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1.07.2015

Langueur

Il me prend la taille.
M'attire contre lui.

Il hume mes cheveux.
Penche sa tête et attrape mes lèvres des siennes.

Il m'embrasse doucement.
Avec lenteur et délicatesse.

Ses doigts remontent à mon cou, me caressent du bout de l'épiderme.
Les cheveux du bas de ma nuque s'emmêlent entre ses phalanges.


Il me murmure que je sens bon.
Qu'il a envie de moi.

Attentivement, il glisse une bretelle de ma robe.
D'un souffle m'apaise.

Nos corps cherchent la présence de l'autre.
N'existe à peine qu'une mince couche de vent entre nous.

Il m'entraîne dans sa valse lente, pleine de promesses.
Me laisse fermer les yeux et lécher mes lèvres.

Il m'invite à défaire sa cravate pendant qu'il glisse ma deuxième bretelle.
Je me déleste de mes escarpins.

Il s'enivre de mon parfum.
Je m'enivre de sa tendresse.

Bientôt entre ses bras, le lit nous attrape.
L'édredon se plie sous le poids de nos envies.

Puis suivent les pas de danse, les saltos,
Ensuite les mouvements lents des tissus qui se défilent.

Première pirouette et me voilà au dessus.
Mon chignon se défait, cheveux à cheveux.

Ses pupilles qui s'écarquillent.
Sa bouche qui m'appelle.

Sa langue trouve mon sein, ses doigts mes reins.
Je me retiens à son cou, m'abreuve à ses regards.

File hors de ma tête un soupir, rempli de mes désirs.
Et il l'attrape au vol, l'enfouissant dans son sourire.

Il m'a compri, m'en donne la preuve d'un coup de bassin.
Tout en bas, le vide fait place au plaisir.

Nos chairs d'allument, les lumières se ferment.
Tout autour disparaît. Tout autour tourne.

Gémissements, activité. Les peaux se rougissent.
Les corps s'enflamment. Les coeurs basculent.

Puis, mes lobes accueillent ses plaintes, mielleuses.
Son fiel se déverse en moi et je l'accueille comme une offrande.

Nos chairs se tempèrent, les lumières se tamisent.
Tout autour brille. Il reste là.




Tu m'apprends la douceur.
La lenteur.
Le temps qui passe, qui se figent à demi sur nos vies en partage.

J'apprends la tendresse et le don de toi.
L'estime.
Les baisers sentis, qui se teignent sur ma bouche dans des tons de pastel.

Sans attache, faisons la cour comme on fait les vendanges.
Misons sur le cheminement plutôt que la finalité.
Gardons nos meilleurs fruits et ajoutons-y notre bulle.

Mamz'Elle J xx






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