Rechercher dans ce blog..

11.07.2014

Conseil de Mamz'elle J

Y a pas une femme au monde qui sort d'un cercle infernal de manipulation et de harcèlement psychologique sans rester avec quelques séquelles.


Y a pas une femme qui après s'être fait répéter des dizaines de fois par jour
à quel point elle était grosse et sans intérêt pour personne;
à quel point elle était idiote et laide;
à quel point elle ne méritait pas d'être aimée,
qui connait la valeur de ce qu'elle est et qui bâti là-dessus.


Quand une femme se fait détruire au point de ne plus voir en elle même la moindre forme de dignité, elle ne se relève pas en un clin d'oeil.
Elle ne se relève pas la tête haute.
Elle ne se relève pas les épaules bien droites.
Elle ne se relève pas les yeux ouverts.

Elle ne se tient plus debout.


Y a pas une femme qui reprend la vie en ouvrant les fenêtres et en changeant de garde-robe après des mois ou des années de manipulation.
Pas une femme qui connait la certitude de savoir qui elle est vraiment.
Pas une femme qui sort de son marasme avec une foule d'amies prêtes à l'accueillir avec ses larmes et ses sourires.
Pas une femme qui se fait des plans d'avenir et qui se booke un voyage pour le plaisir.


Quand une femme se fait «baiser» avec ou sans consentement au sein d'une relation malsaine, ce n'est plus elle qui décide.
Elle ne choisit pas ses combats, elle tente de minimiser la quantité de larmes qu'elle versera lors du prochain coup.
Elle ne regarde plus devant, elle marche les épaules courbées de honte et de doute.
Elle n'ouvre plus les bras à personne. Ni ami, ni amant, ni amour.
Elle craint. Toujours. Dans tous les contextes.
Elle craint qu'on se joue d'elle.
Elle craint de l'honnêteté et des intentions de tout le monde devant.
Elle craint les signes d'affection ou les témoignages d'amour, parce qu'elle se rappelle ce que son «amour» lui a causé.

La main qui caresse n'existe plus.
C'est la main qui joue. Qui plie. Qui façonne.
En fait.. ce n'est même pas de la main qu'elle a le plus peur.
La main ne lui a jamais porté atteinte avant.
Tout se jouait dans les yeux.


Quand une femme sort d'une boucle infinie de commentaires dénigrants, de menaces et de chantage,
une femme ne se sent plus une femme.



Si celle à qui tu portes des sentiments se met à pleurer et te supplies de ne pas l'aimer, ce n'est pas qu'elle est folle. C'est qu'elle a mal. Et tu devras être patient, ça prend un long moment avant qu'une femme se guérisse des blessures de la violence et apprenne à faire confiance...


Conseil de Mamz'elle J.




1 commentaire:

  1. Ton récit me trouble et me révolte au plus haut point. Quelle violence épouvantable. Je souhaite sincèrement que la vie ne mette plus sur ton passage que des hommes merveilleux qui se comportent comme des humains normaux et non comme des animaux. xxx

    RépondreSupprimer

Laissez-moi vos commentaires, j'apprécie vos réactions!