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3.22.2013

Confessions sur demande



Je lance parfois un petit jeu coquin sur Twitter quand je me sens ouverte à répondre aux questions des gens. Je donne un temps alloué et tout le monde a droit à me bombarder de questions concernant ma vie, mes goûts, mes passions, mes relations, etc..


Ce fut le cas hier. Et comme je n'ai pu répondre à tout le monde, je me suis dit que ce serait une bonne idée de faire bénéficier le reste de mon lectorat de mes confessions. Voici donc en cascade quelques questions croustillantes qui m'ont été posées ainsi que mes réponses!
Bonne lecture! 


Mamz'elle J xx

***




‏@infid_lui18
Dans les fesses? 
Why not! Ça fait changement des fois.. :P

‏@karineldumont
Avec ou sans jouets en solo ? 
La plupart du temps, avec. :-) Question rapidité et efficacité, c'est une technique infaillible.

‏@Val_Carriere10
Combien de gens connaissent tes deux personnalités ?
Je dirais que 12 personnes connaissent ma vraie identité, 3 personnes ont déjà vu mon vrai visage sans pour autant savoir mon nom.. 7 personnes me connaissent personnellement et m'ont déjà rencontrée (Pas toujours pour du sexe!.) et de ce nombre, 3 personnes m'ont connu d'abord en tant que «moi» donc, avant la naissance du personnage que vous connaissez tous. Ceci dit, ce n'est pas un personnage si loin de moi! ;)

@eros_en_verge
Qu'est-ce que tu ferais avec moi pendant 25 minutes ?
Hum.. avec seulement 25 minutes, je m'engagerais dans un handjob comme seule Jade peut le faire en te regardant dans les yeux

@toucheintense
Si tu devais choisir entre ponrstar et pute, tu choisirais?
Pornstar. Pour imposer mes règles surtout. J'aurais probablement un style bimbo des années 40' mais au goût du jour.

@LeComplice
De quoi es-tu vêtue la nuit lorsque seule..ou non!
Souvent je dors nue ou avec une culotte. Les pyjamas chez-moi servent surtout quand je vais en visite dans ma famille. Haha

@JFPrevost09
As tu éjaculé pendant ton trip à Quebec?
Oui, un peu. C'était le soir à notre retour du resto alors que Laigle me doigtait et que Mariposa était à la tête du lit.

@eros_en_verge
Alors raconte moi comment ce serait exactement ce handjob de rêve façon Jade!
Un handjob de rêve façon Jade est évidemment composé de 4 choses.
Une ambiance feutrée, une musique Indie, beaucoup d'huile chauffante et une envie de te faire jouir dans le plus grand des conforts.
À ça s'ajoute une prise ferme mais un va et vient nuancé, tantôt plus insistant, tantôt plus langoureux. L'avantage du handjob, c'est que mon regard peut
se concentrer sur tes réactions physiques et sur ta respiration, ce qui donne d'excellents indices de tes sensations et de tes préférences.
Une main se perdrait jusqu'à tes couilles, que je masserais avec envie et délicatesse pendant que ma paume s'amuserait à bien stimuler l'entièreté
de ta verge, avec un petit mouvement rotatif bien appuyé sur la base de ta belle queue. Je ne laisserais pas ton beau gland tout gonflé pour compte
et laisserais mon pouce aller masser le frein de temps en temps. Bref.. il faut expérimenter pour comprendre, mais en gros, le handjob façon Jade, c'est
un don de la personne la plus extraordinaire du monde, c'est-à-dire: moi, tout simplement.

@toucheintense
De quelle façon tu jouis le plus rapidement?
Quand je suis seule, il m'est facile de jouir assez rapidement et facilement avec ma technique habituelle; armée d'un gode de bonne taille et de
mon wand. En moyenne, l'orgasme vient en moins de 30 secondes quand je m'appliques à bien stimuler toutes les zones érogènes qu'il faut! En couple,
c'est moins rapide. Souvent j'arrive à jouir lors d'une pénétration en position «doggy» en me stimulant le clitoris avec un vibro miniature ou un
oeuf vibrant. Je dois avouer que mon copain a une manière bien particulière de me stimuler avec ses doigts et j'adore vraiment sa façon se faire.
Sinon, en toute confessions, lorsque je mélange les stimulations clitoridiennes et anales durant une bonne pénétration, la cataclysme se déclanche
relativement rapidement aussi! ;) Rassasié mon coquin?



3.13.2013

La semaine des défis..

Mon défi du mercredi.. 

montage de photos qui m'excitent et me font rêver.. sous le thème de mon prochain weekend..










Moins de 72 heures mon chéri..

3.11.2013

Ce qui me fait penser à toi


Je demande à mon amant quelles sont les choses qui lui font penser à moi. Il me texte:



Les sushis, les chambres d'hôtel, Mumford & Sons, les blogs, les renards, les ponts, les macarons, le BDSM, les petits villages, les petites périodes de gêne quand ça fait longtemps qu'on a pas vu quelqu'un, la ville de Québec, Johnny Cash, les Sex Shops, le IKEA, les lettres écrites à la main, les confessionnaux d'église, le MEXX, les 1 et demi, le 3 Amigos, le gingembre, les téléréalités de chansons, le parfum ALDO, l'éjaculation féminine, les yeux bleus pétants, Adele, chaque fois que quelqu'un dit «mamzelle», le patinage extérieur...


-Laigle


Il est craquant.


Mamz'elle J xx

La chanteuse de jazz..

Il y avait quelque chose dans sa prestance, dans son attitude qui faisait en sorte que tout le monde n'avait d'yeux que pour elle. Sa démarche droite et rigide, son regard impénétrable, sa bouche entrouverte lui dessinant des lèvres pleines mais douces. Elle portait une de ces robes ajustées sans être moulante, qui découpait son corps parfait sous un tissus fluide mais opaque. La teinte rappelait la couleur de son iris, un gris-vert entouré d'un cercle plus foncé qui sublimait le tout.Un bijou sur-dimensionné surplombait son décolleté ferme et invitant. D'ici, on pouvait imaginer la lingerie qui se cachait sous ses vêtements; un bustier noir serti de strass, une culotte agencée dont la bande médiane se perdait entre ses fesses arrondies, un porte-jarretelles de dentelle passée juste sur ses hanches et un bas-résille retenu par des bandes de dentelles brodées d'un fil argent, délicatement décorée de petites boucles à la couture de l’agrafe. Elle avait agencé sa tenue avec une botte de cuir plutôt simple, ajustée jusqu'au bas du genou et le talon lui donnait une ligne de jambe sublime.
Ses cheveux noirs jais étaient remontés en un chignon plutôt urbain, mais quelques mèches s'en échappaient, encadrant son visage à merveille. Elle avait maquillé ses yeux d'un fard khôl et de faux cils, un teint plutôt pâle et des joues légèrement dorées faisait d'elle une beauté surprenante.

Lorsqu'un barman très class lui tendit un verre de champagne, elle l'accepta et un très léger sourire se dessina sur sa bouche.

Depuis son entrée, le bruit ambiant semblait avoir diminué de moitié et les yeux de tous les gens attablés s'étaient retourné vers elle, parfois subtilement, parfois pas. Elle bu une gorgée de son breuvage pétillant et d''un pas décidé, enfila un pied devant l'autre en direction de la salle de spectacle. Elle avançait entre les tables sur le corridor central en fixant le fond de la salle où était la scène..

Le décor plutôt sombre mais enveloppant était désormais habité d'une lumière tamisée, juste suffisante pour percevoir les têtes des invités et les accessoires sur les tables-bar se magnifiaient d'éclats dorés. Un «spotlight» se posa directement sur elle, son oeil brillant parlait de lui-même, sans qu'elle n'ait encore ouvert la bouche. On sentait déjà l'émotion palpable qui faisait de ses traits, une manifestation de livre ouvert..
Une beauté fragile, une splendeur intouchable, un visage expressif.

Plus personne n'osait parler. Elle s'installa devant le microphone. Un microphone à l'allure rétro, comme ceux des années '50, puis d'une voix douce, mélodieuse, chaude et irrésistible, elle entonna a cappella: The falling leaves drift by the window, the autumn leaves of red and gold.. 

Les hommes la voulaient, les femmes lui en voulaient. Elle ne laissait personne indifférent.

Un premier accord de piano à queue, et c'était parti pour une soirée de fantasmes à l'imaginer se dévêtir..


 et la chanteuse de jazz tant désirée de ses admirateurs, suçait quelques heures plus tard mon clitoris gonflé pendant que mon homme lui tenait les cheveux..



Mamz'elle J xx

Plus ça change, plus c'est pareil!


Je dois vous avouer une chose. 

Je n'ai pas une super bonne mémoire. En fait... c'est un peu complexe. Je retiens des trucs ridicules et des détails insignifiants sans me forcer mais les prénoms des gens, c'est difficile. Je sais par coeur environ 2000 chansons mais si vous me demandez qui a fondé Trois-Rivières, vous êtes foutu. Mon meilleur truc de tous les temps pour me rappeler de quelque chose d'important a toujours été de l'écrire. C'est un peu ce pourquoi j'écris des billets pour raconter des aventures sur mon blogue, ça m'aide à me souvenir de détails subtils et importants en gardant fraîchement en mémoire des instants magiques ou touchants. Et du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours eu cette méthode pour me remémorer mes bons et mauvais coups.. volontairement ou non. Je vous explique.

Je fais du ménage chez-moi. Je tombe sur mon journal intime de l'année où j'avais 17 ans. À vue de nez comme ça, je dirais que ça va parler de mon implication socio-culturelle, de mes réalisations artistiques, de mes projets de vie et de départ en appartement, de mes résultats scolaires, de mes amours.. mais je réalise que je ne me souviens pas nécessairement d'une image ou d'un fait entier avant d'ouvrir une page au hasard..

Ça ne fait pourtant seulement que 5 ans de cela.. Bref, en relisant je suis très touchée par le regard que je portais sur le monde et ses travers, sur les frustrations politiques que j'avais alors que je ne votais même pas encore.. et je relis les 12 pages que j'ai écrit au retour de la soirée la plus émotive de ma jeune vie amoureuse.


Ces 12 pages où je raconte en détails les plus pointilleux ce que j'ai dit, ce que j'ai fait, ce à quoi j'ai pensé quand je me suis retrouvée dans sa chambre, terrifiée mais excitée, entreprenante mais timide, amoureuse mais orgueilleuse.. 

Plus je lis, plus je me sens revenir à mon état émotionnel de cet instant où j'ai descendu l'escalier pour aller remettre mon manteau et partir de chez-lui le coeur chancelant et la tête remplie de sentiments contradictoires.. Je me rappelle être rentrée chez-moi en pleine nuit, avoir pris un stylo à encre gel vert brillant et d'avoir ouvert un cahier ligné en fondant en larmes parce que je devais me dépêcher d'écrire ce qui s'était passé avant d'en échapper des bribes et de regretter. J'avais contenu ses paroles autant que les miennes, ses gestes autant que les miens. Mes yeux avaient accroché sur des détails anodins, mais couchés sur ces feuilles de cahier Canada, ils prenaient soudainement un tout autre sens. J'avais alors écrit l'entièreté de ma soirée à une vitesse fulgurante comme si je n'avais pas le contrôle de ma main, comme si je ne pouvais prendre de recul et prendre le temps de chercher les mots appropriés. Ils sortaient d'eux-même, remplissant de «glitter» ces pages vides qui allaient devenir le sanctuaire de mes souvenirs, joignant les boucles de mes lettres calligraphiées si rapidement aux larmes qui coulaient elles, trop doucement.. Ça a duré presque une heure. Une heure pendant laquelle je n'avais plus le contrôle de mes pensées, de mes émotions, du crayon et de ses traces, de ma tête et de mon coeur. 

Si je n'avais pas été cette amoureuse des mots ou une folle finie de cet homme que nous appellerons «T», jamais je n'aurais eu la chance de composer mes meilleures tounes ou de me rappeler aujourd'hui à quel point je vivais ma passion à 100 à l'heure, dans un petit coeur qui découvrait les joies naissantes de l'amour véritable et sans lendemain. Je pense avoir tué mon côté romantique avec lui, haha. 

C'est drôle. 
J'étais amoureuse de ce garçon.. disons, de cet homme (il avait 28 ans à l'époque) et je n'avais encore jamais vécu une telle chose. Je n'avais jamais passé des heures à regarder par la fenêtre, espérant le voir passer sur la rue, je n'avais jamais écrit autant de poèmes et de chansons, jamais dessiné autant de coeur et d'anges dans mes cahiers durant les cours, jamais passé si près de la folie qu'avant cette passion pour lui. 
J'avais une vision bien établie de ce qu'était l'amour, la fusion de deux êtres, les sentiments réciproques et passionnels, la vie commune et le bonheur de partager des semaines, des mois, des années dans les bras de l'autre. 



C'est très drôle.
Je relis ça aujourd'hui et il n'y a pas tant de choses qui ont changé concernant ce côté de moi.. Ma vision de la vie en général a tellement changé en 5 ans! Peut-être qu'au point de vue amoureux, j'avais déjà la maturité nécessaire pour réfléchir de la façon de je le faisais. Et je n'ai aucune difficulté, avec le recul que j'ai maintenant, à comprendre comment je réfléchissais pour une jeune adulte de 17 ans en amour par dessus la tête avec un homme en couple.. de 9 ans de plus. On n'est pas si loin de ma réalité actuelle, à quelques chiffres près!

Plus ça change, plus c'est pareil!.. et je remercie mon subconscient de m'avoir donné autant de matériel afin de me replonger dans mes histoires d'amour passées et de sourire.
Puis, je lis le reste de mon journal en concluant que lorsque je ne faisais pas mention de mes amours, j'étais une vraie chialeuse!

P.S.: J'étais vraiment trop addict au crayons-gel quand j'étais ado.



Et voilà, une autre parcelle de ma vie.






Mamz'elle J xx











3.06.2013

Chronique seXXXtoys °6: Le fairy massager

Bon matin mes petits coquins préférés,

question d'accompagner votre café et votre croissant, j'ai décidé de vous partager mes impressions sur un jouet que j'ai reçu en cadeau il y a déjà quelques mois et qui mérite d'être connu. Ça vous donnera peut-être une idée de magasinage pour votre pause-midi si vous désirez gâter madame ou vous faire un petit présent..

Je vous parle aujourd'hui d'un vibromasseur qui a vu le jour au Japon dans les années '70, conçu par la compagnie Hitachi. Le majeur avantage de ce vibromasseur était qu'il était électrique. Ainsi, nul besoin de se préoccuper des pannes ou de se procurer des piles.. Il a fallu un audacieux amant pour un jour changer la vocation de ce vibro que l'on surnomme le «wand» pour penser à l'intégrer au lit, puisqu'à l'origine, il était conçu afin de prodiguer des massages de dos, de pieds, de cou.. bref! Vous comprenez le principe.

Tous les utilisateurs de vibrateurs ont déja vu ou entendu parler du «wand» conventionnel, avec sa large tête et son pouvoir impressionnant de vibration. Mais l'industrie du sextoy à réussi à  nous amener une version plus féminine, plus esthétique et sous le même fonctionnement afin de faire passer un temps de qualité au lit à toute femme qui s'adonne au plaisir solitaire de la masturbation avec un ou des jouets..


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°Le Fairy Massager-  °

Le Fairy Massager est un produit de la lignée des vibrateurs grand format au pouvoir surnaturel, rien de moins! Je ne pourrais sans doute pas vous convaincre et ne disant que ça a été pour moi le meilleur jouet à essayer en solitaire jusqu'à présent... mais je vais tenter de vous convaincre avec mes autres arguments! À la base, de construction plutôt solide, il fait sourire par sa jolie couleur rose. Mais c'est lorsqu'il se met en marche que la véritable magie commence. En effet, ce petit compagnon rose est constitué de matériaux plastique et muni d'un tête un peu coussinée pour assurer confort et bonne transmission des vibrations jusqu'aux points de plaisir de madame... ou de monsieur! Facile d'utilisation et d'entretien, il ne prend pas autant d'espace dans le tiroir de jouets que son concurrent et vient avec une jolie pochette de satin pour le ranger plus discrètement. 


En activant le Fairy Massager, nulle ne pourrait se douter de la puissance de ce jouet. Pour une utilisation encore meilleure, il faut savoir connaitre son corps je crois, puisque la tête a un bonne taille et il faut savoir bien le positionner afin de bien vivre l'orgasme -les orgasmes- se pointant à l'horizon. Il n'assure pas un travail de précision alors il faut trouver son confort avec l'appareil. Son point fort, côté pratico-pratique, c'est certainement d'avoir un fil électrique pour l'alimentation sans fin en jouissance de la petite bête qui sommeille en vous. Des heures sans jamais se soucier de manquer de jus, ça enlève bien des soucis et développe une addiction! Pratique pour un marathon d'orgasme le samedi matin, au lit avec un joli scénario en tête..

Par contre, il est assez bruyant. À la puissance maximale, il peut facilement faire le même bruit que le rasoir électrique de votre homme.. alors, avis aux étudiantes qui partagent une chambre avec leur amie, à moins d'avoir vraiment envie de la réveiller et qu'elle se joigne à vous, je ne vous conseille pas de l'utiliser en présence d'autre personne que vous ne tenez pas à mettre au courant... Aussi, le cordon d'alimentation fait tout au plus 1 mètre et demi.. Prévoir une rallonge si vous avez envie de vous amuser sans craindre de le débrancher à tous moments!


Mais il fait un travail de chef. Vraiment.
En puissance minimale, on sent déja le travail s'effectuer et une vibration comparable à ce que ferait un petit lapin à une puissance moyenne. En puissance maximale, il peut arriver à vous faire décoller du lit en moins de 30 secondes, top chrono. Je vous assure que si vous cherchez un plaisir intense ou une stimulation clitoridienne durant la pénétration, il saura vous combler!

Monsieur aussi peut profiter de la grande efficacité de l'appareil pour une stimulation au niveau de la région péri-anale, par simple effleurement durant une fellation que madame vous donnerait avec toute sa belle volonté et son talent certain. Il peut aussi servir à stimuler les testicules de monsieur durant la masturbation ou même à stimuler la verge et le frein.. vraiment versatile comme engin électrique!



-COTE D'APPRÉCIATION-
Prix: 15,99 sur Amazon.com 


Points Positifs:
Facile d'utilisation
Vibration très efficace 
Facile d'entretien 
Alimentation électrique
Points Négatifs:
Un peu bruyant
Comme il a le défaut de sa qualité, il est électrique! Prévoir en conséquence si vous apporter le jouet en voyage..


MA NOTE SUR 1O:
8,5/1o




3.05.2013

Invitation Officielle

L’invitation officielle est partie hier. L’hôtel est réservé. Le restaurant le sera probablement la semaine prochaine. Mon cadeau est prêt, tout est arrangé. Son alibi est trouvé et le mien également. Le vin est acheté.. partie importante du plaisir..

J’ai eu beaucoup de mal à enfin faire en sorte que tout soit booké en même temps, que les horaires concordent, que les acteurs de la soirée soient tous disponibles et disposés à participer. Pour le reste, je suis assurée que la présence d’une amie saura déclencher le feu aux poudres sans que je n’aie à planifier ce détail. Fêter tant d’occasions en une soirée, c’est beaucoup d’espérances .. mais je suis certaine que ça comblera amplement son petit cœur de quarantenaire. Laigle, une des plus belles soirées de ta vie est à prévoir pour la mi-mars. Fais une croix au calendrier.. et entoure-la d’un cœur. Je t’aime. 

Les infortunes de Jade



Certains me trouveront peut-être un peu moins «péppée» dans ce billet comparé à ce que je peux faire d’habitude.  Rappelez-vous que Mamz’elle J est un tout; je ne suis pas une personne seulement concernée par le sexe et ses plaisirs, ni une femme sans sentiment, sans préoccupations..

Au cours des dernières années, j’ai eu le plaisir de connaitre des dizaines de personnes par le biais de mon blogue. Quelques connaissances qui ont fini par aboutir à des rencontres en bonne et due forme, desquelles je garde en mémoire des fous rires et des moments inoubliables de plaisir… Mais je garde aussi en mémoire  des malaises assez intenses, des rencontres où je ne voyais aucun atome crochu et où je me suis retrouvée dans une situation loin d’être exaltante. Et dans la vie de tous les jours, dans mon quotidien de jeune femme à l’emploi, de jeune étudiante et de citoyenne du monde, je vivrai encore une multitude de ce genre de scénario. Je suis consciente, après de maintes discussions avec des lecteurs, autant sur Facebook que sur Twitter, que je suis avant tout connue pour être un personnage et qu’il se peut que la femme qui se cache derrière ces lignes ennuient terriblement l’interlocuteur qui s’attend à rencontrer en tous points celle qu’il lit depuis déjà quelques mois. Et ça fait partie du jeu je crois…

Moi-même, grâce à la plate-forme Twitter, j’ai eu la chance d’avoir de bons contacts, de pouvoir converser sur différents sujets –pas juste le sexe!- et de pouvoir aller valider des arguments, chercher des opinions complémentaires ou même de débattre sur un sujet. J’ai aussi eu l’immense chance de tomber sur de belles et bonnes personnes qui ont été un bon soutien lorsque j’avais les blues, des gens sympathiques et drôles..  et je dois dire que par une magie à laquelle je ne m’attendais pas, j’ai développé des liens assez forts avec quelques uns d’entre eux.

J’ai un mode de vie qui dérange.  Je suis comme des milliers de femmes qui ont choisi de se choisir. Je suis une de celles qui donnent sans compter, qui aident avec grand plaisir ceux qui en ont besoin et qui ont le cœur grand comme ça. J’ai décidé il y a déjà 3 ans de ne plus retenir mes émotions et mes sentiments, de faire en sorte d’avoir le moins de regrets possible et de vivre pleinement ma vie. J’ai choisi d’avoir de bonnes relations avec les gens qui en valent la peine et de laisser de côté ceux qui me font du tort ou qui n’apportent rien de bon à mon existence. Par le fait-même, ceux que je laisse entrer dans ma bulle plus intime, à qui je donne accès à mon quotidien et qui peuvent se compter parmi mon cercle plutôt restreint de comparses ont toute ma confiance. Toute. Il me faut parfois beaucoup de temps pour accorder ma confiance à quelqu’un, beaucoup plus pour la gagner que pour la perdre en tous les cas.. mais quand je choisis de faire confiance, je le fais en connaissance de cause et pour des raisons qui m’appartiennent.
C’est comme ça qu’en discutant plus en profondeur  avec des «tweeps», j’ai développé une véritable complicité. Je me suis dévoilée à eux comme ils se sont dévoilés à moi. Je leur ai raconté quelques bribes de ma vie, les ai laissé entrer dans mon quotidien à ouvrant la porte toute grande sur mon univers. J’ai eu parfois de la peine à mettre un terme à une relation qui s’épanouissait, comme la semaine dernière où j’ai dû faire mes adieux à un tweep avec qui j’avais vraiment beaucoup de plaisir à discuter, pour des raisons qui lui appartient et que je respecte. Un autre tweep qui est devenu un bon ami, que j’ai eu l’occasion de rencontrer sur mon lieu de travail. Quelqu’un avec qui je converse sans aucun tabou. Avec qui je partage des secrets inavoués.. Un autre encore avec qui j’aimerais avoir de profondes discussions concernant les relations hommes-femmes, de qui j’admire la grandeur d’âme et la sagesse et qui connait mon village natal pour avoir déjà habité pas tellement loin! Tant de belles complicités se créent «sur les internets» comme tant de mauvaises aventures peuvent aussi arriver.. Je peux compter sur mes deux mains les fois où je me suis présentée sous mon vrai nom. Mon vrai jour. Mon vrai visage.

Quelques uns ont sûrement trouvé qu’en dehors de mes écrits, j’étais quelqu’un de bien ordinaire et c’est vrai en fait! Je ne prétends pas avoir une vie jet-set, je travaille entre 40 et 50 heures par semaine et je suis étudiante; entendons-nous, mais vie n’a rien de bien extraordinaire! Dans mon quotidien, je ne parle pas de sexe et je ne raconte pas mes histoires 18 heures sur 24! Je n’ai pas toujours un homme à mon bras! Je ne suis pas toujours dans une partie de jambe en l’air au quatre coins de la vie et je n’ai pas de fans finis prêts à me traquer sur tous les coins de rue de la ville! Quand je vous dis que j’ai une vie ordinaire! :P

Alors de ces nouvelles connaissances, peu ont choisi de rester dans mon cercle. Peu ont choisi de connaitre un peu plus en profondeur la femme que je suis. Peu ont approfondi ce lien, cherchant à en savoir davantage sur mon passé, mon présent et mon futur. Et je ne suis pas du genre à retenir personne non plus. Parfois la vie nous fait croiser la route de gens dont nous ignorions l’existence jusqu’à lors. Nos vies s’entrecroisent, nous nous apportons mutuellement quelque chose, mais nul ne sait combien de temps nos destins resteront en commun. Alors, je me dis que j’aurai bien d’autres occasions de connaitre bien d’autres âmes..

Très peu ont vu dans mes yeux les passions qui me tiennent debout.. mais ceux qui les ont vu peuvent  maintenant compter sur ma confiance, ma disponibilité et ma patience en tant qu’amie véritable. Pourquoi je vous expose tout ceci? Pour vous montrer que les auteurs de blogues qui comptent des centaines de milliers de lecteurs ne sont pas plus entourés ni mieux entourés que les autres. Pour vous montrer que derrière le statut d’auteurs se cache une personne avec une âme et un cœur et cette personne dans son ensemble ne fait parfois pas l’unanimité lorsqu’elle se présente toute entière.. 

3.02.2013

Période réfractaire; Confessions d'un Pornografff romantique



J'ai lu il y a quelques semaines en à peine 3 heures le roman du même nom, écrit par l'auteur britannique Maxim Jakubowski. Je le connaissais sous sa facette plus coquine et sexuelle, mais lors de mon entrevue avec lui, j'ai perçu à mon grand étonnement, sa facette «lover» et complètement éperdue de sa douce.. de là le juste titre lui revenant.

Il fait fantasmer femmes et hommes depuis des mois grâce à son blogue garni de pensées personnelles et de photos sensuelles. Il se dit «bisexuel non-pratiquant» et se délecte des plaisirs de la chair allient curiosité et simplicité. Les photos diffusées sur son Tumblr font apparition sur les écrans de ses centaines de ses plus coquins followers et on ne se lasse pas de découvrir sa grande passion pour l'image, sous toutes ses formes.


 Aujourd'hui, rencontre avec le blogueur au coeur tendre et à l'oeil acéré; Pornografff


****


Les gens de la Twittosphère te connaissent comme un gentil bloggeur amoureux d'images et de textes lubriques, mais qui es-tu? 
Je suis une grand mince, style intello. D'un air sérieux, je peux déconner parfois, surtout quand je me sens heureux et bien avec les gens qui m'entourent. Ma blonde dit que j'ai un beau sexe, ni trop gros, ni trop petit, bien proportionné.. 



Les statistiques de ton blogue sont assez éloquentes; on parle d'en moyenne 3000 visites par semaine, ce qui équivaut à 150 000 visites par année. Que crois-tu que les gens viennent chercher en visitant ton blogue?
Ils viennent chercher les images oui, mais je crois que certains sont curieux de connaitre la sexualité d'une autre personne, ce sont un peu comme des voyeurs.. 



Parfois les gens se sentent très interpellés par des billets, des photos publiées ou même le mode de vie des auteurs de blogue traitant de la sexualité et se permettent des insultes haineuses... as-tu reçu ce genre de commentaires depuis l'ouverture de ton blogue?

Je n'ai pas reçu de commentaires haineux. Je dirais que je n'ai reçu qu'une lettre qui me traitait de raciste parce que je ne publiais dans mes photos que des clichés de femmes blanches...

D'un côté plus personnel et sans accoler aucune étiquette, tu te décris comme bisexuel ou comme un homme curieux d'expérimenter avec le même sexe?
J'ai une curiosité pour les hommes, c'est vrai. en fait je n'entretiens pas le fantasme de baiser un homme. Cet intérêt est à la base venu d'un aveu de ma conjointe, qui disait qu'elle aimerait un jour voir deux hommes se caresser. Lorsqu'on en a discuté, je lui ai dit que je n'étais pas fermé à l'idée et j'entretiens depuis ce temps une curiosité assumée pour ce genre d'expérience. Si tu me demandes si j'ai déjà satisfait ma curiosité?.. pas encore. ;)


Pourquoi ressens-tu le besoin d'écrire? De quoi est né ton blogue?
J'ai toujours ressenti ce besoin d'écrire, j'avais envie de mettre sur papier le fruit de mon inspiration. Ma blonde croyait beaucoup en moi et aimait me lire. Je ne publie pas les billets de blogue afin d'attirer un lectorat ni pour plaire avec un public. C'est d'abord pour moi.
J'ai toujours eu un intérêt pour l'écriture. Je voulais le faire pour un auditoire plus large mais je ne trouvais pas la forme que je voulais; j'ai déja écrit un mémoire et je n'avais pas envie de la lourdeur, de la discipline et de la rigidité de ce genre de projet. Avec le blogue, j,ai trouvé la formule parfaite. C,est en fait ma conjointe qui m'a convaincu de le faire enfin Elle voulait que je publie. Je voulais m'exprimer sur la sexualité sans retenue, sans censure et sans tabou. Au début j'ai publié des billets pendant des semaines, des mois à l'insu de ma conjointe..



Et elle l'a un jour su..?
Oui. Ça a été un choc pour elle. D'ailleurs elle a aussi un blogue et il y a un de ses billets qui parle bien de sa réaction lorsqu'elle a appris l'existence de mon personnage de Pornografff. 

Pour lire la réaction de ElleSamuse, voir ses tous premiers billets sur son Tumblr.(Le lien ici)

Pornografff se dévoile sur ses photos.. comme sur celle-ci!

Quel est ton billet le plus personnel, celui sur lequel tu te dévoiles?
Ceux qui contiennent le mot-clé «moi» sont très personnels et présentent des photos de mon propres corps.



Quelles sont les différences majeures entre toi et ton personnage de Pornografff?
Certains textes sont purement nés de mon imaginaire alors que d'autres sont fortement inspirés de ma vie et de véritables envies. Mais le Tumblr est un condensé de variations sur un même thème. Par contre, il ne faut pas se méprendre; ce n'est pas parce que je dis que j'aime voir un homme sur le blogue que j'en parle ouvertement à mes amis dans la vie. Il y a des petits côté cachés qui n'appartiennent qu'à moi et Elle.

Tu es très actif sur les réseaux sociaux. Ça a toujours été le cas?
Non. En fait, Twitter est une façon de lier mon Tumblr. Il fallait que je créé un compte Twitter pour accéder à mon blogue. les billets et photos que j'y diffuse se retrouvent aussitôt en lien sur le réseaux social. Ça donne une belle visibilité à mes écrits et les lecteurs peuvent y avoir accès rapidement, mais pour moi ma présence sur les réseaux sociaux, c'est secondaire. Je ne suis pas de ceux qui passent leur vie sur Twitter et qui ont une mise à jour de leur statut constante. Je ne suis pas un assidu et j'aime avoir des périodes éloignées de cet univers, me faire oublier un peu et revenir.

Qui est au courant de ce personnage dans ton entourage?
Aucun membre de ma famille ni les amis que j'avais déjà avant le blogue sont au courant. Je me suis fait des amis par l'entremise des réseaux sociaux qui eux, sont naturellement au courant de qui je suis. en fait, le blogue a surtout amené des couples curieux...

Ta passion pour l'image est très claire. As-tu déja été toi-même photographe?
J'ai un grand intérêt pour les images. J'ai déjà fait de la photo, mais je qualifierais ça davantage comme de la photo urbaine, des lieux inspirants lors de mes voyages. Loin de la traditionnelle photo touristique.

Aimerais-tu reprendre du service et photographier le genre de photos que tu aimes publier?
Non. Je ne le ferais pas..


Et si on parlait fantasmes; les as-tu tous réalisé ou il en reste une infinité à explorer?
Il y en a encore beaucoup à réaliser. en fait il y a beaucoup de mes fantasmes qui sont nés de ma rencontre avec ElleSamuse, ma conjointe. Quelques uns que j'aimerais réaliser seul, d'autres en couple, d'autres avec d'autre couples, éventuellement... 




Confessionnal Express

Commando, Boxers ou Slip: Boxer en cotton serré pour assurer un bon maintient!
L'endroit le plus inusité où tu as fait l'amour? Dans une forêt en France..
Le plus grand nombre de personnes dans ton lit en même temps? 6. 3 hommes, 3 femmes.
Chez toi, la partie du corps la plus sensuelle? Mes yeux, je dirais..
Chez une femme, la partie la plus sensuelle? Un ensemble je dirais, mais j'aime bien les seins..
Une icône de beauté? Marilyn Monroe.
As-tu un pick-up line pour t'adresser à une femme? Haha, non!
Ta spécialité au lit? La masturbation mutuelle.. humm!
Porno, combien de fois par semaine? Tous les jours.
Comment décris-tu ta sexualité en un mot? Soft
Épilé, Rasé ou naturel? Rasé
Ton plus grand complexe? Mes fesses. 
Ta plus grande qualité? La franchise
Ton plus gros défaut? Je manque un peu de «guts» au plan sexuel.

Catégorie «la femme idéale» : 

Lingerie, sous-vêtements cotton, rien du tout? Rien.

Cheveux bruns, noirs, blond, roux, blancs? Cheveux foncés.
Yeux bleus, verts, bruns, noirs, autre? Couleur ciel, hihi! Ceux de ElleSamuse sont sublimes.
Le bonnet idéal? Tous!

***

Tout au long de l'entrevue, Pornografff n'a cessé de m'exposer les mérites de sa superbe conjointe.. c'est un homme très sympathique et surtout très amoureux. Alors, merci aussi à ElleSamuse de m'avoir permis cet échange personnel avec son homme.


Mes remerciements les plus sincères pour ta franchise et ta confiance.

Et pour vous, chers lecteurs, bon weekend!!

2.22.2013

Le fantasme du stationnement revu et corrigé

Quand le défi d'écriture se transforme en inspiration.. J'ai décidé de poursuivre l'écriture sur l'ébauche de fantasme que j'avais en tête lors du dernier défi d'écriture.

Voilà la version longue du texte, incluant la première partie du billet précédent à laquelle j'ai ajouté des détails et la suite.

Je suis au petit café que je fréquente toujours lors de mes journées de congé. Le plan est bien établi. À 12h45, il m’appelle un taxi et je dois monter à l’intérieur sans dire un mot. De là, il m’appellera pour me donner l'adresse que je dicterai au chauffeur et je devrai rester en ligne avec lui.
..Je lui ai donné mon numéro de cellulaire. Je suis assise sur le siège arrière de l’auto. Je porte une jupe et un chemisier blanc, sous lesquels je ne porte aucun sous-vêtement mis à part un collant diaphane. C’est la règle.  J’ai revêtu un manteau noir par-dessus, ai enfilé ma paire de gants de cuir et j’ai un grand foulard bleu enroulé autour de mon cou.

Lui, il m’attend à destination, installé dans sa voiture et est impatient de mettre la main sur moi.

Tout le long du trajet, je ne dois pas dire autre chose que «oui monsieur »et «non monsieur» aux questions qu’il me posera.


 Bien entendu, mon  inconnu s’affaire à me chauffer, ayant mis en trame de fond des cris de jouissance de femmes dans le système de son de sa voiture. Je suis déjà tellement excitée que si ce manège dure encore longtemps,  j’aurai mouillé et taché mon collant avant-même d’avoir atteint le point de rencontre!  Plus je fais de chemin, plus il me dit à quel point il a envie de me baiser dans sa voiture, il me décrit chaque geste qu'il a envie que je pose, me demande au passage si je suis excitée, si j’ai envie de me faire défoncer en bonne et due forme.. Je ne réponds que par la phrase convenue, mais j’aurais tellement envie d’en dire plus.je tremble. Je sais que nous y serons bientôt.  Nous nous engageons sur le dernier boulevard et quelques kilomètres seulement nous séparent. Je me tortille sur mon banc à la recherche d'un tout petit peu de plaisir, les mouvements de mes cuisses suffiraient à me faire jouir sur ce siège, mais je n'ai pas le droit.. Je sens mes seins pointer sur mon chemisier. Le tissus caresse mes mamelons érigés. Vivement que quelqu'un les soulage d'une langue humide et chercheuse.

Il m’a donné rendez-vous dans un stationnement non loin de son travail. Il ne sait pas à quoi je ressemble, je ne sais pas à quoi m’attendre, nous sommes donc au même pied d’égalité.  Je ne connais que sa voix. Cette voix qui me chavire.. que j’ai envie d’entendre au creux de mon oreille.  À 13h pile, je sors du taxi. Il me regarde, je le sais. Je l'entends respirer plus bruyamment dans son téléphone. Il me fait me tourner d’un demi-tour et me nomme sa plaque et la couleur de l’auto. Je repère sa voiture. Plus je marche vers l’auto, plus mon cœur bat la chamade, mais plus je ressens en moi cette excitation, cette envie de découverte et de danger, plus je sens que ma chatte s’humidifie. Ma bouche est asséchée,  j’ai les yeux dans l’eau. Je souris dans un mélange de peur, de stress, d'attente. Jamais je n’ai ressenti une telle émotion. 

La peur mélangée à la pulsion sexuelle. Un mélange étonnant. Réactif. Sublime.

La vitre de derrière est teintée, je ne peux pas voir à l’intérieur. Mais lui me voit. Depuis que j’ai mis le pied hors du taxi, il continue de me parler et m’observe. J’entends toujours les gémissements, mais ils se perdent dans les mots de l’homme qui me fait mouiller en abondance dans ce collant que je devine vraiment très humide, presque inconfortable. Un frisson parcourt mon dos quand j’ouvre la portière avant droite pour m’asseoir à l’intérieur. Je reste en silence parmi les bruits des gémissements, ma respiration semble saccadée, j'ai du mal à rester concentrée sur mon rôle. Je ne vois pas mon homme. Il n’est pas du côté conducteur. Il est assis derrière moi, et respire relativement fort.  Je n’ai pas le droit de me retourner et il me le répète de sa voix autoritaire et si près. Bientôt, il me passe un bandeau sur les yeux, le noue derrière ma tête sans se préoccuper de mes cheveux et pose un baiser sur ma tête. Je sens mon cœur battre comme jamais. Il descend de la voiture et passe devant. Dès lors, il se retourne vers moi, son parfum me fait vibrer toute entière. Je le sens particulièrement excité et fébrile. Sa main atteint mes cheveux qu’il caresse doucement, embrassant mes tempes, mes joues. Son nez effleure le mien. Il glisse alors sa main sous mon foulard et mon manteau pour vérifier si j’ai respecté la règle. Il me touche avec tellement de doigté, avec sensibilité, avec intensité.. je ressens son envie et son excitation à travers ses doigts. Je ne sais toujours pas de quoi il a l'air. Je l'imagine grand, au teint pâle, cheveux clairs.. je ne connais que ses yeux. Verts. Un vert profond. Un regard qui parle de lui-même..

Il me lance à l'oreille, en défaisant les boutons de mon manteau: «Te sens-tu en confiance?»
-Oui monsieur.
-Ça t'arrive souvent de rencontrer des inconnus dans les stationnements déserts de la ville sans savoir à qui tu as affaire?

-Non, c'est la première fois, dis-je, frissonnante.
-Tu sais que maintenant que tu es dans ma voiture, les portières barrées et en ma présence, tu ne pourrais pas te sauver malgré ton bon vouloir.
-Oui, je le sais.
-Je ne te ferai aucun mal.. nous allons avoir bien du plaisir par contre.. laisse-moi t'explorer..

Et comme s'il scrutait à la loupe chacune de mes réactions, il commence à frôler ma peau avec douceur et délicatesse. Il caresse mes seins du bout des doigts, pinçant un mamelon à la fois afin de me faire grimaçer un peu. Il prend un temps fou à examiner chacune de mes expressions faciales et de mes petits cris étouffés par ma lèvre inférieure mordillée..
Un long moment -aussi bien dire une éternité- se passe avant que sa
 main s'approche de ma cuisse.. je tremble comme une feuille, mais quand je ressens sa chaleur sur ma peau, si près de mon sexe qui demande à être touché, le temps s'arrête. Je sens sa main s'insinuer entre mes jambes. Il écarte délicatement mes cuisses, dépose mon pied gauche sur le bord des porte-gobelets et une effluve de mon plaisir certain se dégage de mon entrejambe.. Je suis sur le bord d'implorer mer et mondes pour qu'il me touche enfin, pour qu'il s'attarde à mon petit bourgeon tout gonflé, perdu dans une cascade de mouille. Sa main assurée s'en rapproche et l'atteint enfin. Je laisse tomber un soupir de soulagement, pendant que je le sens sourire à pleines dents.

Je sens son pouce qui commence à s'agiter sur mon clito bien dur à travers mon bas-collant terriblement trempé.. l'abondance de ma mouille le fait grogner.. et le plaisir commence dès lors, alors que d'un trait, il perce un trou dans le tissus diaphane et y insère le doigt afin de caresser de plus près.

«T'es tellement mouillée, j'en reviens pas.. c'est moi qui te fait cet effet-là?»

-Oui monsieur.
-Tu sais ce que j'ai envie de faire de toi.. tu seras mon petit jouet pour l'après-midi. Pendant que j'appelle au bureau pour confirmer mon absence, tu vas engloutir mon sexe et je ne veux pas t'entendre faire un seul son. Tu te débrouilles particulièrement bien jusqu'à présent..
-Oui, je le ferai monsieur.

Il ouvre sa braguette et en sort un beau sexe bien ferme, il ferme alors la radio et téléphone à sa réceptionniste. Une toute petite conversation d'à peine 30 secondes pour lui dire d'annuler tous ses rendez-vous du reste de la journée.

Pendant ce temps, je me délecte de son sexe bien dur sur ma langue et le mouille du mieux que je peux de ma salive. Je sens le haut de mes cuisses luisant de ma mouille qui continue de se faire sentir. L'excitation est à son paroxysme alors que l'homme me joue dans les cheveux en me félicitant de mes talents de suceuse. J'ai toujours le bandeau sur les yeux et ne peut me repérer. Peut-être y a-t-il 3 ou 4 de ses amis dehors à nous regarder mais à la rigueur, cette pensée m'excite encore un peu plus. Pendant que j'astique sa queue, il me passe la main dans le dos, me donne des frissons et me parle doucement. Ma langue s'attarde à son gland bien gonflé alors que je caresse ses couilles de ma main droite. Il me demande de me rasseoir après quelques minutes, plaidant qu'il a trop envie de jouir mais qu'il doit attendre.


Je reprend ma position et il couche le siège pour que je sois allongée.. de là, il reprend les caresse à l'entrée de ma chatte hyper mouillée et y passe beaucoup de temps. J'aurais envie de diriger sa main, mais impossible... Il trouve quand même la façon de me faire jouir quand à 3 doigts dans ma chatte, j'explose dans un cri déchirant le silence de l'habitacle. Il prend une bonne poignée de mes cheveux et embarque sur moi pour me pénétrer d'un trait. Après à peine quelques minutes à me pilonner, il jouit en saccade sur mon chemisier et m'embrasse passionnément avant de m'enlever mon bandeau..


Mamz'elle J xx


2.19.2013

Défi d'écriture, Février 2013; À la rencontre de l'inconnu


Bon début de semaine à vous tous et toutes! J'espère que votre St-Valentin s'est bien passé et que vous avez eu l'occasion de faire des folies, au lit conjugal comme dans celui d'un hôtel luxueux du Vieux-Montréal! Je ne sais pas de quoi vos conjoints et conjointes sont capables pour vous surprendre, alors, je divague en m'imaginant que nous avons tous cette envie folle de prendre congé de notre petite routine quotidienne le 14 février venu pour aller faire des galipettes dans un endroit où nous n'aurons pas à laver nos draps après les longues heures de plaisir de la chair.


Changement de sujet drastique, j'ai fait il y a quelque temps un défi d'écriture grâce à mon amant Laigle qui m'avait lancé 3 mots et je devais lui pondre un texte coquin avec ça! J'ai eu envie de retenter l'expérience mais cette fois, en lançant l'invitation sur mon fil Twitter!

Mais j'avais une contrainte personnelle. Ce texte se devait de raconter un fantasme encore jamais réalisé et mettre en vedette quelqu'un avec qui je n'avais jamais eu de rapprochements. Bref, un quasi-inconnu.. Donc, décrire une première rencontre avec les trois mots suivants; voiture, intensité, abondance.

Un champ lexical intéressant.


Et voici ma composition..

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Je suis au petit café que je fréquente toujours lors de mes journées de congé. Le plan est bien établi. À 12h45, il m’appelle un taxi et je dois monter à l’intérieur sans dire un mot. De là, il m’appellera pour me donner l'adresse que je dicterai au chauffeur et je devrai rester en ligne avec lui.
..Je lui ai donné mon numéro de cellulaire. Je suis assise sur le siège arrière de l’auto. Je porte une jupe et un chemisier blanc, sous lesquels je ne porte aucun sous-vêtement mis à part un collant diaphane. C’est la règle.  J’ai revêtu un manteau noir par-dessus, ai enfilé ma paire de gants de cuir et j’ai un grand foulard bleu enroulé autour de mon cou.

Lui, il m’attend à destination, installé dans sa voiture et est impatient de mettre la main sur moi.

Tout le long du trajet, je ne dois pas dire autre chose que «oui monsieur »et «non monsieur» aux questions qu’il me posera.


 Bien entendu, mon  inconnu s’affaire à me chauffer, ayant mis en trame de fond des cris de jouissance de femmes dans le système de son de sa voiture. Je suis déjà tellement excitée que si ce manège dure encore longtemps,  j’aurai mouillé et taché mon collant avant-même d’avoir atteint le point de rencontre!  Plus je fais de chemin, plus il me dit à quel point il a envie de me baiser dans sa voiture, il me décrit chaque geste qu'il a envie que je pose, me demande au passage si je suis excitée, si j’ai envie de me faire défoncer en bonne et due forme.. Je ne réponds que par la phrase convenue, mais j’aurais tellement envie d’en dire plus.je tremble. Je sais que nous y serons bientôt.  Nous nous engageons sur le dernier boulevard et quelques kilomètres seulement nous séparent.

Il m’a donné rendez-vous dans un stationnement non loin de son travail. Il ne sait pas à quoi je ressemble, je ne sais pas à quoi m’attendre, nous sommes donc au même pied d’égalité.  Je ne connais que sa voix. Cette voix qui me chavire.. Que j’ai envie d’entendre au creux de mon oreille.  À 13h pile, je sors du taxi. Il me regarde, je le sais. Il me fait me tourner d’un demi-tour et me nomme sa plaque et la couleur de l’auto. Je repère sa voiture. Plus je marche vers l’auto, plus mon cœur bat la chamade, mais plus je ressens en moi cette excitation, cette envie de découverte et de danger. Plus je sens que ma chatte s’humidifie. Ma bouche est asséchée,  j’ai les yeux dans l’eau.  Jamais je n’ai ressenti une telle émotion. La peur mélangée à la pulsion sexuelle. Un mélange étonnant. Réactif. Sublime.

La vitre de derrière est teintée, je ne peux pas voir à l’intérieur. Mais lui me voit. Depuis que j’ai mis le pied hors du taxi, il continue de me parler et m’observe. J’entends toujours les gémissements, mais ils se perdent dans les mots de l’homme qui me fait mouiller en abondance dans ce collant que je devine vraiment très humide. Un frisson parcourt mon dos quand j’ouvre la portière avant droite pour m’asseoir  à l’intérieur. Je reste en silence. Il n’est pas du côté conducteur. Il est assis derrière, et respire relativement fort.  Je n’ai pas le droit de me retourner et il me le répète. Bientôt, il me passe un bandeau sur les yeux, l’attache derrière ma tête sans se préoccuper de mes cheveux. Je sens mon cœur battre comme jamais.  Il descend de la voiture et passe devant.  Dès lors, il se retourne vers moi. Je le sens particulièrement excité. Sa main atteint mes cheveux qu’il caresse doucement, embrassant mes tempes, mes joues. Son nez effleure le mien.  Il glisse alors sa main sous mon foulard et mon manteau pour vérifier si j’ai respecté la règle. Il me touche avec tellement de doigté, avec sensibilité, avec intensité.. je ressens son envie et son excitation à travers ses doigts. Je ne sais toujours pas de quoi il a l'air. Je l'imagine grand, au teint pâle, cheveux clairs.. je ne connais que ses yeux. Verts. Un vert profond. Un regard qui parle de lui-même..

Sa main s'approche de ma cuisse.. je tremble comme une feuille, mais quand je ressens sa chaleur sur ma peau, le temps s'arrête. Je sens sa main s'insinuer entre mes jambes.. et son pouce qui commence à s'agiter sur mon clito bien dur à travers mon bas-collant terriblement trempé.. l'abondance de ma mouille le fait grogner.. et le plaisir commence dès lors...


Mamz'elle J xx

2.16.2013

Billet express - Ma Surprise au Petit Nouveau

Mon plan était bien établi dans ma tête depuis le début de la semaine. La seule journée où je ne travaille pas, je te la réservais. Mon alibi d'absence à la maison tenait la route, j'avais choisi mes vêtement et mon parfum. J'ai mis mon plus beau soutien gorge. Blanc, orné de diamants et de deux jolies petites boucles rouges sur les bretelles.. J'avais enfilé mon manteau et mes bottes. J'avais frisé mes cheveux mais les avais laissé libres pour te laisser jouer dedans sans souci.. je t'avais déja glissé un mot sur cette zone érogène puissante qu'est ma nuque. Et j'adore tellement qu'on passe la main dans mes cheveux..

J'avais déja cette excitation qui me gagnait tranquillement, les petits sourires espiègles qui remontaient les commissures de mes lèvres et laissaient mon regard vitreux en hâte de poser les yeux sur toi. J'avais déja cette envie de t'envoyer un message-texte pour t'avertir de mon arrivée prochaine, mais ça n'aurait pas été une surprise.. Alors, je me suis tue.

Je sentais ma chatte se réchauffer à l'approche de ce moment que j'avais tant espéré. Mes gestes et mes paroles étaient déja choisis; j'allais arriver à ton travail, t'avertir de mon arrivée et dès lors, j'allais te déshabiller des yeux un instant avant de t'embrasser passionnément et fougueusement. Je savais que ma main allait probablement se perdre dans tes cheveux un moment, puis, glisser jusqu'à ton dos.. à tes hanches..

Je sentais ta peau chaude sur ma paume, et mon nez caressait ta joue pendant que j'en étais à détacher ton pantalon, sans que tu n'aies même eu le temps de m'amener dans un endroit plus discret.. Tu me connais suffisamment bien pour savoir que ça ne m'effraie pas beaucoup de me faire voir.. J'imaginais déja ton érection soudaine, ton pantalon déformé au niveau du bassin.. j'aurais voulu sauter sur toi tout de suite. Là. Maintenant. Pas d'autres préliminaires. Puisque de toutes façons, la moitié du travail était déja fait!

J'aurais pris dans ma main ta queue bien dure, et me serais collée contre toi un peu, le temps d'embrasser ton cou, de respirer ton odeur. Je n'aurais pas cessé de te caresser la verge doucement, pour te faire sentir ma présence, pour que tu prennes le temps d'avoir les sens en éveil. Puis, je me serais lentement agenouillée en fixant bien ton regard azur, la langue prête à n'importe quelle folie pour te faire jouir.

Humectant mes lèvres, je t'aurais dit quelque chose comme: «Laisse-toi faire, c'est mon cadeau de St-Valentin en retard...» Soulevant ta verge jusqu'à sentir ton gland bien gonflé sur mes lèvres, je t'aurais léché pendant de longues secondes, jusqu'à ce que tu n'en puisses plus. Tu n'aurais pas supporté que je joue à l'agace comme ça.. M'aurais-tu supplié de te prendre dans ma bouche? Je ne sais pas. Mais je ne me serais pas fait prier longtemps.. Je sentais déja la chaleur de ton sexe remplir ma bouche alors que mon va-et-vient devenait plus insistant. Alors que j'aurais sucé ton pieu avec plus d'emprise, plus de confiance, plus de salive pour que tu glisses bien jusqu'à ma gorge. J'aurais empoigné de ma petite main ta queue avec plus de vigueur, jusqu'à sentir s'agripper à ma tête ta main nerveuse, et à entendre des gémissements entre tes lèvres.. En levant les yeux, je t'aurais vu, la main relevée derrière ta tête, renversée par l'arrière, accotée sur le mur, haletant de ne pas arrêter. De continuer... J'imaginais l'instant où nos regards se seraient croisée. Tu m'aurais empoigné un sein.. ou même les deux.. parce que tu aimes trop les seins pour te retenir de le faire..
J'aurais senti la chaleur de ta main sur mon épiderme, comme une invitation à donner tout ce que j'avais pour te faire jouir en saccade au fond de ma gorge. Parce que oui, j'aurais tout avalé. Je n'aurais laissé pour rien au monde se perdre un petit bout de toi ailleurs qu'au creux de ma bouche accueillante.

Mille autres détails jaillissaient de ma tête à 11h59, quand j'ai aperçu de l'autre côté de la rue mon taxi qui m'attendait sur le boulevard devant la Brûlerie. J'avais mes écouteurs dans les oreilles, mon sac à main sur le bras, mes lunettes fumées au visage, j'étais prête. Puis, ce n'était pas toi qui parlait.

Et, je me suis inquiétée pour toi...

2.13.2013

Une autre St-Valentin sans tes roses

Ce soir, par un frisson inspirant, j'ai composé un texte plus personnel d'un trait, envahie par une envie de me libérer le coeur un peu.. On remonte à quelques années en arrière, alors que je débarquais à Québec suite à une histoire d'amour en puissance qui n'a jamais vu le jour. Une déception amère que je tente de supprimer de ma mémoire sentimentale.. La rencontre de celui que j'ai aimé longtemps, profondément.. et que je me plais à appeler «mon âme soeur»

Je me suis demandé pendant quelques minutes si je le déposais ici ou pas. Puis, je me suis dit que Jade compose des textes à saveur sexuelles souvent, mais toujours empreints de ma personnalité véritable. Et je crois que vous appréciez suffisamment le personnage pour avoir le coeur à la découvrir plus intimement. Alors voilà.. un peu de moi.
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[...] À chaque St-Valentin, je me souviens de la conversation que l'on avait eue toi et moi, assis à la petite table du café où j'étais un peu trop souvent dans le temps.. Toi qui avais eu envie de me confier que tu aurais voulu que ta blonde prépare un petit quelque chose de spécial pour vous célébrer. Tu m'as dit du coq à l'âne que tu aurais voulu d'une blonde qui apprécie les pétales de roses dans le bain, les chandelles parfumées, les soupers qui ne finissent jamais.. Toi et elle essayiez d'avoir un enfant et les tentatives qui échouaient les unes après les autres avait commencé à user votre complicité, vos sentiments, votre envie mutuelle de rester forts et solides. De rester ensemble. Tu disais que tu n'avais plus droit aux mêmes regards coquins, aux caresses tendres, aux mots doux au réveil, depuis des mois. Que la symbiose qui avait toujours été la base de votre union avait cédé la place au stress et aux attentes toujours déçues. Le romantique en toi avait ce don de surprendre la jeune femme en découverte émotionnelle que j'étais. Même à ce moment-là, sans connaître ce qu'était vraiment l'amour-passion, je le vivais malgré moi. Ça a toujours été pour moi un mystère de comprendre comment a opéré la nature entre nous deux. Nous ne nous étions jamais vus et pourtant en quelques semaines à peine, nous nous sommes liés d'amitié comme si nous nous étions toujours connus. Mes forces étaient tes faiblesses et l'inverse était aussi vrai. Nous avions cet éclat dans les yeux lorsque nous étions à travailler sur des projets, des spectacles à venir, des levées de fonds pour les différentes organisations dans lesquelles nous nous impliquions. Nous avions des idées un peu folles, mais arrivions toujours à les réaliser. Ensemble. 

   Toi et moi, c'était naturel. C'était simple. Ça coulait de source. Je me souviens que du haut de mes 17 ans, je te regardais avec beaucoup trop d'intérêt pour n'appeler ça que de l'amitié. Je ne pouvais même pas contrôler tout ce qui se passait en moi. Tout était plus grand, plus fort, plus intense que ce à quoi je pouvais faire face. Devant le poids de ces émotions qui m'envahissaient de plus en plus, j'essayais de reprendre mon souffle. J'avais le coeur en délire quand j'étais avec toi. J'avais la gorge sèche. Les mains moites. Les yeux dans l'eau. La tête ailleurs. J'avais perdu la retenue nécessaire pour ne rien démontrer et parfois tu m'as reprochée de devenir froide avec toi. J'essayais de me protéger de mes pulsions et de te protéger des répercussions éventuelles sur ton couple.. Je sentais que ça te frustrait que je m'éloigne, mais je ne pouvais tout simplement pas me permettre de m'insinuer dans ta vie et pour si peu de temps en plus.. 

Et tout était contre nous. Nos familles, nos amis, nos deux mondes, nos âges. Ton couple battait de l'aile et tu avais des papillons pour moi. J'étais jeune et vouée à un brillant avenir, mais je partais habiter à 2 heures de route pour un minimum de 6 ans. Nous avions gardé le secret. Je t'avais fait la promesse de toujours te garder une place en moi. Je suis partie en te laissant un mot que tu n'as lu que quelques années plus tard. Quelques années trop tard en fait. J'ai su à la St-Valentin suivante que tu avais une nouvelle femme dans ta vie. Ma mère avait décidé de ne pas me tenir au courant de ton statut de célibataire durant les 3 mois où tu as été libre. Elle disait que c'était pour me protéger. Je lui en ai voulu. Tu as toujours voulu savoir ce que je ressentais pour toi. Je n'ai jamais pu te le dire. Je ne sentais pas le moment venu pour te mettre mon coeur sur la table. 


Puis, j'ai rencontré quelqu'un pendant que de ton côté tu vivais ta nouvelle relation. Cette femme a été de passage dans ta vie, quelques mois tout au plus. Et moi, j'étais déjà engagée. À cette époque j'étais un exemple de fidélité. Pas toi. Et ça, je ne l'ai su que cet été. Durant une nuit de juillet où nous avons enfin ouvert les valves et laissé couler tant les larmes que les confessions. Une discussion qui n'aurait jamais eu lieu sans les pichets de Budweiser qui nous ont tenu mutuellement compagnie durant la première partie de la soirée.

Ta blonde arrivait au loin, quand je me suis rapproché de ton épaule et que je t'ai glissé : «J'veux juste que tu saches que je t'aime toujours et que je te désire encore autant à chaque fois que je te croise..»

 Je n'avais plus espoir après 7 ans, que ce que nous nous sommes dévoilé sorte au grand jour. J'avais prié tous les Saints du ciel tellement souvent pour avoir un signe de la vie par rapport à toi. J'ai dû accumuler des points de karma pour avoir reçu plus que ce que je demandais au destin. 

 Oui, tu ris de moi et de ma grande croyance au destin. Combien de fois tu m'as fixé avec des yeux écarquillés et un sourire au coin de la bouche, pendant que j'attribuais toutes les grandes joies de ma vie au destin. J'avais tellement l'impression que tu te foutais de ma gueule. Mais ça aussi, c'était un point commun que l'on partageait visiblement.. 

 Tu n'es pas débarqué dans ma vie pour rien. Tu ne t'es pas faufilé à travers les maillons de mon filet, atteins le centre de mon âme et imbriqué ton nom au fer rouge pour le reste de ma vie par hasard. À cette époque de toute façon, je ne crois pas que tu aurais pris au sérieux tout l'amour que je ressentais pour toi. Pourquoi tout se clarifie alors que tu as deux enfants et que je fais des projets d'avenir? Pourquoi on décide de tout s'avouer à la seconde où on sait que le retour en arrière n'est plus possible? Aujourd'hui, nous savons que nous serons pour liés l'un à l'autre mais jamais par une union reconnue à la face du monde. 

 Je le sais encore plus depuis que tu m'as déballé ton sac. Depuis que tu m'as clairement dit, sur un coup de tête et dans un avalanche de confidences que tu souhaitais secrètement encore me baiser, m'embrasser, passer des nuits dans mes bras et vivre une grande et belle histoire avec moi. 
C'est vrai que j'y crois. J'y ai toujours cru en fait. 

Et depuis, je t'ai croisé 3 fois. Toujours en compagnie de ta petite famille. Tu baisses les yeux en souriant, moi je rougis.. et je te fixe. Comme pour attraper tes pensées au vol et m'en faire un cocon. Ce sera la seule façon que j'aurai trouvé pour me réchauffer contre une pièce de toi. 

La dernière fois que je t'ai parlé, j'étais suffisamment près de ta peau pour sentir ton parfum, pour voir que tu tremblais de tout ton corps en me parlant..Ta blonde arrivait au loin, quand je me suis rapproché de ton épaule, j'ai touché ton oreille du bout des lèvres et que je t'ai glissé à l'oreille : «J'veux juste que tu saches que je t'aime toujours et que je te désire encore autant à chaque fois que je te croise..» Cette dernière fois, c'était cette nuit de juillet. 



Alors la St-Valentin me rappelle toi. Toi et rien d'autre. Je n'ai jamais été une grande romantique et tu le sais. Je trouve d'autre occasions et d'autres façons de faire profiter mon couple dans l'année que le 14 février. Cette journée-là, je me la garde pour toi. C'est fou comme ça.. 

Il y a 7 ans cette semaine, nous étions tous deux, toi et moi, assis à cette table à moitié éclairée et rêvions chacun d'une autre vie. Peut-être une vie l'un avec l'autre.. sait-on jamais..




On continue toujours à aimer ce qu'on a aimé trop fort.

2.11.2013

Un brainstorming à saveur Mamz'elle J

Bon lundi à vous, cher lecteurs et lectrices adorées!

Je ne me lasse pas de multiplier mes preuves d'affection ainsi que mes remerciements à l'endroit du lectorat qui m'a permis d'avoir une plate-forme de confidences dont les résultats de visites me surprendront toujours!


La fête de l'amour cette semaine. Je ne suis ni une fervente de la St-Valentin ni une romantique passionnée, fleur-bleue et tout le tra-la-la. En fait, je suis peut-être la fille la moins romantique du monde, mais ça ne m'empêche pas d'être une rêveuse et de vivre un peu dans mon imaginaire quelques fois.. j'ai d'ailleurs imaginé un scénario pour surprendre Le Petit Nouveau dans les semaines à venir. Parce que oui, je suis une maîtresse et une amante attentionnée même si je ne suis pas du genre à tripper petites chandelles et pétales de roses sur édredon blanc.

J'ai aussi un plan extrêmement coquin sur la table pour la mi-mars avec Laigle.. je touche du bois, les préparatifs vont bon train. Et à chaque fois que je pense à quoi pourra ressembler cette nuit torride et passionnelle, j'avoue avoir l'entre-jambe qui se réchauffe assez rapidement.

Période réfractaire

Sur un autre sujet, j'ai regardé les statistiques de lecture de ma nouvelle chronique de confessions sur l'oreiller Période réfractaire et j'ai été bien agréablement surprise! Vous êtes plusieurs à m'envoyer des questions concernant l'histoire que j'ai eue avec Mr.G par le passé et j'aime beaucoup vous lire. Pour la prochaine chronique c'est un lecteur qui s'est porté lui-même volontaire! Je vous garde la surprise. L'entrevue n'est pas encore réalisé, je suis encore à travailler sur un tableau de questions. Mais je puiserai de belles anecdotes!

Il y aura également une chronique SeXXXtoys à venir au courant des prochaines semaines. UN jouet que j'ai eu beaucoup - beaucoup!- de plaisir à tester pour vous.

..je mentirais si je disais que je ne teste les jouets que pour vous!

Résultats du concours
Il y a dix jours s'achevait un concours que j'avais lancé un peu comme ça, sans préparation et vous avez été une vingtaine à répondre au questionnaire qui concernait les billets des 3 dernières années.
J'ai corrigé les formulaire de réponses et il y a une personne gagnante. Il n'y a pas eu de vérification auprès de Samson-Bélair, je suis donc la seule à avoir vérifié les infos et à accéder à ses réponses; son résultat est de 9 bonnes réponses sur 10.
Comme mon blogue a une saveur érotique et adopte un sujet plutôt tabou, la personne gagnante a voulu préserver sa confidentialité donc je ne pourrai vous dévoiler son nom, mais je peux quand même vous dévoiler la ville d'où elle provient. Il s'agit d'un jeune monsieur de la région de la Montérégie, plus précisément de Longueuil. Le monsieur en question recevra son certificat-cadeau de la boutique Planet X d'ici quelques semaines tout au plus.

Je tiens donc à remercier tous ceux et celles qui ont participé et je vous félicite pour l'effort mis à ce petit concours! J'ai bien envie d'en faire un autre à saveur beaucoup plus sexuelle.. et je vous présente le tout en début d'été!

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Ce weekend, j'étais hors de la région pour affaires. Heureusement, je pouvais comme à tous les samedis matin me réveiller au son de la voix du Petit Nouveau et profiter de la sélection musicale afin de préparer mes plans pour le weekend. Le plaisir que j'ai à prendre mes 3 premiers cafés de la journée en ayant l'impression de presque pouvoir le sentir, le toucher. Décidément, cet homme a semé en moi des envies de faire des folies. Justement avant de prendre la route vendredi, j'avais des courses à faire tout près de son lieu de travail et j'ai pris une chance de lui demander s'il était libre pour que je fasse une petite éruption à son travail.. c'est certain que sa proposition d'il y a une ou deux semaine m'a beaucoup plu. Je dois avouer que j'ai trouvé l'idée un peu risquée, mais comme j'aime beaucoup le risque.. C'est pourtant bien anodin et simple de faire ce genre de choses; débarquer au bureau de son amant, lui offrir la meilleure pipe de sa vie dans un environnement excitant et en prenant le total contrôle de son corps et faire comme si de rien n'était!
En fait, ma seule réserve est que j'aurai aussi à travailler dans ces bureaux à l'occasion et à rencontrer les gens qui y bossent durant les mois à venir alors j'espère sincèrement que personne de la station ne jette un oeil aux caméras de surveillance de l'édifice.. Haha. L'occasion se présentera sous peu et je le libérerai de toutes ces pensées les plus coquines alors que je me pointerai avec mes meilleurs atouts sous son regard amusé. Oui, j'ai l'intention de reprendre le contrôle de mes moyens et de lui montrai ma confiance en moi et en mes talents! Je n'ai pas envie de jouer la timide toute ma vie avec lui! Il s'agit seulement de me convaincre «qu'il n'est pas si beau et sexy que ça» et tout devrait bien aller, chose que je ne pense pas le moins du monde.. ;)

D'ailleurs c'est bien comique! Chaque fois que je rencontre un nouvel homme, je demande son opinion à Mariposa sur le dernier repêché, petite description du candidat et photo à l'appui. Je ne sais pas si c'est une façon de me rassurer ou si c'est pour me vanter de mon gibier - j'avoue que c'est une bien drôle de façon de le dire!- mais j'aime avoir son feedback sur mes choix d'hommes et sur mes aventures. J'ai une confiance aveugle et une complicité avec elle qui me permet de le faire. Je ne le ferais avec personne d'autre qu'elle et c'est par choix! J'aime tellement potiner et parler avec cette femme, à chaque fois c'est l'hilarité! Probablement une des seules personne de mon entourage qui ne me juge pas sur mes choix de vie, mes valeurs ou mes envies. Et c'est pareil de mon côté. Mine de rien, je crois que j'ai trouvé en elle un peu comme un alter-ego et une oreille attentive. Mais pour en revenir à son opinion.. encore une fois, l'Homme a passé au conseil!

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J'aurais envie de vous donner un aperçu de mes préparatifs pour le weekend que j'organise pour Laigle.. mais voyez-vous, monsieur est un lecteur assidu et je voudrais pouvoir lui garder certaines surprises! Surtout que c'est un plan que nous avons depuis octobre dernier! Il se souviendra longtemps de ça, laissez-moi vous le promettre. Je fais rarement les choses à moitié!



Là-dessus, j'ai 3 ou 4 histoires à écrire pour les coquins que vous êtes..

Et oh la la, la la.. ça s'annonce hot hot hot!

Bizous,

Mamz'elle J xx



2.10.2013

À venir!

À venir bientôt, deux anecdotes coquines et le nom de la personne gagnante à mon super quizz!


À demain! ;)


Mamz'elle J

2.06.2013

Booty Call



D'une voix timide, il me demande comment ça va. À voix basse, je lui réponds que je vais bien et lui renvoie la question..couchée dans mes draps déjà chauds, j'aurai un frisson parcourant mon dos en l'écoutant parler. Une voix que je ne connais pas encore bien.. des intonations encore étrangères.. 



La conversation durera 35 minutes et j'aurai pendant l'entièreté du discours, la main dans ma culotte et l'envie de jouir à l'autre bout du fil.. il me dira que j'ai le droit de le faire. Je gémirai, à bout de souffle, comme une vraie salope, suspendue à un orgasme délirant.. 



On rira de bon coeur.. et dormirons, seuls, chacun dans notre lit.


2.05.2013

Le fantasme du patron

Dimanche, je discutais avec Mariposa à propos des hommes. Toujours. Ça vous surprend beaucoup, je sais! J'ai l'impression que c'est le seul sujet dont nous pourrions parler durant des heures et des heures.. des jours et des nuits. En fait, elle me disait que selon elle, les hommes se conservent mieux que les femmes avec les années. Messieurs, je dois avouer que vous vieillissez en beauté! En je me suis mise à penser à la panoplie d'hommes de mon entourage, famille, travail, amis et papas de mes amies - eh oui, bien entendu!- et je me suis tiré quelques exemples pour me rendre compte que deux des plus beaux hommes qu'il m'a été donné de côtoyer ont été mes patrons. Mais un en particulier..


*** 


Il y a un peu plus de deux ans, je travaillais dans un café assez achalandé de la Haute-Ville et j'avais à ce moment-là le plaisir de travailler durant quelques heures par semaine avec mon patron. Cet homme a toujours été pour moi le symbole des 40 ans bien assumés, le charisme et la beauté de l'homme qui a vieillit à merveille et à qui la vie a fait le beau cadeau de lui laisser un cul d'enfer et suffisamment de goût vestimentaire pour que je puisse l'admirer avec mes yeux de jeune femme de 20 ans.

Tous les matins, il me rejoignait au restaurant vers 5h45, je lui préparais son café selon ma méthode secrète dont il n'a jamais eu la recette et nous prenions notre café de début de journée en élaborant les plans de la journée en écoutant Souvenirs Garantis et on fredonnait chacun dans nos têtes des chansons qui jouaient depuis déjà trop longtemps sur les ondes radio.. un beau moment quotidien.

Mon patron avait des yeux verts pétillants, cheveux poivre et sel, toujours décontracté, mais avec une petite touche personnelle. Pantalons ajustés sur un cul qui défit les lois de la gravité, une carrure d'épaule et une posture toujours impec. Français d'origine, il avait un accent charmant et toujours le bon mot pour rire. Je ne fais mention que de ses bons côtés puisque les mauvais ont mené à ma démission.. haha. Ce qui n'empêche pas que malgré les mois qui ont passé, je me rappelle son visage et son attitude lorsqu'il respirait la bonne humeur. Et il sentait tellement bon. J'ai toujours soupçonné qu'il portait un parfum Hugo Boss et le contact avec sa peau lui donnait une dimension différente.

J'ai toujours aimé observer comme un papa agit avec ses enfants. D'abord parce que je trouve craquant de voir dans les yeux d'un homme la fierté qu'il peut éprouver pour ses progénitures mais aussi parce que ça me fait sourire de regarder une dynamique familiale et la réaction de l'enfant face à son père en dit long sur le comportement que peut avoir l'homme à la maison, dans le quotidien, loin du stress du travail. Lorsqu'il amenait ses enfants au travail le temps de venir chercher des papiers ou de venir jeter un oeil sur son petit bijou de restaurant, je me surprenait à les observer et à le trouver totalement sexy...

Avec sa petite bouille de français, il faisait littéralement craquer toutes les employées et je me considérais très chanceuse d'avoir un lien privilégié avec lui, de pouvoir discuter de tout et de rien, d'être presque toujours en contact alors que nous discutions de l'administration de la cuisine du restaurant et des ressources humaines. J'aimais quand il me confiait des bribes de sa vie en France, de ses études ici et de ses weekends. J'avais un accès VIP à la vie de l'homme qui inspirait tant de conversations à la limite de l'acceptable entre les serveuses.

Un bon matin alors que j'étais seule à la cuisine, je chantonnais avec la radio en pelant des carottes et il s'est pointé au resto. Je ne l'avais pas entendu et lorsqu'il m'a adressé la parole, je me suis retournée et j'ai vraiment fait le saut. Il m'a regardé en ricanant et m'a prise par les épaules comme pour m'attirer vers lui en s'excusant de m'avoir surprise. J'ai ressenti un léger picotement alors que je me retrouvais si près de lui.
J'ai pris la chose en riant, mais je n'ai jamais vraiment oublié l'effet qu'il me faisait.

Souvent, je me suis imaginée arriver au travail un peu plus tôt pour préparer la cuisine et débuter les tâches les plus urgentes et qu'il s'y trouve déjà. Dans mes fantasmes les plus coquins le concernant, il m'attendait à la cuisine vêtu d'un jean et d'un t-shirt assis sur le bord de l'îlot central. Alors que j'arrivais et que j'allais au vestiaire me changer, il m'aurait regardée enlever mon manteau, mon foulard.. mon chemisier.. et avant que je n'aie eu le temps de revêtir ma tunique de travail, il m'aurait effleuré le cou tout doucement, du bout du doigt et j'aurais senti son souffle sur mon épaule. Son odeur aurait envahit mes narines..

..je l'entends me complimenter sur mon choix de lingerie. Je me retourne immédiatement pour le regarder mais il freine mon élan en posant deux doigts sur mes lèvres entrouvertes.Tout de suite, son pouce repousse la mèche de cheveux cachant mes yeux et il approche ses lèvres des miennes. Un moment tendre et pourtant si inattendu. Je sens sa bouche se poser peu à peu sur ma joue, mon cou.. il caresse du bout des doigts le tissus doux et satiné de mon soutien-gorge alors que je me laisse aller un peu plus en lui caressant la nuque, l'attirant encore un peu plus vers moi. Je le sens me pousser sur le mur et relever ma jambe contre la sienne. Sans autre mot, il glisse ses mains dans mon dos et détache mon haut alors que je m'apprête à lui enlever son t-shirt désormais de trop. La chaleur m'assaille, mon désir s'accentue. Plus les secondes avancent, plus nous nous sentons confortables, et plus la chimie opère. Bientôt, la douceur et la tendresse font place à la vigueur et à l'intensité. Je le regarde embrasser mes seins alors qu'il les tient fermement entre ses doigts. Je m'entends lui demander pourquoi il fait ça, mais je l'entends surtout me répondre qu'il a très envie de me sauter sur son bureau de travail. J'ai des images qui me viennent en tête et je le repousse un instant, le temps d'agripper sa ceinture et d'en défaire la boucle.

 Nous sommes toujours au vestiaire, à une porte du bureau du patron où il n'y a que le rideau nous séparant de la cuisine. Je sens sa queue dure à travers son jean et je sais déjà que j'aurai la chance de répondre à la question qui me tue depuis qu'il m'a engagée. J'ai hâte de pouvoir sentir son odeur, de goûter sa peau, de poser les lèvres sur sa hanche et de le faire languir de ne pouvoir s'insérer dans le fond de ma bouche. Il détache mon pantalon de travail et découvre que je n'ai pas mis de culotte ce matin.. je l'entends grogner de plaisir quand il découvre à quel point je suis mouillée, à quel point je suis prête à accueillir sa verge en moi. je crois qu'il se doute à ce moment précis de toutes les pensées que j'ai pu avoir à son propos, alors qu'il me dit à l'oreille en caressant ma chatte: « Tu penses que je n'ai pas remarqué que tu cambres le dos lorsque tu te penches devant moi? Tu penses que je n'ai jamais imaginé te prendre le cul comme une petite pute? J'ai lu dans tes yeux dès le premier jour où tu es entrée dans mon entreprise que j'allais devoir contenir mes érections à chaque matin où tu allais te changer à quelques mètres de moi, que j'allais devoir être vigilant en regardant dans ton décolleté quand tu allais nettoyer le comptoir. J'en ai assez de me retenir.. »

Je suis retournée face contre le mur, et je gémis comme une salope alors que j'écoute attentivement ce qu'il me dit comme si plus rien au monde n'existait. Ses doigts savent exactement trouver mes zones sensibles, sa bouche avide de ma peau a laissé sa trace sur l'entièreté de mes épaules et ma nuque.. Je décide de prendre un peu le contrôle sur lui et de lui enlever son jean. À peine baissé, je suis surprise par le choix de son sous-vêtement. Un boxer serré de marque Armani qui me donne au premier coup d'oeil une vision d'extase sur son membre bien tendu. Alors que le jean tombe au sol et qu'il le pousse plus loin, je le plaque contre le mur et l'embrasse fougueusement alors que ma main n'a d'autre choix que de caresser son torse, puis son dos.. et je pousse l'audace jusqu'à caresser ses fesses. Fesses sur lesquels j'ai fantasmé durant de nombreux mois. Puis, il pousse ma tête vers le bas et je descends son sous-vêtement au rythme des battements de mon coeur. Sitôt son membre libéré, je le saisis de ma main droite. Il est chaud, bien gonflé, avec un gland bien découpé et la couleur que lui donnent ses vaisseaux gorgés de sang est hyper invitante. Je déguste avec envie ce membre solide et appétissant, d'abord de légers coups de langue et ensuite en y joignant la main. Je sens ses doigts se glisser dans mes cheveux et les agripper plus sauvagement. Je lance des «humm» d'appréciation et il en fait tout autant. Je lui lance un coup d'oeil; nos regards se croisent. Il est debout devant moi, fier et droit et j'ai tout le plaisir du monde à me retrouver en contrôle de la situation munie de son engin sur ma langue. Je mets toute mon attention sur le mouvement de ma langue durant que j'aspire son pieu dans ma bouche. Je caresses ses couilles doucement et j'ai tellement envie de glisser une main jusqu'à ma chatte pour la caresser également.. Juste avant qu'il ne jouisse, il me demande de me relever et m'entraîne dans la cuisine où il a l'intention de ne pas me ménager.

Il me pousse sur le bureau et s'agenouille derrière moi afin de baisser mon pantalon et lécher le fruit de mon excitation. Il écarte mes fesses et lèche bien tout le nectar coulant entre mes cuisses. Je le sens habile et perfectionniste, alors qu'une de ses mains vient se glisser devant pour caresser mon clito alors que je suis à demie penché. Récoltant sur sa langue le fruit de mon plaisir, il se permet de me faire frémir suffisamment pour que je lui demande d'arrêter sous peine de lui jouir sur les doigts. Nous sommes nus au beau milieu de la cuisine alors que dans 20 minutes le café accueillera les serveuses et je me sens défaillir. Mon patron attrape alors mes cheveux, se relève et m'enfile son sexe d'un coup dans la chatte. Je sens que je vais perdre pied. Alors qu'il s'agrippe à mes hanches d'une main et mes cheveux de l'autre, je l'entends respirer bruyamment à mon oreille. Il y va plus fort, plus vite. Je suis sur le bord de jouir alors qu'il laisse ses doigts descendre de ma hanche à mon bas-ventre et il commence à branler mon clito bien excité. Tout à coup il accélère un peu plus la cadence et je l'entends me glisser à l'oreille: «Bon Dieu que ta chatte est bonne Jade, je la défoncerais tous les jours sans ménagement.» C'est le coup de grâce et il jouit sur ma fesse alors que je suis sur le bord du bureau de travail, haletante, tentant de reprendre la notion du temps.. Il essuie ma peau et part se vêtir au vestiaire, me laissant là.. lorsqu'il revient avec mon soutien-gorge et ma tunique, il me les tend avec un sourire indescriptible aux lèvres.

«Allez, file t'habiller sinon le patron va remarquer que tu es déja en retard! », me dit-il avec un clin d'oeil. en levant les yeux, je réalise que les caméras de sécurité sont tout juste devant nous. Il lit la peur dans mes yeux et me dit: «Ne t'inquiète pas, j'avais prévu le coup, je les ai éteintes. Dommage, ça m'aurait fait un merveilleux souvenir et une motivation supplémentaire pour venir bosser le dimanche matin!»

Nous nous savonnons les mains et nettoyons le bureau méticuleusement. Nous reprenons le travail normalement, mais gardons le sourire toute la journée. Juste avant de partir, je lui dis: «Avec tout le respect que je vous dois, monsieur, je souhaite que tout ça reste entre nous..»

Et il me répond: «Bien sur. Ça restera entre nous...» Nous n'aurions plus jamais mentionné cette journée de toute la durée restante de mon emploi.


Voilà à quoi je pensais la plupart du temps lorsque j'arrivais au travail de si bonne heure le matin..



La plupart des jeunes femmes ont la figure d'autorité en fantasme. Je n'y fais pas exception. Quand la figure d'autorité a un cul de sa trempe, ça aide grandement.



Et vous,comment est votre patron/patronne?

Mamz'elle J xxx