coup, il a tout cessé. Comme ça.
Me laissant en plan… mais c’était pour mieux..

Il m’a fait signe de monter les quelques marches qui nous séparaient encore du deuxième étage. Notre fougue a encore lié nos bouches l’une à l’autre pendant quelques minutes, alors que nous nous cognions sur tous les murs du corridor nous menant à sa chambre. J’ai contourné deux ou trois vieux bas roulés sur le plancher de sa chambre, marchant de reculons du mieux que je le pouvais dans les circonstances avant de qu’il me retourne et me jette sur son lit.

Il a grimpé à son tour, a passé sa main sur ma chatte pour récupérer mon jus et l’a étendu sur sa verge en soutenant mon regard. Ça a été le seul moment moindrement calme de toute notre baise.

Puis, avec la même passion que précédemment, il s’est glissé en moi produisant un son guttural, se retenant à mes hanches comme à la vie. Je le sentais se glisser dans ma chatte serrée et j’ai réalisé à ce moment-là qu’il m’avait tellement excitée précédemment que j’étais certaine que j’allais jouir dans une fraction de secondes. Il a serré son corps contre le mien, léchant mes seins, embrassant mes jours et mon front, respirant avec avidité au creux de mon cou. Je resserrais les muscles de mon antre autour de sa verge glissante et chaude, contrôlant un peu mieux la venue de mon orgasme…  Je me suis retournée de dos à lui, relevant ma croupe à la hauteur de son ventre en le regardant dans les yeux de façon intense avec une envie qu’il me défonce comme jamais il ne l’aurait fait avec aucune femme avant.

Je passais un doigt ou deux le long de ma fente pour vérifier à quel point j’avais mouillé et encore une fois, le résultat me rendait dingue. Cet homme me faisait l’effet d’une bombe et il fallait que je prenne le temps de me concentrer sur le moment présent et ne pas perdre la tête.
Mais c’était franchement une des choses les plus difficiles que j’ai eu à faire de ma vie; je le désirais tellement.

Il s’est agenouillé derrière moi et m’a agrippé par les seins pour pousser son engin entre mes cuisses. Avec vigueur et fermeté, il a commencé un ballet de coups de hanches comme j’en avais rarement connus. Le haut de mon corps relevé, j’avais passé mon bras derrière sa nuque et je l’entendais respirer très fort, presqu’au même rythme que moi.


Lorsqu’il a glissé sa main droite entre mes jambes pour mieux me caresser et stimuler ma zone excitée, mon corps s’est courbé et mes seins se sont relevés, au grand plaisir de ses yeux. De sa main encore libre, il avait pincé le bout de mon sein droit tout en me gardant collée à lui de son bras me contournant. J’ai poussé une fraction de secondes plus tard un cri rempli de libération. Je pouvais ressentir sa joie et son sourire dans son expiration. Visiblement très fier et heureux de m’avoir fait jouir, j’avais officiellement abdiqué.
Et il m’avait conquise.

Ce n’est que quelques secondes plus tard qu’il a joui, toujours inséré en moi, ses ongles dans la peau de mes fesses. Quand il s’est écroulé sur moi à la fin de notre baise magistrale en me disant «ça fait 5 ans que j’attends ce moment», j’ai su que je ne me passerais plus de lui ni lui de moi…

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