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9.25.2013

Le 9 à 5 des amants adultères, partie 2


Les nylons faisait partie de l'habillement souhaité par mon bel amant, ainsi que la jupe et les talons. Les souliers étaient restés au pas de la porte, la jupe avait été habilement enlevée assez rapidement également. Mais les nylons, il avait choisi de me les laisser. J'étais assise au pied du lit, cuisses écartées et sa main me caressait avidement. Je sentais le courant d'air frais au travers du tissus que ma mouille imbibait totalement. C'est une étrange sensation que d'avoir le clitoris si sensible et d'avoir un tissus fin pour le séparer de la caresse et de la passion amoureuse de son amant. Expérience plus que concluante puisqu'à mon souvenir, je n'avais pas mouillé comme ça depuis belle lurette. Il faut dire que le jouet que j'avais entre les cuisses entre Gentilly et Trois-rivières a joué pour beaucoup, mais c'est un tout petit détail..


Mais je savais que je n'allais pas vouloir passer encore bien des minutes à ne pas sentir le véritable contact de la peau de mon Aigle sur ma chatte échauffée par tant de caresses.

Il me stimulait bien. Tellement que j'aurais pu fondre sur l'édredon. Mais le désir était trop fort de lui donner la permission de le briser un peu.. Pensant qu'il allait déchirer juste ce qu'il faut d'espace pour pouvoir me baiser, j'ai été extrêmement surprise de l'entendre déchirer en 3 pièces mes bas pour se laisser un accès plus que considérable à mon entre-jambe.

Un instant, j'ai pensé que je devrais rentrer à la maison les jambes nues. En début d'automne. L'air frisquet.
L'instant d'après, Laigle assaillait déjà mon antre de langoureux coups de hanches et sous son poids, je n'avais aucune envie de me défendre. Ça faisait déjà des semaines, des mois que je voulais le sentir en moi de la sorte, des semaines qu'il manquait à tout mon être, que son parfum s'était un peu effacé de mon nez. Il me fallait le voir. Un lundi de fin septembre, alors que tout notre monde pouvait ne former qu'un et que la terre pouvait s'arrêter de tourner. Après le premier round, je suis passée sous la douche et lui pareillement. Ensuite, nous avons discuté, enroulés dans les draps, nos corps lové l'un contre l'autre. Il me caressait du bout des doigts pendant que je le regardais n'ayant d'autre but que celui d'emmagasiner le plus de détails pour revenir à la maison plus tard avec un souvenir clair et précis de ma journée avec lui.

Le ton a changé quand est venu pour moi le temps de le faire parler.

L'un de mes derniers billets parlait de lui, de mes sentiments à l'égard de notre relation d'amant-amante qui dure depuis 3 ans.. de ce que nous n'avons jamais parlé, de ce sur quoi j'avais envie de me confier. De mes peurs. On repoussait depuis tellement de jours ses impressions sur sa lecture et je voulais savoir.
Alors on a parlé. Beaucoup parlé. C'est le genre de discussion qui fait peur. Au sens où c'est tellement profond que je ne sais pas dans quel état on en sortira... mais ma mère m'a appelé et ça a permis une fin de discourt plutôt directe.

Ma mère est au courant de ma relation avec mon bel amant.
Je lui ai dit que je n'étais pas à Québec, mais plutôt à Trois-Rivières avec un charmant jeune homme!
Elle a ri..


Les ébats ont repris. De plus belle.


 Je l'aime mon amant.




Je vous raconte la suite plus tard!

Mamz'elle J xxx

9.23.2013

Le 9 à 5 des amants adultères

Rendez-vous à l'hôtel lundi matin, à Trois-Rivières.
Mon trajet est soigneusement écrit sur un bout de papier dans mon sac à main.
Il m'a donné des instructions vestimentaires. J'ai fait la même chose.
Je pars juste après mon premier café, il est bientôt 9h.

La journée commence comme à l'habitude. Une longue route en auto pendant laquelle j'écoute mes chansons préférées, lunettes de soleil au visage et la tête déjà à destination.

Il fait beau, la route est magnifique, longeant le fleuve entre ma ville et notre lieu de rencontre. J'ai hâte de le retrouver. Depuis notre roadtrip dans les Cantons-De-L'Est, nous ne nous sommes pas revus et sa bouche me manque presque autant que son parfum musqué.Les occasions de se retrouver ensemble se font rares depuis quelques mois. Alors quand une journée entière se présente à moi et que ça convient à son horaire de «Superpapa», je prends la date en note et fais tout ce que je peux pour que l'on se voit.

Je suis largement au dessus des limites de vitesse sur la 132. Je vois passer le rouge des arbres, le vert des champs, le gris des toits. Tout me semble plus étincelant qu'à l'habitude, mais j'en déduis que ça doit être l'amour qui me fait voir tout différemment.

Le Pont Laviolette m'accueille, et les bras de mon prince ne sont qu'à quelques pas de la sortie du pont. La route m'a fait perdre la mémoire et je dois retourner à mon téléphone pour lire mes instructions:

Une fois dans le stationnement de l'hôtel, va au fond et contourne-le vers la droite.
Tu verras mon auto.
Texte-moi, je viendrai t'ouvrir.

Il est 10h20. Je ne vois ni son auto, ni le numéro de chambre. Alors je fais un tour de stationnement et alors que j'allais sortir de la cour pour perdre un peu de temps et attendant qu'il me réponde, on se croise dans l'entrée.

Je me stationne tout près de lui et je descends la fenêtre de ma voiture, tout sourire. Il n'approche pas, me salue en me disant qu'il n'est pas prêt! Oups.. j'ai peut-être fait la route un peu trop vite.
J'attends un instant dans mon auto, puis sous ses indications, je m'avance vers la porte de l'hôtel.

Mes règles sont suivies à merveille. À travers la porte de verre, je vois poindre un bel homme vêtu d'un costard super chic, avec boutons de manchette et souliers italiens. Pourrais-je être plus émoustillée par la vue de cet homme que je reconnais à peine? Il m'ouvre, je 'avance avec dans la main un paquet pour lui et mon sac à main. Au fond de mon ventre commencent à voler quelques papillons et dans mes yeux l'étincelle d'une excitation envoûtante.

On entre dans la chambre. L'ambiance est plutôt «cosy», le lit bien fait, les lumières allumées sur un abaissement de plafond. C'est joli et confortable. Mais je ne m'intéresse pas du tout au décor. J'ai devant moi un homme splendide avec un regard de feu qui m'attire à son cou comme si ça faisait mille ans qu'on ne s'était pas vus ni touchés. Je fonds littéralement à la vue de sa cravate. Nous nous embrassons, nous enlaçons, nous dévorons des yeux. Bientôt, je me retrouve assise sur le pied du lit pendant que debout devant moi, il me dévêt une pièce à la fois. J'arrive à lui enlever son veston, sa chemise ainsi que sa cravate, que je passe à mon cou presque tout de suite. Elle sent lui. Mon Aigle. Que je regarde comme un miracle. Comme un instant d'éternité dans ma vie qui va beaucoup trop vite. Je me retrouve qu'en nylon, sur le lit, sans culotte ni autre tissus. Ses doigts trouvent ma chatte, la caresse délicieusement.. en un rien de temps j'ai réussis à transpercer de ma mouille le fin tissus et les doigts humides, il caresse ma langue. J'aime tellement me goûter sur ses doigts.

La suite est prometteuse.. et comme j'ai envie de déguster mon plaisir en solitaire, je vous la raconte un peu plus tard..



Mamz'elle J xxx

9.04.2013

La période d'étude

Normalement, j’aurais tout simplement attendu d’être de retour à la maison avant de ma gratifier d’un orgasme nécessaire et tellement attendu. Mais cet après-midi-là je n’en pouvais plus. Durant ma période d’étude en classe, j’avais sélectionné sur mon iPod la liste de MP3 érotiques que je me garde pour les grandes occasions et j’en avais bien besoin. Je faisais semblant de lire, les yeux fixés sur une feuille de notes à plat sur ma table de travail. J’avais les yeux remplis d’eau tant j’étais concentrée à m’imaginer ses grands doigts caresser ma peau avec plus ou moins de douceur, je pouvais presque sentir ses phalanges s’enrouler autour de quelques mèches rebelles de mes cheveux libres et les tirer un tout petit peu derrière. J’avais une main entre les cuisses, contre mon bas nylon et mon autre bras reposait sur ma table pour n’éveiller aucun soupçon. Je fermais les yeux à quelques occasions, mais j’ai la capacité à rêver non seulement éveillée, mais aussi avec les yeux grands ouverts. Je te voyais, je te sentais. Ta chaleur contre mon dos, tes lèvres qui s’approchaient doucement de mon cou, y laissant glisser une respiration remplie de promesses… J’en étais à vouloir que ta main droite contourne mon épaule et vienne plonger dans ma chemise blanche déboutonnée juste à la limite de l’impardonnable pour une étudiante. Le bout de tes doigts glissait sur ma peau incroyablement douce, se frayant un chemin dans mon décolleté. Je te sentais effleurer mon épiderme de ma clavicule à la courbe de mon sein sous mon soutien-gorge pigeonnant. Mes mamelons étaient sans doute érigés à leur maximum à la mesure de mon imagination faisant office de film porno dans ma tête. Je sentais mes doigts faire leur petit mouvement sur mon bas, tout près de la jonction entre ma cuisse et ma chatte. Du moins le plus près dont je pouvais en être... Je sentais la chaleur émaner de mon entre-jambe et imaginais que c’était tes propres caresses au lieu des miennes.. J’aurais à ce moment voulu que tu me rejoignes dans un local inoccupé de l’aile F du collège, au quatrième étage, là où personne ne va jamais, pour suffire à mon désir de baiser et mouiller librement comme une vraie garce. Que mon jus te mouille les doigts à en couler sur ta main. Que mes bas portent l’odeur de mon sexe trempé pour le reste de la journée parce que tu aurais volé ma petite culotte pour la garder dans la poche de ton veston. Des images claires, précises, excitantes. De toi et de moi dans un endroit risqué. Dans un établissement où rien de sexuel n’est réellement permis. Mais où le fruit de mon imagination est aussi juteux que le tissus qui me garde juste assez espacé de l’orgasme que j’aurais été capable d’atteindre avec assez peu de difficulté malgré ma position, si le prof n’aurait pas donné le coup d’envoi à l’examen…  Le genre de scénario qui, exprimé dans une salle de cours, ferait rougir la majorité et bander le reste..


8.28.2013

J'aime la rentrée

Le cours magistral est plutôt plate. Pas tellement le genre de «3 heures» dans ma semaine qui m’amène à rester totalement éveillée et motivée. Tu nous présentes des diagrammes au tableau, des formules que je ne comprends pas vraiment. Le tableau périodique au mur n’est pour moi rien de plus qu’une palette de couleurs avec des chiffres illisibles d’ici. Je m’ennuie grave.. Je tente de rester alerte, mais rien n’y fait..

Je me mets alors à rêvasser. Dans ma tête, nous sommes maintenant 2, puis 3.. je repense à ces souvenirs voluptueux, à ces corps vacillants l’un sur l’autre alors que la musique et le vin nous grisaient. Alors que les dentelles avaient fait place à la peau nue.. Et je t’imagine dans la peau d’un des personnages de ma rêverie sensuelle, question d’alimenter de façon plus constructive ce cours interminable… Mes yeux s’arrêtent souvent sur ton jean, sur ta fourche. Je me plais à imaginer, à palper du regard, à mesurer intérieurement la longueur de ta verge, la largeur de ta belle queue. Je nous imagine à ton bureau, la porte entre-ouverte alors que tu me donnes des explications sur la matière que visiblement je n’aurai pas assimilée durant mes rêves éveillés. Quand je tenterai de sentir ton parfum. De t’effleurer la cuisse très subtilement. De te regarder directement dans les yeux te disant que le bruit dans le corridor nuit à ma concentration juste avant que tu fermes la porte..

Je me lève avec mon sac à main et me dirige vers la porte discrètement. Sous ma jupe se cache une culotte de dentelle que j’enlève juste avant de m’insérer un petit plug et mes boules chinoises. Oui, je les traîne toujours dans mon sac à main. Qui sait quand ça peut servir..

Je refais un peu mon maquillage, me coiffe un peu et défais un bouton de plus sur ma chemise de soie. Je dévoile un peu mon soutien-gorge rose pâle et son détail de dentelle noire.

Quand je reviens m’installer en classe, tu ne me regardes pas vraiment. Lorsque je m’assois, je fais un léger mouvement de hanche pour faire remonter un peu ma jupe. Pas trop. Mais assez pour que si ton regard vienne à se poser sur mes cuisses, tu chercherais à voir les millimètres qui te séparent de mon secret. Puis le jeu commence…

La demi-heure qui suit en est une de lutte. Une lutte pour avoir ton attention. Je veux que tu me regardes. Que tu découvres la courbe de mon sein à travers le tissu transparent de mon chemisier. Que tes  yeux flattent ma peau et cherche à savoir qui je suis…

Et comme tout homme, il me ne faudra pas plus de temps pour capturer ton attention, bijou précieux que je ne laisserai pas filer. Il te faudra descendre à mes cuisses, quand d’un mouvement lent je lèverai un peu la jambe droite pour caresser la gauche d’une peau douce et fraîchement épilée de la veille. Ton yeux découvrira mes orteils peints de rouge et ma chaîne de pied brillera sous un rayon des luminaires trop blancs du plafond.

Le but est atteint quand je sens brûler ma chatte d’excitation. Pas de dentelle pour retenir mon plaisir. À me dandiner sur ma chaise de la sorte, je fais bien rentrer et bouger le plug bien encré dans mon cul. J’adore. Je suis une vraie exhibitionniste. J’écarte un peu les jambes sans te regarder, faisant comme si je n’étais pas coupable de jouer à la salope. Dans la salle de classe, les élèves travaillent sur un exercice de calcul mais moi je fais semblant d’écrire. Je sais que tu me regardes. Je sais que tu me vois me mordiller la lèvre inférieure, fermer les yeux, respirer plus profondément et arquer les hanches..

Je relève la tête au bout d’un moment. Tu me regardes en plein dans les yeux. Tu souris un peu. Je me donne un air de petite fille et flanches finalement en te rendant un sourire. Tu as quelque chose dans l’œil qui me fait comprendre que tu sais.. Le genre de sourire qui me ment pas.. L’étincelle dans l’œil qui rend complice. Je continue de me déhancher un peu et mordant ma lèvre inférieure encore une fois, je feins une jouissance en fermant les yeux.. Je comprends que tu sens poindre la petite larme de l’homme excité. Mais pas au niveau de l’œil..



Mamz’elle J xx


8.27.2013

Petit blues d'automne..

On aurait pu habiter si près l’un de l’autre qu’en prenant nos cafés le matin, nous nous serions vus en pyjama sur nos balcons respectifs. Nous aurions pu avoir sensiblement le même âge, les mêmes aspirations, les même acquis, la même vie ou presque dans une banlieue de Montréal où tout le monde possède sa piscine et son tracteur à gazon. Nous aurions pu être issus du même rang social, avoir été à nos cours de psychologie universitaire ensemble, avoir assisté aux spectacles de fin d’année de nos enfants à la même école, roulant des yeux quand nous sentions arriver le concert de xylophone des plus jeunes… Mais la vie a décidé de nous faire croiser le chemin l’un de l’autre et pourtant, tout nous éloignerait si nous n’avions pas tissé une petite partie d’éternité ensemble. Je suis début vingtaine, fière habitante de la Capitale Nationale et je ne sais pas où le destin me traîne. Tu es début quarantaine, payeur de taxes scolaires quelque part de l’autre côté du fleuve, avec une femme et des enfants prodiges. 

Est-ce que ça a un sens tout ça? Est-ce qu’après 3 ans, notre couple illégitime est voué à un déclin tranquille, une perte de vitesse, le résultat d’une lâcheté des deux membres au profit de mieux, de plus beau, de plus grand, de plus «souvent».





Je ne crois pas. Les histoires d’amour entre deux êtres se voyant si peu souvent finissent toujours par échapper aux griffes de ce quotidien astringent, oui. Nous n’aurons jamais à faire face à une routine de Métro-Boulot-Dodo parce que nous n’habiterons jamais ensemble. Nous ne nous disputerons jamais pour savoir qui de nous deux devra se lever au petit matin pour donner à boire au nouveau-né… Nous n’aurons pas à faire face aux visites dans la belle-famille, aux soirées entre amis qui finissent mal, à la cohue du retour en classe de nos kids, pas plus qu’à la course contre la montre pour aller porter les enfants à leurs activités parascolaires à 6h le matin. Mais tu vois, si nous nous étions rencontrés il y a 20 ans de ça? Si j’avais eu ton âge, si tous les paramètres auraient été là, est-ce que je ne serais que ton amante?

Qui suis-je au fond, que la jeune femme que tu verras 8 fois par année, qui te videras les couilles jusqu’à la dernière goutte, qui te prêtera sa gorge et ses seins en échange de passion amoureuse et de baisers langoureux... Je ne doute pas de tes sentiments pour moi quand je dis ça.. ce n'est pas une provocation, mais plutôt un jeu de questions.. Est-ce que je resterai toute ma vie accrochée à toi comme mon cœur l’est présentement, à chercher partout une occasion de trouver le réconfort de ton parfum, du vert de tes yeux, du goût salé de la sueur sur ta peau après l’amour.. Vais-je rester celle qui au fond d’elle-même se sentira toujours comme la petite fille que tu prendras dans tes bras quelques heures par mois quand la vie nous sera généreuse, pour la rassurer et lui dire que tu l’aimes aussi, que je te manque, que tu voudrais qu’on se voit plus souvent mais que c'est pas facile avec tout le train-train et tout... 

À chaque fois que tu pars vers un autre ciel, mon bel oiseau, je me sens un peu flouée. Parce que je sais que l’amour que je te porte est trop grand pour que je te l’offre en mains propres qu’une fois par deux ou trois mois. Et qu’on ne partira jamais en vacances ensemble. Que le mieux que j’aurai dans ton agenda, si le karma nous en laisse le droit, sera un weekend à l’hôtel, à se méfier des passants qui pourraient te reconnaître ou me reconnaître quand on sortira de notre chambre embaumée par l’odeur du sexe et du vin... Le mieux que l’on pourra aller chercher de notre weekend sera l’impression de s’être enfin accordé du temps ensemble, d’avoir cédé à nos pulsions et à s’être communié une émotion profonde malgré la fatigue et la minuterie qui jouera contre nous. Au final, quand la fin du weekend arrivera et que ce sera bientôt l’heure de repartir chacun sur notre rive, tout ce dont mon cœur sera rempli, c’est de chagrin et de peur. Et d’envie de remonter à la chambre pour que tu me prennes une dernière fois. Juste une fois.. 

Tu le sais que les au revoir  sont toujours aussi déchirants. Tu me connais trop bien pour savoir exactement quand ma lèvre commencera à trembler et que je retiendrai mes larmes aux coins de mes yeux dans le lobby de l’hôtel, dans le  stationnement sous-terrain, sur le siège de ta voiture… tu ne te doutes pas du nombre de fois où je me suis réfugiée sous la douche pour pleurer toutes les larmes de mon corps, inconsolable, au retour d’une journée avec toi. L’intensité du bonheur que j’ai en passant la main dans tes cheveux n’a d’égal que la douleur profonde de mon cœur émietté une fois que ton auto n’est plus visible de ma fenêtre. 

Je t’aime mon chéri. Je t’aime. Peut-être trop. Peut-être mal. 

Je ne sais pas. Comment peut-on aimer un homme qui porte un jonc qu’on ne lui a pas nous même offert? Comment peut-on aimer un homme qui immanquablement retournera auprès d’un autre corps la nuit tombée? C’est difficile. Je sais que je peux encore tenir le coup. Je le fais parce que j’en arrive à oublier qu’au fond de moi, le désir de te retrouver me consume. Je le fais pour toi. Et pour moi. J’ai compris la nature de mon engagement envers toi il n’y a pas si longtemps en fait.

Au départ, je ne me doutais pas de tout ce qui nous arriverait. Ce à quoi nous allions être confrontés. Si tu me demandes avec du recul, si j’étais prête à mes 20 ans à te faire autant de place dans ma vie que je ne le fais depuis, en sachant que je n’étais pas et que je ne serai jamais la première dans ton cœur, je n’aurais jamais accepté. Mais force est d’admettre que c’est quand même ce que la vie me réservait… et plus ça va, plus ça fait mal.  



Mamz'elle J xx

8.26.2013

Notre première fois..

Tu me demandes parfois de te décrire comment j’entrevois notre première rencontre plus intime. Je te dis chaque fois que ce genre de moment peut prendre plusieurs formes selon le mood, le temps que l’on aura et les intentions de chacun de passer à l’étape suivante. Bien sûr, je sais que ma réponse ne te plait pas à 100% alors je me l’imagine plus sérieusement aujourd’hui, pour ton plaisir et le mien.

Juste après le travail, tu viendrais me rejoindre à l’extérieur dans le grand stationnement. Armée d’une bouteille de blanc et de quelques bouchées, je te ferais monter dans ma voiture pour t’amener à un endroit mystère, pour un gentil 5 à 7. Je t’amènerais en plein air, à un endroit que j’affection particulièrement, à l’abri des regards, mais dont la vue sur le Fleuve et sa rive fait tomber la mâchoire..

Installant une grande couverture, tu nous servirais deux verres de vin et je sortirais les petits canapés dans lesquels j’aurais mis tout mon talent culinaire. Nous commencerions par nous faire la conversation, tout bonnement en apprenant à se connaitre un peu mieux. On va se l’avouer, même si ça fait près d’un an que l’on s’écrit et que l’on a discuté ensemble 2 ou 3 fois, on a encore tellement à se laisser découvrir.

Lentement, nous nous laisserions griser un peu par le vin frais, la gêne tomberait et tu me révèlerais des trucs hyper intimes auxquels je ne m’attendrais pas.. L’automne se pointant, j’aurais enfilé une paire de bas collants sous ma jupe de jean ajustée et un chandail de laine plutôt simple. Mais même la froideur du plus éreintant hiver ne m’aurait fait enfiler une culotte et un soutien-gorge..

Au rythme des confidences, ta main aura frôlé ma jambe et la mienne aura caressé tes cheveux. La température extérieure aura pris une tangente différente de celles de nos deux corps et nous nous rapprocherons lentement. Tes lèvres trouveront les miennes, je me rapprocherai de toi, sentant ton parfum, agrippant ton dos pour m’en approprier le territoire. Ta nuque réchauffera mes doigts pendant que je te chevaucherai encore toute habillée et ton nez fouillera mes cheveux pour t’en approprier l’odeur..

Au travers de mon chandail pointeront mes mamelons bien érigés. Tu ne te gêneras pas pour caresser mes seins en embrassant mon cou. Une vague de désir te submergera et tu glisseras une main sous mon chandail pour sentir la chaleur de nos deux peaux ne faisant qu’une.
Je rougirai de plaisir sous l’emprise de tes caresses encore un peu maladroites. La découverte d’un corps inconnu est une chose tellement poétique et intime à partager..

Tu me demanderas de te sucer. Ton œil s’illuminera. Mon sourire de gamine cochonne poindra sous mes cheveux en broussaille et d’une main experte je détacherai ta ceinture. Mes frissons les plus intenses n’auront aucune corrélation avec le vent frisquet du début d’automne..
La bande élastique de ton boxer ligné apparaîtra. Le moment le plus exquis.. Découvrir ce que tu me caches depuis tout ce temps.


Une belle queue, moulée par le tissus extensible de ton sous-vêtement appellera la chaleur de ma bouche. Je saurai par ta façon de bouger que tu n’en pourra plus d’attendre que je te prenne complètement, mais j’aime retarder le plaisir.. je suis comme ça..

Tu abaisseras ton boxer en levant un peu les hanches. À moitié nu sur une couverture en plein-air, tu auras peur qu’on nous voit. Mais je t’assurerai que tout ira bien.. En fait, j’en saurai rien, mais je le souhaiterai autant que toi.. et puis au pire, on s’en fout!

Ton sexe érigé dans le vent d’août me fera imaginer le pire.. ou le meilleur, c’est selon!
Je l’empoignerai, le réchaufferai de ma main assurant un va-et-vient que tu adoreras. Bientôt ta peut du risque se transformera en abandon total. Après un moment à te regarder fermer les yeux sous la douceur de mes caresses, j’approcherai les lèvres et les fermerai sur la circonférence de ton membre solide. Ma langue en léchera la longueur et j’enduirai de salive l’objet de mon désir avant de te sucer pendant de longues minutes, palpant tes couilles de temps en temps, en te laissant soupirer de bonheur et tenir mes cheveux. Je te sentirai sur le point de jouir à de nombreuses reprises, mais ne te laisserai jamais jouir sur ma langue.. du moins, je repousserai l’orgasme tant que je le pourrai.. À quatre pattes sur les roches pour te donner du plaisir, ma jupe se relèvera d’elle-même, laissant libre accès à mon entre-jambe plus qu’humide.. et quand tes doigts trouveront la chaleur de ma chatte sous le tissus fin de mon bas, tu perceras du bout des doigts la fibre du tissus pour insérer une, deux.. puis trois phalanges. Je te laisserai faire. Je gémirai en continuant de te lécher.. quand entre deux coups de langue sur ta queue, j’en donnerai un sur tes doigts imprégnés de ma mouille..

Comme toute bonne chose a une fin, tu ne pourras plus te retenir bien longtemps. Je te laisserai jouir dans mes joues en de longue saccades pendant que je m’appliquerai à sucer ton gland une dernière fois pour y en extraire tout le jus de plaisir que tu m’offriras. Un dernier langoureux coup de langue, de la base à la tête de ton sexe et je me relèverai, sentant s’infiltrer le vent sous ma jupe.. Tu m’embrasseras, me tendras le bord de ton verre et j’y boirai en te fixant.

Quelques minutes encore à profiter l’un de l’autre. Tu me joueras dans les cheveux pendant que je me coucherai sur tes genoux. Tes doigts sentiront moi. Pour combien de temps encore..

Bientôt, le moment fatidique où nous devrons rentrer à la maison se pointera.
Est-ce que tu me redonneras rendez-vous ou pas? À toi de voir si tu en as envie.. et je déciderai si tu le mérites!



Jade xx 

8.11.2013

Songes d'un soir d'été, qu'il disait..


Un rendez-vous que l'on remettait depuis des lunes.. en tous cas, au moins depuis Noël! 
Ça a commencé par un café bien innocent. Assez innocent et vide de sens pour que le nom de ce dernier soit «Orgasme».. 

Nous nous sommes réfugié au troisième étage de ma Brûlerie favorite, avec le sourire aux lèvres et ma timidité habituelle, bien entendu. 



Il m'a fait parler de choses et d'autres, brisant la glace de la conversation en lui racontant l'historique de mon seul et unique tatouage. Puis je lui ai posé des questions sur sa vie, ses passe-temps, ses idéaux... rapidement la chimie a opéré. Après le café, une marche de 2 heures dans les rues de St-Roch. Des découvertes artistiques, des déclarations perverses, des secrets dévoilés et des questions indiscrètes. Nous sommes atterris au Parc St-Roch pour poursuivre et un peu terminer la conversation au bruit de l'eau qui coulait quand il m'a surpris en m'embrassant spontanément. 

Mais avec les confessions que je venais de lui faire, il connaissait mon point faible.. ma gorge... 




et il en a profité. 

Une histoire à suivre.. peut-être!..

Mamz'elle J xx

8.07.2013

Fantasme orgiaque, partie 2

Ses ongles s'enfoncent dans mes cuisses lorsque le plaisir la submerge. Elle s’assoit littéralement sur mon visage, ne me laissant qu'à peine respirer durant les caresses buccales que je lui procure. Elle appuie sa chatte de tout son poids et m'abreuve d'une gorgée de son nectar sucré. Quand elle se relève, je garde ma langue sur sa chatte jusqu'au dernier moment. Elle approche sa bouche de la mienne et suce ma langue pour se goûter à travers ma salive. C'est divin. Elle est empreint de douceur comme d'intensité.. elle me rappelle moi.


Mon cul est toujours occupé par l'objet de métal dont j'ignore la forme, mais dont je devine un peu la taille. Même un forçant un peu, je ne peux en faire sortir le moindre centimètre. Mais la sensation du métal qui se réchauffe dans mon petit trou et qui prend place est délicieuse.

Puis, je t'entends me demander si je suis satisfaite de mon début de soirée. Je ne réponds que d'un sourire et tu comprends en déposant un baiser sur mon front. Passant deux doigts le long de ma fente, j'entends le bruit de ma mouille. Tu les portes à ma bouche. Tu sais que j'adore lécher tes doigts quand le jus de mon excitation couvre tes phalanges. Je les lèche, les suce, tente de ne laisser aucune trace...

Puis voilà que tu pose à ton tour un genou de chaque côté de ma tête en pénétrant ma gorge de ta queue plus gonflée qu'elle ne l'a jamais été. Tu joues avec le jouet de mon cul pendant que du bout de la langue, je caresse doucement ton manche enfoui dans ma bouche. Mais une autre demoiselle se joint à nous en venant écarter tes fesses pour lécher ta rose pendant que tu baises ma gorge. La chaleur de son haleine, se rendant à mon visage dominé par tes jambes de chaque côté de ma tête, suffit à me faire frémir. Ton gland racle ma gorge. Je sais que ça t'excite d'entendre ma respiration s'arrêter. De sentir les soubresauts de mon pharynx sur ton sexe pendant que mon corps tente d'expulser ton sexe de mon orifice buccal. De me savoir totalement à ta merci et que ça me plaise autant. Je sens que tu veux t'insérer de plus en plus loin. Tes couilles s'écrasent contre mon nez et je t'entends râler comme une petite pute quand la langue de notre complice atteint une zone de plaisir. Tu te relèves un peu sur moi et pour accentuer le plaisir, tu passe ta main sur ma gorge pour sentir ta queue encore plus à l'étroit. Quelques secondes plus tard tu te déverses dans tes jets abondants de sperme et rempli ma bouche. J'avale tout comme tu aimes me voir le faire. J'ai encore les yeux bandés et je meurs d'envie de voir tes yeux s'illuminer suite à l'orgasme que tu viens de vivre. Je veux partager ce bonheur. Tu détaches mes chevilles et mes mains, doucement..

7.30.2013

Fantasme orgiaque, partie 1

Je rêve d'une chose depuis des mois déja.

Être à la merci de ceux que tu auras invité à notre petite fête.
Les yeux bandés, les mains jointes en un noeud solide, un collier de cuir à la gorge, attachée à un lit, les cuisses écartées et la chatte ruisselante.
Un baillon à la bouche, les chevilles encerclées et les cheveux noués en une natte accessible.
Je rêve que tu nous aies concoctée la soirée la plus débridée, la plus sensuelle, la plus libertine qui soit.

Je me vois allongée sur le matelas. Six paires d'yeux posés sur mon corps éclairé de quelques bougies disposées dans la pièce. Ma peau soyeuse attirant les touchers des invités. D'abord doux et amusés, ces doigts deviennent plus fermes et insistants. Je sens des ongles griffer doucement mes seins, ma clavicule, ma joue.. chacun a déjà choisi le territoire d'attaque. Un parfum de femme se rend à mon nez, me tirant un léger sourire. Je sens ses lèvres doucement se poser sur mon front. Son nez frôle ma tempe. Je sens sa cuisse contre mon épaule. L'odeur de son sexe remonte. Son excitation est palpable. Ses seins s'écrasent contre mon ventre lorsqu'elle vient embrasser mon poignet, remontant à mon épaule en laissant doucement traîner le bout de sa langue sur mon épiderme. Le contant de l'air avec le peu de salive qu'elle y laisse suffit à me faire frissonner..

Soudain, une deuxième présence se fait plus près de moi. Un homme s'est approché pour toucher mes cheveux.. ses phalanges se rendent à ma nuque et tire un peu les racines. J'étouffe un gloussement de plaisir. J'ai l'impression de connaitre sa technique. De reconnaître sa chaleur. De palper sa présence malgré mon interdiction de bouger. Il mord le lobe de mon oreille gauche et glisse ses doigts de ma nuque à mon ventre.

Je n'ai aucune idée de qui se retrouve dans la pièce. Mais tu es l'un des leurs.
Désormais, c'est toi qui fait ton entrée dans la scène. Je reconnais ton baiser, le rêche de ta barbe contre mon cou. Je reconnais tes dents sur mes mamelons érigés. Je reconnais ta façon de pincer de l'extrémité de tes pouces et index les bouts de mes seins offerts et appelant aux caresses.

J'entends un bruit de vibration s'avancer. Une autre demoiselle approche, passe un genou au dessus de ma tête et s'accroupit sur mon visage, sa chatte chaude et bien humide s'appuyant sur mon menton. Tout de suite, j'ai envie d'y plonger la langue, de pincer son clito entre mes lèvres pour exciter son bouton et faire jaillir de son antre la douce liqueur de son plaisir. Je la sens laisser couler un peu de sa salive sur mon sexe, pensant peut-être que je n'étais pas déjà prête à accueillir plaisir et jouissance.. au contraire. Je sens entre mes fesses couler ma cyprine. Je ne veux que me faire baiser. Ici. Maintenant. Elle étire sa main sur ma bouche et défait le bâillon. Je peux enfin fouiller sa chatte de ma bouche, lui tirant un long gémissement pendant que de son côté, elle dépose un wand super puissant contre mon clito déjà en feu et bien gonflé. La vibration est douce, à peine au minimum quand elle commence ses caresses. Ses doigts se promènent le long de mon aine, revenant à mes hanches puis à mes seins. Elle les pince sans ménagement. J'adore. J'entend qu'on s'amuse ailleurs dans la pièce. J'entends geindre un homme à quelques mètres à ma gauche pendant qu'une autre femme semble se faire prendre sauvagement à ma droite. De mon côté, un petit jouet s'est à présent inséré dans mon cul. C'est froid. Comme du métal. Mais l'insertion est douce et lente. Je me sens au point de non retour, à mesure que de légères ondulations de mon bassin et de mon sexe contre son jouet vibrant.. Plus j'éprouve du plaisir, plus j'ai envie qu'elle jouisse sur mes lèvres. Elle bouge parfois son bassin au dessus de mon visage afin de positionner sa zone sensible contre ma langue. Je fouille tous les coins de son entre-cuisses afin d'y trouver un peu de son jus. Elle goûte si bon. Je la sens au bord de l'orgasme après de nombreuses minutes...

7.25.2013

Domination à trois..

Il m'a ouvert la porte.


Elle était là, à genoux juste au pas de la porte. Un foulard couvrait ses yeux, elle avait les mains dans le dos.

Mon regard s'est allumé. Des idées ont commencé à germer dans ma tête. Mais le premier geste que j,ai posé a été d'embrasser passionnément Mr.G. Maitre et organisateur de la soirée. Il portait un t-shirt vert plutôt simple. Un pantalon sport. Il embrassait mes lèvres d'une manière sublime, en caressant mon dos et mon cou.. Sous ma jupe, ma chatte nue était déjà entièrement mouillée des 3 orgasmes que je m'étais donnés dans l'auto avant de les rejoindre à la chambre. Si j'avais écarté les cuisses un peu plus, j'aurais peut-être senti un filet de cyprine s'échapper de l'intérieur de mon antre..


Passant la main dans ses cheveux, je m'appliquais à imprégner les commissures de ses lèvres de mon parfum. J'avais envie de lui. Le hic; nous allions devoir nous séparer son attention ce soir..

Elle avait les cheveux attachés, des seins volumineux et lourds. Une peau fragile et pâle. Pure et douce. Mr.G me demandait de la toucher, de l'embrasser, de la caresser et je me sentais vivre...

..à suivre.

7.17.2013

Réveilles la bête en moi

(Extrait d'une lettre à mon amant mystérieux.. )

Soir de printemps, l'air est encore un peu trop frisquet pour que je puisse dormir confortablement sur l'édredon sans autre couverture, mais après une journée entière à baiser sporadiquement, je me retrouve au milieu de mes souvenirs, mes images fixées aux pensées des plus grivoises que j'affectionne encore et encore.. j'ai encore la racine des cheveux un peu sensible, d'avoir été tirée par les nattes que tu m'avais demandé de faire. J'ai aussi eu les fesses tellement rougies et ensuite caressées que ma peau peine à récupérer une couleur et un aspect normal. Mais cette petite douleur aigüe que j'éprouve lorsque je m’assois me fait étouffer un gémissement à peine perceptible. Une nuée de ma jouissance passée, dans la même chambre, sur le même lit où quelques heures auparavant, tu as écarté mes cuisses afin de me pilonner de tout ton être. Le drap blanc où tes giclées de sperme ont atterri, elles qui devaient aller se réfugier à l'entrée de mon petit trou serré que tu avais épargné en début de journée, mais que tu m'as promis de baiser au coucher du soleil. 


Je me sens me détendre. Après le verre de vin que tu m'as fait toi-même boire, la coupe contre mes lèvres, mon regard plein de confiance plongé dans le tien alors que j'étais à tes pieds, je me sens calme. Sereine. Prête à te rendre fière. À me sentir comme ta salope, la tienne.  Tu m'as fait me relever. Tu m'entraînes silencieusement vers la chambre, m'ordonne doucement de me coucher sur le lit, et commence à faire de moi ton terrain de jeu.  Et je sais que tu veux mon cul. Je le sens. Je le devine, par les caresses délicates que tu parviens à faire durant ton travail de préparation. Avec tes rubans de latex, le masque qui servira à me couvrir les yeux. Comme promis, j'ai inséré mon bijou de cristal dans mon anus. Tu apprécies le geste, mais encore davantage la vue..


Je me couche, docile et soumise. Prête. 


Mais tu me fais attendre. Dans cette position humiliante, mais excitante. Dégradante, mais remplie de promesses..

J'attends. De longues minutes qui me paraissent des heures. J'en ai chaud. Mais je reste sage.. 

Et au fond, c'est ça que j'attends. Couchée sur le ventre, les bras attachés derrière le dos, les jambes bien écartées et le cul soulevé. 

Je n'attends que ton toucher réconfortant suivant la fessée. Je n'attends que la caresse de ta langue sur ma chatte après la tombée de ta ceinture sur mon dos. Je n'attends que la douceur de ton baiser après l'étouffement. L'embrassade passionnelle après que tu m'aies lacéré la peau de tes dents. De tes ongles. De tes accessoires mordant ma peau comme un cuir. 

Tachons ces draps de nos sangs. 

Baise-moi comme si c'était la seule fois que tu en avais le droit.. fais-moi me souvenir de ce don de moi, pour toi..



Tu réveilles la bête en moi




Mamz'elle J xx

Docile salope

Je suis à genoux, dos à un mur. Tu te tiens devant moi, bien droit, les jeans aux chevilles, mais tu gardes ta chemise et ta cravate. 
Tes yeux m'implorent de te prendre. 

J'approche mes lèvres doucement de ce gland bien gonflé que tu me présentes à la bouche. Maintenue à genoux par ta forte main sur mes tête, j'ai très envie de te montrer le talent de ma langue gourmande et avide. Je salive à l'idée que dans quelques minutes tu jouiras, tu crisperas les muscles de tes fesses et grognera comme le pire pervers que j'aie connu..

La mouille bien ta queue, qui coulisse dans ma bouche. Tu en sens la chaleur. Je t'aspire la chair et te caresse les couilles pendant un instant, ajoutant à ma tâche un regard traduisant mon envie de te faire te déverser dans ma gorge.

Ma langue chaude et bien humide s'enroule autour de ta queue, laissant une douce sensation de plaisir que tu ne veux pas laisser partir. Tu fermes les yeux, te détends, laisse glisser tes phalanges dans mes cheveux soyeux et libres..

Plus les minutes passent, plus tu as envie d'un peu moins de douceur et d'un peu plus de piquant. 
Ton langage non-verbal me le dit. Et je comprends rapidement ce dont tu as besoin.

Mes mains se joignent derrière ma nuque, je m'adosse au mur. La succion devient plus intense, mon regard te transperce littéralement. 
Tu t'agrippes à mes avant-bras pour contrôler le mouvement, pour ne pas jouir trop vite. Mais je t'excite trop.

Je change de technique. J'ouvre grand ma bouche, et fais pénétrer ta queue jusqu'au fond de ma gorge, sortant la langue pour atteindre tes couilles que je chatouille doucement.. je sens la salive qui coule sur mes lèvres. J'aime te baiser de cette façon. Je t'entends ronronner. J'aime ma position. 

Bientôt, tu prends le contrôle. Ma tête bien appuyée contre le mur, tu baises ma gorge, comme une chatte bien mouillée que l'on chercherait à investir en entier. Mes yeux te parlent. Ils te supplient de jouir. De jouir sur ma langue.. Ton bassin joue sur un rythme effréné  tu t'accroches à ma chevelure dense et douce. Mes mains se détachent, empoignent tes fesses et te serrent contre mon visage. Mes lèvres se referment autour de ton pieu. Je te sens sur le bord de l'orgasme. Tu te contrôles à merveille.. 

Quelques derniers va-et-vient et le tour est joué, J'avale tout, te fixant tendrement. Je finis par lécher tes couilles à la recherche de ce qui m'aurait échappé.. je lave bien ta queue, pour laisser ma trace sans rien oublier d'autre.. 

Je me relève lorsque tu m'en donnes la permission. 
T'embrasse doucement.

Et je pars.. 

Sa trace sur ma peau




Il y a eu une journée où il est débarqué comme ça, de nulle part. Dans la vie de Jade. Parce qu'il disait aimer ce que j'écrivais. Parce qu'il disait que mes écrits le rejoignaient, allumaient en lui des fantasmes longuement imaginés. Son apparition comme ça dans mes messages, par des mots toujours bien choisis et remplis de respect. Bientôt un sentiment mutuel de confiance et une envie d'en apprendre sur l'autre de plus en plus grandissante. Un mois. Des conversations, des messages textes, des courriels, des appels. Des jeux sexy, des photos, des vidéos, des petits moments privilégiés au téléphone alors que j'étais sur mon sofa avec un jouet à la main et qu'il était à son bureau entourés de ces collègues à m'entendre gémir, crier, jouir au bout du fil. J'aimais, et j'aime encore l'émoustiller quand il s'en attend le moins. J'aime recevoir de jolies photo de sa verge pleine de son foutre, au moment où le dernier spasme orgasmique a quitté son corps. J'aime savoir quand il se touche. Quand il me dit que c'est à moi qu'il a pensé toute la soirée, que c'est devant ma photo qu'il s'est amusé la dernière fois. 

Le nombre de fois où j'ai passé de longue minute à m'imaginer son corps, son regard, sa prise sur ma chair, son coup de bassin. J'avais envie de lui comme rarement j'ai eu envie d'un homme. J'avais envie de connaitre sa définition d'une baise bestiale et sauvage. 

Je me souviens lui avoir raconté ma première fois avec mon Maitre, du temps où j'étais soumise. Quand j'avais laissé la porte ouverte et que Mr.G était entré chez-moi  alors que je me tenais la tête baissée, nue à genoux et les mains dans le dos. Tant de choses me sont passées par la tête et me sont arrivées au plan sexuel depuis 3 ans. Et les derniers mois m'en ont fait découvrir beaucoup. Grâce à lui.

Il m'apparaissait évident que j'allais avoir avec lui une complicité que je ne soupçonnais pas. D'abord par sa grande sensibilité mais surtout par sa curiosité et son vécu dans l'univers de la domination. Sa façon d'en parler. De se raconter. De me confier son envie de jouer jusqu'aux limites du possible. Il m'accrochait par son côté sombre. Par ses révélations. Plus il m'en disait, plus j'avais envie de faire partie de ses fantasmes. 

Durant un mois, chaque jours ont été marqué par des images de dépravation. De soumission. De jeux sexuels en tous genres. En tous lieux. J'avais replongé dans un univers parallèle où tout objet de la vie quotidienne me ramenait à ma période de soumise. Mais cette fois, j'avais envie d'être à sa main. D'être sienne. D'être à ses pieds.

Il n'a fallu que quelques semaines et mon désir qui était aussi le sien s'est matérialisé. Il y avait un plan entre nous cet après-midi-là. Je l'attendais en robe avec mes bas nylon et des talons vertigineux. Il est arrivé en complet foncé, son irrésistible parfum au corps et les cheveux en broussaille. L'oeil acéré comme un prédateur. Mais sa proie était déja au plancher avant même qu'il ne lève le petit doigt. J'avais envie de violence, que quelqu'un me contrôle. Mais pas juste un peu. Je ne voulais plus le contrôle de mon propre être. Il était au courant et a tellement bien joué le rôle que j'attendais de lui. 

Dès les premiers instant, je goûtais ses lèvres. Des lèvres pleines, une bouche large. Je regardais au fond de ses yeux. Ils me racontaient de bien belles choses. Je regardais son visage, sur lequel le temps avait laissé un voile de sagesse mais rien de plus. Il fait pourtant au moins deux fois mon âge mais à ce moment, je m'en foutais trop. Je me laissais emporter dans le mood du moment. Mais le mood m'a attrapé par la nuque, n'a fait me pencher sur le dossier de mon sectionnel et m'a donné la fessée de ma vie, me retenant à ma position durant de nombreuses minutes avant de m'ordonner de le sucer. 

Découvrir sa verge, le toucher, le sentir, l'entendre et le voir autrement qu'à l'habitude m'allumait tellement. D'abord impressionnée, curieuse de sentir son gland gorgé se frotter à ma langue, pendant que ma petite main le masturbait. Il m'a grogné de remettre mes mains derrière mon dos, de ne me servir que de ma bouche. Bientôt sa queue au fond de ma gorge, je ne respirais plus. Mais j'aimais voir son regard s'allumer. Je le sentais excité et heureux de m'avoir à ses pieds, à ses ordres. Sa poignée ferme, qui me faisait me plier à toutes ses demandes, quand il insérait deux doigts dans ma chatte et les ramenait à ma bouche tout de suite après. Ses ongles dans la peau de mon dos ont laissé des traces durant des jours. Je me souviens de toutes les ecchymoses qui ont garni mon corps, de mes hanches à mes seins. Mes poignets. Mes seins qu'il a serré tellement fort entre son pouce et son index. Mes seins dont il a embrassé et mordu les mamelons. Ma gorge qu'il a serrée pour mon plus grand plaisir, coupant mon souffle, attentant à ma vie, mais me faisant mouiller doublement. Je me souviens de ses ongles qui ont déchiré ma peau par petites fissures, laissant une sensation de douleur tellement poussée à l'extrême qu'elle complétait la boucle et redevenait plaisir. Les miens ont du en faire autant, le long de ses côtes, par longues traces.. 





Nous avons passé deux heures à baiser partout dans mon appartement. Du sofa jusqu'au tapis de l'entrée. Puis, dans la chambre. Nous avons mouillé les draps de sueur. Je me souviendrai toujours de son emprise sur moi. Délicieusement douloureux. Diablement excitant. Ses dents s'enfonçant dans ma chair. Son corps sur le mien, ses cheveux suintants, coulant contre ma clavicule, le long de mes seins. La chaleur de la chambre, les mouvements lascifs mais empreint de violence assumée de ses reins contre mes fesses. J'avais mon jouet, mon buttplug orné d'un joyau bien inséré dans mon cul serré, je sentais monter en moi un plaisir intense. Et je ne pouvais pas supporter retarder la jouissance encore. Alors j'ai joui sur sa belle et large queue, me retenant à sa taille alors que j'avais les chevilles sur ses épaules. Je le fixais dans les yeux. J'embrassais sa bouche, lui mordillais la lèvre pendant qu'il agrippait mes cheveux pour me rappeler sa présence, son pouvoir sur moi.. Il a joui en longue saccades, laissant filer un grognement viril et sourd dans mon oreille. Mes draps gris n'ont jamais été aussi trempés. 

Un après-midi qui a filé à vive allure. 

Et est venu sa question: «Est-ce qu'on peut se revoir?..»

Et est venue ma réponse..


Et depuis.. 

...je ne vous le dit pas! ;)



Mamz'elle J xx




7.16.2013

Petit regard en arrière

À mes débuts dans l'univers de l'adultère, je me suis lancée un peu sans filet, sans savoir ce qui adviendrait de mes conceptions des relations amoureuses, de mon couple, de ma vie. Il y a eu beaucoup de changements dans ma vision de la vie et des sentiments entre un homme et une femme. 

J'ai eu la chance depuis les dernières années d'avoir rencontré des gens extraordinaires. Parmi eux, 4 hommes.  Mon chemin a croisé le leur par le plus beau mais aussi le plus grand des hasards.. Les hommes qui ont fait partie de ma vie d'amante ont tous eu à leur façon une leçon à m'apprendre, m'ont tous apporté par leur simple présence authentique dans ma vie, beaucoup de bonheur en me faisant découvrir le plaisir, le désir à travers leurs yeux et leur vécu. Je me considère extrêmement choyée d'avoir ainsi pu faire la connaissance de ces messieurs. 



Mr.G, de qui j'ai tellement appris au niveau personnel. De qui j'ai réappris la confiance en l'autre autant que le don de soi. Avec qui j'ai partagé quelques uns des moments les plus intenses émotionnellement et physiquement. Avec qui j'ai eu le bonheur de m'aventurer dans la soumission, d'assouvir pour la première fois un fantasme qui est devenu réalité sous sa main l'année de mes 18 ans. Je n'oublierai jamais le regard bleu et communicatif de ce mâle au charme certain, au charisme particulier et à la poigne intense. Cet homme avec qui j'ai découvert également des artistes que j'affectionne et que j'écoute quotidiennement. Avec qui j'ai pu partager un peu de mon parcours de vie et dont j'ai pu entendre le sien également. Le premier qui, comme je le dis souvent, m'a fait découvrir ce qu'était la jouissance, une main à la gorge..  Je me connais mieux en tant que femme, en tant qu'amante et en tant que soumise grâce à lui. Mr.G fait encore partie de ma vie. Fait encore partie des gens qui ont changé la petite fille en femme. Qui ont élu domicile dans le coeur de Jade, celle que je suis devenue.

Il y a eu mon amant-amour, Laigle, de qui je ne me sépare plus depuis 3 ans. Avec qui j'aurai toujours envie de tenter toutes les folies les plus absurdes mais susceptibles de me faire crier comme la pire des salopes. Je sais qu'avec lui, je n'ai qu'à être moi. Je ne cherche pas à être plus. Je ne lui demande que d'être lui. Tout de lui me plait. J'aime son âme. Son côté tendre. Sa fougue à m'accompagner dans mes délires orgasmiques. Je pourrais tout lui dire sans me sentir comme une tarte. Je peux me permettre n'importe quelle confidence, n'importe quelle confession. Je passerais ma vie dans ses bras. Il est pour moi un deuxième amoureux, une deuxième paire de bras lorsque j'ai envie de me sentir aimée. Mais en fait, il est le seul à connaitre mes deux côtés si bien. Il est le seul à qui j'ai ouvert la fenêtre sur mon passé un peu obscure, à qui j'ai raconté mes délires d'adolescence, à qui j'ai raconté mes faiblesses et mes échecs parce que je sais qu'il voit en moi ce que j'ai de plus beau, de plus fort, de plus tripant. Et quand parfois il me dit qu'il aimerait que je lui en dévoile plus, je voudrais le rassurer en lui disant que je lui dit tellement plus que ce que je ne me pensais capable. On ne se voit pas tellement souvent, mais c'est peut-être ce qui garde en vie la flamme en moi. C'est peut-être ce qui tient embrasé ce petit feu en lui. Et le temps fait en sorte que je ne suis plus la jeune femme qui l'admirais et le trouvais si parfait il y a quelques années. Je suis maintenant la femme qui l'aime et qui passerait une vie à l'attendre à 200 kms de la maison où sa petite famille dort paisiblement..


Radioman, avec qui les ébats furent si longs mais de si courte durée. Un petit rayon de lumière, une douce musique à mon hiver frisquet. Un coeur d'or. Une âme généreuse. Un papa merveilleux. Un super amant. La douceur et l'intensité en même temps. Une verge se lécher les lèvres. Des yeux à tomber par terre. Des conversations profondes, parfois drôles aussi. Mais ce qui me manque encore davantage, c'est sa voix. La voix qui m'accompagnait tous les instants de mon weekend lorsque j'étais à la maison, en auto, au travail, à fantasmer sur lui au lendemain de notre première rencontre et encore après... Une histoire qui m'aura fait imaginer les 100 coups pour le déstabiliser.    

Le dernier à avoir partagé mon lit, et non le moindre. Un homme sur qui les regards sont posés en permanence. Que tout le monde connait. Qui attire la sympathie, le respect. Élégant. Toujours bien mis. Respectueux. Lui et son côté caché.. lui et sa personnalité si complexe, mais au coeur tellement grand. 
J'ai découvert la face caché d'un personnage mystérieux. J'ai redécouvert mes fantasmes de soumission. Il a remis ses envies de jouer sur la table et j'y ai répondu. J'ai découvert des zones inusités de mon imagination, où les images les plus trashs, les plus poussées, les plus insensées se sont révélé à moi tel un film. Un scénario de dépravation duquel je me serais sentie sale de parler. Je suis allée puiser dans des recoins de mon imaginaire et j'ai trouvé le partenaire idéal à ma fantasmagorie qui parfois attire tellement de questions et de jugements. Avec lui, rien de ça. Plus encore, une réponse positive à mes avances, à mes déboires, à mes envies les plus poussées. Un complément à mes attentes. Un rendez-vous dont je ne vous ai jamais parlé. Une rencontre. Simple. Définie.. Nous ne nous sommes vus qu'une fois. Un après-midi que je n'oublierai pas. Un jeu. Un rêve. J'ai encore du mal à y croire. Mieux que tout ce que j'ai imaginé. Un homme s'approchant de la perfection. Tellement beau. Tellement rassurant. Tellement sage. Tellement tout en fait. Un être unique et délirant. J'ai ri avec lui. J'ai joui avec lui. Espérer plus? Est-ce que je peux me le permettre? J'en sais strictement rien.. 



À partir du moment où j'ai assumé qui j'étais et ce que je voulais, je n'ai plus eu besoin de me sentir coupable. Le cheminement s'est fait graduellement, mais j'en suis à un point dans ma vie où je vois tout ce que ces expériences m'apportent. Je touche du bois; tout va bien dans le meilleur des mondes. Je suis entouré de gens en qui j'ai confiance, à qui je porte des sentiments sincères et avec qui j'ai envie de partager des moments inoubliables.. comme tous ceux qui me restent en mémoire depuis les dernières années..


7.15.2013

Roadtrip improvisé

Je n'aime pas les surprises.


Il le sait. Alors depuis quelques mois, quand nous avons un peu de temps et qu'il veut me surprendre malgré tout, il me dit les grandes lignes pour me rassurer et je lui fais confiance pour le reste.

Le plan de la journée était qu'on partait sur un no where, et qu'on avait 5 heures pour revenir à bon port. Alors il est passé me chercher avec une auto de location au look sport et son sourire le plus éclatant et nous sommes partis pour une demi-journée de plaisirs. J'avais un code vestimentaire. La jupe ou la robe de mon choix, pas de sous-vêtement. Alors, j'ai enfilé une mini-jupe noire avec des fermetures éclair dorées, une camisole bien simple et un super collier style «Cléopâtre». Cheveux bouclés soigneusement, ligne de khôl sur l'oeil, nous voilà sur la route du bonheur!

Au tout début du périple nous discutions tranquillement et il me touchait délicatement, sa main glissait de l'intérieur à l'extérieur de ma cuisse.. puis, un peu plus bas sur ma jambe. Puis, un peu plus loin sous ma jupe... Je discutais de tout et de rien pour essayer de garder mon calme. Parfois en auto, vous savez ce que c'est.. le mouvement entraînant d'une main vous caressant la verge pendant la conduite peut être assez déconcentrant! Mais le plus comique, c'est que normalement, dans l'auto de Laigle, il n'y a pas l'immense console pour le bras de vitesse et les portes-gobelets et tout les gadgets inutiles au milieu de nos deux sièges.. je peux me permettre de m'agenouiller au fond de l'auto pour gâter mon homme en toute liberté de mouvement. Pas cette fois. Dommage..

La route nous a amené dans les Cantons-de-l'Est, au milieu de vallons et de collines verdoyantes à couper le souffle. Au milieu de nulle part, comme un phare venant au secours de notre envie mutuelle de baiser torridement bien présente, un observatoire au pied d'une tour cellulaire en haut d'une très haute côte. Sans même se poser de questions, nous voilà sortis de l'auto pour aller y jeter un oeil. L'endroit comme tel est désert, mais il ne se trouve qu'à quelques mètres seulement d'une route où passent motos et véhicules agricoles. Alors, les chances de se faire prendre sont assez élevées.. j'aime déja!!

Sitôt arrivés, nous commençons à nous embrasser, nos langues se trouvent et je sens s'infiltrer une main sous ma jupe. Laigle me devine excitée. Il devine surtout quels sont mes plans pour les prochaines minutes..

Je le pousse contre la petite galerie de bois et m'agenouille devant lui. Sa ceinture devient le plus excitant des obstacles et quand je parviens finalement à la détacher, sa queue jaillit de son boxer bleu ligné pour se retrouver contre mes lèvres. Je le prend en bouche et y donne l'énergie nécessaire à lui montrer que je me suis ennuyée trop de lui et de son corps. Mais cette pipe ne dura pas longtemps. En fait, il m'arrêta pour me dire qu'il avait envie de me baiser. Et, je ne suis pas du genre à discuter quand on me dit des choses comme ça!

Je me suis remise debout, j'ai remontée ma jupe sur mes hanches, et un pied sur le bord de la galerie, j'ai offert mon cul à mon amant, en pleine nature. Il me chauffait depuis si longtemps que sa queue a trouvé le chemin de ma chatte en un rien de temps. Quelques coups de hanches bien sentis, des gémissements audibles d'assez loin, nous avons freiné notre activité favorite pour laisser passer un motocycliste.. qui a décidé de venir s'installer juste à côté de nous pour manger sa pomme!

Clairement AUCUNEMENT subtils, moi et mon amant nous rhabillions lorsqu'il a stationné sa moto, faisant fi de ne pas nous regarder. Dans ma nervosité palpable, mais dans une excitation certaine, je me suis mise à ricaner. Tout de même un peu fâchée que nos ébats soient freinés par un dude consommant sa portion quotidienne de fruits, nous nous somme dirigés de l'autre côté de la rue et avons descendus quelques mètres un petit sentier dans un champ de blé. Je redeviens une petite fille quand je me retrouve en campagne. Pendant que je gambadais, entourée de marguerites et d'autre fleurs sauvages avec une envie de valser dans les longues feuilles, Laigle m'a baissé ma jupe au beau milieu du champ, me poussant sur le dos et me faisant me coucher sur les herbes hautes pour venir lécher ma chatte trempée. Je me souciais de ce que les passants allaient voir, mais d'une autre côté, je prenais trop mon pied pour lui dire d'arrêter. J'entendais les autos arriver et ralentir à notre hauteur. Il a baissé son pantalon après m'avoir embrassé. Ses lèvres goûtaient mon miel. Je sentais mon odeur sur sa barbichette et ses yeux me disaient qu'il allait me prendre..

Il a relevé mes cuisses sur les côtés de son bassin et m'a prise en pleine nature. Je gémissais fort, mordant ma lèvre inférieure et me retenant à une poignée de fleurs. Je sentais sa verge coulisser rapidement dans ma chatte inondée et la sensation de me retrouver en pleine nature, aux vues et aux sus de tout le monde me donnait une petite excitation supplémentaire. Il me dit alors: «Je suis trop excité, comment tu veux me faire jouir?» Toute souriante, j'avais envie qu'il me jouisse sur les seins et qu'il essuie son gland sur ma langue ensuite. Avec ma bouille de jeune fille, je lui ai dit de me suivre. Le motocycliste était reparti et j'avais envie de baiser dans un endroit dont on allait se souvenir. De retour au petit observatoire, je ne me soucias plus de qui allait passer, de ce qui allait arriver. Je ne voulais qu'une chose; qu'il me baise right here, right now et visiblement, il a bien compris!

J'ai voulu qu'il me baise sur la table à pique-nique adjacente à la route, mais c'était plus sécuritaire de tenter le banc de l'observatoire, surtout par rapport au traffic dans la côte. Laigle m'a prise en levrette. Je me tenais fermement sur les barreaux de bois alors qu'il me pilonnait le sexe. Je sentais ses couilles taper contre mes lèvres et j'ai eu droit à un redoublement d'ardeur quand il m'a averti qu'il allait jouir. Je le sentais sur le bord de l'orgasme, quand il m'a pénétré de façon effrénée pendant quelques minutes avant de jouir de toutes ses forces dans ma chatte offerte. S’agrippant à mes hanches, il y allait de coups de reins fermes et de cris exaltants. J'adore quand il me crie sa jouissance à l'oreille pendant qu'il me pilonne.

Nous avons regagné l'auto avec le sourire aux lèvres, et avons repris la route.. une longue route où j'en ai appris des choses! Il y a quelques souvenirs de son enfance dont je n'étais pas au courant, des histoires de famille, mais nous avons surtout parlé d'un sujet que j'affectionne particulièrement; les souvenirs de nos amours passés. Il me parlait de sa collègue d'une époque lointaine pour qui il aurait tout laissé tomber pour partir avec elle et je lui parlais d'un amour inguérissable que j'ai laissé derrière moi quand je suis partie de ma campagne natale et qui me hante depuis 5 ans. Laigle me parlait de sa première copine, de cette fois où il a eu le coeur brisé alors qu'il découvrait un peu malgré lui ce qu'était l'adultère ou du moins ce qui s'en approchait, trahison et désir de notre partenaire pour une autre personne... ce genre de confidences-là que l'on ne se fait pas sur l'oreiller par manque de temps ou d'intérêt, ou parce que le contexte ne s'y prête pas bien me fait me sentir plus près de l'homme de qui je suis amoureuse. Nous avons aussi parlé de mon avenir avec mes amants actuels. De ce qui se passait avec Radioman, avec Mr.G, avec un autre homme dont je ne vous ai jamais parlé mais avec qui j'ai eu un après-midi dément et que j'aimerais bien revoir.. Tant de choses à se raconter.

Après un peu plus d'une heure de route, nous avons mis les pieds dans un petit village à proximité du Fleuve. Le temps d'aller chercher quelques victuailles, j'attendais Laigle dans l'auto en observant une carte géographique - Tellement Old School! - et en découvrant les différentes municipalités aux noms imprononçables du Québec. Nous sommes descendus au Fleuve et nous y avons donc fait un pique-nique.

J'aime profiter de l'air marin, écouter les vagues et ressasser des souvenirs. Ces moments privilégiés avec mon amant me permettent de découvrir d'autres facettes de sa personnalité. Ça nous sort un peu du contexte habituel de l'hôtel, des draps de percale, de nos folles journées à jouir sans regarder les minutes et les heures passer sur le réveille-matin. Mais c'est tout aussi agréable et tellement unique.

Je me suis couchée la tête contre lui, pendant qu'il caressait mes seins sous ma camisole. Il pinçait le bout de mes mamelons. Je fermais les yeux et ouvrait les cuisses juste pour faire entrer un peu d'air.. la caresse du vent me suffisait à me réchauffer pour un autre sprint orgasmique, mais le temps avait filé et nous devions partir.


Il est donc venu me déposer à la maison. Et m'a fait cadeau d'un pain aux bananes!
**Le pain aux bananes est un running gag entre moi et lui depuis des mois. En fait, c'est un de mes desserts préférés et c'est aussi une de ses spécialités culinaires, bien que celui-ci fut confectionné par ses enfants. Alors, il m'a promis, il y a de cela près d'un an de m'en apporter un. Quelques tentatives manquées, dont un envoi par le biais d'un ami qui me l'aurait laissé sur le pas de ma porte mais que je n'ai jamais vu, et puis voilà! Je me retrouve avec un immense pain aux bananes à camoufler à la maison!**
Très anecdotique le pain aux bananes, je vous le concède. Mais ça a été un des plus grands bonheurs de ma journée, de rentrer chez-moi, de m'asseoir dans le fauteuil avec un bon café un une belle tranche épaisse de ce délicieux pain.. et je savoure encore ma rencontre avec mon chéri.



Nous ne nous reverrons pas avant quelques semaines puisque je suis assez occupée point de vue travail et lui part en vacances. Mais je lui prépare une petite surprise pour l'arrivée de l'automne. ;)





Mamz'elle J xx

Entrer dans son intimité..

Un bon soir alors que je ne travaillais pas, mon téléphone sonne.
Message de Mr.G, qui m'invite à passer le voir chez-lui.


Nos rencontres se sont faites beaucoup moins nombreuses depuis un an environ. Sans nous être perdus de vue, disons que nous avions des occupations en tous genres, chacun de notre côté.

Je lui répond que je suis sur la route, mais que je peux être chez-lui dans le courant de la soirée, le temps de me trouver un alibi et de passer faire une course ou deux. Finalement, vers 19h15, je sonne à sa porte.

Vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise blanche, l'oeil vif et les cheveux savamment décoiffés, il m'a accueillis chez-lui avec le sourire Pepsodent que je lui connais et une envie de me baiser palpable. Pour le remercier de son accueil, je lui avais réservé une petite surprise. J'étais totalement nue sous ma robe courte..

Il m'invite à entrer. Tout de suite, alors que j'ai encore mes souliers dans les pieds et mes clés dans les mains, il me prend par la taille pour rapprocher nos corps. Nos bouches se trouvent, nos lèvres se caressent. Il y a longtemps que j'avais envie de me retrouver sur son territoire, même si je vivais très bien avec nos rencontres dans mon appartement. Cette fois-ci, je me ressentais un certain plaisir à observer son quotidien, son environnement.. Depuis tout le temps que je fantasmais à l'idée de le voir se masturber sur son sofa, dans son lit, dans sa douche.. maintenant, je voyais exactement les endroits tant imaginés.

Nous nous sommes longuement embrassés.. ses lèvres ont une façon unique de joindre les miennes. Sa langue a une façon délicieuse de caresser la mienne.. ses mains dans mon dos, sur mes hanches.. sur mes fesses.. je me sentais me réchauffer. J'avais tellement envie de l'entendre me murmurer à quel point il aimait ma façon de le sucer. Je n'ai pas eu à attendre longtemps.

Il m'a enlevé ma robe dans les 4 premières minutes. Je l'ai déshabillé quelques secondes plus tard.. À genoux sur la marqueterie au beau milieu de son entrée, j'avais sa longue queue dans la main pendant que sa main se perdait dans mes longs cheveux détachés. Je mouillais de salive son gland gonflé à bloc pendant que ma main coulissait le long de sa tige. Je sentais ses cuisses et ses fesses se crisper de plaisir sous mes caresses qui oscillaient entre douceur et douleur.. mes ongles griffaient tendrement la peau de son cul pendant que ma langue s'enroulait autour de sa verge.. J'aime voir ses paupières se fermer sous l'effet de mes caresses. J'aime sentir sa respiration s'accélérer lorsque ma langue pointe sur son cul pendant que je le branle d'une main.

 Son regard bleu plongé dans le mien, il m'a fait me relever et le suivre vers le sofa. Il s'y est assis et je suis montée pour le chevaucher. Empalée sur son pieu, je faisais onduler mon bassin au dessus de son corps. Mon nez dans son cou, je me gavais de son parfum d'homme, de la douceur de sa peau et de ses cheveux châtains devenus hirsutes. Après quelques minutes, je me suis retrouvée à 4 pattes sur le bord du sofa. Quand il s'est inséré entièrement en moi, j'ai eu un mouvement de recul. Je le sentais me défoncer de plus en plus rapidement. Ses doigts serraient ma peau, je me concentrais sur ses gémissements puissants. Je lui ai demandé de me baiser dans son lit..

Et ma petite fantaisie fut exaucée.

C'est avec un sourire de fierté et une très, très grande excitation que je l'ai suivi jusqu'à sa chambre. Je ne lui ai encore pas avoué ouvertement que c'était l'un de mes grands fantasmes que celui de jouir dans le lit conjugal d'un amant.. Il m'a alors reprise par derrière, tenant ma crinière d'une main et ma gorge de l'autre. Il connait assez bien mon petit penchant pour la strangulation. Il sait aussi que mon fantasme peut me mener bien loin..

Je me sentais faiblir. Mais ses coups de bassin me ramenaient à la vie. J'étais totalement partagée entre mon envie d'exploser ma jouissance, et celle de laisser tout mon corps s'allonger sur le drap, devenu humide sous nos corps excités. Il a joui en moi, en longues saccades, sous les assauts de ses reins contre mes fesses. Ma main glissée entre mes cuisses avaient un accès sans restriction jusqu'à mon clito bien mouillé, que je ne me gênais pas pour caresser doucement. Je sentais venir l'orgasme. Un tout petit coït, que j'ai laissé se perdre dans les cris de jouissance de mon amant et Maître.

Je me suis relevée de son lit avec une envie de recommencer. Encore et encore.

À chaque fois, c'est pareil. Je n'ai pas envie de le laisser. Avec les années, j'ai compris qu'il valait mieux en profiter lorsque l'occasion se présente et laisser les choses se faire quand l'heure est venue.

Ce soir-là, nous avions environ deux heures de libre ensemble. J'ai remis ma robe. Nous nous sommes assis et avons discuté quelques minutes. De son enfance et de sa table de salon entre autre! (Anecdote personnelle de mon bel amant..)

On s'est promis de remettre ça. Ce que nous avons fait aujourd'hui.. mais ça, c'est une autre histoire!

Je réalise que bientôt 4 ans se sont écoulés depuis que nos vies se sont croisées. Le temps passe si vite. J'ai une théorie là-dessus! Il y a parfois des relations qui prennent du temps à bien construire. Mais même si les jours passent, il est aussi fascinant de voir que rien ne se perd.

En fait, tout se transforme..


Mamz'elle J xx


7.14.2013

Constat triennal

Dans toute cette histoire, il y aura eu moi et ma peur me m'attacher, ma réticence à faire confiance aux gens.
Il y aura eu toi et ton envie de pousser mes limites pour ton propre plaisir et un peu le mien.

Et entre les deux, une histoire vieille de plus de 3 ans qui ne se finit pas..


Mamz'elle J xx

6.10.2013

Réveille-matin

J'ai ouvert les yeux ce matin. Tranquille et légèrement ensoleillée, apparence de neige à l'horizon.
Après avoir glissé mon tiroir de lingerie pour y trouver mon plus bel ensemble de dentelle noire, je me suis dirigée vers ma garde-robe pour remettre ma nouvelle robe. Ceinturon de satin, veston noir et hautes bottes de velours noire à talon aiguille.. Tout était prêt, il me restait qu'à prendre une douche et déjeuner avant de débuter ma journée. 

J'entre dans la douche, laissant ma longue robe de chambre en satin, inspiration kimono-japonais argent, tomber sur le sol de céramique de ma salle de bain. Réglant l'eau à une température plus chaude que la normale des gens, je laisse la porcelaine de la douche s'empreindre de la chaleur de l'eau avant d'y entrer. Je jette un oeil dans le mirroir; un regard de feu. Encore une autre soirée où j'ai oublié de me démaquilller les yeux. Ce matin, je me sens invincible. Et même si je couve un rhume depuis deux jours et que j'ai l'impression d'avoir une feuille de papier sablé au fond de la gorge, j'affiche un sourire brillant et motivateur..

J'abaisse d'un cran la température de l'eau.. Et j'y entre le bout d'un pied. Puis, tout le reste de la jambe et je sens ruisseler l'eau sur ma peau encore à jeûn d'expérience aujourd'hui. Rejettant la tête par derrière, je laisse mes cheveux s'abreuver de ces milliers de gouttes découlant de la pomme de le douche. en fermant les yeux, plein d'images me viennent en tête, dont celles de la dernière fois où j'avais amené mon jouet hydrofuge avec moi.. j'agite les bras et étend l'eau sur mes épaules, sur mes bras, et remonte à mes seins. Ils me semblent lourds, ronds.. fermes. J'aime les toucher sous l'eau. Les soulever, les prendre en mains, les coller l'un contre l'autre et sentir s'écouler la mousse sur mon bijoux.. J'étire donc le bras vers la bouteille de savon pour le corps, comme à l'habitude contenant de petites perles de beurre de karité pour adoucir mon grain de peau et qui me rend délicieuse à sentir (M'a-t-on dit..!) Je me savonne le haut de la poitrine, puis les bras.. puis les seins que je prend plaisir à frotter, je joue un peu avec eux.. puis je redescends vers le ventre, les cuisses, je lève une jambe puis l'autre.. je me rince et nettoie mes cheveux.. une routine habituelle,mais à laquelle j'ajoute un mouvement plus long, plus langoureux.. 

Lorsque je sors, un frisson me parcours.. j'aime bien m'enfermer dans la douche et ne sentir que la vapeur d'eau atteindre mon nez, mes paupières.. je n'aime pas vraiment avoir froid. Je me recouvre d'une grande serviette de bain, le temps d'essorrer mes cheveux, de les brosser pour les démêler et enlever l'excès d'eau. Je me dirige d'un pas décidé vers ma chambre, dans laquelle joue un air plutôt apaisant.. le CD que j'ai l'habitude d'écouter durant mes séances de Taï-Chi et de Yoga a fini par se retrouver en lecture dans mon carousel de chaîne stéréo. J'allume un bâton d'encens pour mettre une ambiance plus posée.. puis je me sèche les cheveux en y mettant le plus de volume possible. J'allume le fer à lisser et me dirige vers la partie détente de mon petit cocon pour me vêtir.

J'enfile la culotte en premier. Un culotte de style garçonne, avec un détail de satin qui donne une touche coquine à l'ensemble. Puis, j'enfile le soutien-gorge. J'aggraffe et je me retourne vers le miroir pour ajuster la bretelle.. 
Je lisse mes cheveux, section par section. et je me maquille. Les yeux, les joues, la bouche.. Je fouille dans ma collection de bijoux et glisse une bague à mon doigt, des boucles à mes oreilles et un bracelet à mon poignet. 

Je regarde du coin de l'oeil mon ami le vibro, et ma montre.. il me reste bien un bon vingt minutes avant de partir pour mon unique cours de la journée. Je laisse tomber le sac à main, les livres et le manteau pour aller me blottir à nouveau sur mon lit, vibro à la main. Je sais comment me toucher, à quel endroit et en combien de temps je peux jouir avec mon instrument. Je me restreint à un orgasme. Un seul. Puis je pars.. Je me caresse par dessus ma robe, je la remonte sur mes hanches.. j'abaisse ma petite culotte et passe un doigt sur ma chatte.. déja mouillée.. je l'agite sur mon clito gonflé à bloc et  je me laisse aller à travers mon imaginaire, voyant des corps se fondre l'un dans l'autre, observant les mains et les yeux d'un homme qui n'aurait pour but que celui de me faire atteindre le 7ieme ciel.. Quand je met en marche mon vibro rose, rien ne serait me tirer un sourire plus beau.. je lui frotte la tête sur ma fente inondée et pousse un peu, pour laisser un peu de mon jus sur la première partie de la verge de silicone.. puis, je recommence. La vibration, pourtant à un niveau assez bas, me semble infernale. Mon état d'excitation et tel que je sens que si je le réapproche de mon antre, il ne faudra que quelques secondes avant l'atteinte du Plaisir.. ce que je ne veux pas. Pas cette fois. J'attends. Une minute. Deux minutes.. puis, je me sens d'attaque. J'y replonge mon compagnon de jeu, qui y sauce sa verge plus facilement que jamais et je m'adonne à un plaisir certain. J'en frémis, mes orteils se crispent au bout de mes pieds. Je me sens absorbée par mes pensées perverses, mes idées secrètes, mes fantasmes les plus osés. Je sens que je vais atteindre le point de non retour... et je le fais aller un peu plus vite, une peu plus brusquement, un peu plus loin.. Un spasme vient me chercher. Une extase éphémère se passe.. Je profite de la contraction de mes muscles pour récupérer un peu de l'ère dans laquelle je suis. Sentiment de bien-être mêlé à de la déception que ça ne puisse pas durer quelques secondes de plus, cet état de décontraction.. Mais je récupère vite et bien. 

Je lèche mes doigts, en coquine que je suis. Puis, je nettoie le jouet, le remet sous l'oreiller et.. tant qu'à être en état de les recevoir, j'insère en moi les boules de geisha que je vois dans le tiroir de jouets.. il me reste 5 minutes.

Demain. Je ferai la même chose.. mais sans les sous-vêtements...






Mamz'elle J xx

6.08.2013

Au Bal Masqué, dernière partie

Toujours couchée entre deux corps, entre deux mondes, entre l'envie de me coucher et dormir contre la chaleur de ces mâles à demi nus et celle de laisser la nuit filer en ne me préoccupant que de mon envie de jouir et rejouir, je reprends un peu mes esprits. respire profondément malgré un corps comprimant mes organes internes.. je suis à bout de souffle quand les deux hommes reprennent leur chorégraphie jouissive. Je les sens bien à travers la paroi séparant mon cul de ma chatte devenue inondée de ma cyprine abondante. Je les sens coulisser avec tellement de facilité et d'exaltation que je deviens bientôt sur le point de laisser un autre torrent de spasme m'envahir. Mon Préféré passe deux mains de chaque côtés de ma tête, relevant le haut de mon corps et m'approchant de lui. Il colle son torse contre mon dos, me serre contre lui, et descend les doigts jusqu'à mes mamelons en les pinçant entre pouces et index. Je crois qu'il a deviné que j'aime un peu me faire challenger..

C'est alors que ses coups de bassin se font plus forts, plus rapides, plus puissants. Je le sens me limer le cul, appuyant de plus en plus son corps contre le mien. Il passe alors son bras droit sur ma taille, son bras gauche autour de mes épaules. Le partenaire du dessous savoure le spectacle de mes yeux qui s'allument comme autant d'étoiles, alors que les coups de bassin harmonisés entre moi et mon compagnon de derrière suffisent à son plaisir dans ma cavité lustrée et humide au possible.

Il glisse son nez sur ma nuque. Son souffle à la racine de mes cheveux est un vent d'extase. Il resserre sa prise. Il me murmure; «Ça t'a excitée de baiser trois inconnus toute une nuit, salope? Ça t'a fait mouiller trois belles queues dans tous tes trous? Je sais que ça t'allume de perdre le contrôle comme ça. Ce n'est plus toi qui l'a le contrôle présentement. Tu sais que je peux faire ce que je veux avec toi. Et je sais quoi faire pour te faire jouir.. je le sais plus que tu ne le penses.»

À chaque coups de bassin, je me sens sur le bord du précipice.. je pourrais me laisser aller d'une seconde à l'autre, mais je veux faire durer le plaisir. Mes yeux se remplissent d'eau. Les efforts mentaux sont plus que difficiles, mais j'y arriverai. Plus il serre, plus j'en ai envie. Et il me devine à un point tel qu'il me pilonne toujours plus fort. Je m'entends crier sans pouvoir m'arrêter ou me taire, comme une pulsion trop forte qu'on ne peut retenir. Mes respirations sont devenues nécessaires et il serrait toujours. Une clé de bras que je lui ai laissé faire. Il connaissait sa force. Mon partenaire du dessous a joui le premier. Je le sentais vouloir me rentrer sa queue jusqu'au dernier centimètre possible alors qu'il laissait jaillir de longues giclées de foutre dans mon ventre. J'ai joui presque tout de suite après, la tête vers l'arrière prise entre un torse et un avant-bras étouffant. Je toussotais un peu et cherchais mon air tout en gémissant encore des spasmes musculaires qui s'opéraient dans mon sexe coulant. Je me souviens avoir vu des étoiles après que mon Préféré s'est retiré pour me jouir partout dans le dos et sur les fesses.

Et il a glissé presque tout de suite 3 doigts dans ma chatte pour me faire jouir une dernière fois. Je sentais le foutre du précédent sur sa main. Le dos arqué, je le dirigeais pour qu'il trouve bien mon poing G et le stimule à fond. Le dernier sexe masculin à m'avoir baisé avait déjà fait un bon travail de stimulation, mais il fallait encore la meilleure position, la meilleure technique.. Je me retourne sur le dos, couchée sur le drap devenu linceul, sa main s'est infiltré entre mes cuisses avec un fort désir de ne jamais me faire oublier cet instant. Il a trouvé assez rapidement!
Je sentais monter en moi l'assaut de cette jouissance avec plus de puissance que jamais. Les deux autres hommes sont venus se placer de chaque côtés de ma tête et se masturbaient frénétiquement au dessus de mon corps alors que je me faisais défoncer la chatte de ses gros et longs doigts.

J'ai senti sortir la vague. Après une bonne minute à me stimuler, il est sorti une giclée de mon éjaculation , pendant que ma peau accueillait le sperme des deux pervers qui assistaient au spectacle de ma jouissance. Comme si mon âme sortait de mon corps, mon dernier orgasme m'a secoué comme aucun autre avant. J'ai crié comme une salope en délire, avant de perdre la carte. L'espace-temps devient pour moi secondaire. J'ai mouillé le tiers du lit en squirtant.

 J'ouvre à demi les paupières et le vois tout sourire. Les deux autres sont en sueur et me fixent en souriant aussi. Je constate que tout le monde est heureux.

Mais il est temps d'enlever les masques.. Et je découvre de bien belles choses... un genre de soirées qui attirent vraiment des gens de tous les milieux.. et il me semble en reconnaître 2 assez facilement..


Fin.

Mamz'elle J xx