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12.16.2014

Mon nom est Martin.

Il s'appelle Martin, mais je ne l'ai su qu'hier.

4 ans qu'on se croisait dans l'édifice.

Il passait, équipé de son sac à tournevis et habillé d'une chienne de travail bleue foncée qui avait du chemin de fait. Diablement sexy de sa chevelure poivre et sel, ses yeux un peu en amande et sa démarche assumée.

Je le regardais travailler depuis mes 18 ans, découvrant à quel point ses fesses dans son vêtement de travail ajusté me faisaient rougir et presque fondre.

En fait, il venait chaque avant-midi chercher son moyen latté à la canelle, extra-dose d'espresso, au café où j'étais barista.
Je gardais le secret devant mes collègues de travail pour éviter les moqueries ou les rires indiscrets lors de ses arrivées quotidiennes, réglées au quart de tour du lundi au vendredi. Je préférais rêvasser en le regardant patienter en file, avec mon bock de lait chaud à la main.

Parfois, mes pensées d'adolescente se perdaient et j'aurais aimé qu'il m'invite à le boire avec lui.. mais bref, il était intouchable et j'étais timide. Et du haut de mes 18 ans, je ne faisais surement pas une impression suffisamment forte pour qu'il daigne même remarquer mon désir pour lui..

Puis un jour, j'ai quitté le café.
Et je ne l'ai pas revu.
Je suis passée à autre chose.

Le temps a passé depuis. Je suis devenue gestionnaire d'entreprise et nous nous sommes récemment installés de façon temporaire dans les locaux d'un édifice où il assure la maintenance.
Je ne le savais pas avant d'emménager dans mon cocon de travail, d'une luminosité parfaite, vitré sur 3 côtés dont un donnant sur la cour intérieure.

4 ans plus tard, je le recroise.
Un bon matin, alors que je sors de mon auto avec ma valise d'ordinateur, mon sac à mains et 5 cafés.
Arrivée à la hauteur de la porte, je la vois s'ouvrir, poussée par la main d'un inconnu gentil-homme et je le reconnais.

Souriant bêtement et me rendant bien compte qu'il n'a pas assez porté attention pour me reconnaître, je le remercie et poursuis mon chemin.

Puis, la journée se passe.
Les heures s'écoulent alors que je fais des allers-retours entre mon auto, mon bureau, la cour intérieure et les millions de courses que j'ai à faire pour le prochain projet à mettre en place.
Je le vois travailler dans un local en rénovation juste à côté, dans son échelle et armé de son si vieux sac à outils à la taille.. et même si je discute au téléphone avec mon collègue, mes yeux sont rivés sur lui durant mon trajet dans le corridor de verre qui sépare mon bureau du stationnement.

La journée se termine.
Je suis dans mon auto en plein trafic, et je tente de réfléchir à un plan pour attirer son attention ou mieux, à raviver sa mémoire.

Le lendemain, j'arrive au bureau, encore les mains pleines.
Cette fois-ci, il reste de l'autre côté de la porte et il me fixe.
Je reste là, plantée devant la vitrine avec un carton dans les mains et le vent qui souffle la neige sur mes joues.

Au début, nous nous regardons.

Ça semble durer une éternité mais tout comme la veille, il m'ouvre la porte avec le sourire et m'adresse un bonjour.

Heureuse de sa accueil, je lui lance: Si vous m'ouvrez chaque matin la porte d'ici 3 semaines, je n'aurai pas le choix de vous apporter un café à la cannelle pour vous remercier!
Je me rends compte qu'il pose ses yeux sur moi d'une façon un peu étrange. Oh. J'ai touché quelque chose.

Il ne sait pas encore qui je suis.. je le laisse dans le mystère. Il trouvera bien.

Et ça se poursuit toute la semaine. Il m'ouvre la porte le matin, me dit bonjour, puis il retourne travailler.

Il passe devant la vitrine de mon bureau plusieurs fois par jour, comme s'il le faisait exprès.
Il ne me regarde jamais.


Sauf une fois. Où je regarde dans sa direction.
Il m'envoie la main un peu timidement et esquisse un sourire espiègle qu'il conserve tout au long de son trajet vers son camion...

Le vendredi arrive.
Je n'ai rien dans les mains, sauf deux cafés.
Dont un pour lui.

Il est dans le corridor (comme par hasard!) et parle au téléphone. J'en profite pendant qu'il ne me voit pas pour déposer son café sur le bord de son échelle et part vers mon bureau sans même le regarder.

Assise sur mon fauteuil, alors que j'enlève mes bottes hautes pour enfiler mes souliers, je vois qu'il regarde en ma direction, toujours occupé sur son appel téléphonique.
Je prends mon temps pour glisser mon pied dans mes souliers John Fluevog jaunes que j'ai osé sortir de ma garde-robe ce matin, pour s'agencer avec une magnifique petite robe de lainage jaune et gris, un collant taupe et un long collier suivant la forme de mon décolleté ni trop plongeant, ni trop discret.

Quand je me relève pour chercher un dossier, il se retourne et se dirige vers son échelle, glissant le téléphone dans sa poche.

Faisant mine de ne pas l'avoir vu prendre son verre encore chaud, je m'assois mais je jette un oeil rapide pour voir s'il réagit à l'odeur et au goût de sa première gorgée..

Il sourit.
À belles dents, je garde la tête baissée et me remets à mes dossiers avant d'entendre quelques longues secondes plus tard trois coups sur ma porte de bois massif, complètement opaque.

Alors que je vais ouvrir, je me sens devenir écarlate.
Je tire sur la poignée, et je le vois, tout sourire.


- Bonjour monsieur! lui dis-je, comme si de rien n'était.
- Bonjour mademoiselle! est-ce que je peux entrer?

Un peu surprise de sa demande, je ne fais qu'ouvrir la porte un peu plus grande et il entre, naturellement. Il dépose sa ceinture de tournevis sur le plancher de bois.

Il s'assoit.
Je m'assois devant lui, abaissant l'écran de mon PC pour mieux le regarder.

- Je ne sais pas qui tu es exactement, mais tu dois avoir de bonnes sources pour savoir exactement quel est mon café préféré.
- En effet, j'ai des sources sures. Je pourrais même vous dire que vous adorez aussi les scônes aux petits fruits, tout chauds sortis du four avec de la confiture de fraises.
- Ok, je suis démasqué, mon nom est Martin! dit-il en me tendant la main.
- Ça aussi je savais! lui dis-je en lui tendant la mienne.

Dans son élan de spontanéité, son bras qui se tend et qui approche est assez pour que je détourne mon attention sur son autre main.
Exempte de bague.
Mais ça ne prouve pas tout..

Voyant mon silence mystérieux et attendant toujours, peut-être, que je lui dise mon prénom, je le regarde enfin de près.

Encore plus beau à quelques décimètres de moi.
Ses yeux sont bruns. Un brun noisette, avec des accents de vert et de jaune. Vraiment, ils sont magnifiques.

Dans ma spontanéité, je lui rétorque:
- Ça fait 4 ans que je vous étudies. Vous ne savez donc pas du tout qui je suis?
- Non, mais ça fait un peu peur de l'entendre! D'ailleurs, tu peux me tutoyer, belle inconnue!

J'écarte le sujet et son compliment sonne en écho dans ma tête.
- Il se prépare quoi à côté?
- Une firme d'avocats qui viennent de louer les locaux. J'en ai encore pour 4 ou 5 jours à terminer les installations électriques avant de finir mon contrat ici.

Je suis un peu déstabilisée. Je devrai agir rapidement..
- Oh.. et vous.. je veux dire.. et tu n'est pas ici de façon permanente?
- Non, je suis venu ici parce que mon bon ami est le principal investisseur du bâtiment commercial et il m'a engagé pour faire cette job là mais je suis basé sur la Rive-Sud, plus proche de chez-moi.
Et toi, t'es ici pour longtemps?
- Non plus, on est ici un mois environ, le temps que le siège social de l'entreprise ait la clé des nouveaux locaux. Ça devait pas prendre autant de temps, mais les délais en construction, c'est jamais de l'acquis!
- Oh, ça je te l'accorde! C'est pas donné à tout le monde des talents manuels et de la fiabilité!
- Donc, dois-je comprendre que tu es fiable et habile de tes mains?
- J'suis pas pire. Disons que j'ai les bons outils pour faire de la bonne job et je me concentre pour ne laisser personne en reste.

Il rit.
Wow. Il est si beau.

Je lui dis donc:
- J'ai justement des rénos à faire dans mon condo, tu me laisses ta carte? Je te préparerais le café chaque matin, des scones et si tu fais bien la job, je te recommanderai auprès de mon patron pour les prochains projets de l'entreprise. Tu nous connais, on fait toujours les choses en grande!
- J'ai pas de carte malheureusement.. me dit-il la mine basse. De toutes façons j'ai pas de poches pour les trainer, mais je te promets de revenir te voir d'ici la fin de la semaine avec mes coordonnées et je t'apporterai un café!
- Promesse ou pas, j'en sais plus que tu penses à ton sujet. Je vais juste prendre ton numéro. Lui dis-je en ajoutant un clin d'oeil. Je flatte son égo comme personne et j'arrive à le faire rougir.
Vraiment, je ne l'imaginais pas si faible devant les mots d'une femme d'environ 20 ans sa cadette.

Il sourit. J'ai pris le contrôle je crois. Je me sens beaucoup moins gênée en tous cas...

Il se lève. Je le raccompagne à la porte. Il remet sa ceinture de tournevis.

Avant de quitter, il se retourne et mets la main sur le mur juste à côté de mon épaule.

- J'aime beaucoup tes souliers.
- J'adore tes bottes de travail.
- Ta robe aussi est jolie.
- Que dire de ton sac à tournevis.
- Tu as des yeux magnifiques.
- Les tiens sont dans la compétition.
- Je te couvrirais de compliment sur des choses qui ne se disent pas...
- Arrête, ça augmentera pas ton taux horaire.
- Dis-moi ton âge.
- 23 ans.
- Jeune.
- Surtout sage et raisonnable.
- Non. Je suis certain que non.
- Je te jure.
- J'te crois pas.
- Ok. J'abdique. Je ne suis pas sage du tout.
- Je savais.
- Tu savais ça mais tu sais pas encore mon nom.
- Embrasse-moi.

Plus on enchaîne les phrases, plus la tension est palpable. Nos lèvres se rapprochent. Je sens d'ici la cannelle et j'adore penser que je réalise presque un fantasme d'ado...

Je prends sa mâchoire dessinée entre mes doigts, la serre un peu et l'amène à ma bouche.
Je l'embrasse avec passion, avec toute l'envie accumulée de le voir dans toute mon imagerie mentale de jeune femme. Je goûte son café. Je revois des images de lui 4 ans plus tôt et je revis à travers le sens olfactif, des dizaines de frissons. Je me rappelle encore chacune de ces fois où je lui remettais son café à la hâte parce que je n'arrivais pas à le regarder dans les yeux. Tous ces moments où il me paraissait tellement intimidant! Je me rappelle l'exploration de mon orgasme lorsque je l'imaginais me prendre près de l'entrée de la porte de livraison derrière le café, un jeudi matin alors que j'entrais travailler à 6h. Je me visualisais, un genoux sur une pile de caisses de lait, m'accoudant au bord du comptoir de préparation et lui derrière moi, sueur au front, pantalon aux genoux et les mains sur mes hanches. Je le voyais me défoncer comme jamais personne auparavant ne l'aurait fait. Je l'imaginais fouiller mon antre de ses doigts, pendant que sa langue affairée à me faire vibrer aurait été jointe de ses dents et de ses lèvres pulpeuses qui, d'aventures, auraient trouvé une source instantanée et répétée à mon plaisir sans que je n'aie à lui dire un mot..

Mais, je reviens à la réalité, encore plus excitante que mes fantasmes...

***

Je l'ai suivi dans les locaux inachevés des avocats.

Sa ceinture de tournevis nous sépare. Je le sens inconfortable entouré de tous ces objets, inutiles pour le moment..

Il me pousse au mur et reprend les activités de façon encore plus appuyée. Je sens en moi monter une irrésistible envie. Celle de le posséder. Mais, serait-ce déplacé que de tenter un mouvement de main vers son anatomie d'homme de la construction?

Je crois que monsieur en a autant envie que moi.
Je lui dit, entre deux séances d'embrassades remplies de pulsions: « Enlève tes tournevis.»
- Pourquoi je ferais ça?
- Pour le confort. Et parce que ça m'empêche de t'exciter... lui dis-je, en lui lançant un regard pénétrant tout en lui massant l'intérieur de la cuisse.
- Je trouve que tu t'y prends pas mal pour une jeune dame qui manque de confort. Tu m'excites deja tellement.

Je le sens respirer de plus en plus fort.
Puis, il me dit en me mordillant le cou: « Tu sais ce qui m'exciterait le plus? Te caresser avec un de mes outils. Te faire jouir sur un manche de tournevis, ce serait vraiment très.. très bandant... »

Je ris bien en me disant que je viens de tomber sur un fétichiste du DeWalt, mais en moins de temps qu'il en faudrait pour réagir, il est à genoux devant moi, a relevé mon pied  sur son épaule et il hume ma chatte à travers mon collant.

Je sens son pouce s'appuyer sur mon clitoris et le faire tourner à me rendre folle.

L'humidité transpercera bientôt le tissus de ma culotte et mon collant. Déjà, je peux arriver à sentir l'odeur de ma cyprine émaner de mon entre-cuisse et comme toujours, j'adore le sentiment que ça me procure.

Il perce un petit trou dans mon collant, qu'il agrandit un peu pour y faire passer deux de ses larges doigts en tassant un peu ma culotte sur le côté. Il passe le bout de ses doigts sur les lèvres trempées de ma chatte ouverte; je suis entre deux mondes.

Sa langue récupère ma sève et la boit. Je lèche ses doigts et ajoute un peu à leur moiteur en laissant couler un peu de salive sur le bord de l'un d'eux. Il retourne fouiller ma chatte.

Là où nous sommes, nous voyons tout. Les voitures sur le boulevard, la cour arrière, les gens dans le corridor. La magie des avocats, c'est qu'ils ont l'argent pour teinter leurs vitrines.. Ça doit l'exciter aussi de se sentir exhibitionniste au beau milieu de ce local encore empreint de béton, sans couleur et sans vie. Que la lumière extérieure qui trouve une faille pour entrer éclairer notre chantier de construction. Moi, ça m'excite en tous cas...

Et puis, monte en moi le premier orgasme d'une longue série.
Je me crispe sur ses doigts, alors que ses lèvres soudées aux miennes m'empêchent de gémir trop fort.

Il me retourne, face au mur et me fait me pencher un peu pour lui présenter ma chatte coulante et mon cul semi-apparent dans mes collants gris. Je le sens frotter sa queue, toujours prisonnière de son ensemble de travail, sur mon collant et j'ai hâte de pouvoir enfin goûter ce pieu.

Je l'entends grogner en relevant ma robe et en étirant un peu le trou dans mon collant. Il s'y prend bien. La déchirure est parfaitement exécutée et se rend jusqu'en haut de mon petit trou.

Je sens un courant d'air s'infiltrer sous le bas de ma robe, sensation étrange.
Il s'agenouille une deuxième fois, et lèche sur toute sa longueur ma chatte humide, en écartant bien mes lobes pour se faufiler entre les deux. Il va me faire perdre la tête s'il continue.. et son idée, son outil, qui refait son chemin dans ma tête..

Je sais qu'il le fera.

Je le sens surtout lorsque après de longues minutes de plainte de plaisir et une jouissance libératrice où son doigt titillait mon clitoris pendant que sa langue s'amusait sur mon petit trou, il a appuyé le manche d'un de ses tournevis sur ma rose en poussant un peu.

Je ne pouvais plus me refuser, j'avais envie de le laisser me faire tout ce qu'il voulait. Tout.

Martin a effectué un va et vient à l'entrée de mon cul avec son nouveau jouet pendant que je gémissais comme une salope appuyée contre le mur du fond de la pièce.
Ses doigts trouvaient le chemin de ma chatte et de mon petit bourgeon pour me garder en appétit.
Après quelques secondes, je sentais déja que son outil me travaillait et bien qu'honteuse, je ne pouvais que me tortiller de plaisir. Il prenait plaisir à laisser couler sa salive en filet le long du manche et il me l'insérait tout doucement, à la façon d'un plug comme j'ai l'habitude l'utiliser.

Si aux premiers abords je n'étais pas chaude à l'idée, je n'avais plus aucune opinion.
Ma seule envie maintenant était qu'il me pilonne.
Fort.
Dur.
Longtemps.

Il a remis son attirail sur le plancher du local, a sorti sa queue de sa chienne de travail et me l'a mise dans la chatte avec la plus grande délicatesse.

Il s'amusait à me baiser lentement au tout début, puis plus vite, tout en faisant bouger l'objet qui occupait l'autre orifice, question que je n'oublie pas.

Plus je grognais, plus je le sentais attentif à mes moindres souffles, à mes moindres soupirs.
Sa queue, large et de longueur moyenne, remplissait mon antre à merveille et arrivait à en exciter tous les recoins. Je sentais son torse dans mon dos, une chaleur sécurisante en émanait. À un certain moment, mon corps s'est crispé. Martin a ressorti l'objet qui me faisait tant frissonner de plaisir de là où il agissait et ça n'en a pas pris plus pour qu'il ne jouisse, son gland bien luisant sur le bord de taille de mon collant et entre mes fesses, comme pour marquer son territoire.

Je me souviens de son sourire étrange, lorsque je me suis retournée vers lui en lui disant:
«Un tournevis.»
- Oui. Un tournevis.
- Pourquoi un tournevis?
- J'étais sur que tu n'aurais pas envie de me refuser ça.. J'avais raison!

Rouge de honte, je me suis mise à regretter d'avoir pris plaisir à ce jeu.

Et à un certain moment, lorsqu'il en a eu le courage, il m'a lancé le plus sérieusement du monde:
« Je sais aussi qui tu es, Jade.
Ça fait 4 ans que je te lis.
J'ai découvert ton secret un jour où pendant ta pause, tu écrivais un billet de blogue sur une table du café. J'ai fait ma recherche.
Combien d'orgasmes j'ai eus en te lisant. Et lisant tes billets sur la soumission.
Le tournevis.. c'est un test en fait.. tu l'as passé haut la main.
J'aurais tant aimé te connaitre avant cette semaine.»

Nous avons re-baisé mille fois ensemble.
Pas d'outil. Juste lui et moi. Sa queue, ses doigts, sa langue. Ma chatte, mes doigts, ma langue.
Chez-lui, à l'hôtel, dans son camion, sur ses chantiers...


Son nom est Martin.
Mais Jade... est-ce vraiment ça le mien? ;)


Mamz'Elle J xx

2 commentaires:

  1. Wow!! je suis trempé.... un de tes meilleur billet... quel chance tu as Jade....

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  2. tu me fai bander, srx, t as lair vrm bonne g bin envie de te baiser salope, suce moi nikes ton père.

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