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11.23.2014

La dualité de la carte blanche, partie 1

J'avais envie de me faire surprendre.

Je déteste vraiment quand j'ai pas le contrôle.

D'un autre côté, ça lui faisait tellement plaisir que je le laissais régler tous les détails, que je m'efforçais de lui faire confiance.

Mais il y avait en moi une petite bête avide d'informations...

Il m'a lancée sur une fausse piste.

Je croyais que nous serions deux couples dans la chambre d'hôtel, avec une valise entière de mes sextoys et de mousseux à profusion. Je croyais que nous allions avoir à nous partager 2 chattes bien humides et deux queues bien gonflées.

Finalement, il n'y avait que lui, moi et elle...

Et elle, c'est une autre de ses amantes.

Rencontre des deux femmes qui savourent le sexe-passion, durant toute une nuit avec l'amant parfait parmi les hommes...


À suivre...



Mamz'Elle J xx

11.16.2014

Aphrodisiaque

J'ai pas pris de chance.

J'ai acheté du chocolat, des huîtres, du vin blanc, des fraises et de la lingerie.

Un dimanche frisquet et un souper en amoureux.

We like.



P.S.: Je me souhaite une baise d'enfer sur le comptoir de la cuisine pendant que le vin décante. Et vous?

11.07.2014

Conseil de Mamz'elle J

Y a pas une femme au monde qui sort d'un cercle infernal de manipulation et de harcèlement psychologique sans rester avec quelques séquelles.


Y a pas une femme qui après s'être fait répéter des dizaines de fois par jour
à quel point elle était grosse et sans intérêt pour personne;
à quel point elle était idiote et laide;
à quel point elle ne méritait pas d'être aimée,
qui connait la valeur de ce qu'elle est et qui bâti là-dessus.


Quand une femme se fait détruire au point de ne plus voir en elle même la moindre forme de dignité, elle ne se relève pas en un clin d'oeil.
Elle ne se relève pas la tête haute.
Elle ne se relève pas les épaules bien droites.
Elle ne se relève pas les yeux ouverts.

Elle ne se tient plus debout.


Y a pas une femme qui reprend la vie en ouvrant les fenêtres et en changeant de garde-robe après des mois ou des années de manipulation.
Pas une femme qui connait la certitude de savoir qui elle est vraiment.
Pas une femme qui sort de son marasme avec une foule d'amies prêtes à l'accueillir avec ses larmes et ses sourires.
Pas une femme qui se fait des plans d'avenir et qui se booke un voyage pour le plaisir.


Quand une femme se fait «baiser» avec ou sans consentement au sein d'une relation malsaine, ce n'est plus elle qui décide.
Elle ne choisit pas ses combats, elle tente de minimiser la quantité de larmes qu'elle versera lors du prochain coup.
Elle ne regarde plus devant, elle marche les épaules courbées de honte et de doute.
Elle n'ouvre plus les bras à personne. Ni ami, ni amant, ni amour.
Elle craint. Toujours. Dans tous les contextes.
Elle craint qu'on se joue d'elle.
Elle craint de l'honnêteté et des intentions de tout le monde devant.
Elle craint les signes d'affection ou les témoignages d'amour, parce qu'elle se rappelle ce que son «amour» lui a causé.

La main qui caresse n'existe plus.
C'est la main qui joue. Qui plie. Qui façonne.
En fait.. ce n'est même pas de la main qu'elle a le plus peur.
La main ne lui a jamais porté atteinte avant.
Tout se jouait dans les yeux.


Quand une femme sort d'une boucle infinie de commentaires dénigrants, de menaces et de chantage,
une femme ne se sent plus une femme.



Si celle à qui tu portes des sentiments se met à pleurer et te supplies de ne pas l'aimer, ce n'est pas qu'elle est folle. C'est qu'elle a mal. Et tu devras être patient, ça prend un long moment avant qu'une femme se guérisse des blessures de la violence et apprenne à faire confiance...


Conseil de Mamz'elle J.




#AgressionNonDénoncée | Mon récit

Je suis couchée dans le lit après une soirée où tu semblais prendre plaisir à remplir mon verre de ta vodka basse qualité. Toujours dos à moi quand tu le faisais, avec toujours un peu moins de jus d’orange et plus de glaçons..

Mais je résiste assez bien à l’alcool. Ce que tu ne te doutes pas.

Tu sors de la douche avec une serviette autour de la taille et tu arrive à la chambre alors que tes cheveux coulent encore un peu le long de ton cou. Tu sens mon shampoing Herbal Essence, aux fleurs d’orangers.
 J’aime bien cette odeur.

Tu essuies ce qu’il reste d’eau de ton dos et tu lances la serviette dans le panier à lavage. En te retournant, tu te frappes l’orteil sur le coin de la commode. Je t’entends lâcher un sacre. Je me retourne, dans la pénombre de cette chambre dont la seule lumière provient de mon écran de veille d’ordinateur. Celui avec les poissons qui font des bulles, tu vois.
 J’aime bien les choses ludiques.
Tu enfiles quelques autres blasphèmes avant de t’asseoir au pied du lit pour calmer ta douleur et je me lève un peu pour venir près de toi te rassurer. J’appuie mon menton sur ton épaule, et ma main caresse ton épaule. Je te dis de venir te coucher, que ça va passer.
Tu me réponds sèchement de te lâcher, que tu as affreusement mal.
Je te réponds d’un ton aussi expéditif que tu t’es cogné l’orteil, pas ouvert un poignet.
Je me recouche silencieusement, toujours dans les vaps.
Je t’entends maugréer. Je ne porte pas trop attention, essayant de dormir. J’ai la tête qui tourne un peu, je ne sais pas trop si je vais réussir à trouver le sommeil.

Tu te lèves du lit. Le silence est lourd. Comme l’atmosphère avant une grosse tempête.


Je ne comprends vraiment rien à ce qui se passe. Je ne t’ai jamais vu dans un tel état. J’ai une montée de colère, comme un instinct de survie, qui surgit en moi.
C’est lorsque je te crie; «C’est quoi ton crisse de problème?» que je commets la plus grande gaffe de ma vie.
J’ai attiré mes ennuis sans, à ce moment, le savoir..
-Toi, ma grosse crisse, tu ne me parleras plus jamais d’même!


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Il est désolé, il ne sait pas ce qu’il lui a pris, il veut que je le laisse me prendre dans ses bras pour me réconforter. Qu’il me dit.
Profitant de ma naïveté. De mon attachement. De ma si grande envie d’être aimée.
Il a réussi à m’enlever tout ce que je possédais. Ma confiance en moi. Mon orgueil. Mon estime personnel. Je suis détruite, en pièce, il m’a si bien manipulée que je ne vois que lui et n’entends que ses mots.
Et ses mots ne sont pas des mots d’amour. Ce sont des mots violents.
Il me répète sans honte que je suis une grosse fille. Une grosse qui ne plaira jamais à personne. Mais que lui voit en moi une personne formidable et généreuse.
Il me dit que je dois lui faire confiance. Qu’il sait ce que je vis. Qu’il craint pour moi qu’on me rejette toute ma vie à cause de mon poids. Que je n’aurai que des amis, jamais d’amants. Que je ne suis rien si je ne suis pas la sienne.
Et j’y crois.
J’y crois dur comme fer.
Je ne supporte pas de faire face à la réalité qu’il me décrit. J’ai toujours rêvé de succès et d’amour, d’un prince charmant aux yeux verts ayant parcouru le monde, d’une vie à deux avec un homme qui ne voit que moi. J’y suis.  Selon lui. Mais je ne vivrai jamais mieux. 
Il manie ma personne et la force à être celle qu’il souhaite que je devienne.
Je ne dois plus lui tenir tête. Je ne dois voir que dans ses yeux. Et que ma vie ne tourne qu’autour de la sienne.
Ses commentaires me font l’effet d’un sédatif. Dès lors, je me mets à manger de moins en moins jusqu’à n’ingurgiter qu’un gruau par jour pendant un mois. Je bois continuellement du café noir ou de l’alcool. Je ne ressens plus la faim ni la soif. Je ne fais que survivre. Je souhaite que tous mes défauts fondent au rythme de la graisse sous ma chair. Et comme ça fond à bon rythme, je me conforte dans cette pensée magique et miraculeuse. Je minçis. Ce mois-là, 25 kilos en moins, je suis comme un zombie dans des vêtements trop grands mais je suis fière de voir que j'ai le contrôle sur au moins une chose; ce que j'avale. Mon ventre crie famine, lorsque j'ai trop faim, je cale une bière, je me couche dans mon lit et je dors. Au réveil. j'écoute de la musique ou la télé dans une doudou jusqu'à ce que je me rendorme. Je me sens faible. Mais je fais une taille de pantalon que je n'ai jamais connue de toute ma vie. Cette vie qui est devenue merdique et sans but.
Je veux être belle. Être désirable. Être tout ce que je ne suis pas pour lui plaire. Pour qu’il arrête de ma comparer à son ex-copine. Qu’il arrête de me dire que je suis tellement moins belle, moins attirante, moins intelligente qu’elle. Mais qu'il m'aime comme ça et que ce n'est que lui qui peut voir mon potentiel.
J’ai tellement envie d’être aimée. D’être parfaite. En tous points.

Lentement, je donne de moins en moins de nouvelles à mes amis.
D'ailleurs, mes amis me croient tellement en amour que personne ne se doute à quel point mon isolement est malsain. À quel point ma relation est malsaine.
Je ne sors plus de chez-moi sauf pour aller à mes cours et à la SAQ. Il me texte sans cesse. Me demandant à quoi je pense. Où je suis. Avec qui je parle. À quelle heure je reviens.
Et si je prends un peu plus de temps à répondre, il appelle.
Je prends ses gestes pour de l’amour. En fait, c’est une possessivité maladive qu’il a sur moi.
Je suis charmée qu’il ait tant d’attention pour moi.
Il me verse un verre. Toujours dos à moi. Je ne porte pas tellement attention, m’installant à table.
Il s’assoit avec moi.
Il me complimente. Me parle de mes yeux. Me parle de ma peau.
Je me sens en confiance. À nouveau.
Je lui raconte que ma mère m’a appelée et qu’elle aimerait que je vienne la voir ce weekend.
Je lui dis que sous l’effet de surprise j’ai tout de suite accepté et que j’ai joint un de mes amis pour co-voiturer avec lui.
«J’aurais aimé qu’on passe le weekend tous les deux.»
Ça fait près de deux mois que je n’ai pas vue ma mère. J’essaie de lui faire comprendre qu’on aura encore tous les autres weekends pour être ensemble mais que cette fois-ci, ça me ferait du bien de sortir de l’appartement, de voir mes anciens amis et d’être auprès des miens.
Il se fâche. M’accusant d’être ingrate, de ne pas voir qu’il fait tous les efforts nécessaires à ce qu’on soit un couple uni. Il me lance au visage que je le trahis, que je ne suis qu’une petite conne sans cervelle. Que si je pars ce weekend, lui aussi retourne chez-lui et qu’on ne se reverrait plus.
Je pleure à la table.
Je ne sais plus quoi penser. Je ne souhaite pas être celle qui aura saboté son couple au profit de sa famille.
Je reste seule, les yeux dans l’eau pendant une heure ou deux. Dans le silence, à boire la bouteille de vin. Aux petites heures, il se lève et revient dans la cuisine, une valise à la main.
Il me dit qu’il a besoin que je lui rende une décision sur mon weekend maintenant. Ses bagages sont prêts. Il me redit sa phrase-clé : «C’est vraiment ce que tu veux, que le seul homme qui puisse t’aimer parte et que tu restes toute seule?»
Je lui dis que je ne partirai pas.

Son sourire de victoire sur moi est à peine dissimulé derrière son masque de bon gars. Je le déteste de me faire me sentir comme la méchante de l’histoire.
Mais j’ai le sentiment que son pouvoir sur moi s’effrite. Plus je me montre entêtée, plus je le sens bouillonner de l’intérieur.
Il saute sous la douche.
Je suis dans mon lit. Perdue dans mes rêveries. Je n’ai pas encore atteint le sommeil profond et pourtant, mes jambes sont engourdies. Je sens mes lèvres se crisper, mon corps répond de moins en moins bien aux commandes que je lui envois.


Il apparait dans le cadre de porte. Il est nu. Il me demande si je vais bien. Je lui dis que je me sens faible, que je suis un peu étourdie même…
Il monte sur le lit. Passe une jambe de chaque côté de mon bassin. Il tient mes bras au matelas et me dit qu’il a très envie de moi.
Terriblement envie.

Je voudrais bouger, mais je ne peux pas. Je lui murmure que je suis fatiguée et que je n’en ai pas la force. Il me dit qu’il s’occupe de tout.
Il commence à m’embrasser le cou. Puis les seins. Mais ses mains ne me caressent plus. Elles me forcent.

Je répète son prénom, j’insiste de plus en plus.
Il ne bronche pas. Il continue de me tâter le corps. Je veux bouger. Je veux crier. Je ne suis qu’une partie de ce que j’ai été. Ses grosses mains tordent mes cuisses, son haleine de vodka s’abat sur ma peau, jointe à ses morsures partout sur mon ventre et mes hanches, où je sens son érection. Son corps lourd est sur moi et mes membres ne bougent plus. Il n’y a que mes yeux pour constater ce qui se passe. Il met sa main sur ma bouche, pour limiter mes plaintes, enfonce son manche en moi, après avoir craché dans sa main comme un gros porc et s’être beurrer le gland avec sa salive. Je me sens comme un déchet. Je ne suis rien pour lui. Et je ne suis plus rien pour moi non plus.

Je perds de plus en plus conscience.
 À ce moment-là, j’ai réalisé que je ne pouvais plus rien faire.
Mon instinct de survie est engourdi par l’alcool. Ou peut-être par autre chose. Ça, je ne le saurai jamais. Et honnêtement, j’ai encore trop peur de faire face à la réalité.
Je connais son passé de dealer. Je connais son passé de baiseur. Je sais que j’aurais pu être gravement blessée et en mourir de cette relation.

Je l’entends respirer au dessus de moi. Il gémit comme une fillette. Une odeur au mélange de fleur d’oranger et de Smirnoff directement sur mon visage. Le cocktail le moins euphorisant du monde. J’ai juste envie de vomir. Je veux qu’il arrête. Qu’il réalise ce qu’il fait. Qu’il prenne ses valises et parte. Je ne veux plus jamais le revoir. Et pour le moment je suis prisonnière d’un affreux pervers qui prend plaisir à me voir souffrir. À me voir pleurer. À me savoir complètement soumise et victime.

Quand il jouit, ses derniers coups de bassin me font mal. Terriblement mal. Physiquement, tous les endroits sur mon corps où il s’est appuyé pulsent. La douleur est telle que je crois avoir au moins une épaule abimée et je sais que les blessures de surfaces telles que les ecchymoses et les morsures resteront. Elles seront les seules témoins de ma nuit. Alors que je ne me souviendrai de rien. Psychologiquement, je suis terrorisée. Je ne saurai pas lui faire face au matin, quand je me réveillerai dans un état piteux, le corps couverts de souvenirs et vidée de mon énergie.
Il se relève. Me gifle une dernière fois. La dernière fois de sa vie.
Puis, il passe sa main entre mes cuisses pour ramasser le foutre qui sort de ma chatte.
Il me l’étend sur les cuisses et le ventre. Il me crache dessus en me criant « Tu vaux pas plus qu'un gros tas de marde.»

Je sens dans son geste tout le mépris dont je suis victime. À cet instant précis, si j’avais eu la force de le faire, je me serais enlevé la vie. Il est parti tout de suite après. 

Je sais qu'il a volé mon argent dans mon porte-feuille pour se payer le taxi et le bus vers sa ville d'origine. 
Mais 100$, c'est pas trop cher payé pour avoir la vie sauve.

Je fixe le plafond, alors que quelques larmes s’écoulent sur mes tempes. Je ne sais plus trop bien pour quoi je pleure. Je suis un peu confuse. Je ne réfléchis pas. Il ne se passe rien dans ma tête. Un gros blanc de mémoire. Mais je sais au fond de moi qu’il se passe quelque chose. Je sais que dans mon trou noir réside les gestes d’un trou de cul.


En 4 mois, il m’a enlevé ce que j’avais mis 17 ans à construire. C’est-à-dire, moi.
4 mois de destruction que je tente de dépoussiérer depuis 4 ans.




10.21.2014

Je sais que tu m'aimes.

Je sais que tu m'aimes.

Je le sais chaque fois que tu fais exprès de passer 20 fois par jour devant chez-moi.
Je le sais chaque fois que tu enfiles ta chemise blanche, ma préférée, avant de t’immiscer dans un                          party où tu n'es pas supposé te retrouver..
Je le sais chaque fois que ta main touche subtilement et par hasard la mienne quand tu commandes ton verre au bar où je me trouve adossée.
Je le sais chaque fois que je te vois rougir parce que j'ai le courage de te regarder sans gêne. Et que tu te rends compte.
Je le sais chaque fois que tu te retiens de rire quand je fais ma blague désormais célèbre, avec ma face de déficiente.
Je le sais chaque fois que je trouve un smiley dans ma fenêtre d'auto givrée à la fin du-dit party...
Je le sais chaque fois que tes amis passent deux heures à regarder dans ma direction puis dans la tienne à répétition.

Ça sert à rien d'essayer de te cacher.
Je le sais ce que tu attends.

Tu attends le jour où je t'attendrai assise sur ton balcon, un soir de canicule, avec une bouteille de                        rouge dans un bac de glaçons.
Tu attends le jour où, un verre de trop te rendra léger et attouchant.
Tu attends le jour où en te donnant mes deux becs de fin de soirée sur les joues, ta tête se retournera trop vite.
Je le sais que tu feras exprès.
Ce jour où après tellement d'années d'attente, tes lèvres goûteront enfin les miennes.
Ta barbe de 2 jours griffera enfin la peau pâle de mon visage rougi de surprise.
Où ton parfum, celui que je tente de trouver, que je m'amuse à vaporiser dans le creux de mon poignet chaque fois que je vais dans une parfumerie, ne serait-ce que pour te posséder un instant.
Quand tu relèveras ma jupe de soie juste un peu pour que ta main touche ma canicule personnelle où
               les degrés qui monteront promis, n'ont rien à voir avec le facteur humidex.


Je le sais, tu sais. Tu n'avoueras jamais que tu m'aimes depuis mes 15 ans.
Sauf peut-être cette fois... après avoir joui en saccade au fond de mes reins, sur les draps qui auront goûté mon fiel.

Dis-le moi que tu m'aimes.. au fond prend le temps que tu veux.. 2 jours, 5 mois, 20 ans.

De toutes façons, je le sais déja.


Mamz'elle J xx

10.08.2014

La mémoire se souvient

Y aura toujours une odeur, une chanson, un souvenir pour me rappeler que tu as existé et que tu existes encore un peu, malgré tout. Ma mémoire ne fait pas défaut quand il s'agit de te ramener à mes songes, à mes nuits d'adolescente, à mes émois de jeunesse en épanouissement.

Y aura toujours une danse, un drink, une envie qui me ramènera à ton regard bleu de mer et aux courants d'air portant ton parfum. Ma mémoire ne fait pas défaut quand il s'agit de fouiller derrière les litres d'alcool dont je me suis grisé pour, ironiquement, essayer de t'oublier.

Y aura toujours une silhouette, une démarche, une traînée de poussière qui se glissera à mon oeil, en extraira une larme jusque sur ma joue, du même fiel que les larmes de plaisir qu'aura laissé couler ma chatte à un certain moment en espérant que tu sois là pour les essuyer.. Ma mémoire ne fait pas défaut quand il s'agit que de percer ce moment où nos yeux se sont dit qu'un corps à corps s'imposait.

Nos mémoire ne nous feront pas défaut quand il s'agira de nous indiquer le bon moment pour plonger sous les draps.


Mamz'elle J xx




9.09.2014

Conquérir ou abdiquer, dernière partie

Adossé au mur adjacent, il me regardait fouiller dans le frigo à la recherche de bière fraiche. Je sentais ses yeux me frôler, une intimité s’installer entre lui et moi. Je le sentais attentif à mes moindres gestes et mes tempes pulsaient sous la nervosité, probablement au même rythme que pulsait son sexe dans son maillot.

Lorsque je me suis retournée, il s’est dépêché de se réfugier derrière l’îlot de la cuisine pour cacher probablement l’excitant malaise de se retrouver avec moi chez-lui. J’ai senti que j’avais gagné ma première bataille.

Mais le temps avançait. Nous avions passé un peu trop de temps à discuter dehors et il allait devoir partir dans moins de deux heures. Je calculais dans ma tête combien de temps je pourrais encore le faire se gonfler de désir avant d’abdiquer et céder à mon envie folle de me faire un chemin entre ses cuisses.

De mon côté, bien que mon maillot était encore un peu humide à cause de la baignade, je le sentais devenir un peu plus trempé au niveau de l’entrecuisse. Mais il n’était pas question que je lui démontre quoi que ce soit. C’Était de lui que devait venir l’initiative de pousser plus loin l’aventure.

Il y a longtemps que je m’imaginais en quelque sort nos retrouvailles et notre retour à ce que nous étions il y a quelques années déjà. Je ne pouvais pas imaginer que la chimie passerait aussi bien qu’à ce moment-ci.

Je buvais ma bière… et m’est venu une idée de génie.
J’ai donné un coup sur le comptoir avec le fond avant de porter le goulot à ma bouche pour boire ma gorgée; de cette façon, j’avais provoqué un petit dégât…

Et ça a fonctionné! Toute la mousse a débordé et je me suis retrouvée avec les commissures des lèvres et tout le devant de mon maillot trempé. La fraîcheur du breuvage a provoqué un frisson qui a fait se dresser les bouts de mes seins et m’a fait pousser un petit cri de panique.

Tout de suite, il s’est lancé sur moi avec un linge pour m’essuyer et sans trop réfléchir, il a porté sa main à l’un de mes seins pour éponger la bière.. c’est là que j’ai fermé les yeux et qu’il s’est emporté…

Nous avons commencé à nous embrasser avec l’intensité des amants qui ne se sont pas vus depuis des mois, il me caressait la nuque et les fesses avec fermeté et passion. Il m’a poussé sur le rebord du comptoir pour bien me tenir prisonnière de son emprise… Je glissais ma hanche contre son maillot et ma jambe entre ses cuisses. Il mordait mes lèvres, les aspirais, les léchais et les caressais des siennes. Ouvrant les yeux de temps en temps pour vérifier ma réceptivité, il s’intensifiait d’un cran chaque fois que je lui communiquais mon désir d’un petit grognement frôlant le gémissement… son souffle dans mon cou, il grondait de plaisir et empoignait mes seins à la hâte de poursuivre notre ébat plus encore.

Nous nous sommes dirigés vers le salon où je nous n’avons eu  que quelques secondes nous délester de nos maillots de bain. Pour la première fois de ma vie, je me retrouvais avec l’homme que j’avais toujours désiré, le premier à avoir fait partie de mes fantasmes d’adolescente et qui hantait mon début de vue d’adulte.

Il n’a pas eu à me le demander; j’ai pris tout de suite son membre dans ma main, en le caressant un peu pendant que l’on poursuivait sur notre lancée d’embrassades. Je le sentais rugir en douceur… c’était le signe qu’il appréciait. Je l’ai poussé dans son sofa et me suis installée entre ses cuisses ouvertes pour lécher ses couilles pendant que je le masturbais délicatement. Il empoignait mes cheveux avec la délicatesse de l’homme attentif, mais avec le désir brûlant de l’homme qui a envie qu’on le suce à lui faire perdre la tête.

Ce que j’ai fait.

Une queue dans la moyenne avec un gland bien saillant. Le look que j’aime..

Je l’ai fait se gonfler de ma langue, léchant de tout son long son membre et de toutes ses zones sensibles, m’appliquant bien au cas où se serait la seule et unique fois de ma vie que je serais dans ce cadre sexuel. Plus son souffle d’accélérait, plus j’avais envie de faire durer le moment.
Je sentais ma chatte me crier de s’occuper d’elle. À un certain moment, je me suis relevée et en le regardant directement dans les yeux sana jamais flanché.

«On va dans ta chambre?»

Il m’a souri, s’est levé et m’a fait signe de monter..
Je me suis avancée vers les marches. Il m’a suivi de peu, me regardant le cul à s’en lécher les lèvres..  À peine 4 pas de fait vers le deuxième étage, il m’a poussée et a glissé un doigt sur ma chatte, entre mes lèvres. Lorsqu’il a vu à quel point je suintais de cyprine, il a tout de suite approché sa langue pour goûter mon jus. Je me tenais d’une main par le garde-corps et les cuisses bien ouvertes, je le laissais fouiller mes recoins intimes. Soupirant à quelques reprises sous ses caresses, je me suis retournée et me suis assise dans une marche. La curiosité me gagnait, j’avais envie de le voir à l’œuvre.. il s’est agenouillé devant moi quelques marches plus bas et s’est mis à me lécher d’abord avec douceur et gêne que je le regarde. Ile gêne est disparu assez rapidement lorsque je me suis mise à gémir à bon volume, en bougeant mon corps sous l’excitation. Lorsqu’il a poussé 2 doigts dans ma chatte en suçant mon clito avec juste la bonne technique, je me suis mise à trembler. Je sentais l’orgasme approcher. Ma peau rougissait, mes jambes bougeait en spasmes, j’avais les yeux remplis d’eau et une envie intense de crier… c’était délicieux.. mais tout d’un coup, il a tout cessé. Comme ça.
Me laissant en plan… mais c’était pour mieux..

Il m’a fait signe de monter les quelques marches qui nous séparaient encore du deuxième étage. Notre fougue a encore lié nos bouches l’une à l’autre pendant quelques minutes, alors que nous nous cognions sur tous les murs du corridor nous menant à sa chambre. J’ai contourné deux ou trois vieux bas roulés sur le plancher de sa chambre, marchant de reculons du mieux que je le pouvais dans les circonstances avant de qu’il me retourne et me jette sur son lit.

Il a grimpé à son tour, a passé sa main sur ma chatte pour récupérer mon jus et l’a étendu sur sa verge en soutenant mon regard. Ça a été le seul moment moindrement calme de toute notre baise.

Puis, avec la même passion que précédemment, il s’est glissé en moi produisant un son guttural, se retenant à mes hanches comme à la vie. Je le sentais se glisser dans ma chatte serrée et j’ai réalisé à ce moment-là qu’il m’avait tellement excitée précédemment que j’étais certaine que j’allais jouir dans une fraction de secondes. Il a serré son corps contre le mien, léchant mes seins, embrassant mes jours et mon front, respirant avec avidité au creux de mon cou. Je resserrais les muscles de mon antre autour de sa verge glissante et chaude, contrôlant un peu mieux la venue de mon orgasme…  Je me suis retournée de dos à lui, relevant ma croupe à la hauteur de son ventre en le regardant dans les yeux de façon intense avec une envie qu’il me défonce comme jamais il ne l’aurait fait avec aucune femme avant.

Je passais un doigt ou deux le long de ma fente pour vérifier à quel point j’avais mouillé et encore une fois, le résultat me rendait dingue. Cet homme me faisait l’effet d’une bombe et il fallait que je prenne le temps de me concentrer sur le moment présent et ne pas perdre la tête.
Mais c’était franchement une des choses les plus difficiles que j’ai eu à faire de ma vie; je le désirais tellement.

Il s’est agenouillé derrière moi et m’a agrippé par les seins pour pousser son engin entre mes cuisses. Avec vigueur et fermeté, il a commencé un ballet de coups de hanches comme j’en avais rarement connus. Le haut de mon corps relevé, j’avais passé mon bras derrière sa nuque et je l’entendais respirer très fort, presqu’au même rythme que moi.


Lorsqu’il a glissé sa main droite entre mes jambes pour mieux me caresser et stimuler ma zone excitée, mon corps s’est courbé et mes seins se sont relevés, au grand plaisir de ses yeux. De sa main encore libre, il avait pincé le bout de mon sein droit tout en me gardant collée à lui de son bras me contournant. J’ai poussé une fraction de secondes plus tard un cri rempli de libération. Je pouvais ressentir sa joie et son sourire dans son expiration. Visiblement très fier et heureux de m’avoir fait jouir, j’avais officiellement abdiqué.
Et il m’avait conquise.

Ce n’est que quelques secondes plus tard qu’il a joui, toujours inséré en moi, ses ongles dans la peau de mes fesses. Quand il s’est écroulé sur moi à la fin de notre baise magistrale en me disant «ça fait 5 ans que j’attends ce moment», j’ai su que je ne me passerais plus de lui ni lui de moi…

8.31.2014

Sur invitation seulement

Cher monsieur, cher amant,

je vous invite cordialement, à la date qui vous conviendra, à venir me rejoindre dans un hôtel de la charmante Ville de Québec, pour que nous puissions profiter d'un grand espace confortable, d'une bonne bouteille de bulles et des menottes solidement fixées à la tête du lit.

Quelques roulettes de rubans de caoutchouc seront mises à notre dispositions ainsi qu'une valise remplie de vibrateurs en tous genres, de plugs, cravache et fouet ainsi que d'huile et d'accessoires divers.

La chambre comporte une vitrine faisant toute la hauteur de la pièce, et des sangles de cuir munies de bracelets seront fixées aux 4 coins, ce qui laissera place à l'imagination, aux pires et aux meilleures folies, mais surtout à beaucoup de plaisir.

Votre participation serait très appréciée et sentez-vous bien à l'aise si vous désirez inviter quelques uns de vos comparses afin de profiter de la soirée. Nul besoin de me donner de suivi sur le nombre de vos invités.

J'ai déjà le numéro de la chambre, que je vous transmettrai la journée-même.
Je vous y attendrai, vêtue de ma plus belle lingerie, couchée et offerte sur les draps de soie du lit blanc. J'aurai les yeux entièrement couverts et vous trouverez votre verre tout près du mien...


Au plaisir,


Mamz'elle J xx



7.30.2014

Conquérir ou abdiquer, partie 2

Sa première réaction a été de prendre dans sa main une des deux bouteilles de bière. Constatant la froideur de la bouteille, il a deviné que ça ne faisait que quelques minutes qu'elle patientait là. Puis, en levant les yeux, il m'a vue. En fait... il a vu quelqu'un l'observant derrière le treillis de bois de la piscine.

«J'peux savoir ce que tu fais chez-moi, dans ma piscine?»
-J'suis venue prendre une bière.
-Une bière? Elle est où ta bière?
-Je comptais sur toi pour me l'amener, comme tu es passé à côté...

J'ai nagé jusqu'à lui en toute élégance, laissant mes yeux se poser sur son corps presque nu...
Je crois que c'est la première fois que nous sommes si peu habillés devant l'autre. D'un sens, je nous trouve un peu plus intimes, d'un autre côté, je ressens non seulement la crainte de lui déplaire et qu'il soit fâché que je me trouve chez-lui sans sa permission.

Je ne peux pas m'empêcher de le scruter, en relevant mes lunettes de soleil pour mieux cacher mon regard inquisiteur. Si je ne me trouvais pas dans l'eau fraîche de la piscine, je pense que l'entrecuisse me bouillonnerait.

M'appuyant sur le bord de la piscine, je me lève et m’assois laissant mes pieds traîner dans l'eau.
Il me tend la bouteille après l'avoir ouvert et s'assois à côté de moi.

Montrant sa bouteille comme pour faire un cheers, il me dit: «Bienvenue dans ma piscine! »
-J'ai un peu pris l'initiative de plonger avant que tu m'invites, disons! dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Je savais pas si t'aimais la blonde ou la rousse, j'ai amené ma préférée,
-Je préfère de loin les brunettes, mais pour boire, celle-là sera parfaite.

La tension s'accentuait en moi, nous avons bu la première bière en riant et en parlant de nos belles années de collaboration professionnelle et en avons débouché une deuxième pour célébrer le soleil. À un certain moment quand nos genoux se rapprochaient délicatement et que nos mains se frôlaient par accident, j'ai pensé que le timing était parfait pour tanter quelque chose. Puis, je me suis dit que j'allais attendre que lui, provoque un contact. Je lui démontrais clairement mon intérêt par ma seule présence ici, mon pas était fait en sa direction.

Le temps a passé un peu plus vite que prévu.. Nous nous sommes retrouvés sans bière et sans envie que ça se termine. Alors, il a proposé d'aller en chercher dans la maison. Je lui ai dit que je le ferais.
Il a souri. Je me suis levée.


Je sentais son regard sur mes jambes, sur mes hanches. Mon maillot avait l'air d'éveiller en lui des émotions. Ça tombait bien.. si j,avais eu des yeux derrière la tête, j'aurais vu dans ton short nautique s'éveiller une bête incontrôlable que j'allais devoir calmer moi-même.

Je suis allée chercher des bières, mais à peine le temps de refermer la porte et le voilà juste derrière moi...

(à suivre..)

Mamz'elle J xx



7.29.2014

Il y eut un soir, il y eut un matin..

J'aurais tellement aimé que tu me rejoignes sous la douche, lorsque je rinçais ma longue chevelure sous l'eau tiède. Quand les effluves de fleurs d'oranger n'arrivaient même pas à enlever de mes sens cet engourdissement provoqué par le poids de ton corps sur le mien quelques minutes plus tôt.

J'aurais dû me douter que cet attente inassouvie allait me décevoir. Que j'allais regarder la porte ne pas s'ouvrir durant toutes ces secondes pesantes et allongées..


Mais au moins, à ma sortie de la douche, lorsque j'ai enfilé ton peignoir et que je me suis rendue à la chambre ramasser mon bagage, tu m'attendais nu au pied du lit avec ma plus belle lingerie à la main et les yeux calmes, en guise d'adieu...  ou d'aurevoir..

Revenir d'où je viens.

Parce que ça me donne un coup dans l'estomac mais que je ne peux m'empêcher de vouloir goûter à cette douleur qui me fait si mal, mais qui me rappelle à quel point j'ai pu être bien.

Je te cherche. Je te vois. Tu te sauves. Je me cache.
J'ai honte, tu as peur.

Je ne croyais pas il y a 6 ans que toi et moi ça se pouvait.
Je ne savais pas jusqu'à ce que tu me dises que tu m'attendrais 30 ans s'il le fallait..

Mais il y a eux. Il y a toi, il y a elle, il y a tout ce qui nous éloigne et tout ce qui nous retient.

J'ai envie de prendre un hypothèque dans mon patelin, juste pour te voir passer deux fois par jour devant chez-moi et me dire qu'un jour, tu arrêteras ton VUS dans mon entrée pour ne plus jamais repartir.

7.12.2014

Conquérir ou abdiquer, partie 1

6 ans.

72  mois.
Un peu plus de 2160 jours, depuis.

M’est venue une idée en tête pour enfin arriver à mes fins.

L’histoire d’amour inachevée de ma vie, qui s’est terminée de façon un peu brusque, qui s’est poursuivie en silence pendant presque 5 ans et qui s’est soldée par des aveux d’amour de la part de l’un et l’autre un soir de party. Et depuis, chaque fois que l’on se permet quelques mots, par politesse, on se dit qu’il faudrait bien aller prendre une bière chez l’autre un bon moment donné… mais nous ressentons drôlement le malaise entre nous et c’est pour ça qu’en 4 ans, j’ai jamais pris de bière chez lui ni lui chez-moi. 

Ce weekend, congé pour moi. Ça tombe bien, j’ai envie de faire de la route et mon amie a préparé un super souper avec notre gang du secondaire. J’ai envie de m’y rendre, plus pour la forme que pour les retrouvailles..

On est vendredi, je «squat» l’appartement d’une bonne amie mais elle finit de travailler vers 15h cet après-midi. Je pars de chez-moi, arrête à quelques endroits faire de la photo, prendre une limonade et je fais même laver mon auto par un groupe de Camp de jour qui amasse des fonds. Je prends mon temps mais j’arrive quand même à onze heures. Mon amie me donne les clés de son condo où je m’installe un peu. Le soleil est presqu’étouffant et j’ai la petite nostalgie de revenir dans mon patelin… deux sentiments hétérogènes qui agissent en mois comme une tonne de briques. J’enfile mon maillot de style matelot avec deux ouvertures au niveau du bassin et sans bretelles. Un short bleu, une camisole blanche et un chapeau de paille d’allure mode pour terminer le tout.

Je sais pourquoi ça ne me fait jamais de bien de revenir dans ma patrie.
J’y ai laissé l’amour de ma jeunesse. Le premier coup de foudre de mon existence. Je l’ai abandonné par peur, par envie de voir autre chose que la campagne et son milieu fermé malgré toute la liberté offerte. Il sait que je l’aime; je sais que c’est partagé. Nous nous le sommes avoué l’an dernier.. 5 ans trop tard. Alors qu’il avait offert la bague à sa blonde parce qu’il croyait que de mon côté c’était de l’histoire ancienne. Et il lui avait fait 2 enfants par envie de fonder une famille et enfin réaliser le rêve de sa vie d’avoir une famille à abriter dans sa belle et grande maison blanche qu’il avait acquise depuis son arrivée ici.

Bref, je ressens toujours cette tension du cœur qui nous dit que ce n’est pas une bonne idée, mais la morale veut que je vienne visiter ma famille et mes amis, alors… rapidement je passe par-dessus.

Puis, dans ma tête germe une idée risquée.
Je fais une équation; il termine sa semaine de travail à midi et demi. Sa fiancée, elle, tient sa boutique d’aliments naturels jusqu’à 17h. Et les enfants sont à la garderie. Il fait 35°C. Je meure d’envie de plonger dans une piscine… rapidement, j’arrive à un produit bien intéressant à mon calcul.

C’est aujourd’hui que je fais le grand saut.
Je prends mon courage à deux mains, et je me refais une coiffure digne de ce nom. Il est temps pour moi de sortir mon maquillage «waterproof»; mon plan demande d’être prête en tous lieux et en toutes occasions.
Une tresse joliment coiffée sur le côté de l’épaule qui descend sur le côté de mes seins, un peu aplatis dans mon maillot. Avec mon chapeau le look final est à la limite du «casual» mais tout de même sexy.

L’homme que je veux surprendre habite un coin paisible sur le bord de la rivière, mais sa maison, assez reculée de la rue, donne accès à un superbe terrain gazonné où siège une grande piscine semi-creusée et une terrasse qu’il a construit lui-même, avec le plus grand des soins. Rien n’est laissé au hasard. Tout a été pensé pour une question d’esthétisme mais surtout de fonctionnalité. Même sa piscine a une section plus profonde où sur le côté trônent des bancs intégrés,  pour permettre aux adultes de relaxer pendant que les enfants s’amusent en les surveillant. Cette section est sur un côté, un peu reculé pour éviter les éclaboussures et donner plus d’intimité. De ce côté, un paravent en treillis a été installé avec des plantes grimpantes pour assurer aussi un peu d’ombre pour quiconque voudrait s’installer pour relaxer avec un livre et un cocktail. Super fonctionnel nous disions..

Je stationne mon auto à près d’un kilomètre de sa demeure. Je la camoufle suffisamment dans les arbustes pour qu’il ne soupçonne pas ma présence, mais que s’il la devine, il arrive à déceler que je suis dans son secteur.

Le vendredi est une journée spéciale pour lui. Dans le tourbillon de sa vie familiale, c’est le seul moment où il se retrouve enfin seul, à l’abri des regards et du travail, les enfants en dehors de la maison et sa blonde prise par ses obligations. Il me disait souvent que c’est dans ces moments qu’il en profitait pour se mélanger une vodka jus de canneberges et s’étendre sur son patio en écoutant du Kaïn.

Loin de moi l’envie de mettre Embarque ma belle dans le piton, mais le reste de sa routine-type m’intéresse. Je sais où il cache la clé de sa maison et je pourrais bien apporter avec moi tout ce qu’il faut pour lui faire un cocktail créé de ma main, mais pour ne pas éveiller de soupçons, aussi bien m’en tenir au minimum de préparatifs; J’ai pour ça  rempli ma glacière de Richard’s Red et j’ai amené une boite de Fudge, ses préférés en été.

Pendant que je marche en bordure de la route de la façon la plus discrète qui soit, je m’imagine déjà la fraicheur de l’eau de la piscine me caresser le cou. Sachant qu’il y a bien 50% des probabilités qu’il me sorte de la piscine en m’insultant comme du poisson pourri et qu’il en parle à tout son entourage pour me faire passer pour la pire vicieuse de l’histoire du Monde, je me demande si réellement, j’ai envie de me rendre au bout de cette envie.

Mon corps me dit oui, secondé par mon cœur.. je ne peux plus rien pour moi-même.

Et au moins j’aurai essayé.

J’arrive sur son terrain.. c’est étrangement silencieux et délicieusement excitant de me retrouver sur sa propriété sans en avoir demandé l’autorisation. En même temps, je n’étais pas pour l’appeler et lui demander : «Est-ce que je peux te faire la surprise de ta vie, dans ta piscine cet après-midi, svp? »  Nah. Ça prenait les grands moyens. Et je les avais bien en main…
Je laisse la glacière sur le bord de la piscine à l’ombre après avoir sorti deux bouteilles bien froide et les avoir déposées sur la table. Ma serviette traîne, jetée là par envie de désinvolture et je teste la température de l’eau. Je suis très nerveuse et j’arrive à peine à me convaincre que mon idée en est une bonne… Mais je sais que si je ne vais pas au bout de ce désir, je n’en aurai jamais le cœur net. Et maintenant que je suis dans sa cour, pas question de m’enfuir…

Je m’assoies au bord de la piscine, mes pieds flottent dans l’eau fraîche. Je brasse un peu ma chevelure pour lui donner du volume, regarde dans mon miroir pour m’assurer que mon maquillage est parfait. Je suis en mission ici; ça me prend des armes de séduction massive!
Le temps passe.. au bout de dix minutes, je l’entend tourner dans sa cour, le volume de sa radio joue dans le fond. J’entends la porte de son VUS se refermer. Il entre dans la maison, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne jette un œil par la fenêtre et qu’il voit, premièrement les bouteilles de bière et deuxièmement une femme dans sa piscine.


L’envie me prend de retirer mon maillot, d’être totalement nue sous l’eau calme et salée de sa piscine. Je suis assise sur le petit banc dans le bassin du fond, mes jambes tremblent, j’ai la bouche sèche. Mon corps en entier ressent cette nervosité palpable et soudainement, je regrette d’être venue. Au dernier moment où j’aurais pu sortir de la piscine, m’enfuir à toutes jambes et regagner le domicile de mon amie en me morfondant dans mes remords de ne jamais avoir tenté le coup avec lui… la porte-patio s’ouvre et je le vois. En maillot moulant.


Oh oh… «Jade, trouve une bonne excuse à lui donner ou fais quelque chose. Rapidement..»


À suivre..



Mamz’elle J xx 

5.22.2014

Sucer à la belle étoile..

Aller au bout d’un fantasme demande une grande part de curiosité, une petite préparation mentale et beaucoup de patience. L’entretien d’un projet coquin peut parfois être laborieux; plus on en choisit les détails, plus on planifie les endroits et les heures, et plus l’insécurité part. Il faut toutefois se laisser une grande partie ingérée puisque le jeu est d’autant plus amusant s’il est balisé mais pas planifié du début à la fin..

La patience est une condition importante.
Ça faisait plus de deux ans que l’on se connaissait, on se parlait de façon assez franche, se racontant parfois des baises que nous avions eues, nous nous étions vus un de ces soirs de début d’été où le temps frais repoussait son arrivée jusqu’à ce que les lampadaires prenne la place du soleil pour tracer les ruelles de Québec. Ce soir-là, nous avions arpenté le quartier Montcalm de fond en comble, se racontant nos secrets parmi les passants. Il me racontait sans gêne et sans pudeur son aventure passée avec une collègue de travail et je lui racontais à quel point je n’avais aucune gêne à baiser avec des hommes mariés.  Il apprenait à faire la part des choses entre Jade et la vraie moi, j’apprenais à concentrer mes efforts pour ne pas lui sauter dessus. Une belle soirée passée ensemble qui s’était terminée par un baiser langoureux d’adolescente avant que je ne quitte son auto pour retrouver la mienne et gagner mon domicile. 


Ça a pris plus d’un an avant qu’on se revoit.
On prenait des nouvelles, mais comme c’est le cas de plusieurs personnes occupées et impliquées dans douze mille projets à la fois, le temps nous manquait pour se faire une vraie rencontre à nouveau.
Puis un soir. Message anodin. Je lui écris; «Un an aujourd’hui que je ne t’ai pas vu.»
La perche lancée, il me répond : «Un an! On est poche.. tu travailles trop ;)»
Je lui ai donné rendez-vous le lendemain soir.

Point de destination commune, je l’attends patiemment dans ma robe la plus décolletée ever, assise dans mon auto en écoutant le silence et mon cœur qui bat beaucoup trop fort pour que je ne sente pas les vaisseaux de mes joues qui rougissent.  J'embarque dans son auto et je le guide vers un endroit paisible où tous les coups sont permis. Il est nerveux, ça se sent.
Je suis nerveuse, il l'a surement ressenti. 


J’avais terriblement hâte. En même temps, je me demandais lequel des deux ferait le premier geste. Lequel des deux serait le plus investi. Qui s’animerait le plus.. Y a pas que mon cœur qui pulsait. Tout mon être était en déséquilibre. Ce n’était pas du vécu, mais une nouveauté. Et toute une nouveauté en plus!


C'est lui qui a lancé le jeu, après une petite marche sur la plage.. il faisait déjà noir, les lumières de la ville illuminait le ciel et le vent du Fleuve rendait le bout de mes seins beaucoup trop durs.

Quand ses lèvres ont touché les miennes et que sa main a agrippé ma poitrine, le coup de départ à une aventure des plus coquines était donné..



À Suivre..


Mamz'elle J xx

5.15.2014

Le récit de mon amant..

Alors qu'il me chevauchait en me regardant droit dans le yeux, je sentais sa queue frotter dans toute ma chatte tant il était excité. Ma mouille coulait entre mes fesses, et ma tête secouait sous les coups de bassin et la puissance de son mouvement.

Il retenait les cheveux à la base de ma nuque en s'appuyant sur ma hanche pour mieux bouger. De mon côté, je me retenais d'une main plus ou moins stable sur le comptoir de granit de la salle de bain et de l'autre, j'agitais mon index sur mon clito en flammes et bien gonflé de désir.

Il m'excitait en me racontant de quelle façon il avait baisé sa dernière conquête.

Il me racontait dans les détails la façon dont il l'avait embrassé, dont il avait empoigné ses seins et dont il avait massé sa chatte sous sa jupe évasée de style écolière. Plus je ronronnais, plus il me arrêtait ses caresses aux mêmes endroits qu'il l'avait fait sur son corps à elle. À s'acharner sur ma chatte il m'avait rendue dingue mais surtout hypersensible à ses mouvements. Tout mon corps vibrait. Tous mes sens s'éveillaient.

Puis, il m'a parlé de la façon dont elle lui avait sorti la queue du pantalon en pleine ruelle avant de le prendre dans sa bouche entre deux voitures stationnées en parallèle. J'aimais tellement l'entendre me dire comment elle avait fait pour le faire s'ériger sur sa langue, avec une succion assurée et les yeux bien ouverts.

Pendant qu'il insérait deux doigts dans ma chatte en caressant mon cul, il me racontait également la façon dont il l'a masturbée, elle couchée sur le pare-choc de l'auto d'un inconnu en relevant sa jambe pour mieux fouiller son sexe de deux ou trois.. ou quatre doigts, parce qu'il ne se souvient pas sous la tension sexuelle l'habitant avec combien de phalanges il a joué en elle. Il me racontait à quel point lorsqu'elle jouissait, elle rugissait pour garder le silence mais dans un difficile contrôle d'elle-même.

Pour terminer, en finalité il m'a pris de face, en me disant à quel point elle adorait se faire tirer les cheveux. Qu'elle aimait sentir ses ongles lacérer sa peau pâle et se mordre la lèvre lorsque le plaisir devenait trop fort. Il me racontait en détails la façon exacte dont il s'y prenait pour la faire crier en lui mettant une main sur la poitrine..


J'ai joui en même temps qu'elle, selon le récit...


Mamz'elle J xx

4.19.2014

Sexy sweater

Parfois, je m'amuse à prendre un long bain durant lequel je m'excite à bloc, j'enfile mes petits boxers en dentelle et un gros chandail de laine avant de rejoindre mon copain sur le sofa du salon.. Timidement, en regardant nos émissions préférées, je glisse un doigt sous le tissus et caresse du bout de l'index mon clitoris tout bombé.. je ferme les cuisses, mords mes lèvres et compte les minutes que cela prend avant que ce soit ses doigts à lui qui joignent mon sexe inondé...


Mamz'elle J xx

4.13.2014

Souper-Fondue | Histoire vraie...

La tradition veut qu'à un souper fondue, quand on échappe quelque chose dans le caquelon, on embrasse la personne à notre gauche.

J'ai choisi ma place. Juste à côté du Président d'honneur de cette soirée. Beau jeune homme, plein de charisme et au regard tombeur. Les êtres se réchauffent, les discussions aussi.
Bientôt, les défis arrivent. Une enveloppe pleine de conséquences pour ceux qui échapperont leur bouchée au fond du liquide bouillant..

Comme j'étais la chanteuse-invitée pour la soirée que personne ne connaissait jusqu'à lors, on me lançait des questions pour apprendre à me connaître. Je me gardais un peu de mystère, mais j'étais assez à l'aise pour enflammer tant les hommes que les femmes présentes à cette table.

Le Président me plaisait beaucoup. Aux petits soins, assis entre sa femme et moi, il remplissait mon verre, s'assurait que je ne manquais de rien, me glissait à l'oreille des compliments subtils au sujet de mon parfum, de ma tenue. Il écoutait attentivement tous mes apports à la discussion. Vraiment, un gentleman.
Et moi, ne faisant rien à moitié, j'avais décidé ce soir-là de plutôt porter mon attention sur sa femme.

Je la regardais profondément, lorgnais son décolleté, relevait bon nombre de ses qualités, ce qui rendait son homme un peu fier et en même temps, un peu jaloux.. Mais je crois qu'elle aimait beaucoup qu'une inconnue lui lance des fleurs et elle se détendait à mesure que la soirée avançait. C'était tout à mon avantage puisque je ne constituait plus une menace pour elle après quelques verres..

Puis, quelques personnes autour de la table ont eu à piger dans l'enveloppe à conséquences après avoir vu leur bouchée se noyer dans le bouillon. Les miennes, jamais! Je savais comment faire en sorte de ne pas avoir à m'humilier, même de façon très légère, devant ces gens..


Et ce fut le tour de monsieur le Président d'échapper un champignon.
L'histoire ne dit pas s'il a fait exprès ou pas.

Mais alors que je parlais à mon voisin de gauche au sujet de mes plans de carrière, j'ai senti la main droite du Président agripper ma mâchoire, la tourner vers lui et sans que je ne réagisse, nos bouches se sont soudées pour un baiser qui m'a semblé durer des heures..


Ce n'est que plus tard, dans la loge alors que je partais et que mes musiciens m'attendaient dans l'auto qu'il est venu me donner mon enveloppe remplie de billets. Je me suis révélée.

Alors qu'il me remerciait pour la soirée musicale que j'avais fournie avec mon band, j'ai pris à deux mains mon courage et l'encolure de son veston, l'ai poussé contre le mur en l'embrassant langoureusement.


Lorsque je l'ai lâché, il me regardait, les yeux brillants l'air de se demander ce qui venait de se passer. Je me suis reculée, tout sourire ne lui disant..
«Le souper m'a donné faim. Je t'en devais une..»

Et d'un clin d'oeil, il est parti en riant..



Je crois que je vais y retourner l'an prochain.


Mamz'elle J xxx



4.05.2014

Parking lot

J'suis entrée dans ton auto, nous avions à peine 20 minutes.
Tu avais déjà baissé ton pantalon et tu t'astiquais avec vigueur.
Moi, comme promis, je n'avais ni culotte, ni soutien-gorge sous ma robe de style marin.
Et j'avais en plus ajouté un plug dans mon cul, pour faire briller ton oeil de pervers.

Ta main a empoigné mon cou pour m'embrasser, ma main s'est refermée sur ta queue, avant que ta main libre ne se referme sur la mienne pour contrôler le rythme.

Tu caressais mes seins. Tu malmenais mes cuisses.
Lorsque tu as été sur le point de jouir, j'ai tout pris dans ma bouche, laissant ta queue «spasmer» sur ma langue chaude.


Puis, à ta demande, j'ai tout laissé couler dans ta bouche et tu as avalé ton propre sperme..



Je suis partie. imprégnée de ton odeur.


Et toi, tu penses encore que mon nom c'est Julie.



Mamz'elle J



3.08.2014

Réflexion tirée du silence..

lavieengris.com
Y a toujours ce moment dans la vie où par accident, dans un intervalle de silence entre deux mots, les visages se rapprochent, les souffles se mélangent, les regards se croisent.

..et en une fraction de seconde, le choix de reculer ou de sauter sur l'occasion nous apparaît tellement difficile.



Mamz'elle J xx

3.03.2014

Ma lettre à #A; récit de ma dernière journée coquine.


Nous nous étions donné rendez-vous à Trois-Rivières. 

Cette fois-ci, c'était à lui de nous trouver un repaire.

Il m'a donc dévoilé l'endroit le mardi soir, m'invitant à le rejoindre vers 9h le matin.
De mon côté, mon heure de départ allait dépendre beaucoup de l'heure à laquelle mon chum allait partir travailler.

Je prends la route.

Une heure plus tard, je suis devant la porte du motel. 
Hotel-Motel Coconut. 
Ok. Y a rien de tropical à mon sens. Les rideaux avec des girafes peut-être.. 
Les vitres des portes extérieures sont placardées avec du plywood.

Mais j'ai bien aimé les petits savons à mon nom.

Bref. J'entre. Laigle m'attendait patiemment dans un décor pour le moins.. tapissé. 

Je saute les descriptions. Ce qu'il faut que tu retiennes; c'était laid en Ta!

J'arrive en nylon et en robe, mais pas de culotte, pas de soutien-gorge et des bottes de cowboy. 
(Je priais vraiment de ne pas faire un accident en y allant. J'aurais honte de mourir nue sous une robe courte en hiver.. )

Je ne suis pas aussitôt arrivée qu'on se saute dessus. Je suis habituellement celle qui se retrouve nue en premier, mais pas cette fois. 
Je réussi d'une main à défaire sa ceinture et à le pousser sur le lit. Je déboutonne sa chemise de l'autre. 
Il détache pendant ce temps la large ceinture de ma robe.
 Je l'embrasse, m'accroupis au dessus de lui pour ralentir sa course. Je descends au niveau de son sexe pour le sucer. Avec beaucoup d'envie et de salive. Sa queue butte le fond de ma gorge à de multiples reprises. Je le fais exprès. Il adore vraiment que je le baise avec ma bouche.
Sa main se glisse dans le décolleté de ma robe. Il découvre mon absence de lingerie.
Je le vois sourire. Je souris. Un cercle vicieux.. très vicieux s'amorce.

Après quelques minutes, et refusant de jouir aussi tôt dans la journée,il me repousse, me déshabille sauf mes bas nylon.
Dans la catégorie «Naïve qui pensait pouvoir reprendre la route à la fin de la journée avec le même nombre de morceau de linge que prévu» je suis perdante. 

Sa main passe sous la bande de ceinture de mes nylons et il me caresse. Je sus vraiment, totalement inondée. Et ses doigts experts (depuis le temps! ;)) trouvent le point infaillible pour me faire exploser de jouissance.

Je suis à genoux, adossée au mur de la salle de bain et je me mets à crier. Moi non plus je ne veux pas jouir si vite. Mais rien à faire, il continue de me doigter comme si sa vie en dépendait et je jouis dans mes bas. À de multiples reprises. Squirt total. 

J'ai les jambes en compote, je me relève chancelante d'un orgasme trop intense pour moi. Il me couche sur le lit et ni une ni deux, il déchire la fourche de mon bas pour s'insérer dans ma chatte plus que prête à le recevoir, entendons-nous!

Tenant mes chevilles dans les airs il a pilonné ma chatte de façon fulgurante jusqu'à ce que l'orgasme le pulvérise. 

Nous nous sommes couchés sur le lit, prenant le temps de reprendre notre souffle. 
J'ai filé sous la douche. Tous ces fluides sur le corps.. J'avais besoin de me refaire un look!


5 ou 6 minutes plus tard, de retour dans ses bras, nous avons discuté un peu. 

Et on a repris les activités. 
Il m'a inséré 4 doigts, à me faire juter sur les draps et inonder le lit comme jamais avant. Genre, c'était juste trop débile. Moi qui m'assume pas comme femme-fontaine, il m'aide pas ben ben.. bref.


À un moment, il a sorti un sac à surprise.
Le genre de surprises que j'aime bien, genre...

Une paire de menottes, un truc qui donne des chocs électriques, de l'huile.. 
On a essayé la machine à décharges électriques. 

Il m'a branché deux électrodes à l'intérieur des cuisses.  
Drôle de sensation. Rien de tellement érotique. 

On a mis ça de côté. Il m'a lancé sa paire de menottes, tout bonnement. 

Je les ai enfilé. La plus belle paire de menottes que j'ai vu de ma vie. 
Je prenais plaisir juste à les enfiler.

Je me suis couchée la tête sur l'oreiller en les regardant. 
Je lui ai dit, juste comme ça; Il manque un gagball et on est en affaire!


Je l'ai senti soulever ma tête en tenant mes cheveux. Il a glissé une boule dans ma bouche et a attaché la sangle derrière ma tête.
Je ne m'en attendais zéro.
J'ai figé.
Excitée. Trop. 

Il m'a attaché les mains dans le dos. Serrées. 

Le silence régnait dans la pièce. J'avais un peu peur. 
J'étais totalement sous son joug. J'adorais.

J'avais une vibration dans le bas-ventre trop puissante pour arrêter.

Anyway, je ne pouvais rien dire. J'étais étouffée par sa sangle et j'avais une boule dans la boule.

Il a versé plein d'huile sur mes fesses, entre mes fesses... a caressé ma chatte, en remontant parfois un peu.. puis, il s'est inséré en moi. 
Quelques aller-retours, un pouce dans mon petit trou qu'il faisait bouger au rythme de ses coups de reins. Il m'a agrippé par les cheveux, pas les mains, serrant entre ses mains puissantes mes cuisses, mes hanches, mes seins. 

Il me défonçait à bon rythme.

Lorsque j'ai joui, je l'ai senti sur le bord d'en faire autant. Il est sorti de ma chatte, s'est masturbé et a joui partout sur mon dos. 


Je suis retombée sur le lit, haletante. Il a défait mon baillon, m'a détaché les mains et je me suis endormie, totalement vidée.

J'ai dormi pendant ce qui m'a semblé être 15-20 minutes.

Le temps a passé rapidement

On s'est laissé, dans l'attente d'un prochain rendez-vous. 

Toi, tu me racontes quelque chose à ton tour? ;)

Mamz'elle J xxx

Ah, les congrès à Québec..!


Une amie, Alexandra, était venue en visite chez-moi dans le cadre d'un congrès de gestionnaires d'entreprise où elle donnait une conférence. Ça tombait hyper bien puisque mon copain avait un voyage d'affaire de courte durée mais en plein durant ce weekend.

Plutôt -pas mal- jolie comme demoiselle, elle avait récolté quelques numéros de téléphone et cartes d'affaires en ce vendredi soir où le congrès s'achevait. Il faut dire qu'elle faisait souvent tourner les têtes mais elle avait cet aura faisant en sorte que les hommes qu'elle approchait prenait peur en peu de temps, se considérant plus souvent qu'autrement pas à la hauteur d'une aussi belle femme. Avec le temps, elle a fini par s'y faire et accepter des rencontres sans lendemain un peu partout où on la courtisait et elle y prend même maintenant plaisir.

Toujours est-il que ma belle amie avait envie de rappeler le séduisant avocat en droit international qu'elle avait rencontré durant la semaine. Simon qu'il s'appelait. Yeux bleus, cheveux châtains, fesses d'acier dans ses pantalons toujours propres et bien pressés, elle avait conservé avec soin son numéro de téléphone après qu'il lui ai fait promettre de la rejoindre à l'Atelier sur la Grande-Allée, le vendredi soir à 21h. 

Elle n'avait pas eu à se faire exposer une tonne d'argument avec d’acquiescer à son invitation et lui remettre son numéro à elle.

Nous avions passé une partie de l'après-midi à magasiner ensemble dans les différentes boutiques qu'elle souhaitait visiter. Comme elle savait qu'elle avait un rendez-vous le soir, elle avait également insisté pour que l'on visite une boutique de lingerie, idée que j'avais trouvé évidemment très bonne!

Les emplettes terminées, je pensais la déposer devant le bar et la laisser vaquer à ses occupations mais elle a insisté pour que je reste le temps d'un verre ou deux. Je ne peux évidemment jamais dire non à un drink, surtout pas ceux que l'on retrouve sur la carte de ce resto totalement tendance. Et il n'était que 19h30.

Par une chance mystérieuse pour cette heure, il ne restait la banquette devant la bay-window de libre et cela convenait tout à fait. Nous nous sommes installées, avons commandé chacun un verre à mon ami Jean-René et avons commencé à parler du beau ténébreux qui s'en venait la rencontrer. Apparemment, le bel apolon était à un 5 à 7 avec des gens importants mais il n'était présent seulement que pour la forme.
Elle s'est mise à le texter, lui disant qu'elle avait réussi à avoir une table dans le resto le plus couru de la Haute-Ville et qu'elle était accompagnée de sa plus belle et sexy copine. 

On prenait des snapchats, parfois drôles, parfois coquins, pour lui envoyer et le divertir durant son interminable happening. Nous nous sommes mis à lui dire que s'il arrivait avant 21h, il pourrait nous avoir tous les deux pour la soirée.. et peut-être pour la nuit! J'embarquais dans ses folies de fille qui supporte mal l'alcool. Et lui dont! Juste à analyser ses textos, je pouvais voir qu'il avait aussi quelques verres dans le nez. 




Finalement, 3 cocktails plus tard, dont un virgin pour moi parce qu'il fallait bien que je retourne à la maison, il est arrivé. Manteau noir ni-long, pantalon noir et chemise lignée un peu déboutonnée, cheveux en bataille  il avait un air de rebelle dans un écrin de velours. En effet, l'homme en question méritait l'attente mais surtout l'intérêt.


Un fois assis avec nous et les présentations faites, nous avons discuté de lui, de ma copine et un peu de moi. 


Après quelques minutes à déconner et continuer le jeu de séduction amorcé, les mains commençaient à se promener et les discussions à saveurs coquines se pimenter, je me suis levée en les saluant et leur souhaitant une bonne soirée. Je me sentais un peu de trop, même si le courant passait très bien.


Juste avant de quitter, j'ai texté un petit message à ma copine; 
 --«Plutôt FUCKIN SEXY LIKE HELL ton prétendant! Euh, wow!»

Auquel Alexandra m'a répondu;



--«Penses-tu, cochonne, que je l'ai pas vu te masser la cuisse tantôt! Je pense qu'il aurait voulu que tu restes.. ;) Je rentrerai pas tard. Laisse la porte débarrée! Bonne soirée!» 

La soirée se poursuit pour elle comme pour moi, mais j'imagine, de façon différente.

Je suis chez-moi. Des pensées perverses me tiraillent. J'ai bien aimé ces sensations lorsqu'il m'adressait son regard intense et ses caresses remplies de péchés. J'ai la chatte qui pulse de désir de me faire jouir et j'ai déjà si hâte qu'elle me raconte son histoire! Couchée dans ma velue doudou, j'ai syntonisé un film érotique et ai bu un verre de vin en relaxant doucement et confortablement, une main sous mon babydoll de satin. 

Avec la fatigue accumulée de ma semaine et l'alcool que j'avais bu dans cette soirée, inutile de vous dire que je me suis mise au lit assez rapidement après une longue douche chaude et savonneuse à souhait..

Mon grand lit m'a accueilli à draps ouverts. Comme promis, j'avais laissé la porte déverrouillée.

Vers 3 heures du matin, j'ai ouvert un peu les yeux, entendant de longs gémissements dans la chambre d'a côté. Elle se faisait discrète, mais j'ai des oreilles si fines pour entendre les sons de l'amour.


Je suis restée dans mon lit quelques minutes en écoutant ce qui se passait dans la chambre d'côté. Je tentais de me mettre à sa place, imaginer le corps de l'homme de tout à l'heure sur moi, caressant encore et encore mes cuisses, mes fesses, mes seins.. je sentais encore son parfum et pouvait concevoir la taille de sa queue selon ce que j'avais pu observer lorsqu'il était assis..

J'ai glissé une main vers mon ventre, puis une autre à ma poitrine pour me masser les seins un peu. Lorsque j'ai glissé mon doigt entre les lèvres de ma chatte, j'ai réalisé que mon corps s'emballait réellement. rarement dans ma vie je ne m'étais sentie si mouillée. J'ai laissé échappé un tout petit souffle lorsque j'ai atteint mon clitoris. Mon inconscient entendait peut-être déjà la scène alors que je dormais profondément et a fait en sorte de me surprendre au réveil. 


Il ne faisait aucun doute que j'étais très excitée et qu'en bonne voyeuse que j'étais, je ne pouvais pas rester de glace dans mon lit sans au moins aller jeter un coup d'oeil à ce qui se passait à côté. 


Je suis sortie de mon lit et me suis avancée vers la chambre.


La porte était entrouverte. Alexandra n'avait allumé que la série de lumières à DEL à la tête du lit, réglant la couleur sur le rouge. Couleur de passion, de luxure et de bonne baise. 


Je percevais les mouvements des corps, entendais les plaintes et les longs râles de plaisir de ceux qui partageaient l'espace restreint du lit double en rentabilisant chaque parcelle de corps. Les mains allaient et venaient, parfois avec douceur et envie, parfois avec désir plus brutal et animal. 
J'ai reconnu sur le plancher le magnifique soutien-gorge que mon amie s'était acheté en après-midi, qu'elle avait enfilé sous une belle petite camisole plutôt sobre et un long collier de perles.

Tous ces vêtements traînaient alors sur le plancher, du seuil de la chambre jusqu'au lit. 

J'étais adossée au mur adjacent une main sur la bouche et l'autre à la recherche de mon plaisir. Je me masturbais, tentant de voir sans me faire repérer. Les voir ainsi me faisait mouiller comme jamais. J'étais sur le point de jouir quand tout à coup...





Surprise. 

Ouf. C'était terriblement cochon. J'aurais passé la nuit à les regarder, mais je savais que le plaisir qui montait en moi se ferait moins discret que ce qu'il avait été jusqu'à présent.



Je suis retournée dans mon lit sur la pointe des pieds, tentant de me contenir au moins jusqu'à atteindre mon plus gros godemiché afin d'apaiser une fois pour toutes cette tension qui crispait tous mes muscles. À grands coups de jouet, je me suis fait jouir en moins de quelques minutes. Un orgasme salvateur et délicieux, accompagné de merveilleuses images.



Au petit matin, je me suis levée passablement tôt pour laisser le temps à Alexandra de préparer ses bagages, se refaire l'esprit et de prendre sa douche. J'ai ramené deux cafés latté et des croissants pour le déjeuner. 

«Alors, ta soirée d'hier, ça s'est bien passé?»

En souriant de toutes ses dents, elle m'a répondu: «Arrête de tourner autour du pot Jade la coquine.. que veux-tu savoir au juste?»
-Pas grand chose.. les détails les plus croustillants feront mon affaire! lui répondis-je avec un clin d'oeil.


Jamais dans son récit, elle ne m'a dit qu'en fait, elle avait ramené dans ma chambre d'invités deux hommes plutôt qu'un...





Mamz'elle J xx