Toutes les fibres de mon corps m'ont crié de ne pas appuyer sur «Envoyer» hier matin.
Ce qu'il me restait d'humanité, j'ai eu l'impression d'en faire une bombe et de l'envoyer dans ton camp avec le plus d'élan possible. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas attendu, comme je pensais le faire.
Je ne sais pas pourquoi je me suis précipitée pour te donner un signe, parce que de toutes façons, c'était clair pour moi... Et signe ou pas, je crois bien que tu t'y attendais aussi.
J'ai eu envie ce matin, en finissant mon deuxième café, de mettre mon coeur sous la guillotine.
J'ai pris la chance de te composer un message simple et de laisser la vie faire le reste pour moi.
J'ai pris le risque de fermer les yeux et de peut-être tomber sur «Enregistrer le brouillon» ou alors, de l'envoyer..
Je suis tombée sur le 50% que je souhaitais le moins, mais qui devenait un incontournable.
C'est pas tombé sur le brouillon.
Des brouillons de lettres d'amour, j'en ai des dizaines dans ma boite courriel.
Elles te sont toutes adressées.
D'ailleurs, le premier brouillon remonte à octobre 2010.
J'ai passé le weekend à les relire.
C'est trop fou à quel point on a vécu une belle et grande histoire. Probablement que ni toi, ni moi ne revivrons ça de toute notre vie en fait..
Et moi, je ne le souhaite pas non plus. Je veux que t'appartienne pour le reste de mes jours les souvenirs de ces 5 dernières années.
Ça me frappe de voir que s'écroulent près de 5 ans de travail comme ça, en une demi-seconde. Si ce n'était que du travail... Nous deux seuls savons ce que ça représente à mes yeux. Aux tiens. Tout ce que nous avons mis dans cette relation. Ce que nous y avons perdu aussi..
C'est davantage ça qui me revient en tête.
Qui me déchire.
Qui me tue à ce moment-ci.
Parce que j'ai tellement voulu être à toi.
J'ai tellement voulu vivre ce moment où enfin tes bras allaient être grands ouverts, que pour moi.
Où nos coeurs allaient s'accorder au même diapason, enfin.
J'y ai cru. Très fort.
Trop.
Fort.
Et longtemps.
Et j'y ai cru jusqu'au dernier soupir.
Au dernier appel.
Que quelque chose allait se passer.
Que j'allais avoir droit à un aveu d'amour à m'en faire perdre la tête.
Que nos corps auraient tout leur temps pour se souder comme ils aimaient si bien le faire.
Tes doigts dans mon dos durant toute une étreinte, tellement intense et sincère que l'air n'aurait pas même une place à se tracer entre nous deux.
J'ai tellement voulu être la Première dame de ton coeur.
Arrêter de faire semblant que ça m'amusait nos jeux de complicité et de partage de corps,
Arrêter de t'étreindre en te souhaitant de rencontrer la femme qu'il te fallait pendant que tout bas, je rêvais si fort et depuis si longtemps que ce soit moi que tu choisisses.
Choisir.
Tellement le mot qu'il faut.
Le terme le plus approprié dans les circonstances.
Le mot qui me ramène toujours au paquebot de mes regrets.
Je vais dire comme tu dis: On a peut-être pas la place que l'on souhaiterait.
On n'a jamais eu cette place. On n'a pas choisi la forme d'amour la plus saine.
On n'a pas choisi la voie facile. On n'a pas choisi nos besoins, nos désirs, ni nos âges.
On n'a pas choisi nos villes, nos travails, nos familles.
On n'a pas choisi un plan sur mesure, disons...
On n'a pas choisi de s'aimer.
On n'a rien choisi, sauf une chose; c'était de se laisser une chance.
C'est ce qu'on a fait, sans se poser de questions. Pendant près de 5 ans.
On s'est fait des promesses par millions, on a vécu du Bon. De l'Inoubliable.
Du Charnel. Du Téméraire. Du Classique. Du Sensuel. Du Disjoncté. Du Tabou..
De l'Intense. Du Secret. Du Gingembre. Ah, ce gingembre..
On a oscillé entre la confidence volontaire qui fait mal et garder secrètes des histoires ordinaires.
On a joué à qui tiendrait le coup le plus longtemps au jeu du libertinage.
À ce jeu qui me détruisait tellement chaque fois que tu me ramenais une histoire...
Et j'ai fait semblant. Semblant pour te plaire. Pour que tu me trouves un intérêt particulier à ton retour. Pour faire comme une vraie femme. Une vraie femme pleine de confiance qui laisse, par je ne sais quel phénomène, son coeur s'arrêter de battre le temps que l'autre aille voir ailleurs. Mais c'était un vrai poignard. Affûté. Tranchant. Qui m'arrachait le coeur de plus en plus chaque fois. Mais j'ai encaissé sans broncher à chacun des coups, de moins en moins bien je sais, jusqu'à ce que je me regarde en face; je suis pas celle qu'il croit que je suis.
Mon constat à moi; je ne le rendrai jamais heureux.
Est-ce qu'on avait vraiment besoin de se tester? On avait pourtant ce beau pouvoir, nous deux. On se serait suffit. J'en suis certaine.
Mais j'ai menti. J'ai souffert le martyr et pour me prouver que j'étais capable moi aussi de jouer le jeu comme les grands amants de la Terre sans attache ni jalousie, je courtisais de mon côté. Et je ne vais pas te mentir, j'y ai pris plaisir. Mais j'aurais pu ne pas le faire.
J'aurais pu. Je le peux.
Et je pensais que j'allais finir par oublier que l'homme que j'aimais se détachait de moi. Qu'en jouant à cette femme qui gelait ses sentiments le temps que son grand amour se tapait les cuisses d'une autre, j'allais prendre du mérite dans ton coeur.
Je t'ai perdu quand même. Même en mentant.
Toi;toi, tu me disais que j'étais la seule.
La seule à qui tu disais «Je t'aime».
J'étais la seule au monde pour l'homme de qui j'étais amoureuse.
De toutes celles qu'il convoitait, de toutes ces femmes charnelles et assumées, de toutes ces beautés aux grands cils et à la jambe parfaite, j'étais celle qu'il aimait. J'étais si fière de compter pour toi.
Et j'attendais encore le signe, le jour où tu allais m'annoncer que c'est moi qui détrônais toutes les autres haut la main et qu'on commençait notre vraie histoire. Une histoire à deux. Nous deux.
Juste. Toi. Et. Moi.
Le signe ni le jour ne sont venus.
Et à un certain instant, l'un de nous a croisé la route d'un train appelé «complicité» dans lequel il a jeté bagage et est parti en abandonnant l'autre sur le pied de la gare, la valise à la main, après 5 ans d'attente pour le voyage de sa vie.
... J'ai ris sur tes mots.
J'ai ragé sur tes mots.
J'ai pleuré sur tes mots.
J'ai bavé sur tes mots.
J'ai jouis sur tes mots.
J'ai tout fait. Tout vécu. Tout laissé me traverser comme une flèche en plein coeur.
J'ai laissé tout mon être ouvert à tes secrets, à tes envies, à tes demandes.
Tu as connu l'enfant en moi et apprivoisé mon corps de femme.
Mes blessures irréparables,
Tu as touché mes cicatrices et en a même épongé le sang qui en coule encore.
J'ai pris dans mes bras l'être fragile derrière la façade de rock, ai caressé tes cheveux pendant que tu pleurais sur mon coeur. J'ai vu en toi ce que personne ne voyait, même sous ta chair de chevalier.
Tu me connais.
Tu me connais même plus que je ne me connais vraiment.
Tu sais à la lecture de cette lettre tout, absolument tout ce qui se passe en moi.
Et je mentirais si je disais qu'à cet instant où j'écris tout ça, je ne souhaite pas un peu revenir en arrière pour avoir encore le droit de te revoir, ne serait-ce que pour des adieux à la hauteur de ce que nous avons partagé ensemble.
Je n'ai jamais été plus vraie que ce soir. Je te révèle des choses que je m'étais jurée de ne jamais te dire. Je te les dis parce que je sais que je n'ai plus rien à perdre.
Puisque ce que j'avais de plus précieux, c'était toi.
Ta Renarde.
Ta Jade.
Ta Mamzelle.
Celle que tu aimes peut-être encore un peu, juste assez..
J.
Vous avez envie de savoir ce qui se passe dans la tête d'une petite salope?.. Connaître les pensées, les fantasmes.. les faits et gestes dans la vie de celle que je suis.. ..attention, la lecture entraîne des effets immédiats;vous demeurerez accro!
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1.14.2015
1.07.2015
Langueur
Il me prend la taille.
M'attire contre lui.
Il hume mes cheveux.
Penche sa tête et attrape mes lèvres des siennes.
Il m'embrasse doucement.
Avec lenteur et délicatesse.
Ses doigts remontent à mon cou, me caressent du bout de l'épiderme.
Les cheveux du bas de ma nuque s'emmêlent entre ses phalanges.
Il me murmure que je sens bon.
Qu'il a envie de moi.
Attentivement, il glisse une bretelle de ma robe.
D'un souffle m'apaise.
Nos corps cherchent la présence de l'autre.
N'existe à peine qu'une mince couche de vent entre nous.
Il m'entraîne dans sa valse lente, pleine de promesses.
Me laisse fermer les yeux et lécher mes lèvres.
Il m'invite à défaire sa cravate pendant qu'il glisse ma deuxième bretelle.
Je me déleste de mes escarpins.
Il s'enivre de mon parfum.
Je m'enivre de sa tendresse.
Bientôt entre ses bras, le lit nous attrape.
L'édredon se plie sous le poids de nos envies.
Puis suivent les pas de danse, les saltos,
Ensuite les mouvements lents des tissus qui se défilent.
Première pirouette et me voilà au dessus.
Mon chignon se défait, cheveux à cheveux.
Ses pupilles qui s'écarquillent.
Sa bouche qui m'appelle.
Sa langue trouve mon sein, ses doigts mes reins.
Je me retiens à son cou, m'abreuve à ses regards.
File hors de ma tête un soupir, rempli de mes désirs.
Et il l'attrape au vol, l'enfouissant dans son sourire.
Il m'a compri, m'en donne la preuve d'un coup de bassin.
Tout en bas, le vide fait place au plaisir.
Nos chairs d'allument, les lumières se ferment.
Tout autour disparaît. Tout autour tourne.
Gémissements, activité. Les peaux se rougissent.
Les corps s'enflamment. Les coeurs basculent.
Puis, mes lobes accueillent ses plaintes, mielleuses.
Son fiel se déverse en moi et je l'accueille comme une offrande.
Nos chairs se tempèrent, les lumières se tamisent.
Tout autour brille. Il reste là.
Tu m'apprends la douceur.
La lenteur.
Le temps qui passe, qui se figent à demi sur nos vies en partage.
J'apprends la tendresse et le don de toi.
L'estime.
Les baisers sentis, qui se teignent sur ma bouche dans des tons de pastel.
Sans attache, faisons la cour comme on fait les vendanges.
Misons sur le cheminement plutôt que la finalité.
Gardons nos meilleurs fruits et ajoutons-y notre bulle.
Mamz'Elle J xx
M'attire contre lui.
Il hume mes cheveux.
Penche sa tête et attrape mes lèvres des siennes.
Il m'embrasse doucement.
Avec lenteur et délicatesse.
Ses doigts remontent à mon cou, me caressent du bout de l'épiderme.
Les cheveux du bas de ma nuque s'emmêlent entre ses phalanges.
Il me murmure que je sens bon.
Qu'il a envie de moi.
Attentivement, il glisse une bretelle de ma robe.
D'un souffle m'apaise.
Nos corps cherchent la présence de l'autre.
N'existe à peine qu'une mince couche de vent entre nous.
Il m'entraîne dans sa valse lente, pleine de promesses.
Me laisse fermer les yeux et lécher mes lèvres.
Il m'invite à défaire sa cravate pendant qu'il glisse ma deuxième bretelle.
Je me déleste de mes escarpins.
Il s'enivre de mon parfum.
Je m'enivre de sa tendresse.
Bientôt entre ses bras, le lit nous attrape.
L'édredon se plie sous le poids de nos envies.
Puis suivent les pas de danse, les saltos,
Ensuite les mouvements lents des tissus qui se défilent.
Première pirouette et me voilà au dessus.
Mon chignon se défait, cheveux à cheveux.
Ses pupilles qui s'écarquillent.
Sa bouche qui m'appelle.
Sa langue trouve mon sein, ses doigts mes reins.
Je me retiens à son cou, m'abreuve à ses regards.
File hors de ma tête un soupir, rempli de mes désirs.
Et il l'attrape au vol, l'enfouissant dans son sourire.
Il m'a compri, m'en donne la preuve d'un coup de bassin.
Tout en bas, le vide fait place au plaisir.
Nos chairs d'allument, les lumières se ferment.
Tout autour disparaît. Tout autour tourne.
Gémissements, activité. Les peaux se rougissent.
Les corps s'enflamment. Les coeurs basculent.
Puis, mes lobes accueillent ses plaintes, mielleuses.
Son fiel se déverse en moi et je l'accueille comme une offrande.
Nos chairs se tempèrent, les lumières se tamisent.
Tout autour brille. Il reste là.
Tu m'apprends la douceur.
La lenteur.
Le temps qui passe, qui se figent à demi sur nos vies en partage.
J'apprends la tendresse et le don de toi.
L'estime.
Les baisers sentis, qui se teignent sur ma bouche dans des tons de pastel.
Sans attache, faisons la cour comme on fait les vendanges.
Misons sur le cheminement plutôt que la finalité.
Gardons nos meilleurs fruits et ajoutons-y notre bulle.
Mamz'Elle J xx
1.04.2015
Message codé au Masculin
Je t'écris ce soir, avec en tête nos nuits torrides à la lueur des lumière de la ville.
Et de la musique de Sia et de Gotam Project en sourdine dans mes pensées.
Tu m'inspires encore un sentiment fort et bien vivant, mon bel amant.
Après ces longues années à nous fréquenter sur une base régulière ou pas..
Il y a eu des moments plus olé, d'autre couronnés de larmes et de nostalgie
Mais je retiens bien plus ceux où j'ai ri à belles dents dans notre complicité légendaire
Et nos regards remplis d'amour et de projets exquis. Oui, comme celui là..
Forcément, nous avons eu nos tempêtes, comme les couples normaux.
Oui je sais. Nous ne sommes ni un couple, ni normaux, hihi..
Rappelons-nous de ces aventures, expériences, secrets et orgasmes en solitaire, ou à 2..ou à 3...
Trop de bons moments à créer et à venir pour laisser la vie et sa lourdeur nous tomber dessus.
L'année qui vient nous met-elle en danger?
À y penser, je ne crois pas que nous tomberons sous le joug de la distance ni du quotidien.
Il y aura bien des mesures à prendre parce que, je sais qu'en 4 ans, nous avons dû passer par là;
Grands changements d'horaires, déménagements, travail, enfants, coeurs à la dérive, rencontres..
La vie n'a jamais été des plus accommodante pour nous mais nous nous en sommes sortis, non?
Et ce sera pareil cette année...
Et de la musique de Sia et de Gotam Project en sourdine dans mes pensées.
Tu m'inspires encore un sentiment fort et bien vivant, mon bel amant.
Après ces longues années à nous fréquenter sur une base régulière ou pas..
Il y a eu des moments plus olé, d'autre couronnés de larmes et de nostalgie
Mais je retiens bien plus ceux où j'ai ri à belles dents dans notre complicité légendaire
Et nos regards remplis d'amour et de projets exquis. Oui, comme celui là..
Forcément, nous avons eu nos tempêtes, comme les couples normaux.
Oui je sais. Nous ne sommes ni un couple, ni normaux, hihi..
Rappelons-nous de ces aventures, expériences, secrets et orgasmes en solitaire, ou à 2..ou à 3...
Trop de bons moments à créer et à venir pour laisser la vie et sa lourdeur nous tomber dessus.
L'année qui vient nous met-elle en danger?
À y penser, je ne crois pas que nous tomberons sous le joug de la distance ni du quotidien.
Il y aura bien des mesures à prendre parce que, je sais qu'en 4 ans, nous avons dû passer par là;
Grands changements d'horaires, déménagements, travail, enfants, coeurs à la dérive, rencontres..
La vie n'a jamais été des plus accommodante pour nous mais nous nous en sommes sortis, non?
Et ce sera pareil cette année...
Je nous souhaite du bonheur.
Avec et sans l'autre. Mais surtout avec.
Buée dans les fenêtres et coup de rein indécent
Tu prends place côté conducteur, moi côté passager.
On surmonte la gêne du premier moment.
Je fais le premier pas, en penchant ma tête vers ton épaule pendant que ma main a attrapé le cordon de ta tuque pour t'attirer vers moi.
On s'embrasse.
Encore.
Encore.
Comme si on ne pouvait pas s'en empêcher.
D'un autre côté, on ne peut pas faire autrement; dans toute la ville, c'est notre seul recueil secret.
Lentement, je te déshabille. Du moins, ce que je peux me permettre de t'enlever.
Nous sommes l'hiver, Colette a annoncé un petit 30 sous zéro à TVA hier soir.. L'auto s'est réchauffée mais pas encore assez pour que je passe tout de suite à l'étape du pantalon.
Ta tuque se glisse jusqu'entre les sièges, nos langues se touchent, se caressent, se dégustent. Nos souffles font un peu de boucane entre deux inspirations, mais nos corps sont si survoltés que nous ne sentons plus l'engourdissement du vent de l'extérieur.
La petite lumière dans l'habitacle vient de se fermer.
On passe en deuxième vitesse.
Nous ouvrons nos manteaux, j'enlève mon foulard et mes gants.
Tu finis par plonger ta main dans mon gros chandail de laine sous lequel je n'ai pas mis de soutien-gorge. Pour une fois, je pouvais me le permettre, tu vois..
Je trouve le moyen de t'arracher ton manteau de ski. Je ne sais pas par quel phénomène ça arrive, mais tu te retrouves torse nu dans ton auto, à peine 30 secondes plus tard, et je monte le chauffage à fond.
Tu baisses un peu ton siège, je détache ta ceinture.
On se regarde dans le yeux de la façon la plus intense qui soit.
Il fait encore un peu frais, j'ai encore un petit relent dans mes gestes. Je ne sais pas expliquer mes dents qui claquent et mes muscles qui se crispent; excitation et fébrilité ou alors je suis transie de froid. Alons-y pour un mélange des deux.
J'attrape ta queue qui bondit hors de la fente de ta fermeture-éclair.
Je crois qu'elle avait besoin d'attention.
Pour ne pas qu'elle attrape un courant d'air, je la pousse entre mes lèvres.
Maintenant à genoux sur le banc du passager, mes bottes qui doivent un peu salir la porte et dégoûter dans le petit espace où tu ranges ta carte de la Ville et 2 stylos bleus dont tu as déjà oublié l'existence.
Je fais coulisser ta verge dans ma bouche; de nous deux, tu as la meilleure chaleur. J'ai la bouche de ventilation directement dans les cheveux, ça me chatouille le bord de l'oreille dans un sentiment étrange et dérangeant.
Je vais me concentrer sur ton plaisir sinon je vais devenir folle.
Je m'applique à bien aspirer ton gland, à le chatouiller d'une langue fougueuse et déchaînée. Je laisse s'écouler entre mes commissures ma salive et je garde le rythme pendant un moment, pendant que je trouve appui avec ma main droite sur ta porte.
Tu tiens mes cheveux, je t'entends gémir.
J'aime bien.
J'ai la mâchoire en feu.
Je me relève. Je t'embrasse encore à pleine bouche.
Pour scruter les environs et regarder si on nous voit, je lève les yeux.
Toutes les fenêtres sont embuées, clairement, nous ne sommes pas vus en détails, mais on a clairement repéré notre activité.
Jade connait ses trucs, mais honnêtement, ces trucs qui fonctionnent à merveille l'été ne comportent pas le même suivi l'hiver. Je ne pouvais pas me permettre une jambe nue sous une jupe courte de cuir dans un froid sibérien comme celui d'aujourd'hui.
Heureusement, j'ai des collants un peu coquins avec tout l'entrejambe à découvert.
Merci, boutique en ligne d'accessoires de petites salopes telles que moi.
Je passe une jambe par dessus toi, mon genou est presqu'à l'aise entre ta hanche et le trou entre le siège et la porte. Je suis semi en équilibre. Mais comme je m'accroche à ton cou dans mon baiser passionnel, je tiens ma stabilité.
Langue, bouche. Yeux.
On finit par se faire signe, c'est le moment. Je tasse sur le côté ma culotte avec la grâce et l'élégance que permet une auto et les accessoires hivernaux. C'est-à-dire, pas très élégant.
Ta queue s'infiltre en moi, je sens toute la chaleur de ton pubis sur le mien, j'oublie que je devrai déneiger mon auto en sortant d'ici, que je vais blasphémer jusque chez-moi et que je rêverai d'une douche chaude aussitôt arrivée devant mon garage.
Je commence à coulisser, tes mains trouvent encore l'ouverture entre ma peau et mon chandail.
Tu pinces un peu les bouts de mes mamelons,, je m'appuies sur le siège, de chaque côtés de l'appui-tête et j'ai les cuisses en feu.
Les bouches d'aération se trouvent maintenant sur mes fesses.
Vraiment mieux que tout à l'heure, mais putain que c'est chaud..
Tu me tiens par les hanches, je soupire et je gémis comme si nous étions à l'hotel.
Tu mordilles mes lobes, tu passes ta main sur ma nuque, l’agrippe et griffe doucement mon dos. Douceur délicieuse. Tu as cette façon de me toucher, toujours dans la bonne cible.
Ça doit être ta grande Sagesse.
Ta grande sagesse, c'est aussi un peu de ta verge qui atteint le fond de ma chatte serrée qui implose de bonheur à chaque coup de rein que je donne, juste parce que le moment unique que nous vivons. C'est aussi le frisson qui part de mon coccyx et qui atteint mon front en coulissant le long de ma colonne, comme pour se retenir de me faire sentir vivante. Je me sens un peu rebelle, mais j'ai moins peur parce que je suis avec un complice pour couvrir ma grossière indécence.
Ta radio à CHOI ne me dérange même plus; Ian Halperin essaie en parlant un semi-français, de nous raconter les exploits d'overdose de Miley Cyrus, et honnêtement, I don't care.
Je sens que tu vas jouir, et je me demande de quelle façon il sera mieux pour toi de le faire.
Encore une fois dans ma plus grande flexibilité et ma légendaire contorsion, je passe la jambe par dessus toi, ma chatte qui passe dans le courant d'air de la ventilation et qui nous laisse sentir mon plaisir.
Pour ne pas laisser de traces, je choisis de retourner à mon siège attitré et j'avance encore une fois mes lèvres à ta queue.
Je me goûte. Je me sens. Partout sur toi.
Tu finis en te délestant de ton plaisir entre mes joues.
De longues lampées qui alimenteront d'autant plus mes pensées impures sous la douche tout à l'heure.
Je ne sais plus si j'ai froid ou chaud.
J'ai mal aux jambes.
Je baisse mon siège dans le même angle que le tien et je me vêts à nouveau. Mes seins pointent toujours sous ma laine.
Tu souris bêtement. ça me touche.
T'as les petits yeux du chaton qui sort de sa sieste au soleil.
Tu as l'air si zen que j'ai presque peur que tu t'endormes au volant durant ton 20 minutes de route jusqu'à ton foyer et ton reste de porc effiloché dans le frigo.
On finit notre coït en rigolant, on ne voit plus rien dehors et on a peur de retourner dans le climat houleux alors qu'ici on est si bien.
Une minute de baisers plus tard, je reprends mon auto et je repars.
J'écoute pas CHOI... j'suis rebelle.
C'est Radio Galilée qui m'accompagne jusqu'à ma rive-sud.
Juste pour me rappeler que le petit Jésus doit être tellement découragé de la voie que j'ai prise quand je l'ai abandonné..
Mamz'Elle J xx
On surmonte la gêne du premier moment.
Je fais le premier pas, en penchant ma tête vers ton épaule pendant que ma main a attrapé le cordon de ta tuque pour t'attirer vers moi.
On s'embrasse.
Encore.
Encore.
Comme si on ne pouvait pas s'en empêcher.
D'un autre côté, on ne peut pas faire autrement; dans toute la ville, c'est notre seul recueil secret.
Lentement, je te déshabille. Du moins, ce que je peux me permettre de t'enlever.
Nous sommes l'hiver, Colette a annoncé un petit 30 sous zéro à TVA hier soir.. L'auto s'est réchauffée mais pas encore assez pour que je passe tout de suite à l'étape du pantalon.
Ta tuque se glisse jusqu'entre les sièges, nos langues se touchent, se caressent, se dégustent. Nos souffles font un peu de boucane entre deux inspirations, mais nos corps sont si survoltés que nous ne sentons plus l'engourdissement du vent de l'extérieur.
La petite lumière dans l'habitacle vient de se fermer.
On passe en deuxième vitesse.
Nous ouvrons nos manteaux, j'enlève mon foulard et mes gants.
Tu finis par plonger ta main dans mon gros chandail de laine sous lequel je n'ai pas mis de soutien-gorge. Pour une fois, je pouvais me le permettre, tu vois..
Je trouve le moyen de t'arracher ton manteau de ski. Je ne sais pas par quel phénomène ça arrive, mais tu te retrouves torse nu dans ton auto, à peine 30 secondes plus tard, et je monte le chauffage à fond.
Tu baisses un peu ton siège, je détache ta ceinture.
On se regarde dans le yeux de la façon la plus intense qui soit.
Il fait encore un peu frais, j'ai encore un petit relent dans mes gestes. Je ne sais pas expliquer mes dents qui claquent et mes muscles qui se crispent; excitation et fébrilité ou alors je suis transie de froid. Alons-y pour un mélange des deux.
J'attrape ta queue qui bondit hors de la fente de ta fermeture-éclair.
Je crois qu'elle avait besoin d'attention.
Pour ne pas qu'elle attrape un courant d'air, je la pousse entre mes lèvres.
Maintenant à genoux sur le banc du passager, mes bottes qui doivent un peu salir la porte et dégoûter dans le petit espace où tu ranges ta carte de la Ville et 2 stylos bleus dont tu as déjà oublié l'existence.
Je fais coulisser ta verge dans ma bouche; de nous deux, tu as la meilleure chaleur. J'ai la bouche de ventilation directement dans les cheveux, ça me chatouille le bord de l'oreille dans un sentiment étrange et dérangeant.
Je vais me concentrer sur ton plaisir sinon je vais devenir folle.
Je m'applique à bien aspirer ton gland, à le chatouiller d'une langue fougueuse et déchaînée. Je laisse s'écouler entre mes commissures ma salive et je garde le rythme pendant un moment, pendant que je trouve appui avec ma main droite sur ta porte.
Tu tiens mes cheveux, je t'entends gémir.
J'aime bien.
J'ai la mâchoire en feu.
Je me relève. Je t'embrasse encore à pleine bouche.
Pour scruter les environs et regarder si on nous voit, je lève les yeux.
Toutes les fenêtres sont embuées, clairement, nous ne sommes pas vus en détails, mais on a clairement repéré notre activité.
Jade connait ses trucs, mais honnêtement, ces trucs qui fonctionnent à merveille l'été ne comportent pas le même suivi l'hiver. Je ne pouvais pas me permettre une jambe nue sous une jupe courte de cuir dans un froid sibérien comme celui d'aujourd'hui.
Heureusement, j'ai des collants un peu coquins avec tout l'entrejambe à découvert.
Merci, boutique en ligne d'accessoires de petites salopes telles que moi.
Je passe une jambe par dessus toi, mon genou est presqu'à l'aise entre ta hanche et le trou entre le siège et la porte. Je suis semi en équilibre. Mais comme je m'accroche à ton cou dans mon baiser passionnel, je tiens ma stabilité.
Langue, bouche. Yeux.
On finit par se faire signe, c'est le moment. Je tasse sur le côté ma culotte avec la grâce et l'élégance que permet une auto et les accessoires hivernaux. C'est-à-dire, pas très élégant.
Ta queue s'infiltre en moi, je sens toute la chaleur de ton pubis sur le mien, j'oublie que je devrai déneiger mon auto en sortant d'ici, que je vais blasphémer jusque chez-moi et que je rêverai d'une douche chaude aussitôt arrivée devant mon garage.
Je commence à coulisser, tes mains trouvent encore l'ouverture entre ma peau et mon chandail.
Tu pinces un peu les bouts de mes mamelons,, je m'appuies sur le siège, de chaque côtés de l'appui-tête et j'ai les cuisses en feu.
Les bouches d'aération se trouvent maintenant sur mes fesses.
Vraiment mieux que tout à l'heure, mais putain que c'est chaud..
Tu me tiens par les hanches, je soupire et je gémis comme si nous étions à l'hotel.
Tu mordilles mes lobes, tu passes ta main sur ma nuque, l’agrippe et griffe doucement mon dos. Douceur délicieuse. Tu as cette façon de me toucher, toujours dans la bonne cible.
Ça doit être ta grande Sagesse.
Ta grande sagesse, c'est aussi un peu de ta verge qui atteint le fond de ma chatte serrée qui implose de bonheur à chaque coup de rein que je donne, juste parce que le moment unique que nous vivons. C'est aussi le frisson qui part de mon coccyx et qui atteint mon front en coulissant le long de ma colonne, comme pour se retenir de me faire sentir vivante. Je me sens un peu rebelle, mais j'ai moins peur parce que je suis avec un complice pour couvrir ma grossière indécence.
Ta radio à CHOI ne me dérange même plus; Ian Halperin essaie en parlant un semi-français, de nous raconter les exploits d'overdose de Miley Cyrus, et honnêtement, I don't care.
Je sens que tu vas jouir, et je me demande de quelle façon il sera mieux pour toi de le faire.
Encore une fois dans ma plus grande flexibilité et ma légendaire contorsion, je passe la jambe par dessus toi, ma chatte qui passe dans le courant d'air de la ventilation et qui nous laisse sentir mon plaisir.
Pour ne pas laisser de traces, je choisis de retourner à mon siège attitré et j'avance encore une fois mes lèvres à ta queue.
Je me goûte. Je me sens. Partout sur toi.
Tu finis en te délestant de ton plaisir entre mes joues.
De longues lampées qui alimenteront d'autant plus mes pensées impures sous la douche tout à l'heure.
Je ne sais plus si j'ai froid ou chaud.
J'ai mal aux jambes.
Je baisse mon siège dans le même angle que le tien et je me vêts à nouveau. Mes seins pointent toujours sous ma laine.
Tu souris bêtement. ça me touche.
T'as les petits yeux du chaton qui sort de sa sieste au soleil.
Tu as l'air si zen que j'ai presque peur que tu t'endormes au volant durant ton 20 minutes de route jusqu'à ton foyer et ton reste de porc effiloché dans le frigo.
On finit notre coït en rigolant, on ne voit plus rien dehors et on a peur de retourner dans le climat houleux alors qu'ici on est si bien.
Une minute de baisers plus tard, je reprends mon auto et je repars.
J'écoute pas CHOI... j'suis rebelle.
C'est Radio Galilée qui m'accompagne jusqu'à ma rive-sud.
Juste pour me rappeler que le petit Jésus doit être tellement découragé de la voie que j'ai prise quand je l'ai abandonné..
Mamz'Elle J xx
12.30.2014
Bon anniversaire..
D’ici, j’ai une vue imprenable sur ce qui se passe en bas.
Je vois les gens aller et venir, avec à la main leurs emplettes et les babioles qu’ils lanceront aux oubliettes l’automne venu. Tellement de belles choses pour se faire croire qu’ils sont heureux…
Je vois les gens aller et venir, avec à la main leurs emplettes et les babioles qu’ils lanceront aux oubliettes l’automne venu. Tellement de belles choses pour se faire croire qu’ils sont heureux…
Ici, mon café fumant et mon ordinateur me tiennent
compagnie. Je lance des regards en l’air de façon sporadique, question
d’analyser le secteur. Je tente de me faire discrète et gentille avec les
vieilles dames qui veulent emprunter le journal que j’ai laissé au coin de la
table.
Il règne un drôle d’atmosphère, un mélange entre une frénésie qui s’effrite et un refroidissement qui se prépare. Les gens ont apaisé leur stress, ont diminué leur crédit et se sont fardé pour bien paraître aux yeux des purs inconnus qu’ils croisent.
Noël s’est tassé pour laisser place aux résolutions, et moi, je prépare les miennes en t’observant de ma tour d’Ivoire. Parce que pour une fois, je me suis faite légère et imperceptible. Tu ne sais pas que je suis là, ni que tu es la proie de mes yeux à qui on ne dit jamais non. Ça ajoute au piquant…
Je me suis assise dans un coin, entre une plante et une vitrine faisant office de garde-corps. J’ai laissé tomber mon manteau sur la chaise à ma droite, avec ma valise de travail toujours trop remplie et j’ai gardé mon foulard.
Il était de mise de le garder de toutes façons; j’ai enfilé ce matin un chemisier blanc, avec comme lingerie un soutien gorge rose-bébé qui galbe parfaitement mon sein. Le foulard sert à cacher au reste du monde mon côté dépravé, lorsque je te montrerai ce qui se trouve là-dessous.
Je travaille paisiblement avec mes écouteurs-boutons, écoutant du Loreena McKennitt en souriant bêtement sous l’assaut des images qui remplissent ma tête. Je me sens sur la même longueur d’ondes que toi; je sais que tu l’adores aussi.
J’ai enfilé une jupe noire à taille haute, fendue sur le côté pour dévoiler la jambe. Je porte mes escarpins vernis noirs et un large ceinturon à motif léopard, attaché à la façon japonaise.
J’ai depuis longtemps compris qu’avec toi, je pouvais m’exposer. En quelques sortes, ta position me rassure. Puisque pour le moment, j’ai tout le pouvoir de t’émoustiller sans que tu ne puisses m’en empêcher et ce, même si je sais pertinemment bien que tu ne m’arrêteras jamais dans mes folies coquines. D’un autre côté, tu m’inspires une sécurité particulière, une sorte de regard exempt de jugement et de raison. Mais surtout, tu es probablement le seul qui puisse m’arrêter au bon moment, avant que je n’exagère hors-mesures.
J’observe, comme une louve qui a cerné son prochain péché gourmand. Tu es vulnérable là où tu es; contraint à garder toute réaction, bonne ou mauvaise, peu importe ce que je mettrai de l’avant comme plan. Mais pour le moment, je reste incognito, à te regarder dans tes nombreux allers-retours avec une mèche de cheveux cachant mon visage.
Tu es si beau. Tout de toi émane une confiance et une sagesse exemplaire. Tout le monde se rallie à toi. À ton énergie. Ta jovialité.
Mais s’ils savaient une once de ce que je sais… de ce jeu, comme tu te plais si bien à le nommer, qui nous lie comme deux complices dans le crime. S’ils connaissaient ton secret, l’homme que tu es, cette facette que tu caches, seraient-ils surpris, subjugués, perdraient-il cette image de toi qu’ils se seraient construit depuis des mois ou même des années?
En attendant, moi, ça m’amuse. Parce que je ne te connais pas depuis très longtemps et déjà, c’est cette partie plus sombre et mystérieuse que j’ai découvert bien avant ta personnalité plus effacée et qui se confond bien à la masse.
Et je souris bêtement, les yeux plongés dans ta bulle à observer ton quotidien.
Je sais que tu me cherches. Tu me cherches constamment.
Même quand tu parles avec tes employés ou d’autres gens, tu détournes les yeux vers moi.
Comme un aimant. Et lorsque je te vois faire ça, mon regard vert capture le tien et on oublie tout.
Depuis 10 jours, c’est toujours pareil.
On se cache dans des ascenseurs, on se fait des messes basses, on s’envoie des courriels ou on se chuchote des trucs osés, parfois en privé, parfois en public, essayant au mieux de ne pas éveiller de soupçons.
Mais aujourd’hui, tu vas trouver ça plus difficile.
Surtout parce que je ne te donnerai pas cette permission de venir me rejoindre pour assouvir ton envie de m’approcher. Tu ne goûteras pas à mes lèvres, tu ne toucheras pas mon bras, ni ma jambe, ni même ma nuque ou mes cheveux. Tu ne sentiras pas mon parfum ni mon pouls sur mes tempes. Tu n’auras pas le droit de regarder mes joues rougir ni de lécher mon sein à l’abri des regards.
Aujourd’hui, tu seras contraint de rester au centre de ton univers, à te délecter de ce que j’aurai à t’offrir, peut-être en t’imaginant ton miel s’imprégnant de mon intimité peut-être en te contentant du spectacle.
Je bouge un peu les hanches pour faire remonter ma jupe, je replace mes cheveux sur mon épaule et je m’étire.
Tu élèves les yeux.
Tu m’as repéré. Ça y est.
Il règne un drôle d’atmosphère, un mélange entre une frénésie qui s’effrite et un refroidissement qui se prépare. Les gens ont apaisé leur stress, ont diminué leur crédit et se sont fardé pour bien paraître aux yeux des purs inconnus qu’ils croisent.
Noël s’est tassé pour laisser place aux résolutions, et moi, je prépare les miennes en t’observant de ma tour d’Ivoire. Parce que pour une fois, je me suis faite légère et imperceptible. Tu ne sais pas que je suis là, ni que tu es la proie de mes yeux à qui on ne dit jamais non. Ça ajoute au piquant…
Je me suis assise dans un coin, entre une plante et une vitrine faisant office de garde-corps. J’ai laissé tomber mon manteau sur la chaise à ma droite, avec ma valise de travail toujours trop remplie et j’ai gardé mon foulard.
Il était de mise de le garder de toutes façons; j’ai enfilé ce matin un chemisier blanc, avec comme lingerie un soutien gorge rose-bébé qui galbe parfaitement mon sein. Le foulard sert à cacher au reste du monde mon côté dépravé, lorsque je te montrerai ce qui se trouve là-dessous.
Je travaille paisiblement avec mes écouteurs-boutons, écoutant du Loreena McKennitt en souriant bêtement sous l’assaut des images qui remplissent ma tête. Je me sens sur la même longueur d’ondes que toi; je sais que tu l’adores aussi.
J’ai enfilé une jupe noire à taille haute, fendue sur le côté pour dévoiler la jambe. Je porte mes escarpins vernis noirs et un large ceinturon à motif léopard, attaché à la façon japonaise.
J’ai depuis longtemps compris qu’avec toi, je pouvais m’exposer. En quelques sortes, ta position me rassure. Puisque pour le moment, j’ai tout le pouvoir de t’émoustiller sans que tu ne puisses m’en empêcher et ce, même si je sais pertinemment bien que tu ne m’arrêteras jamais dans mes folies coquines. D’un autre côté, tu m’inspires une sécurité particulière, une sorte de regard exempt de jugement et de raison. Mais surtout, tu es probablement le seul qui puisse m’arrêter au bon moment, avant que je n’exagère hors-mesures.
J’observe, comme une louve qui a cerné son prochain péché gourmand. Tu es vulnérable là où tu es; contraint à garder toute réaction, bonne ou mauvaise, peu importe ce que je mettrai de l’avant comme plan. Mais pour le moment, je reste incognito, à te regarder dans tes nombreux allers-retours avec une mèche de cheveux cachant mon visage.
Tu es si beau. Tout de toi émane une confiance et une sagesse exemplaire. Tout le monde se rallie à toi. À ton énergie. Ta jovialité.
Mais s’ils savaient une once de ce que je sais… de ce jeu, comme tu te plais si bien à le nommer, qui nous lie comme deux complices dans le crime. S’ils connaissaient ton secret, l’homme que tu es, cette facette que tu caches, seraient-ils surpris, subjugués, perdraient-il cette image de toi qu’ils se seraient construit depuis des mois ou même des années?
En attendant, moi, ça m’amuse. Parce que je ne te connais pas depuis très longtemps et déjà, c’est cette partie plus sombre et mystérieuse que j’ai découvert bien avant ta personnalité plus effacée et qui se confond bien à la masse.
Et je souris bêtement, les yeux plongés dans ta bulle à observer ton quotidien.
Je sais que tu me cherches. Tu me cherches constamment.
Même quand tu parles avec tes employés ou d’autres gens, tu détournes les yeux vers moi.
Comme un aimant. Et lorsque je te vois faire ça, mon regard vert capture le tien et on oublie tout.
Depuis 10 jours, c’est toujours pareil.
On se cache dans des ascenseurs, on se fait des messes basses, on s’envoie des courriels ou on se chuchote des trucs osés, parfois en privé, parfois en public, essayant au mieux de ne pas éveiller de soupçons.
Mais aujourd’hui, tu vas trouver ça plus difficile.
Surtout parce que je ne te donnerai pas cette permission de venir me rejoindre pour assouvir ton envie de m’approcher. Tu ne goûteras pas à mes lèvres, tu ne toucheras pas mon bras, ni ma jambe, ni même ma nuque ou mes cheveux. Tu ne sentiras pas mon parfum ni mon pouls sur mes tempes. Tu n’auras pas le droit de regarder mes joues rougir ni de lécher mon sein à l’abri des regards.
Aujourd’hui, tu seras contraint de rester au centre de ton univers, à te délecter de ce que j’aurai à t’offrir, peut-être en t’imaginant ton miel s’imprégnant de mon intimité peut-être en te contentant du spectacle.
Je bouge un peu les hanches pour faire remonter ma jupe, je replace mes cheveux sur mon épaule et je m’étire.
Tu élèves les yeux.
Tu m’as repéré. Ça y est.
Le scénario peut commencer.
*****
Je suis tranquille à ma table, pas question que je ne dérange la concentration de quiconque autour. Et pour le moment, je ne te regarde plus. Je continue de taper ce billet, à mesure que je tente de te captiver.
J’étire ma jambe droite, pointe le pied. Puis je la ramène à moi, émoustillant le nylon de ma jambe gauche, tout en douceur et en retenue. Parfois, j’ouvre un peu les cuisses pour te laisser voir la bande de mes bas, discrète mais bien présente. Je me penche fréquemment pour prendre des dossiers inutiles pour mon travail mais pertinent à ma séduction active, et je te laisse profiter de la vue que te donnent mes seins dans mon chemisier.
Là où tu es, je sais que tu ne bouges pas.
Captif, tu fais fi de tout autour. Tes collègues bougent, parlent entre eux, vaquent à leurs occupations mais toi, ta seule préoccupation, c’est moi.
Je joue dans mes cheveux, je galbe le dos pour ressortir ma poitrine, je joue avec les boutons de mon chemisier et tout à coup… j’en détache un… J’ai atteint une cible.
Je relève les yeux, et tu es là, la bouche entre-ouverte et l’eau qui perle sur ton front.
J’ai provoqué en toi un frisson jusqu’ici imbattable. Je m’en réjouis.
J’écarte encore un peu les cuisses, te fixe droit dans les yeux et je mords ma lèvre inférieure, puis… je feins un gémissement qui te fais perdre de plus en plus la tête. J’adore vraiment.
C’est la première fois, je pense, que j’ai un réel pouvoir sur toi et sur ce qui vient.
Je bats des cils comme une sirène chanterait pour t’endormir.
Tu as les yeux brillants, je sais que perle ton plaisir sur ta verge que tu caches si bien dans ton pantalon noir. Si tu étais ici, Dieu que je te prendrais par la cravate pour t’attirer vers moi.
Mais la proximité mettrait trop rapidement un terme à mon jeu je crois bien…
Tu meures d’envie de te lever et de venir m’arrêter. Pas tellement parce que tu n’aimes pas ce que je fais, mais plutôt parce que tu aurais bien envie que je te le fasse seul à seul… Le moment viendra, ne t’inquiète pas.
Je me redresse un peu sur ma chaise. Je glisse la main dans mon chemisier. Je caresse ma peau, ma clavicule, mon épaule du bout des doigts. Je glisse une ou deux phalanges dans mon soutien-gorge.
Et bientôt, je pousse l’audace jusqu’à pincer le bout d’un de mes seins.
je déclenche une marée en moi. Mes yeux se ferment. Tu reste attentif à mes moindres gestes, mes moindres réactions. Et de temps à autres, je t’observe.
Aucune autre intention ne se dessine en moi.
J’adore te captiver. J’aime profondément ce sentiment. Je ne baisserai pas les yeux cette fois.
Cette même main qui tantôt, s’amusait à éveiller ma poitrine, se glisse hors de mon chemisier et glisse jusqu’à ma jambe. De ma cheville à mon genou, j’effleure mon bas, penchant le haut de mon corps pour te donner accès à tous les détails de mon corsage. J’ai encore le bouton ouvert..
Tu baves.
C’est parfait.
Je remonte à ma cuisse.
Je caresse la fibre du tissus chatoyant et si mince…
L’extérieur de mes jambes ont reçu beaucoup d’attention, glissons maintenant entre les cuisses.
Ma main s’élance sous ma jupe, que je remonte un peu du même coup. La vue doit être imprenable. Si je me fies à ton sourire coquin du moins..
Tu replaces tes lunettes.
Je reprends un air détendu. J’avance mes fesses plus au bord de la chaise et maintenant, en plus de voir la bande de mon bas.. tu vois aussi ma culotte.
J’ai pas tellement l’habitude d’en porter. Mais pour toi je fais une exception.
C’est une façon nouvelle d’explorer mon plaisir; ne pas trop en montrer, trop rapidement.
Je te rendrai fou.
J’ouvre un peu les jambes, j’observe autour de toi.
Honnêtement, je ne sais pas si tous les astres sont alignés ou si ce n’est qu’un coup de chance, mais nous ne sommes que deux dans cet univers de perversité.
Je crois que tu as abandonné toute retenue lorsque j’ai faufilé un doigt sous le tissu humide de ma culotte. Cette dentelle, empreinte de mon plaisir et de mon fiel, que tu aimerais bien goûter… Ça tombe bien, tu le feras. Plus tard.
À force de me replacer et de me déplacer sur ma chaise, bien entendu de façon volontaire et avec un soin attentif porté à la chose, j’ai fait glisser mon sous-vêtement de mes hanches à mes cuisses… le doigt qui s’est glissé dessous ne servait en fait qu’à tirer dessus.
Je me sens mouillée à l’os et je me retiens gravement pour ne pas me toucher ici.
Parce que je sais que ce serait une question de secondes avant que je ne m’abandonne à un orgasme longuement préparé.
Je tire sur ma culotte comme si j’appuyais sur la détente d’un fusil; avec précision et assurance.
Tu vois tout.
Je crois que tu n’es reviens pas.
Tu regardes partout autour.
Moi, je ne regarde personne d’autre que toi.
Puis, je laisse tomber la culotte à mon pied, que je lève et je la récupère pour la glisser dans la poche de mon manteau.
Je refais mon sac, y place mon ordinateur et mes documents, je ne te regarde plus.
Et je pars…
Quel plaisir de te voir arriver en même temps que moi à l’ascenceur.
Ce qui suit ne se décrit même pas!..
Mamz’elle J xxx
12.16.2014
Mon nom est Martin.
Il s'appelle Martin, mais je ne l'ai su qu'hier.
4 ans qu'on se croisait dans l'édifice.
Il passait, équipé de son sac à tournevis et habillé d'une chienne de travail bleue foncée qui avait du chemin de fait. Diablement sexy de sa chevelure poivre et sel, ses yeux un peu en amande et sa démarche assumée.
Je le regardais travailler depuis mes 18 ans, découvrant à quel point ses fesses dans son vêtement de travail ajusté me faisaient rougir et presque fondre.
En fait, il venait chaque avant-midi chercher son moyen latté à la canelle, extra-dose d'espresso, au café où j'étais barista.
Je gardais le secret devant mes collègues de travail pour éviter les moqueries ou les rires indiscrets lors de ses arrivées quotidiennes, réglées au quart de tour du lundi au vendredi. Je préférais rêvasser en le regardant patienter en file, avec mon bock de lait chaud à la main.
Parfois, mes pensées d'adolescente se perdaient et j'aurais aimé qu'il m'invite à le boire avec lui.. mais bref, il était intouchable et j'étais timide. Et du haut de mes 18 ans, je ne faisais surement pas une impression suffisamment forte pour qu'il daigne même remarquer mon désir pour lui..
Puis un jour, j'ai quitté le café.
Et je ne l'ai pas revu.
Je suis passée à autre chose.
Le temps a passé depuis. Je suis devenue gestionnaire d'entreprise et nous nous sommes récemment installés de façon temporaire dans les locaux d'un édifice où il assure la maintenance.
Je ne le savais pas avant d'emménager dans mon cocon de travail, d'une luminosité parfaite, vitré sur 3 côtés dont un donnant sur la cour intérieure.
4 ans plus tard, je le recroise.
Un bon matin, alors que je sors de mon auto avec ma valise d'ordinateur, mon sac à mains et 5 cafés.
Arrivée à la hauteur de la porte, je la vois s'ouvrir, poussée par la main d'un inconnu gentil-homme et je le reconnais.
Souriant bêtement et me rendant bien compte qu'il n'a pas assez porté attention pour me reconnaître, je le remercie et poursuis mon chemin.
Puis, la journée se passe.
Les heures s'écoulent alors que je fais des allers-retours entre mon auto, mon bureau, la cour intérieure et les millions de courses que j'ai à faire pour le prochain projet à mettre en place.
Je le vois travailler dans un local en rénovation juste à côté, dans son échelle et armé de son si vieux sac à outils à la taille.. et même si je discute au téléphone avec mon collègue, mes yeux sont rivés sur lui durant mon trajet dans le corridor de verre qui sépare mon bureau du stationnement.
La journée se termine.
Je suis dans mon auto en plein trafic, et je tente de réfléchir à un plan pour attirer son attention ou mieux, à raviver sa mémoire.
Le lendemain, j'arrive au bureau, encore les mains pleines.
Cette fois-ci, il reste de l'autre côté de la porte et il me fixe.
Je reste là, plantée devant la vitrine avec un carton dans les mains et le vent qui souffle la neige sur mes joues.
Au début, nous nous regardons.
Ça semble durer une éternité mais tout comme la veille, il m'ouvre la porte avec le sourire et m'adresse un bonjour.
Heureuse de sa accueil, je lui lance: Si vous m'ouvrez chaque matin la porte d'ici 3 semaines, je n'aurai pas le choix de vous apporter un café à la cannelle pour vous remercier!
Je me rends compte qu'il pose ses yeux sur moi d'une façon un peu étrange. Oh. J'ai touché quelque chose.
Il ne sait pas encore qui je suis.. je le laisse dans le mystère. Il trouvera bien.
Et ça se poursuit toute la semaine. Il m'ouvre la porte le matin, me dit bonjour, puis il retourne travailler.
Il passe devant la vitrine de mon bureau plusieurs fois par jour, comme s'il le faisait exprès.
Il ne me regarde jamais.
Sauf une fois. Où je regarde dans sa direction.
Il m'envoie la main un peu timidement et esquisse un sourire espiègle qu'il conserve tout au long de son trajet vers son camion...
Le vendredi arrive.
Je n'ai rien dans les mains, sauf deux cafés.
Dont un pour lui.
Il est dans le corridor (comme par hasard!) et parle au téléphone. J'en profite pendant qu'il ne me voit pas pour déposer son café sur le bord de son échelle et part vers mon bureau sans même le regarder.
Assise sur mon fauteuil, alors que j'enlève mes bottes hautes pour enfiler mes souliers, je vois qu'il regarde en ma direction, toujours occupé sur son appel téléphonique.
Je prends mon temps pour glisser mon pied dans mes souliers John Fluevog jaunes que j'ai osé sortir de ma garde-robe ce matin, pour s'agencer avec une magnifique petite robe de lainage jaune et gris, un collant taupe et un long collier suivant la forme de mon décolleté ni trop plongeant, ni trop discret.
Quand je me relève pour chercher un dossier, il se retourne et se dirige vers son échelle, glissant le téléphone dans sa poche.
Faisant mine de ne pas l'avoir vu prendre son verre encore chaud, je m'assois mais je jette un oeil rapide pour voir s'il réagit à l'odeur et au goût de sa première gorgée..
Il sourit.
À belles dents, je garde la tête baissée et me remets à mes dossiers avant d'entendre quelques longues secondes plus tard trois coups sur ma porte de bois massif, complètement opaque.
Alors que je vais ouvrir, je me sens devenir écarlate.
Je tire sur la poignée, et je le vois, tout sourire.
- Bonjour monsieur! lui dis-je, comme si de rien n'était.
- Bonjour mademoiselle! est-ce que je peux entrer?
Un peu surprise de sa demande, je ne fais qu'ouvrir la porte un peu plus grande et il entre, naturellement. Il dépose sa ceinture de tournevis sur le plancher de bois.
Il s'assoit.
Je m'assois devant lui, abaissant l'écran de mon PC pour mieux le regarder.
- Je ne sais pas qui tu es exactement, mais tu dois avoir de bonnes sources pour savoir exactement quel est mon café préféré.
- En effet, j'ai des sources sures. Je pourrais même vous dire que vous adorez aussi les scônes aux petits fruits, tout chauds sortis du four avec de la confiture de fraises.
- Ok, je suis démasqué, mon nom est Martin! dit-il en me tendant la main.
- Ça aussi je savais! lui dis-je en lui tendant la mienne.
Dans son élan de spontanéité, son bras qui se tend et qui approche est assez pour que je détourne mon attention sur son autre main.
Exempte de bague.
Mais ça ne prouve pas tout..
Voyant mon silence mystérieux et attendant toujours, peut-être, que je lui dise mon prénom, je le regarde enfin de près.
Encore plus beau à quelques décimètres de moi.
Ses yeux sont bruns. Un brun noisette, avec des accents de vert et de jaune. Vraiment, ils sont magnifiques.
Dans ma spontanéité, je lui rétorque:
- Ça fait 4 ans que je vous étudies. Vous ne savez donc pas du tout qui je suis?
- Non, mais ça fait un peu peur de l'entendre! D'ailleurs, tu peux me tutoyer, belle inconnue!
J'écarte le sujet et son compliment sonne en écho dans ma tête.
- Il se prépare quoi à côté?
- Une firme d'avocats qui viennent de louer les locaux. J'en ai encore pour 4 ou 5 jours à terminer les installations électriques avant de finir mon contrat ici.
Je suis un peu déstabilisée. Je devrai agir rapidement..
- Oh.. et vous.. je veux dire.. et tu n'est pas ici de façon permanente?
- Non, je suis venu ici parce que mon bon ami est le principal investisseur du bâtiment commercial et il m'a engagé pour faire cette job là mais je suis basé sur la Rive-Sud, plus proche de chez-moi.
Et toi, t'es ici pour longtemps?
- Non plus, on est ici un mois environ, le temps que le siège social de l'entreprise ait la clé des nouveaux locaux. Ça devait pas prendre autant de temps, mais les délais en construction, c'est jamais de l'acquis!
- Oh, ça je te l'accorde! C'est pas donné à tout le monde des talents manuels et de la fiabilité!
- Donc, dois-je comprendre que tu es fiable et habile de tes mains?
- J'suis pas pire. Disons que j'ai les bons outils pour faire de la bonne job et je me concentre pour ne laisser personne en reste.
Il rit.
Wow. Il est si beau.
Je lui dis donc:
- J'ai justement des rénos à faire dans mon condo, tu me laisses ta carte? Je te préparerais le café chaque matin, des scones et si tu fais bien la job, je te recommanderai auprès de mon patron pour les prochains projets de l'entreprise. Tu nous connais, on fait toujours les choses en grande!
- J'ai pas de carte malheureusement.. me dit-il la mine basse. De toutes façons j'ai pas de poches pour les trainer, mais je te promets de revenir te voir d'ici la fin de la semaine avec mes coordonnées et je t'apporterai un café!
- Promesse ou pas, j'en sais plus que tu penses à ton sujet. Je vais juste prendre ton numéro. Lui dis-je en ajoutant un clin d'oeil. Je flatte son égo comme personne et j'arrive à le faire rougir.
Vraiment, je ne l'imaginais pas si faible devant les mots d'une femme d'environ 20 ans sa cadette.
Il sourit. J'ai pris le contrôle je crois. Je me sens beaucoup moins gênée en tous cas...
Il se lève. Je le raccompagne à la porte. Il remet sa ceinture de tournevis.
Avant de quitter, il se retourne et mets la main sur le mur juste à côté de mon épaule.
- J'aime beaucoup tes souliers.
- J'adore tes bottes de travail.
- Ta robe aussi est jolie.
- Que dire de ton sac à tournevis.
- Tu as des yeux magnifiques.
- Les tiens sont dans la compétition.
- Je te couvrirais de compliment sur des choses qui ne se disent pas...
- Arrête, ça augmentera pas ton taux horaire.
- Dis-moi ton âge.
- 23 ans.
- Jeune.
- Surtout sage et raisonnable.
- Non. Je suis certain que non.
- Je te jure.
- J'te crois pas.
- Ok. J'abdique. Je ne suis pas sage du tout.
- Je savais.
- Tu savais ça mais tu sais pas encore mon nom.
- Embrasse-moi.
Plus on enchaîne les phrases, plus la tension est palpable. Nos lèvres se rapprochent. Je sens d'ici la cannelle et j'adore penser que je réalise presque un fantasme d'ado...
Je prends sa mâchoire dessinée entre mes doigts, la serre un peu et l'amène à ma bouche.
Je l'embrasse avec passion, avec toute l'envie accumulée de le voir dans toute mon imagerie mentale de jeune femme. Je goûte son café. Je revois des images de lui 4 ans plus tôt et je revis à travers le sens olfactif, des dizaines de frissons. Je me rappelle encore chacune de ces fois où je lui remettais son café à la hâte parce que je n'arrivais pas à le regarder dans les yeux. Tous ces moments où il me paraissait tellement intimidant! Je me rappelle l'exploration de mon orgasme lorsque je l'imaginais me prendre près de l'entrée de la porte de livraison derrière le café, un jeudi matin alors que j'entrais travailler à 6h. Je me visualisais, un genoux sur une pile de caisses de lait, m'accoudant au bord du comptoir de préparation et lui derrière moi, sueur au front, pantalon aux genoux et les mains sur mes hanches. Je le voyais me défoncer comme jamais personne auparavant ne l'aurait fait. Je l'imaginais fouiller mon antre de ses doigts, pendant que sa langue affairée à me faire vibrer aurait été jointe de ses dents et de ses lèvres pulpeuses qui, d'aventures, auraient trouvé une source instantanée et répétée à mon plaisir sans que je n'aie à lui dire un mot..
Mais, je reviens à la réalité, encore plus excitante que mes fantasmes...
***
Je l'ai suivi dans les locaux inachevés des avocats.
Sa ceinture de tournevis nous sépare. Je le sens inconfortable entouré de tous ces objets, inutiles pour le moment..
Il me pousse au mur et reprend les activités de façon encore plus appuyée. Je sens en moi monter une irrésistible envie. Celle de le posséder. Mais, serait-ce déplacé que de tenter un mouvement de main vers son anatomie d'homme de la construction?
Je crois que monsieur en a autant envie que moi.
Je lui dit, entre deux séances d'embrassades remplies de pulsions: « Enlève tes tournevis.»
- Pourquoi je ferais ça?
- Pour le confort. Et parce que ça m'empêche de t'exciter... lui dis-je, en lui lançant un regard pénétrant tout en lui massant l'intérieur de la cuisse.
- Je trouve que tu t'y prends pas mal pour une jeune dame qui manque de confort. Tu m'excites deja tellement.
Je le sens respirer de plus en plus fort.
Puis, il me dit en me mordillant le cou: « Tu sais ce qui m'exciterait le plus? Te caresser avec un de mes outils. Te faire jouir sur un manche de tournevis, ce serait vraiment très.. très bandant... »
Je ris bien en me disant que je viens de tomber sur un fétichiste du DeWalt, mais en moins de temps qu'il en faudrait pour réagir, il est à genoux devant moi, a relevé mon pied sur son épaule et il hume ma chatte à travers mon collant.
Je sens son pouce s'appuyer sur mon clitoris et le faire tourner à me rendre folle.
L'humidité transpercera bientôt le tissus de ma culotte et mon collant. Déjà, je peux arriver à sentir l'odeur de ma cyprine émaner de mon entre-cuisse et comme toujours, j'adore le sentiment que ça me procure.
Il perce un petit trou dans mon collant, qu'il agrandit un peu pour y faire passer deux de ses larges doigts en tassant un peu ma culotte sur le côté. Il passe le bout de ses doigts sur les lèvres trempées de ma chatte ouverte; je suis entre deux mondes.
Sa langue récupère ma sève et la boit. Je lèche ses doigts et ajoute un peu à leur moiteur en laissant couler un peu de salive sur le bord de l'un d'eux. Il retourne fouiller ma chatte.
Là où nous sommes, nous voyons tout. Les voitures sur le boulevard, la cour arrière, les gens dans le corridor. La magie des avocats, c'est qu'ils ont l'argent pour teinter leurs vitrines.. Ça doit l'exciter aussi de se sentir exhibitionniste au beau milieu de ce local encore empreint de béton, sans couleur et sans vie. Que la lumière extérieure qui trouve une faille pour entrer éclairer notre chantier de construction. Moi, ça m'excite en tous cas...
Et puis, monte en moi le premier orgasme d'une longue série.
Je me crispe sur ses doigts, alors que ses lèvres soudées aux miennes m'empêchent de gémir trop fort.
Il me retourne, face au mur et me fait me pencher un peu pour lui présenter ma chatte coulante et mon cul semi-apparent dans mes collants gris. Je le sens frotter sa queue, toujours prisonnière de son ensemble de travail, sur mon collant et j'ai hâte de pouvoir enfin goûter ce pieu.
Je l'entends grogner en relevant ma robe et en étirant un peu le trou dans mon collant. Il s'y prend bien. La déchirure est parfaitement exécutée et se rend jusqu'en haut de mon petit trou.
Je sens un courant d'air s'infiltrer sous le bas de ma robe, sensation étrange.
Il s'agenouille une deuxième fois, et lèche sur toute sa longueur ma chatte humide, en écartant bien mes lobes pour se faufiler entre les deux. Il va me faire perdre la tête s'il continue.. et son idée, son outil, qui refait son chemin dans ma tête..
Je sais qu'il le fera.
Je le sens surtout lorsque après de longues minutes de plainte de plaisir et une jouissance libératrice où son doigt titillait mon clitoris pendant que sa langue s'amusait sur mon petit trou, il a appuyé le manche d'un de ses tournevis sur ma rose en poussant un peu.
Je ne pouvais plus me refuser, j'avais envie de le laisser me faire tout ce qu'il voulait. Tout.
Martin a effectué un va et vient à l'entrée de mon cul avec son nouveau jouet pendant que je gémissais comme une salope appuyée contre le mur du fond de la pièce.
Ses doigts trouvaient le chemin de ma chatte et de mon petit bourgeon pour me garder en appétit.
Après quelques secondes, je sentais déja que son outil me travaillait et bien qu'honteuse, je ne pouvais que me tortiller de plaisir. Il prenait plaisir à laisser couler sa salive en filet le long du manche et il me l'insérait tout doucement, à la façon d'un plug comme j'ai l'habitude l'utiliser.
Si aux premiers abords je n'étais pas chaude à l'idée, je n'avais plus aucune opinion.
Ma seule envie maintenant était qu'il me pilonne.
Fort.
Dur.
Longtemps.
Il a remis son attirail sur le plancher du local, a sorti sa queue de sa chienne de travail et me l'a mise dans la chatte avec la plus grande délicatesse.
Il s'amusait à me baiser lentement au tout début, puis plus vite, tout en faisant bouger l'objet qui occupait l'autre orifice, question que je n'oublie pas.
Plus je grognais, plus je le sentais attentif à mes moindres souffles, à mes moindres soupirs.
Sa queue, large et de longueur moyenne, remplissait mon antre à merveille et arrivait à en exciter tous les recoins. Je sentais son torse dans mon dos, une chaleur sécurisante en émanait. À un certain moment, mon corps s'est crispé. Martin a ressorti l'objet qui me faisait tant frissonner de plaisir de là où il agissait et ça n'en a pas pris plus pour qu'il ne jouisse, son gland bien luisant sur le bord de taille de mon collant et entre mes fesses, comme pour marquer son territoire.
Je me souviens de son sourire étrange, lorsque je me suis retournée vers lui en lui disant:
«Un tournevis.»
- Oui. Un tournevis.
- Pourquoi un tournevis?
- J'étais sur que tu n'aurais pas envie de me refuser ça.. J'avais raison!
Rouge de honte, je me suis mise à regretter d'avoir pris plaisir à ce jeu.
Et à un certain moment, lorsqu'il en a eu le courage, il m'a lancé le plus sérieusement du monde:
« Je sais aussi qui tu es, Jade.
Ça fait 4 ans que je te lis.
J'ai découvert ton secret un jour où pendant ta pause, tu écrivais un billet de blogue sur une table du café. J'ai fait ma recherche.
Combien d'orgasmes j'ai eus en te lisant. Et lisant tes billets sur la soumission.
Le tournevis.. c'est un test en fait.. tu l'as passé haut la main.
J'aurais tant aimé te connaitre avant cette semaine.»
Nous avons re-baisé mille fois ensemble.
Pas d'outil. Juste lui et moi. Sa queue, ses doigts, sa langue. Ma chatte, mes doigts, ma langue.
Chez-lui, à l'hôtel, dans son camion, sur ses chantiers...
Son nom est Martin.
Mais Jade... est-ce vraiment ça le mien? ;)
Mamz'Elle J xx
4 ans qu'on se croisait dans l'édifice.
Il passait, équipé de son sac à tournevis et habillé d'une chienne de travail bleue foncée qui avait du chemin de fait. Diablement sexy de sa chevelure poivre et sel, ses yeux un peu en amande et sa démarche assumée.
Je le regardais travailler depuis mes 18 ans, découvrant à quel point ses fesses dans son vêtement de travail ajusté me faisaient rougir et presque fondre.
En fait, il venait chaque avant-midi chercher son moyen latté à la canelle, extra-dose d'espresso, au café où j'étais barista.
Je gardais le secret devant mes collègues de travail pour éviter les moqueries ou les rires indiscrets lors de ses arrivées quotidiennes, réglées au quart de tour du lundi au vendredi. Je préférais rêvasser en le regardant patienter en file, avec mon bock de lait chaud à la main.
Parfois, mes pensées d'adolescente se perdaient et j'aurais aimé qu'il m'invite à le boire avec lui.. mais bref, il était intouchable et j'étais timide. Et du haut de mes 18 ans, je ne faisais surement pas une impression suffisamment forte pour qu'il daigne même remarquer mon désir pour lui..
Puis un jour, j'ai quitté le café.
Et je ne l'ai pas revu.
Je suis passée à autre chose.
Le temps a passé depuis. Je suis devenue gestionnaire d'entreprise et nous nous sommes récemment installés de façon temporaire dans les locaux d'un édifice où il assure la maintenance.
Je ne le savais pas avant d'emménager dans mon cocon de travail, d'une luminosité parfaite, vitré sur 3 côtés dont un donnant sur la cour intérieure.
4 ans plus tard, je le recroise.
Un bon matin, alors que je sors de mon auto avec ma valise d'ordinateur, mon sac à mains et 5 cafés.
Arrivée à la hauteur de la porte, je la vois s'ouvrir, poussée par la main d'un inconnu gentil-homme et je le reconnais.
Souriant bêtement et me rendant bien compte qu'il n'a pas assez porté attention pour me reconnaître, je le remercie et poursuis mon chemin.
Puis, la journée se passe.
Les heures s'écoulent alors que je fais des allers-retours entre mon auto, mon bureau, la cour intérieure et les millions de courses que j'ai à faire pour le prochain projet à mettre en place.
Je le vois travailler dans un local en rénovation juste à côté, dans son échelle et armé de son si vieux sac à outils à la taille.. et même si je discute au téléphone avec mon collègue, mes yeux sont rivés sur lui durant mon trajet dans le corridor de verre qui sépare mon bureau du stationnement.
La journée se termine.
Je suis dans mon auto en plein trafic, et je tente de réfléchir à un plan pour attirer son attention ou mieux, à raviver sa mémoire.
Le lendemain, j'arrive au bureau, encore les mains pleines.
Cette fois-ci, il reste de l'autre côté de la porte et il me fixe.
Je reste là, plantée devant la vitrine avec un carton dans les mains et le vent qui souffle la neige sur mes joues.
Au début, nous nous regardons.
Ça semble durer une éternité mais tout comme la veille, il m'ouvre la porte avec le sourire et m'adresse un bonjour.
Heureuse de sa accueil, je lui lance: Si vous m'ouvrez chaque matin la porte d'ici 3 semaines, je n'aurai pas le choix de vous apporter un café à la cannelle pour vous remercier!
Je me rends compte qu'il pose ses yeux sur moi d'une façon un peu étrange. Oh. J'ai touché quelque chose.
Il ne sait pas encore qui je suis.. je le laisse dans le mystère. Il trouvera bien.
Et ça se poursuit toute la semaine. Il m'ouvre la porte le matin, me dit bonjour, puis il retourne travailler.
Il passe devant la vitrine de mon bureau plusieurs fois par jour, comme s'il le faisait exprès.
Il ne me regarde jamais.
Sauf une fois. Où je regarde dans sa direction.
Il m'envoie la main un peu timidement et esquisse un sourire espiègle qu'il conserve tout au long de son trajet vers son camion...
Le vendredi arrive.
Je n'ai rien dans les mains, sauf deux cafés.
Dont un pour lui.
Il est dans le corridor (comme par hasard!) et parle au téléphone. J'en profite pendant qu'il ne me voit pas pour déposer son café sur le bord de son échelle et part vers mon bureau sans même le regarder.
Assise sur mon fauteuil, alors que j'enlève mes bottes hautes pour enfiler mes souliers, je vois qu'il regarde en ma direction, toujours occupé sur son appel téléphonique.
Je prends mon temps pour glisser mon pied dans mes souliers John Fluevog jaunes que j'ai osé sortir de ma garde-robe ce matin, pour s'agencer avec une magnifique petite robe de lainage jaune et gris, un collant taupe et un long collier suivant la forme de mon décolleté ni trop plongeant, ni trop discret.
Quand je me relève pour chercher un dossier, il se retourne et se dirige vers son échelle, glissant le téléphone dans sa poche.
Faisant mine de ne pas l'avoir vu prendre son verre encore chaud, je m'assois mais je jette un oeil rapide pour voir s'il réagit à l'odeur et au goût de sa première gorgée..
Il sourit.
À belles dents, je garde la tête baissée et me remets à mes dossiers avant d'entendre quelques longues secondes plus tard trois coups sur ma porte de bois massif, complètement opaque.
Alors que je vais ouvrir, je me sens devenir écarlate.
Je tire sur la poignée, et je le vois, tout sourire.
- Bonjour monsieur! lui dis-je, comme si de rien n'était.
- Bonjour mademoiselle! est-ce que je peux entrer?
Un peu surprise de sa demande, je ne fais qu'ouvrir la porte un peu plus grande et il entre, naturellement. Il dépose sa ceinture de tournevis sur le plancher de bois.
Il s'assoit.
Je m'assois devant lui, abaissant l'écran de mon PC pour mieux le regarder.
- Je ne sais pas qui tu es exactement, mais tu dois avoir de bonnes sources pour savoir exactement quel est mon café préféré.
- En effet, j'ai des sources sures. Je pourrais même vous dire que vous adorez aussi les scônes aux petits fruits, tout chauds sortis du four avec de la confiture de fraises.
- Ok, je suis démasqué, mon nom est Martin! dit-il en me tendant la main.
- Ça aussi je savais! lui dis-je en lui tendant la mienne.
Dans son élan de spontanéité, son bras qui se tend et qui approche est assez pour que je détourne mon attention sur son autre main.
Exempte de bague.
Mais ça ne prouve pas tout..
Voyant mon silence mystérieux et attendant toujours, peut-être, que je lui dise mon prénom, je le regarde enfin de près.
Encore plus beau à quelques décimètres de moi.
Ses yeux sont bruns. Un brun noisette, avec des accents de vert et de jaune. Vraiment, ils sont magnifiques.
Dans ma spontanéité, je lui rétorque:
- Ça fait 4 ans que je vous étudies. Vous ne savez donc pas du tout qui je suis?
- Non, mais ça fait un peu peur de l'entendre! D'ailleurs, tu peux me tutoyer, belle inconnue!
J'écarte le sujet et son compliment sonne en écho dans ma tête.
- Il se prépare quoi à côté?
- Une firme d'avocats qui viennent de louer les locaux. J'en ai encore pour 4 ou 5 jours à terminer les installations électriques avant de finir mon contrat ici.
Je suis un peu déstabilisée. Je devrai agir rapidement..
- Oh.. et vous.. je veux dire.. et tu n'est pas ici de façon permanente?
- Non, je suis venu ici parce que mon bon ami est le principal investisseur du bâtiment commercial et il m'a engagé pour faire cette job là mais je suis basé sur la Rive-Sud, plus proche de chez-moi.
Et toi, t'es ici pour longtemps?
- Non plus, on est ici un mois environ, le temps que le siège social de l'entreprise ait la clé des nouveaux locaux. Ça devait pas prendre autant de temps, mais les délais en construction, c'est jamais de l'acquis!
- Oh, ça je te l'accorde! C'est pas donné à tout le monde des talents manuels et de la fiabilité!
- Donc, dois-je comprendre que tu es fiable et habile de tes mains?
- J'suis pas pire. Disons que j'ai les bons outils pour faire de la bonne job et je me concentre pour ne laisser personne en reste.
Il rit.
Wow. Il est si beau.
Je lui dis donc:
- J'ai justement des rénos à faire dans mon condo, tu me laisses ta carte? Je te préparerais le café chaque matin, des scones et si tu fais bien la job, je te recommanderai auprès de mon patron pour les prochains projets de l'entreprise. Tu nous connais, on fait toujours les choses en grande!
- J'ai pas de carte malheureusement.. me dit-il la mine basse. De toutes façons j'ai pas de poches pour les trainer, mais je te promets de revenir te voir d'ici la fin de la semaine avec mes coordonnées et je t'apporterai un café!
- Promesse ou pas, j'en sais plus que tu penses à ton sujet. Je vais juste prendre ton numéro. Lui dis-je en ajoutant un clin d'oeil. Je flatte son égo comme personne et j'arrive à le faire rougir.
Vraiment, je ne l'imaginais pas si faible devant les mots d'une femme d'environ 20 ans sa cadette.
Il sourit. J'ai pris le contrôle je crois. Je me sens beaucoup moins gênée en tous cas...
Il se lève. Je le raccompagne à la porte. Il remet sa ceinture de tournevis.
Avant de quitter, il se retourne et mets la main sur le mur juste à côté de mon épaule.
- J'aime beaucoup tes souliers.
- J'adore tes bottes de travail.
- Ta robe aussi est jolie.
- Que dire de ton sac à tournevis.
- Tu as des yeux magnifiques.
- Les tiens sont dans la compétition.
- Je te couvrirais de compliment sur des choses qui ne se disent pas...
- Arrête, ça augmentera pas ton taux horaire.
- Dis-moi ton âge.
- 23 ans.
- Jeune.
- Surtout sage et raisonnable.
- Non. Je suis certain que non.
- Je te jure.
- J'te crois pas.
- Ok. J'abdique. Je ne suis pas sage du tout.
- Je savais.
- Tu savais ça mais tu sais pas encore mon nom.
- Embrasse-moi.
Plus on enchaîne les phrases, plus la tension est palpable. Nos lèvres se rapprochent. Je sens d'ici la cannelle et j'adore penser que je réalise presque un fantasme d'ado...
Je prends sa mâchoire dessinée entre mes doigts, la serre un peu et l'amène à ma bouche.
Je l'embrasse avec passion, avec toute l'envie accumulée de le voir dans toute mon imagerie mentale de jeune femme. Je goûte son café. Je revois des images de lui 4 ans plus tôt et je revis à travers le sens olfactif, des dizaines de frissons. Je me rappelle encore chacune de ces fois où je lui remettais son café à la hâte parce que je n'arrivais pas à le regarder dans les yeux. Tous ces moments où il me paraissait tellement intimidant! Je me rappelle l'exploration de mon orgasme lorsque je l'imaginais me prendre près de l'entrée de la porte de livraison derrière le café, un jeudi matin alors que j'entrais travailler à 6h. Je me visualisais, un genoux sur une pile de caisses de lait, m'accoudant au bord du comptoir de préparation et lui derrière moi, sueur au front, pantalon aux genoux et les mains sur mes hanches. Je le voyais me défoncer comme jamais personne auparavant ne l'aurait fait. Je l'imaginais fouiller mon antre de ses doigts, pendant que sa langue affairée à me faire vibrer aurait été jointe de ses dents et de ses lèvres pulpeuses qui, d'aventures, auraient trouvé une source instantanée et répétée à mon plaisir sans que je n'aie à lui dire un mot..
Mais, je reviens à la réalité, encore plus excitante que mes fantasmes...
***
Je l'ai suivi dans les locaux inachevés des avocats.
Sa ceinture de tournevis nous sépare. Je le sens inconfortable entouré de tous ces objets, inutiles pour le moment..
Il me pousse au mur et reprend les activités de façon encore plus appuyée. Je sens en moi monter une irrésistible envie. Celle de le posséder. Mais, serait-ce déplacé que de tenter un mouvement de main vers son anatomie d'homme de la construction?
Je crois que monsieur en a autant envie que moi.
Je lui dit, entre deux séances d'embrassades remplies de pulsions: « Enlève tes tournevis.»
- Pourquoi je ferais ça?
- Pour le confort. Et parce que ça m'empêche de t'exciter... lui dis-je, en lui lançant un regard pénétrant tout en lui massant l'intérieur de la cuisse.
- Je trouve que tu t'y prends pas mal pour une jeune dame qui manque de confort. Tu m'excites deja tellement.
Je le sens respirer de plus en plus fort.
Puis, il me dit en me mordillant le cou: « Tu sais ce qui m'exciterait le plus? Te caresser avec un de mes outils. Te faire jouir sur un manche de tournevis, ce serait vraiment très.. très bandant... »
Je ris bien en me disant que je viens de tomber sur un fétichiste du DeWalt, mais en moins de temps qu'il en faudrait pour réagir, il est à genoux devant moi, a relevé mon pied sur son épaule et il hume ma chatte à travers mon collant.
Je sens son pouce s'appuyer sur mon clitoris et le faire tourner à me rendre folle.
L'humidité transpercera bientôt le tissus de ma culotte et mon collant. Déjà, je peux arriver à sentir l'odeur de ma cyprine émaner de mon entre-cuisse et comme toujours, j'adore le sentiment que ça me procure.
Il perce un petit trou dans mon collant, qu'il agrandit un peu pour y faire passer deux de ses larges doigts en tassant un peu ma culotte sur le côté. Il passe le bout de ses doigts sur les lèvres trempées de ma chatte ouverte; je suis entre deux mondes.
Sa langue récupère ma sève et la boit. Je lèche ses doigts et ajoute un peu à leur moiteur en laissant couler un peu de salive sur le bord de l'un d'eux. Il retourne fouiller ma chatte.
Là où nous sommes, nous voyons tout. Les voitures sur le boulevard, la cour arrière, les gens dans le corridor. La magie des avocats, c'est qu'ils ont l'argent pour teinter leurs vitrines.. Ça doit l'exciter aussi de se sentir exhibitionniste au beau milieu de ce local encore empreint de béton, sans couleur et sans vie. Que la lumière extérieure qui trouve une faille pour entrer éclairer notre chantier de construction. Moi, ça m'excite en tous cas...
Et puis, monte en moi le premier orgasme d'une longue série.
Je me crispe sur ses doigts, alors que ses lèvres soudées aux miennes m'empêchent de gémir trop fort.
Il me retourne, face au mur et me fait me pencher un peu pour lui présenter ma chatte coulante et mon cul semi-apparent dans mes collants gris. Je le sens frotter sa queue, toujours prisonnière de son ensemble de travail, sur mon collant et j'ai hâte de pouvoir enfin goûter ce pieu.
Je l'entends grogner en relevant ma robe et en étirant un peu le trou dans mon collant. Il s'y prend bien. La déchirure est parfaitement exécutée et se rend jusqu'en haut de mon petit trou.
Je sens un courant d'air s'infiltrer sous le bas de ma robe, sensation étrange.
Il s'agenouille une deuxième fois, et lèche sur toute sa longueur ma chatte humide, en écartant bien mes lobes pour se faufiler entre les deux. Il va me faire perdre la tête s'il continue.. et son idée, son outil, qui refait son chemin dans ma tête..
Je sais qu'il le fera.
Je le sens surtout lorsque après de longues minutes de plainte de plaisir et une jouissance libératrice où son doigt titillait mon clitoris pendant que sa langue s'amusait sur mon petit trou, il a appuyé le manche d'un de ses tournevis sur ma rose en poussant un peu.
Je ne pouvais plus me refuser, j'avais envie de le laisser me faire tout ce qu'il voulait. Tout.
Martin a effectué un va et vient à l'entrée de mon cul avec son nouveau jouet pendant que je gémissais comme une salope appuyée contre le mur du fond de la pièce.
Ses doigts trouvaient le chemin de ma chatte et de mon petit bourgeon pour me garder en appétit.
Après quelques secondes, je sentais déja que son outil me travaillait et bien qu'honteuse, je ne pouvais que me tortiller de plaisir. Il prenait plaisir à laisser couler sa salive en filet le long du manche et il me l'insérait tout doucement, à la façon d'un plug comme j'ai l'habitude l'utiliser.
Si aux premiers abords je n'étais pas chaude à l'idée, je n'avais plus aucune opinion.
Ma seule envie maintenant était qu'il me pilonne.
Fort.
Dur.
Longtemps.
Il a remis son attirail sur le plancher du local, a sorti sa queue de sa chienne de travail et me l'a mise dans la chatte avec la plus grande délicatesse.
Il s'amusait à me baiser lentement au tout début, puis plus vite, tout en faisant bouger l'objet qui occupait l'autre orifice, question que je n'oublie pas.
Plus je grognais, plus je le sentais attentif à mes moindres souffles, à mes moindres soupirs.
Sa queue, large et de longueur moyenne, remplissait mon antre à merveille et arrivait à en exciter tous les recoins. Je sentais son torse dans mon dos, une chaleur sécurisante en émanait. À un certain moment, mon corps s'est crispé. Martin a ressorti l'objet qui me faisait tant frissonner de plaisir de là où il agissait et ça n'en a pas pris plus pour qu'il ne jouisse, son gland bien luisant sur le bord de taille de mon collant et entre mes fesses, comme pour marquer son territoire.
Je me souviens de son sourire étrange, lorsque je me suis retournée vers lui en lui disant:
«Un tournevis.»
- Oui. Un tournevis.
- Pourquoi un tournevis?
- J'étais sur que tu n'aurais pas envie de me refuser ça.. J'avais raison!
Rouge de honte, je me suis mise à regretter d'avoir pris plaisir à ce jeu.
Et à un certain moment, lorsqu'il en a eu le courage, il m'a lancé le plus sérieusement du monde:
« Je sais aussi qui tu es, Jade.
Ça fait 4 ans que je te lis.
J'ai découvert ton secret un jour où pendant ta pause, tu écrivais un billet de blogue sur une table du café. J'ai fait ma recherche.
Combien d'orgasmes j'ai eus en te lisant. Et lisant tes billets sur la soumission.
Le tournevis.. c'est un test en fait.. tu l'as passé haut la main.
J'aurais tant aimé te connaitre avant cette semaine.»
Nous avons re-baisé mille fois ensemble.
Pas d'outil. Juste lui et moi. Sa queue, ses doigts, sa langue. Ma chatte, mes doigts, ma langue.
Chez-lui, à l'hôtel, dans son camion, sur ses chantiers...
Son nom est Martin.
Mais Jade... est-ce vraiment ça le mien? ;)
Mamz'Elle J xx
12.14.2014
La dualité de la carte blanche, fin.
Une des premières choses que j'ai goûté après les lèvres et ses seins de Karina, c'est la queue de mon amant.
Je la sentais derrière moi me caresser la chatte alors qu'elle avait enfilé un strap-on. Je savais que Laigle fantasmait grave à l'idée de me voir me faire défoncer par l'autre femme de son harem secret de maîtresses! Hihi.. Je crois qu'il a d'ailleurs gardé cette image en tête encore à ce jour.
J'étais couchée sur le lit, sur le dos alors que Laigle me baisait la gorge en empoignant mes seins pendant qu'elle caressait mon clito en appuyant le bout du gland du phallus en silicone pris dans son harnais. J'avais les mains crispées sous le plaisir, à serrer les draps et me retenir de jouir après quelques aller-retours dans ma chatte. Pour ne pas aider mon manque de contrôle, elle en a rajouté avec son pouce sur mon clitoris gonflé et sensible... Mes deux complices se disputaient de façon perverse, mon attention.
Je ne me souviens plus exactement à quel moment j'ai joui pour la première fois. Peut-être lorsque mon amant me caressait alors que ma bouche s'affairait à faire crier Karina. Lorsque j'ai réussi à la faire jouir dans une longue suite de cris de plaisir, avec doigts et langue sur ca belle chatte douce et goûteuse.
Un souvenir impérissable est sans doute lorsque nous étions, Karina et moi, côte-à-côte sur le lit et que Laigle nous a fait gicler chacune à notre tour. C'était aussi la première fois que je voyais «live» une autre femme jouir en de longs jets. Je revois perler son plaisir sur sa peau à la lueur de l'halogène du plafond. Dans les yeux de notre amant, la fierté et l'excitation avait pris toute la place et je le voyais sourire bêtement comme un enfant impressionné devant un trop beau cadeau.
Plus tard, les menottes au poignets et un gag-ball dans la bouche, Laigle baisait Karina pendant qu'elle défonçait ma chatte de ses doigts. Je sentais ses dents s'insérer dans ma peau, par petites morsures paralysantes de mes fesses à mon cou. J'ai tellement adoré la main qui a empoigné ma gorge pour me faire jouir encore plus fort. J'aime tellement quand Laigle, après que j'aie joui, me dise entre deux phases de sommeil à quel point de je suis belle quand je jouis..
J'étais en compagnie de deux personnes qui se connaissaient bien.
Ils connaissaient leur propre corps et aussi assez bien celui de l'autre..
De deux âmes qui avaient déjà consommé dans le péché et qui avait mille fois succombé au plaisir ensemble. Ça me faisait un peu étrange, de baiser avec mon amant et sa maîtresse. Mais à un moment, j'ai simplement laissé tomber mes pensées complexes et de me concentrer sur le moment.
Sur les gros seins de Karina qui me font encore mouiller quand je ferme les yeux.
Cette soirée-là, nous avons soupé tard.
Nous avons même élaboré un plan pour faire revenir le petit livreur de sushis.
Nous nous sommes endormis, nus, je ne sais à quel moment, tous les trois dans un lit humide et froid.
Dormir en cuillère à trois, c'est de loin la façon la plus intime d'être couchés. Au cours de la nuit, je me suis réveillée quelques fois, me demandant si je repartais le bal ou si je me caressais toute seule, dans la chaleur de mon intimité. Ce que j'ai fait quelques fois. Mais j'ai aussi eu envie à quelques reprises de caresser le corps de mon amant, endormi et fatigué mais toujours réceptif.
Au beau milieu de la nuit, nous nous sommes mis à baiser juste à côté de Karina et je voulais secrètement qu'elle se réveille.. et peut-être a-t-elle ouvert l'oeil, mais elle ne s'est pas jointe à nous lorsque la bouche de mon amant s'est délecté de ma peau, tentant pour une mainte fois de me faire gicler encore et encore. J'ai littéralement perdu le contrôle de mon corps lorsqu'il m'a enfoncé sa queue en me maintenant fortement au lit par les bras, tout son poids qui s'agitait au dessus de moi et je me suis à jouir en me pinçant les bouts des seins.
Ce fut ensuite à mon tour de trouver sommeil pour la nuit.
Au petit matin, j'ai ouvert discrètement les yeux et c'est maintenant Karina qui profitait de ma présence à leur côté pour m'alerter de leur ébat juste à côté.
J'ai pris un malin plaisir à les observer baiser ensemble, naturellement, organiquement, simplement. Je serrais les cuisses sur mes doigts qui se frottaient entre les lèvres de ma chatte. J'aurais voulu avoir l'énergie pour me joindre à eux, mais j'ai préféré jouer aux voyeuses. J'y ai tout de même pris mon pied, pour le moment où j'ai été en état de veille, puisque mes yeux se sont refermés sur l'image de Laigle derrière Karina qui me regardait dans les yeux en la baisant bien.
Le temps de partir est venu tôt.
Karina nous a quitté en premier, de retour vers sa vie à 2 heures de là.
Puis, Laigle et moi nous sommes dirigés vers ma maison, où il ne s'est rien passé de plus qu'un long french dans un rang perdu derrière chez-moi pour éviter les regards indiscrets du voisinage..
Et voici de quoi fut faite ma soirée à 3..
Ça vous a plus?
À moi, beaucoup! Hihi...
Mamz'Elle J xxx
Je la sentais derrière moi me caresser la chatte alors qu'elle avait enfilé un strap-on. Je savais que Laigle fantasmait grave à l'idée de me voir me faire défoncer par l'autre femme de son harem secret de maîtresses! Hihi.. Je crois qu'il a d'ailleurs gardé cette image en tête encore à ce jour.
J'étais couchée sur le lit, sur le dos alors que Laigle me baisait la gorge en empoignant mes seins pendant qu'elle caressait mon clito en appuyant le bout du gland du phallus en silicone pris dans son harnais. J'avais les mains crispées sous le plaisir, à serrer les draps et me retenir de jouir après quelques aller-retours dans ma chatte. Pour ne pas aider mon manque de contrôle, elle en a rajouté avec son pouce sur mon clitoris gonflé et sensible... Mes deux complices se disputaient de façon perverse, mon attention.
Je ne me souviens plus exactement à quel moment j'ai joui pour la première fois. Peut-être lorsque mon amant me caressait alors que ma bouche s'affairait à faire crier Karina. Lorsque j'ai réussi à la faire jouir dans une longue suite de cris de plaisir, avec doigts et langue sur ca belle chatte douce et goûteuse.
Un souvenir impérissable est sans doute lorsque nous étions, Karina et moi, côte-à-côte sur le lit et que Laigle nous a fait gicler chacune à notre tour. C'était aussi la première fois que je voyais «live» une autre femme jouir en de longs jets. Je revois perler son plaisir sur sa peau à la lueur de l'halogène du plafond. Dans les yeux de notre amant, la fierté et l'excitation avait pris toute la place et je le voyais sourire bêtement comme un enfant impressionné devant un trop beau cadeau.
Plus tard, les menottes au poignets et un gag-ball dans la bouche, Laigle baisait Karina pendant qu'elle défonçait ma chatte de ses doigts. Je sentais ses dents s'insérer dans ma peau, par petites morsures paralysantes de mes fesses à mon cou. J'ai tellement adoré la main qui a empoigné ma gorge pour me faire jouir encore plus fort. J'aime tellement quand Laigle, après que j'aie joui, me dise entre deux phases de sommeil à quel point de je suis belle quand je jouis..
J'étais en compagnie de deux personnes qui se connaissaient bien.
Ils connaissaient leur propre corps et aussi assez bien celui de l'autre..
De deux âmes qui avaient déjà consommé dans le péché et qui avait mille fois succombé au plaisir ensemble. Ça me faisait un peu étrange, de baiser avec mon amant et sa maîtresse. Mais à un moment, j'ai simplement laissé tomber mes pensées complexes et de me concentrer sur le moment.
Sur les gros seins de Karina qui me font encore mouiller quand je ferme les yeux.
Cette soirée-là, nous avons soupé tard.
Nous avons même élaboré un plan pour faire revenir le petit livreur de sushis.
Nous nous sommes endormis, nus, je ne sais à quel moment, tous les trois dans un lit humide et froid.
Dormir en cuillère à trois, c'est de loin la façon la plus intime d'être couchés. Au cours de la nuit, je me suis réveillée quelques fois, me demandant si je repartais le bal ou si je me caressais toute seule, dans la chaleur de mon intimité. Ce que j'ai fait quelques fois. Mais j'ai aussi eu envie à quelques reprises de caresser le corps de mon amant, endormi et fatigué mais toujours réceptif.
Au beau milieu de la nuit, nous nous sommes mis à baiser juste à côté de Karina et je voulais secrètement qu'elle se réveille.. et peut-être a-t-elle ouvert l'oeil, mais elle ne s'est pas jointe à nous lorsque la bouche de mon amant s'est délecté de ma peau, tentant pour une mainte fois de me faire gicler encore et encore. J'ai littéralement perdu le contrôle de mon corps lorsqu'il m'a enfoncé sa queue en me maintenant fortement au lit par les bras, tout son poids qui s'agitait au dessus de moi et je me suis à jouir en me pinçant les bouts des seins.
Ce fut ensuite à mon tour de trouver sommeil pour la nuit.
Au petit matin, j'ai ouvert discrètement les yeux et c'est maintenant Karina qui profitait de ma présence à leur côté pour m'alerter de leur ébat juste à côté.
J'ai pris un malin plaisir à les observer baiser ensemble, naturellement, organiquement, simplement. Je serrais les cuisses sur mes doigts qui se frottaient entre les lèvres de ma chatte. J'aurais voulu avoir l'énergie pour me joindre à eux, mais j'ai préféré jouer aux voyeuses. J'y ai tout de même pris mon pied, pour le moment où j'ai été en état de veille, puisque mes yeux se sont refermés sur l'image de Laigle derrière Karina qui me regardait dans les yeux en la baisant bien.
Le temps de partir est venu tôt.
Karina nous a quitté en premier, de retour vers sa vie à 2 heures de là.
Puis, Laigle et moi nous sommes dirigés vers ma maison, où il ne s'est rien passé de plus qu'un long french dans un rang perdu derrière chez-moi pour éviter les regards indiscrets du voisinage..
Et voici de quoi fut faite ma soirée à 3..
Ça vous a plus?
À moi, beaucoup! Hihi...
Mamz'Elle J xxx
12.02.2014
La dualité de la carte blanche, partie 2
Ça devait pas se passer comme ça.
Ses indices ne menait pas à cette conclusion en tous cas; il me disait qu'il la connaissait, que je ne la connaissais pas.. Il me disait aussi qu'elle avait accepté presqu'en un clin d'oeil et que tout ce qu'elle savait de moi, c'était mon âge et mon prénom.
Nous venons à peine d'entrer dans la chambre que déja nous nous sautons dessus. Il me laisse mes jeans, les baisse au niveau de mes bottes hautes et me couche sur le lit. Il me relève les jambes et se met à fouiller ma chatte du bout de sa langue, pour goûter mon attente, pour goûter mon offrande.
Nous avons baisé une fois.
Puis, vidée de mon énergie vitale, je m’assois avec lui sur le plancher, tous deux adossés au lit et on se met à déconner.
Quand je lui dit que je ne sors plus de là, je viens de contre-carrer les plans.
On attend une, ou des personnes pour se joindre à nous.
Je suis toujours dans le mystère, mais je devine qu'il y aura au moins une femme lorsqu'il me demande s'il devrait se faire la barbe ou pas.. Hihi, je suis trop brillante.
Lorsqu'on cogne à la porte, il m'enferme dans la salle de bain avec mes bagages et met de la musique. Je m'occupe à ce moment-là de commander des sushis... et j'apprends que nous serons trois.
J'avais vu juste. Je suis contente.
Je les entends à travers la porte, le temps passe rapidement... j'enfile des nylons, une jupe et un haut sans manche, sans sous-vêtements.
Mes seins sous mon haut sont libres, libres de bouger et de danser sous les assauts de mon coeur qui bat de hâte.
Durant ce temps, j'ignore ce qui se passe de l'autre côté de la porte
Les sushis arrivent!
Laigle vient me chercher dans la salle de bain et m'amène en me bandant les yeux jusqu'à la porte de la chambre. Visiblement, il y a quelque chose que je ne dois pas voir dans le coin...
Pendant que je payais le souper, le livreur a bien vu quelque chose lui!
Après coup, j'ai appris qu'il avait vu notre invitée en petite tenue, directement dans son champ de vision, assise sur le lit où trônait également une table pleine de sextoys..
Le pauvre! Il a dû deviner ce qui s'en venait.. bien avant que moi-même je ne le sache.
La préparation se termine et mon amant me ram;ene dans la salle de bain quelques minutes de plus.
Puis, quand le moment arrive, il vient me chercher.
Nous sortons de la chambre, j'ai les yeux complètement couverts d'un bandeau et je ne vois rien. Je souris bêtement et j'avance, à petits pas sur le tapis de la chambre, avec mon amant qui me guide, ses mains sur mes épaules.
Et j'arrive devant elle.
Elle qui n'est encore qu'un mystère.
Et je sens l'odeur de sa peau.
Ses mains me touchent, d'abord mes joues, puis mes bras... je suis un peu timide et figée, mais j'emboîte le pas. Bientôt, ses lèvres joignent les miennes et je joue un peu dans ses cheveux.
À ce moment-ci, je me demande encore qui cela peut-il bien être.
Je touche ses seins. Des seins lourds, doux, tendres.
Lorsque Laigle enlève mon bandeau, je la reconnais.
Un petit «allo!» souriant.
Elle devine que je sais qui elle est.
Elle sourit de toutes ses dents, je laisse mes yeux découvrir ce que je touchais depuis quelques minutes.
Notre amante de la nuit a l'air tout à fait satisfaite de me découvrir. Et je le suis doublement.
Le plaisir commence..,
À suivre
Mamz'Elle J xxx
Ses indices ne menait pas à cette conclusion en tous cas; il me disait qu'il la connaissait, que je ne la connaissais pas.. Il me disait aussi qu'elle avait accepté presqu'en un clin d'oeil et que tout ce qu'elle savait de moi, c'était mon âge et mon prénom.
Nous venons à peine d'entrer dans la chambre que déja nous nous sautons dessus. Il me laisse mes jeans, les baisse au niveau de mes bottes hautes et me couche sur le lit. Il me relève les jambes et se met à fouiller ma chatte du bout de sa langue, pour goûter mon attente, pour goûter mon offrande.
Nous avons baisé une fois.
Puis, vidée de mon énergie vitale, je m’assois avec lui sur le plancher, tous deux adossés au lit et on se met à déconner.
Quand je lui dit que je ne sors plus de là, je viens de contre-carrer les plans.
On attend une, ou des personnes pour se joindre à nous.
Je suis toujours dans le mystère, mais je devine qu'il y aura au moins une femme lorsqu'il me demande s'il devrait se faire la barbe ou pas.. Hihi, je suis trop brillante.
Lorsqu'on cogne à la porte, il m'enferme dans la salle de bain avec mes bagages et met de la musique. Je m'occupe à ce moment-là de commander des sushis... et j'apprends que nous serons trois.
J'avais vu juste. Je suis contente.
Je les entends à travers la porte, le temps passe rapidement... j'enfile des nylons, une jupe et un haut sans manche, sans sous-vêtements.
Mes seins sous mon haut sont libres, libres de bouger et de danser sous les assauts de mon coeur qui bat de hâte.
Durant ce temps, j'ignore ce qui se passe de l'autre côté de la porte
Les sushis arrivent!
Laigle vient me chercher dans la salle de bain et m'amène en me bandant les yeux jusqu'à la porte de la chambre. Visiblement, il y a quelque chose que je ne dois pas voir dans le coin...
Pendant que je payais le souper, le livreur a bien vu quelque chose lui!
Après coup, j'ai appris qu'il avait vu notre invitée en petite tenue, directement dans son champ de vision, assise sur le lit où trônait également une table pleine de sextoys..
Le pauvre! Il a dû deviner ce qui s'en venait.. bien avant que moi-même je ne le sache.
La préparation se termine et mon amant me ram;ene dans la salle de bain quelques minutes de plus.
Puis, quand le moment arrive, il vient me chercher.
Nous sortons de la chambre, j'ai les yeux complètement couverts d'un bandeau et je ne vois rien. Je souris bêtement et j'avance, à petits pas sur le tapis de la chambre, avec mon amant qui me guide, ses mains sur mes épaules.
Et j'arrive devant elle.
Elle qui n'est encore qu'un mystère.
Et je sens l'odeur de sa peau.
Ses mains me touchent, d'abord mes joues, puis mes bras... je suis un peu timide et figée, mais j'emboîte le pas. Bientôt, ses lèvres joignent les miennes et je joue un peu dans ses cheveux.
À ce moment-ci, je me demande encore qui cela peut-il bien être.
Je touche ses seins. Des seins lourds, doux, tendres.
Lorsque Laigle enlève mon bandeau, je la reconnais.
Un petit «allo!» souriant.
Elle devine que je sais qui elle est.
Elle sourit de toutes ses dents, je laisse mes yeux découvrir ce que je touchais depuis quelques minutes.
Notre amante de la nuit a l'air tout à fait satisfaite de me découvrir. Et je le suis doublement.
Le plaisir commence..,
À suivre
Mamz'Elle J xxx
11.23.2014
La dualité de la carte blanche, partie 1
J'avais envie de me faire surprendre.
Je déteste vraiment quand j'ai pas le contrôle.
D'un autre côté, ça lui faisait tellement plaisir que je le laissais régler tous les détails, que je m'efforçais de lui faire confiance.
Mais il y avait en moi une petite bête avide d'informations...
Il m'a lancée sur une fausse piste.
Je croyais que nous serions deux couples dans la chambre d'hôtel, avec une valise entière de mes sextoys et de mousseux à profusion. Je croyais que nous allions avoir à nous partager 2 chattes bien humides et deux queues bien gonflées.
Finalement, il n'y avait que lui, moi et elle...
Et elle, c'est une autre de ses amantes.
Rencontre des deux femmes qui savourent le sexe-passion, durant toute une nuit avec l'amant parfait parmi les hommes...
À suivre...
Mamz'Elle J xx
Je déteste vraiment quand j'ai pas le contrôle.
D'un autre côté, ça lui faisait tellement plaisir que je le laissais régler tous les détails, que je m'efforçais de lui faire confiance.
Mais il y avait en moi une petite bête avide d'informations...
Il m'a lancée sur une fausse piste.
Je croyais que nous serions deux couples dans la chambre d'hôtel, avec une valise entière de mes sextoys et de mousseux à profusion. Je croyais que nous allions avoir à nous partager 2 chattes bien humides et deux queues bien gonflées.
Finalement, il n'y avait que lui, moi et elle...
Et elle, c'est une autre de ses amantes.
Rencontre des deux femmes qui savourent le sexe-passion, durant toute une nuit avec l'amant parfait parmi les hommes...
À suivre...
Mamz'Elle J xx
11.16.2014
Aphrodisiaque
J'ai pas pris de chance.
J'ai acheté du chocolat, des huîtres, du vin blanc, des fraises et de la lingerie.
Un dimanche frisquet et un souper en amoureux.
We like.
P.S.: Je me souhaite une baise d'enfer sur le comptoir de la cuisine pendant que le vin décante. Et vous?
J'ai acheté du chocolat, des huîtres, du vin blanc, des fraises et de la lingerie.
Un dimanche frisquet et un souper en amoureux.
We like.
P.S.: Je me souhaite une baise d'enfer sur le comptoir de la cuisine pendant que le vin décante. Et vous?
11.07.2014
Conseil de Mamz'elle J
Y a pas une femme au monde qui sort d'un cercle infernal de manipulation et de harcèlement psychologique sans rester avec quelques séquelles.
Y a pas une femme qui après s'être fait répéter des dizaines de fois par jour
à quel point elle était grosse et sans intérêt pour personne;
à quel point elle était idiote et laide;
à quel point elle ne méritait pas d'être aimée,
qui connait la valeur de ce qu'elle est et qui bâti là-dessus.
Quand une femme se fait détruire au point de ne plus voir en elle même la moindre forme de dignité, elle ne se relève pas en un clin d'oeil.
Elle ne se relève pas la tête haute.
Elle ne se relève pas les épaules bien droites.
Elle ne se relève pas les yeux ouverts.
Elle ne se tient plus debout.
Y a pas une femme qui reprend la vie en ouvrant les fenêtres et en changeant de garde-robe après des mois ou des années de manipulation.
Pas une femme qui connait la certitude de savoir qui elle est vraiment.
Pas une femme qui sort de son marasme avec une foule d'amies prêtes à l'accueillir avec ses larmes et ses sourires.
Pas une femme qui se fait des plans d'avenir et qui se booke un voyage pour le plaisir.
Quand une femme se fait «baiser» avec ou sans consentement au sein d'une relation malsaine, ce n'est plus elle qui décide.
Elle ne choisit pas ses combats, elle tente de minimiser la quantité de larmes qu'elle versera lors du prochain coup.
Elle ne regarde plus devant, elle marche les épaules courbées de honte et de doute.
Elle n'ouvre plus les bras à personne. Ni ami, ni amant, ni amour.
Elle craint. Toujours. Dans tous les contextes.
Elle craint qu'on se joue d'elle.
Elle craint de l'honnêteté et des intentions de tout le monde devant.
Elle craint les signes d'affection ou les témoignages d'amour, parce qu'elle se rappelle ce que son «amour» lui a causé.
La main qui caresse n'existe plus.
C'est la main qui joue. Qui plie. Qui façonne.
En fait.. ce n'est même pas de la main qu'elle a le plus peur.
La main ne lui a jamais porté atteinte avant.
Tout se jouait dans les yeux.
Quand une femme sort d'une boucle infinie de commentaires dénigrants, de menaces et de chantage,
une femme ne se sent plus une femme.
Si celle à qui tu portes des sentiments se met à pleurer et te supplies de ne pas l'aimer, ce n'est pas qu'elle est folle. C'est qu'elle a mal. Et tu devras être patient, ça prend un long moment avant qu'une femme se guérisse des blessures de la violence et apprenne à faire confiance...
Conseil de Mamz'elle J.
Y a pas une femme qui après s'être fait répéter des dizaines de fois par jour
à quel point elle était grosse et sans intérêt pour personne;
à quel point elle était idiote et laide;
à quel point elle ne méritait pas d'être aimée,
qui connait la valeur de ce qu'elle est et qui bâti là-dessus.
Quand une femme se fait détruire au point de ne plus voir en elle même la moindre forme de dignité, elle ne se relève pas en un clin d'oeil.
Elle ne se relève pas la tête haute.
Elle ne se relève pas les épaules bien droites.
Elle ne se relève pas les yeux ouverts.
Elle ne se tient plus debout.
Y a pas une femme qui reprend la vie en ouvrant les fenêtres et en changeant de garde-robe après des mois ou des années de manipulation.
Pas une femme qui connait la certitude de savoir qui elle est vraiment.
Pas une femme qui sort de son marasme avec une foule d'amies prêtes à l'accueillir avec ses larmes et ses sourires.
Pas une femme qui se fait des plans d'avenir et qui se booke un voyage pour le plaisir.
Quand une femme se fait «baiser» avec ou sans consentement au sein d'une relation malsaine, ce n'est plus elle qui décide.
Elle ne choisit pas ses combats, elle tente de minimiser la quantité de larmes qu'elle versera lors du prochain coup.
Elle ne regarde plus devant, elle marche les épaules courbées de honte et de doute.
Elle n'ouvre plus les bras à personne. Ni ami, ni amant, ni amour.
Elle craint. Toujours. Dans tous les contextes.
Elle craint qu'on se joue d'elle.
Elle craint de l'honnêteté et des intentions de tout le monde devant.
Elle craint les signes d'affection ou les témoignages d'amour, parce qu'elle se rappelle ce que son «amour» lui a causé.
La main qui caresse n'existe plus.
C'est la main qui joue. Qui plie. Qui façonne.
En fait.. ce n'est même pas de la main qu'elle a le plus peur.
La main ne lui a jamais porté atteinte avant.
Tout se jouait dans les yeux.
Quand une femme sort d'une boucle infinie de commentaires dénigrants, de menaces et de chantage,
une femme ne se sent plus une femme.
Si celle à qui tu portes des sentiments se met à pleurer et te supplies de ne pas l'aimer, ce n'est pas qu'elle est folle. C'est qu'elle a mal. Et tu devras être patient, ça prend un long moment avant qu'une femme se guérisse des blessures de la violence et apprenne à faire confiance...
Conseil de Mamz'elle J.
#AgressionNonDénoncée | Mon récit
Je suis couchée dans le lit après une soirée où tu semblais
prendre plaisir à remplir mon verre de ta vodka basse qualité. Toujours dos à
moi quand tu le faisais, avec toujours un peu moins de jus d’orange et plus de
glaçons..
Mais je résiste assez bien à l’alcool. Ce que tu ne te doutes pas.
Tu sors de la douche avec une serviette autour de la taille et tu arrive à la chambre alors que tes cheveux coulent encore un peu le long de ton cou. Tu sens mon shampoing Herbal Essence, aux fleurs d’orangers.
J’aime bien cette odeur.
Tu essuies ce qu’il reste d’eau de ton dos et tu lances la serviette dans le panier à lavage. En te retournant, tu te frappes l’orteil sur le coin de la commode. Je t’entends lâcher un sacre. Je me retourne, dans la pénombre de cette chambre dont la seule lumière provient de mon écran de veille d’ordinateur. Celui avec les poissons qui font des bulles, tu vois.
J’aime bien les choses ludiques.
Tu enfiles quelques autres blasphèmes avant de t’asseoir au pied du lit pour calmer ta douleur et je me lève un peu pour venir près de toi te rassurer. J’appuie mon menton sur ton épaule, et ma main caresse ton épaule. Je te dis de venir te coucher, que ça va passer.
Tu me réponds sèchement de te lâcher, que tu as affreusement mal.
Je te réponds d’un ton aussi expéditif que tu t’es cogné l’orteil, pas ouvert un poignet.
Je me recouche silencieusement, toujours dans les vaps.
Je t’entends maugréer. Je ne porte pas trop attention, essayant de dormir. J’ai la tête qui tourne un peu, je ne sais pas trop si je vais réussir à trouver le sommeil.
Tu te lèves du lit. Le silence est lourd. Comme l’atmosphère avant une grosse tempête.
Je ne comprends vraiment rien à ce qui se passe. Je ne t’ai jamais vu dans un tel état. J’ai une montée de colère, comme un instinct de survie, qui surgit en moi.
C’est lorsque je te crie; «C’est quoi ton crisse de problème?» que je commets la plus grande gaffe de ma vie.
J’ai attiré mes ennuis sans, à ce moment, le savoir..
-Toi, ma grosse crisse, tu ne me parleras plus jamais d’même!
------
Il est désolé, il ne sait pas ce qu’il lui a pris, il veut que je le laisse me prendre dans ses bras pour me réconforter. Qu’il me dit.
Profitant de ma naïveté. De mon attachement. De ma si grande envie d’être aimée.
Il a réussi à m’enlever tout ce que je possédais. Ma confiance en moi. Mon orgueil. Mon estime personnel. Je suis détruite, en pièce, il m’a si bien manipulée que je ne vois que lui et n’entends que ses mots.
Et ses mots ne sont pas des mots d’amour. Ce sont des mots violents.
Il me répète sans honte que je suis une grosse fille. Une grosse qui ne plaira jamais à personne. Mais que lui voit en moi une personne formidable et généreuse.
Il me dit que je dois lui faire confiance. Qu’il sait ce que je vis. Qu’il craint pour moi qu’on me rejette toute ma vie à cause de mon poids. Que je n’aurai que des amis, jamais d’amants. Que je ne suis rien si je ne suis pas la sienne.
Et j’y crois.
J’y crois dur comme fer.
Je ne supporte pas de faire face à la réalité qu’il me décrit. J’ai toujours rêvé de succès et d’amour, d’un prince charmant aux yeux verts ayant parcouru le monde, d’une vie à deux avec un homme qui ne voit que moi. J’y suis. Selon lui. Mais je ne vivrai jamais mieux.
Il manie ma personne et la force à être celle qu’il souhaite que je devienne.
Je ne dois plus lui tenir tête. Je ne dois voir que dans ses yeux. Et que ma vie ne tourne qu’autour de la sienne.
Ses commentaires me font l’effet d’un sédatif. Dès lors, je me mets à manger de moins en moins jusqu’à n’ingurgiter qu’un gruau par jour pendant un mois. Je bois continuellement du café noir ou de l’alcool. Je ne ressens plus la faim ni la soif. Je ne fais que survivre. Je souhaite que tous mes défauts fondent au rythme de la graisse sous ma chair. Et comme ça fond à bon rythme, je me conforte dans cette pensée magique et miraculeuse. Je minçis. Ce mois-là, 25 kilos en moins, je suis comme un zombie dans des vêtements trop grands mais je suis fière de voir que j'ai le contrôle sur au moins une chose; ce que j'avale. Mon ventre crie famine, lorsque j'ai trop faim, je cale une bière, je me couche dans mon lit et je dors. Au réveil. j'écoute de la musique ou la télé dans une doudou jusqu'à ce que je me rendorme. Je me sens faible. Mais je fais une taille de pantalon que je n'ai jamais connue de toute ma vie. Cette vie qui est devenue merdique et sans but.
Je veux être belle. Être désirable. Être tout ce que je ne suis pas pour lui plaire. Pour qu’il arrête de ma comparer à son ex-copine. Qu’il arrête de me dire que je suis tellement moins belle, moins attirante, moins intelligente qu’elle. Mais qu'il m'aime comme ça et que ce n'est que lui qui peut voir mon potentiel.
J’ai tellement envie d’être aimée. D’être parfaite. En tous points.
Lentement, je donne de moins en moins de nouvelles à mes amis.
D'ailleurs, mes amis me croient tellement en amour que personne ne se doute à quel point mon isolement est malsain. À quel point ma relation est malsaine.
Je ne sors plus de chez-moi sauf pour aller à mes cours et à la SAQ. Il me texte sans cesse. Me demandant à quoi je pense. Où je suis. Avec qui je parle. À quelle heure je reviens.
Et si je prends un peu plus de temps à répondre, il appelle.
Je prends ses gestes pour de l’amour. En fait, c’est une possessivité maladive qu’il a sur moi.
Je suis charmée qu’il ait tant d’attention pour moi.
Il me verse un verre. Toujours dos à moi. Je ne porte pas tellement attention, m’installant à table.
Il s’assoit avec moi.
Il me complimente. Me parle de mes yeux. Me parle de ma peau.
Je me sens en confiance. À nouveau.
Je lui raconte que ma mère m’a appelée et qu’elle aimerait que je vienne la voir ce weekend.
Je lui dis que sous l’effet de surprise j’ai tout de suite accepté et que j’ai joint un de mes amis pour co-voiturer avec lui.
«J’aurais aimé qu’on passe le weekend tous les deux.»
Ça fait près de deux mois que je n’ai pas vue ma mère. J’essaie de lui faire comprendre qu’on aura encore tous les autres weekends pour être ensemble mais que cette fois-ci, ça me ferait du bien de sortir de l’appartement, de voir mes anciens amis et d’être auprès des miens.
Il se fâche. M’accusant d’être ingrate, de ne pas voir qu’il fait tous les efforts nécessaires à ce qu’on soit un couple uni. Il me lance au visage que je le trahis, que je ne suis qu’une petite conne sans cervelle. Que si je pars ce weekend, lui aussi retourne chez-lui et qu’on ne se reverrait plus.
Je pleure à la table.
Je ne sais plus quoi penser. Je ne souhaite pas être celle qui aura saboté son couple au profit de sa famille.
Je reste seule, les yeux dans l’eau pendant une heure ou deux. Dans le silence, à boire la bouteille de vin. Aux petites heures, il se lève et revient dans la cuisine, une valise à la main.
Il me dit qu’il a besoin que je lui rende une décision sur mon weekend maintenant. Ses bagages sont prêts. Il me redit sa phrase-clé : «C’est vraiment ce que tu veux, que le seul homme qui puisse t’aimer parte et que tu restes toute seule?»
Je lui dis que je ne partirai pas.
Son sourire de victoire sur moi est à peine dissimulé derrière son masque de bon gars. Je le déteste de me faire me sentir comme la méchante de l’histoire.
Mais j’ai le sentiment que son pouvoir sur moi s’effrite. Plus je me montre entêtée, plus je le sens bouillonner de l’intérieur.
Il saute sous la douche.
Je suis dans mon lit. Perdue dans mes rêveries. Je n’ai pas encore atteint le sommeil profond et pourtant, mes jambes sont engourdies. Je sens mes lèvres se crisper, mon corps répond de moins en moins bien aux commandes que je lui envois.
Il apparait dans le cadre de porte. Il est nu. Il me demande
si je vais bien. Je lui dis que je me sens faible, que je suis un peu étourdie
même…
Il monte sur le lit. Passe une jambe de chaque
côté de mon bassin. Il tient mes bras au matelas et me dit qu’il a très envie
de moi. Terriblement envie.
Je voudrais bouger, mais je ne peux pas. Je lui murmure que
je suis fatiguée et que je n’en ai pas la force. Il me dit qu’il s’occupe de
tout.
Il commence à m’embrasser le cou. Puis les seins. Mais ses mains ne me caressent plus. Elles me forcent.
Je répète son prénom, j’insiste de plus en plus.
Il ne bronche pas. Il continue de me tâter le corps. Je veux bouger. Je veux crier. Je ne suis qu’une partie de ce que j’ai été. Ses grosses mains tordent mes cuisses, son haleine de vodka s’abat sur ma peau, jointe à ses morsures partout sur mon ventre et mes hanches, où je sens son érection. Son corps lourd est sur moi et mes membres ne bougent plus. Il n’y a que mes yeux pour constater ce qui se passe. Il met sa main sur ma bouche, pour limiter mes plaintes, enfonce son manche en moi, après avoir craché dans sa main comme un gros porc et s’être beurrer le gland avec sa salive. Je me sens comme un déchet. Je ne suis rien pour lui. Et je ne suis plus rien pour moi non plus.
Je perds de plus en plus conscience.
À ce moment-là, j’ai réalisé que je ne pouvais plus rien faire.
Mon instinct de survie est engourdi par l’alcool. Ou peut-être par autre chose. Ça, je ne le saurai jamais. Et honnêtement, j’ai encore trop peur de faire face à la réalité.
Je connais son passé de dealer. Je connais son passé de baiseur. Je sais que j’aurais pu être gravement blessée et en mourir de cette relation.
Je l’entends respirer au dessus de moi. Il gémit comme une fillette. Une odeur au mélange de fleur d’oranger et de Smirnoff directement sur mon visage. Le cocktail le moins euphorisant du monde. J’ai juste envie de vomir. Je veux qu’il arrête. Qu’il réalise ce qu’il fait. Qu’il prenne ses valises et parte. Je ne veux plus jamais le revoir. Et pour le moment je suis prisonnière d’un affreux pervers qui prend plaisir à me voir souffrir. À me voir pleurer. À me savoir complètement soumise et victime.
Quand il jouit, ses derniers coups de bassin me font mal. Terriblement mal. Physiquement, tous les endroits sur mon corps où il s’est appuyé pulsent. La douleur est telle que je crois avoir au moins une épaule abimée et je sais que les blessures de surfaces telles que les ecchymoses et les morsures resteront. Elles seront les seules témoins de ma nuit. Alors que je ne me souviendrai de rien. Psychologiquement, je suis terrorisée. Je ne saurai pas lui faire face au matin, quand je me réveillerai dans un état piteux, le corps couverts de souvenirs et vidée de mon énergie.
Il commence à m’embrasser le cou. Puis les seins. Mais ses mains ne me caressent plus. Elles me forcent.
Je répète son prénom, j’insiste de plus en plus.
Il ne bronche pas. Il continue de me tâter le corps. Je veux bouger. Je veux crier. Je ne suis qu’une partie de ce que j’ai été. Ses grosses mains tordent mes cuisses, son haleine de vodka s’abat sur ma peau, jointe à ses morsures partout sur mon ventre et mes hanches, où je sens son érection. Son corps lourd est sur moi et mes membres ne bougent plus. Il n’y a que mes yeux pour constater ce qui se passe. Il met sa main sur ma bouche, pour limiter mes plaintes, enfonce son manche en moi, après avoir craché dans sa main comme un gros porc et s’être beurrer le gland avec sa salive. Je me sens comme un déchet. Je ne suis rien pour lui. Et je ne suis plus rien pour moi non plus.
Je perds de plus en plus conscience.
À ce moment-là, j’ai réalisé que je ne pouvais plus rien faire.
Mon instinct de survie est engourdi par l’alcool. Ou peut-être par autre chose. Ça, je ne le saurai jamais. Et honnêtement, j’ai encore trop peur de faire face à la réalité.
Je connais son passé de dealer. Je connais son passé de baiseur. Je sais que j’aurais pu être gravement blessée et en mourir de cette relation.
Je l’entends respirer au dessus de moi. Il gémit comme une fillette. Une odeur au mélange de fleur d’oranger et de Smirnoff directement sur mon visage. Le cocktail le moins euphorisant du monde. J’ai juste envie de vomir. Je veux qu’il arrête. Qu’il réalise ce qu’il fait. Qu’il prenne ses valises et parte. Je ne veux plus jamais le revoir. Et pour le moment je suis prisonnière d’un affreux pervers qui prend plaisir à me voir souffrir. À me voir pleurer. À me savoir complètement soumise et victime.
Quand il jouit, ses derniers coups de bassin me font mal. Terriblement mal. Physiquement, tous les endroits sur mon corps où il s’est appuyé pulsent. La douleur est telle que je crois avoir au moins une épaule abimée et je sais que les blessures de surfaces telles que les ecchymoses et les morsures resteront. Elles seront les seules témoins de ma nuit. Alors que je ne me souviendrai de rien. Psychologiquement, je suis terrorisée. Je ne saurai pas lui faire face au matin, quand je me réveillerai dans un état piteux, le corps couverts de souvenirs et vidée de mon énergie.
Il se relève. Me gifle une dernière fois. La dernière fois
de sa vie.
Puis, il passe sa main entre mes cuisses pour ramasser le foutre qui sort de ma chatte.
Il me l’étend sur les cuisses et le ventre. Il me crache dessus en me criant « Tu vaux pas plus qu'un gros tas de marde.»
Puis, il passe sa main entre mes cuisses pour ramasser le foutre qui sort de ma chatte.
Il me l’étend sur les cuisses et le ventre. Il me crache dessus en me criant « Tu vaux pas plus qu'un gros tas de marde.»
Je sens dans son
geste tout le mépris dont je suis victime. À cet instant précis, si j’avais eu
la force de le faire, je me serais enlevé la vie. Il est parti tout de suite après.
Je sais qu'il a volé mon argent dans mon porte-feuille pour se payer le taxi et le bus vers sa ville d'origine.
Mais 100$, c'est pas trop cher payé pour avoir la vie sauve.
Je sais qu'il a volé mon argent dans mon porte-feuille pour se payer le taxi et le bus vers sa ville d'origine.
Mais 100$, c'est pas trop cher payé pour avoir la vie sauve.
Je fixe le plafond, alors que quelques larmes s’écoulent sur
mes tempes. Je ne sais plus trop bien pour quoi je pleure. Je suis un peu
confuse. Je ne réfléchis pas. Il ne se passe rien dans ma tête. Un gros blanc
de mémoire. Mais je sais au fond de moi qu’il se passe quelque chose. Je sais
que dans mon trou noir réside les gestes d’un trou de cul.
En 4 mois, il m’a enlevé ce que j’avais mis 17 ans à construire. C’est-à-dire, moi.
4 mois de destruction que je tente de dépoussiérer depuis 4 ans.
En 4 mois, il m’a enlevé ce que j’avais mis 17 ans à construire. C’est-à-dire, moi.
4 mois de destruction que je tente de dépoussiérer depuis 4 ans.
10.21.2014
Je sais que tu m'aimes.
Je sais que tu m'aimes.
Je le sais chaque fois que tu fais exprès de passer 20 fois par jour devant chez-moi.
Je le sais chaque fois que tu enfiles ta chemise blanche, ma préférée, avant de t’immiscer dans un party où tu n'es pas supposé te retrouver..
Je le sais chaque fois que ta main touche subtilement et par hasard la mienne quand tu commandes ton verre au bar où je me trouve adossée.
Je le sais chaque fois que je te vois rougir parce que j'ai le courage de te regarder sans gêne. Et que tu te rends compte.
Je le sais chaque fois que tu te retiens de rire quand je fais ma blague désormais célèbre, avec ma face de déficiente.
Je le sais chaque fois que je trouve un smiley dans ma fenêtre d'auto givrée à la fin du-dit party...
Je le sais chaque fois que tes amis passent deux heures à regarder dans ma direction puis dans la tienne à répétition.
Ça sert à rien d'essayer de te cacher.
Je le sais ce que tu attends.
Tu attends le jour où je t'attendrai assise sur ton balcon, un soir de canicule, avec une bouteille de rouge dans un bac de glaçons.
Tu attends le jour où, un verre de trop te rendra léger et attouchant.
Tu attends le jour où en te donnant mes deux becs de fin de soirée sur les joues, ta tête se retournera trop vite.
Je le sais que tu feras exprès.
Ce jour où après tellement d'années d'attente, tes lèvres goûteront enfin les miennes.
Ta barbe de 2 jours griffera enfin la peau pâle de mon visage rougi de surprise.
Où ton parfum, celui que je tente de trouver, que je m'amuse à vaporiser dans le creux de mon poignet chaque fois que je vais dans une parfumerie, ne serait-ce que pour te posséder un instant.
Quand tu relèveras ma jupe de soie juste un peu pour que ta main touche ma canicule personnelle où
les degrés qui monteront promis, n'ont rien à voir avec le facteur humidex.
Je le sais, tu sais. Tu n'avoueras jamais que tu m'aimes depuis mes 15 ans.
Sauf peut-être cette fois... après avoir joui en saccade au fond de mes reins, sur les draps qui auront goûté mon fiel.
Dis-le moi que tu m'aimes.. au fond prend le temps que tu veux.. 2 jours, 5 mois, 20 ans.
De toutes façons, je le sais déja.
Mamz'elle J xx
Je le sais chaque fois que tu fais exprès de passer 20 fois par jour devant chez-moi.
Je le sais chaque fois que tu enfiles ta chemise blanche, ma préférée, avant de t’immiscer dans un party où tu n'es pas supposé te retrouver..
Je le sais chaque fois que ta main touche subtilement et par hasard la mienne quand tu commandes ton verre au bar où je me trouve adossée.
Je le sais chaque fois que je te vois rougir parce que j'ai le courage de te regarder sans gêne. Et que tu te rends compte.
Je le sais chaque fois que tu te retiens de rire quand je fais ma blague désormais célèbre, avec ma face de déficiente.
Je le sais chaque fois que je trouve un smiley dans ma fenêtre d'auto givrée à la fin du-dit party...
Je le sais chaque fois que tes amis passent deux heures à regarder dans ma direction puis dans la tienne à répétition.
Ça sert à rien d'essayer de te cacher.
Je le sais ce que tu attends.
Tu attends le jour où je t'attendrai assise sur ton balcon, un soir de canicule, avec une bouteille de rouge dans un bac de glaçons.
Tu attends le jour où, un verre de trop te rendra léger et attouchant.
Tu attends le jour où en te donnant mes deux becs de fin de soirée sur les joues, ta tête se retournera trop vite.
Je le sais que tu feras exprès.
Ce jour où après tellement d'années d'attente, tes lèvres goûteront enfin les miennes.
Ta barbe de 2 jours griffera enfin la peau pâle de mon visage rougi de surprise.
Où ton parfum, celui que je tente de trouver, que je m'amuse à vaporiser dans le creux de mon poignet chaque fois que je vais dans une parfumerie, ne serait-ce que pour te posséder un instant.
Quand tu relèveras ma jupe de soie juste un peu pour que ta main touche ma canicule personnelle où
les degrés qui monteront promis, n'ont rien à voir avec le facteur humidex.
Je le sais, tu sais. Tu n'avoueras jamais que tu m'aimes depuis mes 15 ans.
Sauf peut-être cette fois... après avoir joui en saccade au fond de mes reins, sur les draps qui auront goûté mon fiel.
Dis-le moi que tu m'aimes.. au fond prend le temps que tu veux.. 2 jours, 5 mois, 20 ans.
De toutes façons, je le sais déja.
Mamz'elle J xx
10.08.2014
La mémoire se souvient
Y aura toujours une odeur, une chanson, un souvenir pour me rappeler que tu as existé et que tu existes encore un peu, malgré tout. Ma mémoire ne fait pas défaut quand il s'agit de te ramener à mes songes, à mes nuits d'adolescente, à mes émois de jeunesse en épanouissement.
Y aura toujours une danse, un drink, une envie qui me ramènera à ton regard bleu de mer et aux courants d'air portant ton parfum. Ma mémoire ne fait pas défaut quand il s'agit de fouiller derrière les litres d'alcool dont je me suis grisé pour, ironiquement, essayer de t'oublier.
Y aura toujours une silhouette, une démarche, une traînée de poussière qui se glissera à mon oeil, en extraira une larme jusque sur ma joue, du même fiel que les larmes de plaisir qu'aura laissé couler ma chatte à un certain moment en espérant que tu sois là pour les essuyer.. Ma mémoire ne fait pas défaut quand il s'agit que de percer ce moment où nos yeux se sont dit qu'un corps à corps s'imposait.
Nos mémoire ne nous feront pas défaut quand il s'agira de nous indiquer le bon moment pour plonger sous les draps.
Mamz'elle J xx
Y aura toujours une danse, un drink, une envie qui me ramènera à ton regard bleu de mer et aux courants d'air portant ton parfum. Ma mémoire ne fait pas défaut quand il s'agit de fouiller derrière les litres d'alcool dont je me suis grisé pour, ironiquement, essayer de t'oublier.
Y aura toujours une silhouette, une démarche, une traînée de poussière qui se glissera à mon oeil, en extraira une larme jusque sur ma joue, du même fiel que les larmes de plaisir qu'aura laissé couler ma chatte à un certain moment en espérant que tu sois là pour les essuyer.. Ma mémoire ne fait pas défaut quand il s'agit que de percer ce moment où nos yeux se sont dit qu'un corps à corps s'imposait.
Nos mémoire ne nous feront pas défaut quand il s'agira de nous indiquer le bon moment pour plonger sous les draps.
Mamz'elle J xx
9.09.2014
Conquérir ou abdiquer, dernière partie
Adossé
au mur adjacent, il me regardait fouiller dans le frigo à la recherche de bière
fraiche. Je sentais ses yeux me frôler, une intimité s’installer entre lui et
moi. Je le sentais attentif à mes moindres gestes et mes tempes pulsaient sous
la nervosité, probablement au même rythme que pulsait son sexe dans son
maillot.
Lorsque je me suis retournée, il s’est dépêché de se réfugier derrière l’îlot de la cuisine pour cacher probablement l’excitant malaise de se retrouver avec moi chez-lui. J’ai senti que j’avais gagné ma première bataille.
Mais le temps avançait. Nous avions passé un peu trop de temps à discuter dehors et il allait devoir partir dans moins de deux heures. Je calculais dans ma tête combien de temps je pourrais encore le faire se gonfler de désir avant d’abdiquer et céder à mon envie folle de me faire un chemin entre ses cuisses.
De mon côté, bien que mon maillot était encore un peu humide à cause de la baignade, je le sentais devenir un peu plus trempé au niveau de l’entrecuisse. Mais il n’était pas question que je lui démontre quoi que ce soit. C’Était de lui que devait venir l’initiative de pousser plus loin l’aventure.
Il y a longtemps que je m’imaginais en quelque sort nos retrouvailles et notre retour à ce que nous étions il y a quelques années déjà. Je ne pouvais pas imaginer que la chimie passerait aussi bien qu’à ce moment-ci.
Je buvais ma bière… et m’est venu une idée de génie.
J’ai donné un coup sur le comptoir avec le fond avant de porter le goulot à ma bouche pour boire ma gorgée; de cette façon, j’avais provoqué un petit dégât…
Et ça a fonctionné! Toute la mousse a débordé et je me suis retrouvée avec les commissures des lèvres et tout le devant de mon maillot trempé. La fraîcheur du breuvage a provoqué un frisson qui a fait se dresser les bouts de mes seins et m’a fait pousser un petit cri de panique.
Tout de suite, il s’est lancé sur moi avec un linge pour m’essuyer et sans trop réfléchir, il a porté sa main à l’un de mes seins pour éponger la bière.. c’est là que j’ai fermé les yeux et qu’il s’est emporté…
Nous avons commencé à nous embrasser avec l’intensité des amants qui ne se sont pas vus depuis des mois, il me caressait la nuque et les fesses avec fermeté et passion. Il m’a poussé sur le rebord du comptoir pour bien me tenir prisonnière de son emprise… Je glissais ma hanche contre son maillot et ma jambe entre ses cuisses. Il mordait mes lèvres, les aspirais, les léchais et les caressais des siennes. Ouvrant les yeux de temps en temps pour vérifier ma réceptivité, il s’intensifiait d’un cran chaque fois que je lui communiquais mon désir d’un petit grognement frôlant le gémissement… son souffle dans mon cou, il grondait de plaisir et empoignait mes seins à la hâte de poursuivre notre ébat plus encore.
Nous nous sommes dirigés vers le salon où je nous n’avons eu que quelques secondes nous délester de nos maillots de bain. Pour la première fois de ma vie, je me retrouvais avec l’homme que j’avais toujours désiré, le premier à avoir fait partie de mes fantasmes d’adolescente et qui hantait mon début de vue d’adulte.
Il n’a pas eu à me le demander; j’ai pris tout de suite son membre dans ma main, en le caressant un peu pendant que l’on poursuivait sur notre lancée d’embrassades. Je le sentais rugir en douceur… c’était le signe qu’il appréciait. Je l’ai poussé dans son sofa et me suis installée entre ses cuisses ouvertes pour lécher ses couilles pendant que je le masturbais délicatement. Il empoignait mes cheveux avec la délicatesse de l’homme attentif, mais avec le désir brûlant de l’homme qui a envie qu’on le suce à lui faire perdre la tête.
Ce que j’ai fait.
Une queue dans la moyenne avec un gland bien saillant. Le look que j’aime..
Je l’ai fait se gonfler de ma langue, léchant de tout son long son membre et de toutes ses zones sensibles, m’appliquant bien au cas où se serait la seule et unique fois de ma vie que je serais dans ce cadre sexuel. Plus son souffle d’accélérait, plus j’avais envie de faire durer le moment.
Je sentais ma chatte me crier de s’occuper d’elle. À un certain moment, je me suis relevée et en le regardant directement dans les yeux sana jamais flanché.
«On va dans ta chambre?»
Il m’a souri, s’est levé et m’a fait signe de monter..
Je me suis avancée vers les marches. Il m’a suivi de peu, me regardant le cul à s’en lécher les lèvres.. À peine 4 pas de fait vers le deuxième étage, il m’a poussée et a glissé un doigt sur ma chatte, entre mes lèvres. Lorsqu’il a vu à quel point je suintais de cyprine, il a tout de suite approché sa langue pour goûter mon jus. Je me tenais d’une main par le garde-corps et les cuisses bien ouvertes, je le laissais fouiller mes recoins intimes. Soupirant à quelques reprises sous ses caresses, je me suis retournée et me suis assise dans une marche. La curiosité me gagnait, j’avais envie de le voir à l’œuvre.. il s’est agenouillé devant moi quelques marches plus bas et s’est mis à me lécher d’abord avec douceur et gêne que je le regarde. Ile gêne est disparu assez rapidement lorsque je me suis mise à gémir à bon volume, en bougeant mon corps sous l’excitation. Lorsqu’il a poussé 2 doigts dans ma chatte en suçant mon clito avec juste la bonne technique, je me suis mise à trembler. Je sentais l’orgasme approcher. Ma peau rougissait, mes jambes bougeait en spasmes, j’avais les yeux remplis d’eau et une envie intense de crier… c’était délicieux.. mais tout d’un coup, il a tout cessé. Comme ça.
Me laissant en plan… mais c’était pour mieux..
Il m’a fait signe de monter les quelques marches qui nous séparaient encore du deuxième étage. Notre fougue a encore lié nos bouches l’une à l’autre pendant quelques minutes, alors que nous nous cognions sur tous les murs du corridor nous menant à sa chambre. J’ai contourné deux ou trois vieux bas roulés sur le plancher de sa chambre, marchant de reculons du mieux que je le pouvais dans les circonstances avant de qu’il me retourne et me jette sur son lit.
Il a grimpé à son tour, a passé sa main sur ma chatte pour récupérer mon jus et l’a étendu sur sa verge en soutenant mon regard. Ça a été le seul moment moindrement calme de toute notre baise.
Puis, avec la même passion que précédemment, il s’est glissé en moi produisant un son guttural, se retenant à mes hanches comme à la vie. Je le sentais se glisser dans ma chatte serrée et j’ai réalisé à ce moment-là qu’il m’avait tellement excitée précédemment que j’étais certaine que j’allais jouir dans une fraction de secondes. Il a serré son corps contre le mien, léchant mes seins, embrassant mes jours et mon front, respirant avec avidité au creux de mon cou. Je resserrais les muscles de mon antre autour de sa verge glissante et chaude, contrôlant un peu mieux la venue de mon orgasme… Je me suis retournée de dos à lui, relevant ma croupe à la hauteur de son ventre en le regardant dans les yeux de façon intense avec une envie qu’il me défonce comme jamais il ne l’aurait fait avec aucune femme avant.
Je passais un doigt ou deux le long de ma fente pour vérifier à quel point j’avais mouillé et encore une fois, le résultat me rendait dingue. Cet homme me faisait l’effet d’une bombe et il fallait que je prenne le temps de me concentrer sur le moment présent et ne pas perdre la tête.
Mais c’était franchement une des choses les plus difficiles que j’ai eu à faire de ma vie; je le désirais tellement.
Il s’est agenouillé derrière moi et m’a agrippé par les seins pour pousser son engin entre mes cuisses. Avec vigueur et fermeté, il a commencé un ballet de coups de hanches comme j’en avais rarement connus. Le haut de mon corps relevé, j’avais passé mon bras derrière sa nuque et je l’entendais respirer très fort, presqu’au même rythme que moi.
Lorsqu’il a glissé sa main droite entre mes jambes pour mieux me caresser et stimuler ma zone excitée, mon corps s’est courbé et mes seins se sont relevés, au grand plaisir de ses yeux. De sa main encore libre, il avait pincé le bout de mon sein droit tout en me gardant collée à lui de son bras me contournant. J’ai poussé une fraction de secondes plus tard un cri rempli de libération. Je pouvais ressentir sa joie et son sourire dans son expiration. Visiblement très fier et heureux de m’avoir fait jouir, j’avais officiellement abdiqué.
Et il m’avait conquise.
Ce n’est que quelques secondes plus tard qu’il a joui, toujours inséré en moi, ses ongles dans la peau de mes fesses. Quand il s’est écroulé sur moi à la fin de notre baise magistrale en me disant «ça fait 5 ans que j’attends ce moment», j’ai su que je ne me passerais plus de lui ni lui de moi…
Lorsque je me suis retournée, il s’est dépêché de se réfugier derrière l’îlot de la cuisine pour cacher probablement l’excitant malaise de se retrouver avec moi chez-lui. J’ai senti que j’avais gagné ma première bataille.
Mais le temps avançait. Nous avions passé un peu trop de temps à discuter dehors et il allait devoir partir dans moins de deux heures. Je calculais dans ma tête combien de temps je pourrais encore le faire se gonfler de désir avant d’abdiquer et céder à mon envie folle de me faire un chemin entre ses cuisses.
De mon côté, bien que mon maillot était encore un peu humide à cause de la baignade, je le sentais devenir un peu plus trempé au niveau de l’entrecuisse. Mais il n’était pas question que je lui démontre quoi que ce soit. C’Était de lui que devait venir l’initiative de pousser plus loin l’aventure.
Il y a longtemps que je m’imaginais en quelque sort nos retrouvailles et notre retour à ce que nous étions il y a quelques années déjà. Je ne pouvais pas imaginer que la chimie passerait aussi bien qu’à ce moment-ci.
Je buvais ma bière… et m’est venu une idée de génie.
J’ai donné un coup sur le comptoir avec le fond avant de porter le goulot à ma bouche pour boire ma gorgée; de cette façon, j’avais provoqué un petit dégât…
Et ça a fonctionné! Toute la mousse a débordé et je me suis retrouvée avec les commissures des lèvres et tout le devant de mon maillot trempé. La fraîcheur du breuvage a provoqué un frisson qui a fait se dresser les bouts de mes seins et m’a fait pousser un petit cri de panique.
Tout de suite, il s’est lancé sur moi avec un linge pour m’essuyer et sans trop réfléchir, il a porté sa main à l’un de mes seins pour éponger la bière.. c’est là que j’ai fermé les yeux et qu’il s’est emporté…
Nous avons commencé à nous embrasser avec l’intensité des amants qui ne se sont pas vus depuis des mois, il me caressait la nuque et les fesses avec fermeté et passion. Il m’a poussé sur le rebord du comptoir pour bien me tenir prisonnière de son emprise… Je glissais ma hanche contre son maillot et ma jambe entre ses cuisses. Il mordait mes lèvres, les aspirais, les léchais et les caressais des siennes. Ouvrant les yeux de temps en temps pour vérifier ma réceptivité, il s’intensifiait d’un cran chaque fois que je lui communiquais mon désir d’un petit grognement frôlant le gémissement… son souffle dans mon cou, il grondait de plaisir et empoignait mes seins à la hâte de poursuivre notre ébat plus encore.
Nous nous sommes dirigés vers le salon où je nous n’avons eu que quelques secondes nous délester de nos maillots de bain. Pour la première fois de ma vie, je me retrouvais avec l’homme que j’avais toujours désiré, le premier à avoir fait partie de mes fantasmes d’adolescente et qui hantait mon début de vue d’adulte.
Il n’a pas eu à me le demander; j’ai pris tout de suite son membre dans ma main, en le caressant un peu pendant que l’on poursuivait sur notre lancée d’embrassades. Je le sentais rugir en douceur… c’était le signe qu’il appréciait. Je l’ai poussé dans son sofa et me suis installée entre ses cuisses ouvertes pour lécher ses couilles pendant que je le masturbais délicatement. Il empoignait mes cheveux avec la délicatesse de l’homme attentif, mais avec le désir brûlant de l’homme qui a envie qu’on le suce à lui faire perdre la tête.
Ce que j’ai fait.
Une queue dans la moyenne avec un gland bien saillant. Le look que j’aime..
Je l’ai fait se gonfler de ma langue, léchant de tout son long son membre et de toutes ses zones sensibles, m’appliquant bien au cas où se serait la seule et unique fois de ma vie que je serais dans ce cadre sexuel. Plus son souffle d’accélérait, plus j’avais envie de faire durer le moment.
Je sentais ma chatte me crier de s’occuper d’elle. À un certain moment, je me suis relevée et en le regardant directement dans les yeux sana jamais flanché.
«On va dans ta chambre?»
Il m’a souri, s’est levé et m’a fait signe de monter..
Je me suis avancée vers les marches. Il m’a suivi de peu, me regardant le cul à s’en lécher les lèvres.. À peine 4 pas de fait vers le deuxième étage, il m’a poussée et a glissé un doigt sur ma chatte, entre mes lèvres. Lorsqu’il a vu à quel point je suintais de cyprine, il a tout de suite approché sa langue pour goûter mon jus. Je me tenais d’une main par le garde-corps et les cuisses bien ouvertes, je le laissais fouiller mes recoins intimes. Soupirant à quelques reprises sous ses caresses, je me suis retournée et me suis assise dans une marche. La curiosité me gagnait, j’avais envie de le voir à l’œuvre.. il s’est agenouillé devant moi quelques marches plus bas et s’est mis à me lécher d’abord avec douceur et gêne que je le regarde. Ile gêne est disparu assez rapidement lorsque je me suis mise à gémir à bon volume, en bougeant mon corps sous l’excitation. Lorsqu’il a poussé 2 doigts dans ma chatte en suçant mon clito avec juste la bonne technique, je me suis mise à trembler. Je sentais l’orgasme approcher. Ma peau rougissait, mes jambes bougeait en spasmes, j’avais les yeux remplis d’eau et une envie intense de crier… c’était délicieux.. mais tout d’un coup, il a tout cessé. Comme ça.
Me laissant en plan… mais c’était pour mieux..
Il m’a fait signe de monter les quelques marches qui nous séparaient encore du deuxième étage. Notre fougue a encore lié nos bouches l’une à l’autre pendant quelques minutes, alors que nous nous cognions sur tous les murs du corridor nous menant à sa chambre. J’ai contourné deux ou trois vieux bas roulés sur le plancher de sa chambre, marchant de reculons du mieux que je le pouvais dans les circonstances avant de qu’il me retourne et me jette sur son lit.
Il a grimpé à son tour, a passé sa main sur ma chatte pour récupérer mon jus et l’a étendu sur sa verge en soutenant mon regard. Ça a été le seul moment moindrement calme de toute notre baise.
Puis, avec la même passion que précédemment, il s’est glissé en moi produisant un son guttural, se retenant à mes hanches comme à la vie. Je le sentais se glisser dans ma chatte serrée et j’ai réalisé à ce moment-là qu’il m’avait tellement excitée précédemment que j’étais certaine que j’allais jouir dans une fraction de secondes. Il a serré son corps contre le mien, léchant mes seins, embrassant mes jours et mon front, respirant avec avidité au creux de mon cou. Je resserrais les muscles de mon antre autour de sa verge glissante et chaude, contrôlant un peu mieux la venue de mon orgasme… Je me suis retournée de dos à lui, relevant ma croupe à la hauteur de son ventre en le regardant dans les yeux de façon intense avec une envie qu’il me défonce comme jamais il ne l’aurait fait avec aucune femme avant.
Je passais un doigt ou deux le long de ma fente pour vérifier à quel point j’avais mouillé et encore une fois, le résultat me rendait dingue. Cet homme me faisait l’effet d’une bombe et il fallait que je prenne le temps de me concentrer sur le moment présent et ne pas perdre la tête.
Mais c’était franchement une des choses les plus difficiles que j’ai eu à faire de ma vie; je le désirais tellement.
Il s’est agenouillé derrière moi et m’a agrippé par les seins pour pousser son engin entre mes cuisses. Avec vigueur et fermeté, il a commencé un ballet de coups de hanches comme j’en avais rarement connus. Le haut de mon corps relevé, j’avais passé mon bras derrière sa nuque et je l’entendais respirer très fort, presqu’au même rythme que moi.
Lorsqu’il a glissé sa main droite entre mes jambes pour mieux me caresser et stimuler ma zone excitée, mon corps s’est courbé et mes seins se sont relevés, au grand plaisir de ses yeux. De sa main encore libre, il avait pincé le bout de mon sein droit tout en me gardant collée à lui de son bras me contournant. J’ai poussé une fraction de secondes plus tard un cri rempli de libération. Je pouvais ressentir sa joie et son sourire dans son expiration. Visiblement très fier et heureux de m’avoir fait jouir, j’avais officiellement abdiqué.
Et il m’avait conquise.
Ce n’est que quelques secondes plus tard qu’il a joui, toujours inséré en moi, ses ongles dans la peau de mes fesses. Quand il s’est écroulé sur moi à la fin de notre baise magistrale en me disant «ça fait 5 ans que j’attends ce moment», j’ai su que je ne me passerais plus de lui ni lui de moi…
8.31.2014
Sur invitation seulement
Cher monsieur, cher amant,
je vous invite cordialement, à la date qui vous conviendra, à venir me rejoindre dans un hôtel de la charmante Ville de Québec, pour que nous puissions profiter d'un grand espace confortable, d'une bonne bouteille de bulles et des menottes solidement fixées à la tête du lit.
Quelques roulettes de rubans de caoutchouc seront mises à notre dispositions ainsi qu'une valise remplie de vibrateurs en tous genres, de plugs, cravache et fouet ainsi que d'huile et d'accessoires divers.
La chambre comporte une vitrine faisant toute la hauteur de la pièce, et des sangles de cuir munies de bracelets seront fixées aux 4 coins, ce qui laissera place à l'imagination, aux pires et aux meilleures folies, mais surtout à beaucoup de plaisir.
Votre participation serait très appréciée et sentez-vous bien à l'aise si vous désirez inviter quelques uns de vos comparses afin de profiter de la soirée. Nul besoin de me donner de suivi sur le nombre de vos invités.
J'ai déjà le numéro de la chambre, que je vous transmettrai la journée-même.
Je vous y attendrai, vêtue de ma plus belle lingerie, couchée et offerte sur les draps de soie du lit blanc. J'aurai les yeux entièrement couverts et vous trouverez votre verre tout près du mien...
Au plaisir,
Mamz'elle J xx
je vous invite cordialement, à la date qui vous conviendra, à venir me rejoindre dans un hôtel de la charmante Ville de Québec, pour que nous puissions profiter d'un grand espace confortable, d'une bonne bouteille de bulles et des menottes solidement fixées à la tête du lit.
Quelques roulettes de rubans de caoutchouc seront mises à notre dispositions ainsi qu'une valise remplie de vibrateurs en tous genres, de plugs, cravache et fouet ainsi que d'huile et d'accessoires divers.
La chambre comporte une vitrine faisant toute la hauteur de la pièce, et des sangles de cuir munies de bracelets seront fixées aux 4 coins, ce qui laissera place à l'imagination, aux pires et aux meilleures folies, mais surtout à beaucoup de plaisir.
Votre participation serait très appréciée et sentez-vous bien à l'aise si vous désirez inviter quelques uns de vos comparses afin de profiter de la soirée. Nul besoin de me donner de suivi sur le nombre de vos invités.
J'ai déjà le numéro de la chambre, que je vous transmettrai la journée-même.
Je vous y attendrai, vêtue de ma plus belle lingerie, couchée et offerte sur les draps de soie du lit blanc. J'aurai les yeux entièrement couverts et vous trouverez votre verre tout près du mien...
Au plaisir,
Mamz'elle J xx
7.30.2014
Conquérir ou abdiquer, partie 2
Sa première réaction a été de prendre dans sa main une des deux bouteilles de bière. Constatant la froideur de la bouteille, il a deviné que ça ne faisait que quelques minutes qu'elle patientait là. Puis, en levant les yeux, il m'a vue. En fait... il a vu quelqu'un l'observant derrière le treillis de bois de la piscine.
«J'peux savoir ce que tu fais chez-moi, dans ma piscine?»
-J'suis venue prendre une bière.
-Une bière? Elle est où ta bière?
-Je comptais sur toi pour me l'amener, comme tu es passé à côté...
J'ai nagé jusqu'à lui en toute élégance, laissant mes yeux se poser sur son corps presque nu...
Je crois que c'est la première fois que nous sommes si peu habillés devant l'autre. D'un sens, je nous trouve un peu plus intimes, d'un autre côté, je ressens non seulement la crainte de lui déplaire et qu'il soit fâché que je me trouve chez-lui sans sa permission.
Je ne peux pas m'empêcher de le scruter, en relevant mes lunettes de soleil pour mieux cacher mon regard inquisiteur. Si je ne me trouvais pas dans l'eau fraîche de la piscine, je pense que l'entrecuisse me bouillonnerait.
M'appuyant sur le bord de la piscine, je me lève et m’assois laissant mes pieds traîner dans l'eau.
Il me tend la bouteille après l'avoir ouvert et s'assois à côté de moi.
Montrant sa bouteille comme pour faire un cheers, il me dit: «Bienvenue dans ma piscine! »
-J'ai un peu pris l'initiative de plonger avant que tu m'invites, disons! dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Je savais pas si t'aimais la blonde ou la rousse, j'ai amené ma préférée,
-Je préfère de loin les brunettes, mais pour boire, celle-là sera parfaite.
La tension s'accentuait en moi, nous avons bu la première bière en riant et en parlant de nos belles années de collaboration professionnelle et en avons débouché une deuxième pour célébrer le soleil. À un certain moment quand nos genoux se rapprochaient délicatement et que nos mains se frôlaient par accident, j'ai pensé que le timing était parfait pour tanter quelque chose. Puis, je me suis dit que j'allais attendre que lui, provoque un contact. Je lui démontrais clairement mon intérêt par ma seule présence ici, mon pas était fait en sa direction.
Le temps a passé un peu plus vite que prévu.. Nous nous sommes retrouvés sans bière et sans envie que ça se termine. Alors, il a proposé d'aller en chercher dans la maison. Je lui ai dit que je le ferais.
Il a souri. Je me suis levée.
Je sentais son regard sur mes jambes, sur mes hanches. Mon maillot avait l'air d'éveiller en lui des émotions. Ça tombait bien.. si j,avais eu des yeux derrière la tête, j'aurais vu dans ton short nautique s'éveiller une bête incontrôlable que j'allais devoir calmer moi-même.
Je suis allée chercher des bières, mais à peine le temps de refermer la porte et le voilà juste derrière moi...
(à suivre..)
Mamz'elle J xx
«J'peux savoir ce que tu fais chez-moi, dans ma piscine?»
-J'suis venue prendre une bière.
-Une bière? Elle est où ta bière?
-Je comptais sur toi pour me l'amener, comme tu es passé à côté...
J'ai nagé jusqu'à lui en toute élégance, laissant mes yeux se poser sur son corps presque nu...
Je crois que c'est la première fois que nous sommes si peu habillés devant l'autre. D'un sens, je nous trouve un peu plus intimes, d'un autre côté, je ressens non seulement la crainte de lui déplaire et qu'il soit fâché que je me trouve chez-lui sans sa permission.
Je ne peux pas m'empêcher de le scruter, en relevant mes lunettes de soleil pour mieux cacher mon regard inquisiteur. Si je ne me trouvais pas dans l'eau fraîche de la piscine, je pense que l'entrecuisse me bouillonnerait.
M'appuyant sur le bord de la piscine, je me lève et m’assois laissant mes pieds traîner dans l'eau.
Il me tend la bouteille après l'avoir ouvert et s'assois à côté de moi.
Montrant sa bouteille comme pour faire un cheers, il me dit: «Bienvenue dans ma piscine! »
-J'ai un peu pris l'initiative de plonger avant que tu m'invites, disons! dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Je savais pas si t'aimais la blonde ou la rousse, j'ai amené ma préférée,
-Je préfère de loin les brunettes, mais pour boire, celle-là sera parfaite.
La tension s'accentuait en moi, nous avons bu la première bière en riant et en parlant de nos belles années de collaboration professionnelle et en avons débouché une deuxième pour célébrer le soleil. À un certain moment quand nos genoux se rapprochaient délicatement et que nos mains se frôlaient par accident, j'ai pensé que le timing était parfait pour tanter quelque chose. Puis, je me suis dit que j'allais attendre que lui, provoque un contact. Je lui démontrais clairement mon intérêt par ma seule présence ici, mon pas était fait en sa direction.
Le temps a passé un peu plus vite que prévu.. Nous nous sommes retrouvés sans bière et sans envie que ça se termine. Alors, il a proposé d'aller en chercher dans la maison. Je lui ai dit que je le ferais.
Il a souri. Je me suis levée.
Je sentais son regard sur mes jambes, sur mes hanches. Mon maillot avait l'air d'éveiller en lui des émotions. Ça tombait bien.. si j,avais eu des yeux derrière la tête, j'aurais vu dans ton short nautique s'éveiller une bête incontrôlable que j'allais devoir calmer moi-même.
Je suis allée chercher des bières, mais à peine le temps de refermer la porte et le voilà juste derrière moi...
(à suivre..)
Mamz'elle J xx
7.29.2014
Il y eut un soir, il y eut un matin..
J'aurais tellement aimé que tu me rejoignes sous la douche, lorsque je rinçais ma longue chevelure sous l'eau tiède. Quand les effluves de fleurs d'oranger n'arrivaient même pas à enlever de mes sens cet engourdissement provoqué par le poids de ton corps sur le mien quelques minutes plus tôt.
J'aurais dû me douter que cet attente inassouvie allait me décevoir. Que j'allais regarder la porte ne pas s'ouvrir durant toutes ces secondes pesantes et allongées..
Mais au moins, à ma sortie de la douche, lorsque j'ai enfilé ton peignoir et que je me suis rendue à la chambre ramasser mon bagage, tu m'attendais nu au pied du lit avec ma plus belle lingerie à la main et les yeux calmes, en guise d'adieu... ou d'aurevoir..
J'aurais dû me douter que cet attente inassouvie allait me décevoir. Que j'allais regarder la porte ne pas s'ouvrir durant toutes ces secondes pesantes et allongées..
Mais au moins, à ma sortie de la douche, lorsque j'ai enfilé ton peignoir et que je me suis rendue à la chambre ramasser mon bagage, tu m'attendais nu au pied du lit avec ma plus belle lingerie à la main et les yeux calmes, en guise d'adieu... ou d'aurevoir..
Revenir d'où je viens.
Parce que ça me donne un coup dans l'estomac mais que je ne peux m'empêcher de vouloir goûter à cette douleur qui me fait si mal, mais qui me rappelle à quel point j'ai pu être bien.
Je te cherche. Je te vois. Tu te sauves. Je me cache.
J'ai honte, tu as peur.
Je ne croyais pas il y a 6 ans que toi et moi ça se pouvait.
Je ne savais pas jusqu'à ce que tu me dises que tu m'attendrais 30 ans s'il le fallait..
Mais il y a eux. Il y a toi, il y a elle, il y a tout ce qui nous éloigne et tout ce qui nous retient.
J'ai envie de prendre un hypothèque dans mon patelin, juste pour te voir passer deux fois par jour devant chez-moi et me dire qu'un jour, tu arrêteras ton VUS dans mon entrée pour ne plus jamais repartir.
Je te cherche. Je te vois. Tu te sauves. Je me cache.
J'ai honte, tu as peur.
Je ne croyais pas il y a 6 ans que toi et moi ça se pouvait.
Je ne savais pas jusqu'à ce que tu me dises que tu m'attendrais 30 ans s'il le fallait..
Mais il y a eux. Il y a toi, il y a elle, il y a tout ce qui nous éloigne et tout ce qui nous retient.
J'ai envie de prendre un hypothèque dans mon patelin, juste pour te voir passer deux fois par jour devant chez-moi et me dire qu'un jour, tu arrêteras ton VUS dans mon entrée pour ne plus jamais repartir.
7.12.2014
Conquérir ou abdiquer, partie 1
6 ans.
72 mois.
72 mois.
Un peu plus de 2160 jours, depuis.
M’est venue une idée en tête pour enfin arriver à mes fins.
L’histoire d’amour inachevée de ma vie, qui s’est terminée de façon un peu brusque, qui s’est poursuivie en silence pendant presque 5 ans et qui s’est soldée par des aveux d’amour de la part de l’un et l’autre un soir de party. Et depuis, chaque fois que l’on se permet quelques mots, par politesse, on se dit qu’il faudrait bien aller prendre une bière chez l’autre un bon moment donné… mais nous ressentons drôlement le malaise entre nous et c’est pour ça qu’en 4 ans, j’ai jamais pris de bière chez lui ni lui chez-moi.
Ce weekend, congé pour moi. Ça tombe bien, j’ai envie de faire de la route et mon amie a préparé un super souper avec notre gang du secondaire. J’ai envie de m’y rendre, plus pour la forme que pour les retrouvailles..
On est vendredi, je «squat» l’appartement d’une bonne amie mais elle finit de travailler vers 15h cet après-midi. Je pars de chez-moi, arrête à quelques endroits faire de la photo, prendre une limonade et je fais même laver mon auto par un groupe de Camp de jour qui amasse des fonds. Je prends mon temps mais j’arrive quand même à onze heures. Mon amie me donne les clés de son condo où je m’installe un peu. Le soleil est presqu’étouffant et j’ai la petite nostalgie de revenir dans mon patelin… deux sentiments hétérogènes qui agissent en mois comme une tonne de briques. J’enfile mon maillot de style matelot avec deux ouvertures au niveau du bassin et sans bretelles. Un short bleu, une camisole blanche et un chapeau de paille d’allure mode pour terminer le tout.
Je sais pourquoi ça ne me fait jamais de bien de revenir dans ma patrie.
J’y ai laissé l’amour de ma jeunesse. Le premier coup de foudre de mon existence. Je l’ai abandonné par peur, par envie de voir autre chose que la campagne et son milieu fermé malgré toute la liberté offerte. Il sait que je l’aime; je sais que c’est partagé. Nous nous le sommes avoué l’an dernier.. 5 ans trop tard. Alors qu’il avait offert la bague à sa blonde parce qu’il croyait que de mon côté c’était de l’histoire ancienne. Et il lui avait fait 2 enfants par envie de fonder une famille et enfin réaliser le rêve de sa vie d’avoir une famille à abriter dans sa belle et grande maison blanche qu’il avait acquise depuis son arrivée ici.
Bref, je ressens toujours cette tension du cœur qui nous dit que ce n’est pas une bonne idée, mais la morale veut que je vienne visiter ma famille et mes amis, alors… rapidement je passe par-dessus.
M’est venue une idée en tête pour enfin arriver à mes fins.
L’histoire d’amour inachevée de ma vie, qui s’est terminée de façon un peu brusque, qui s’est poursuivie en silence pendant presque 5 ans et qui s’est soldée par des aveux d’amour de la part de l’un et l’autre un soir de party. Et depuis, chaque fois que l’on se permet quelques mots, par politesse, on se dit qu’il faudrait bien aller prendre une bière chez l’autre un bon moment donné… mais nous ressentons drôlement le malaise entre nous et c’est pour ça qu’en 4 ans, j’ai jamais pris de bière chez lui ni lui chez-moi.
Ce weekend, congé pour moi. Ça tombe bien, j’ai envie de faire de la route et mon amie a préparé un super souper avec notre gang du secondaire. J’ai envie de m’y rendre, plus pour la forme que pour les retrouvailles..
On est vendredi, je «squat» l’appartement d’une bonne amie mais elle finit de travailler vers 15h cet après-midi. Je pars de chez-moi, arrête à quelques endroits faire de la photo, prendre une limonade et je fais même laver mon auto par un groupe de Camp de jour qui amasse des fonds. Je prends mon temps mais j’arrive quand même à onze heures. Mon amie me donne les clés de son condo où je m’installe un peu. Le soleil est presqu’étouffant et j’ai la petite nostalgie de revenir dans mon patelin… deux sentiments hétérogènes qui agissent en mois comme une tonne de briques. J’enfile mon maillot de style matelot avec deux ouvertures au niveau du bassin et sans bretelles. Un short bleu, une camisole blanche et un chapeau de paille d’allure mode pour terminer le tout.
Je sais pourquoi ça ne me fait jamais de bien de revenir dans ma patrie.
J’y ai laissé l’amour de ma jeunesse. Le premier coup de foudre de mon existence. Je l’ai abandonné par peur, par envie de voir autre chose que la campagne et son milieu fermé malgré toute la liberté offerte. Il sait que je l’aime; je sais que c’est partagé. Nous nous le sommes avoué l’an dernier.. 5 ans trop tard. Alors qu’il avait offert la bague à sa blonde parce qu’il croyait que de mon côté c’était de l’histoire ancienne. Et il lui avait fait 2 enfants par envie de fonder une famille et enfin réaliser le rêve de sa vie d’avoir une famille à abriter dans sa belle et grande maison blanche qu’il avait acquise depuis son arrivée ici.
Bref, je ressens toujours cette tension du cœur qui nous dit que ce n’est pas une bonne idée, mais la morale veut que je vienne visiter ma famille et mes amis, alors… rapidement je passe par-dessus.
Puis, dans ma tête germe une idée risquée.
Je fais une équation; il termine sa semaine de travail à midi et demi. Sa fiancée, elle, tient sa boutique d’aliments naturels jusqu’à 17h. Et les enfants sont à la garderie. Il fait 35°C. Je meure d’envie de plonger dans une piscine… rapidement, j’arrive à un produit bien intéressant à mon calcul.
C’est aujourd’hui que je fais le grand saut.
Je prends mon courage à deux mains, et je me refais une coiffure digne de ce nom. Il est temps pour moi de sortir mon maquillage «waterproof»; mon plan demande d’être prête en tous lieux et en toutes occasions.
Une tresse joliment coiffée sur le côté de l’épaule qui
descend sur le côté de mes seins, un peu aplatis dans mon maillot. Avec mon
chapeau le look final est à la limite du «casual» mais tout de même sexy.
L’homme que je veux surprendre habite un coin paisible sur le bord de la rivière, mais sa maison, assez reculée de la rue, donne accès à un superbe terrain gazonné où siège une grande piscine semi-creusée et une terrasse qu’il a construit lui-même, avec le plus grand des soins. Rien n’est laissé au hasard. Tout a été pensé pour une question d’esthétisme mais surtout de fonctionnalité. Même sa piscine a une section plus profonde où sur le côté trônent des bancs intégrés, pour permettre aux adultes de relaxer pendant que les enfants s’amusent en les surveillant. Cette section est sur un côté, un peu reculé pour éviter les éclaboussures et donner plus d’intimité. De ce côté, un paravent en treillis a été installé avec des plantes grimpantes pour assurer aussi un peu d’ombre pour quiconque voudrait s’installer pour relaxer avec un livre et un cocktail. Super fonctionnel nous disions..
Je stationne mon auto à près d’un kilomètre de sa demeure. Je la camoufle suffisamment dans les arbustes pour qu’il ne soupçonne pas ma présence, mais que s’il la devine, il arrive à déceler que je suis dans son secteur.
Le vendredi est une journée spéciale pour lui. Dans le tourbillon de sa vie familiale, c’est le seul moment où il se retrouve enfin seul, à l’abri des regards et du travail, les enfants en dehors de la maison et sa blonde prise par ses obligations. Il me disait souvent que c’est dans ces moments qu’il en profitait pour se mélanger une vodka jus de canneberges et s’étendre sur son patio en écoutant du Kaïn.
Loin de moi l’envie de mettre Embarque ma belle dans le piton, mais le reste de sa routine-type m’intéresse. Je sais où il cache la clé de sa maison et je pourrais bien apporter avec moi tout ce qu’il faut pour lui faire un cocktail créé de ma main, mais pour ne pas éveiller de soupçons, aussi bien m’en tenir au minimum de préparatifs; J’ai pour ça rempli ma glacière de Richard’s Red et j’ai amené une boite de Fudge, ses préférés en été.
L’homme que je veux surprendre habite un coin paisible sur le bord de la rivière, mais sa maison, assez reculée de la rue, donne accès à un superbe terrain gazonné où siège une grande piscine semi-creusée et une terrasse qu’il a construit lui-même, avec le plus grand des soins. Rien n’est laissé au hasard. Tout a été pensé pour une question d’esthétisme mais surtout de fonctionnalité. Même sa piscine a une section plus profonde où sur le côté trônent des bancs intégrés, pour permettre aux adultes de relaxer pendant que les enfants s’amusent en les surveillant. Cette section est sur un côté, un peu reculé pour éviter les éclaboussures et donner plus d’intimité. De ce côté, un paravent en treillis a été installé avec des plantes grimpantes pour assurer aussi un peu d’ombre pour quiconque voudrait s’installer pour relaxer avec un livre et un cocktail. Super fonctionnel nous disions..
Je stationne mon auto à près d’un kilomètre de sa demeure. Je la camoufle suffisamment dans les arbustes pour qu’il ne soupçonne pas ma présence, mais que s’il la devine, il arrive à déceler que je suis dans son secteur.
Le vendredi est une journée spéciale pour lui. Dans le tourbillon de sa vie familiale, c’est le seul moment où il se retrouve enfin seul, à l’abri des regards et du travail, les enfants en dehors de la maison et sa blonde prise par ses obligations. Il me disait souvent que c’est dans ces moments qu’il en profitait pour se mélanger une vodka jus de canneberges et s’étendre sur son patio en écoutant du Kaïn.
Loin de moi l’envie de mettre Embarque ma belle dans le piton, mais le reste de sa routine-type m’intéresse. Je sais où il cache la clé de sa maison et je pourrais bien apporter avec moi tout ce qu’il faut pour lui faire un cocktail créé de ma main, mais pour ne pas éveiller de soupçons, aussi bien m’en tenir au minimum de préparatifs; J’ai pour ça rempli ma glacière de Richard’s Red et j’ai amené une boite de Fudge, ses préférés en été.
Pendant que je marche en bordure de la route de la façon la
plus discrète qui soit, je m’imagine déjà la fraicheur de l’eau de la piscine
me caresser le cou. Sachant qu’il y a bien 50% des probabilités qu’il me sorte
de la piscine en m’insultant comme du poisson pourri et qu’il en parle à tout
son entourage pour me faire passer pour la pire vicieuse de l’histoire du
Monde, je me demande si réellement, j’ai envie de me rendre au bout de cette
envie.
Mon corps me dit oui, secondé par mon cœur.. je ne peux plus rien pour moi-même.
Et au moins j’aurai essayé.
J’arrive sur son terrain.. c’est étrangement silencieux et délicieusement excitant de me retrouver sur sa propriété sans en avoir demandé l’autorisation. En même temps, je n’étais pas pour l’appeler et lui demander : «Est-ce que je peux te faire la surprise de ta vie, dans ta piscine cet après-midi, svp? » Nah. Ça prenait les grands moyens. Et je les avais bien en main…
Mon corps me dit oui, secondé par mon cœur.. je ne peux plus rien pour moi-même.
Et au moins j’aurai essayé.
J’arrive sur son terrain.. c’est étrangement silencieux et délicieusement excitant de me retrouver sur sa propriété sans en avoir demandé l’autorisation. En même temps, je n’étais pas pour l’appeler et lui demander : «Est-ce que je peux te faire la surprise de ta vie, dans ta piscine cet après-midi, svp? » Nah. Ça prenait les grands moyens. Et je les avais bien en main…
Je laisse la glacière sur le bord de la piscine à l’ombre
après avoir sorti deux bouteilles bien froide et les avoir déposées sur la
table. Ma serviette traîne, jetée là par envie de désinvolture et je teste la
température de l’eau. Je suis très nerveuse et j’arrive à peine à me convaincre
que mon idée en est une bonne… Mais je sais que si je ne vais pas au bout de ce
désir, je n’en aurai jamais le cœur net. Et maintenant que je suis dans sa
cour, pas question de m’enfuir…
Je m’assoies au bord de la piscine, mes pieds flottent dans
l’eau fraîche. Je brasse un peu ma chevelure pour lui donner du volume, regarde
dans mon miroir pour m’assurer que mon maquillage est parfait. Je suis en
mission ici; ça me prend des armes de séduction massive!
Le temps passe.. au bout de dix minutes, je l’entend tourner dans sa cour, le volume de sa radio joue dans le fond. J’entends la porte de son VUS se refermer. Il entre dans la maison, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne jette un œil par la fenêtre et qu’il voit, premièrement les bouteilles de bière et deuxièmement une femme dans sa piscine.
Le temps passe.. au bout de dix minutes, je l’entend tourner dans sa cour, le volume de sa radio joue dans le fond. J’entends la porte de son VUS se refermer. Il entre dans la maison, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne jette un œil par la fenêtre et qu’il voit, premièrement les bouteilles de bière et deuxièmement une femme dans sa piscine.
L’envie me prend de retirer mon maillot, d’être totalement nue sous l’eau calme et salée de sa piscine. Je suis assise sur le petit banc dans le bassin du fond, mes jambes tremblent, j’ai la bouche sèche. Mon corps en entier ressent cette nervosité palpable et soudainement, je regrette d’être venue. Au dernier moment où j’aurais pu sortir de la piscine, m’enfuir à toutes jambes et regagner le domicile de mon amie en me morfondant dans mes remords de ne jamais avoir tenté le coup avec lui… la porte-patio s’ouvre et je le vois. En maillot moulant.
Oh oh… «Jade, trouve une bonne excuse à lui donner ou fais quelque chose. Rapidement..»
À suivre..
Mamz’elle J xx
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