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5.11.2012

. : : . .Vapeurs et extase . . : : .

L'amour sous la douche laisse très peu de place à de l'élaboration et à des manoeuvres dignes des contorsionnistes d'Amaluna. Mais il est tellement agréable de faire des galipettes dans ce lieu où l'on n'a pourtant pas l'habitude de se salir..

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La douche est immense, faite de carrelages de quartz noir, avec la vitrine donnant sur le foyer et le lit défait.. Des jets sortent des murs, du pommeau de laiton qui nous donne une averse plutôt que le jet dru habituel. Les lumières sont tamisées et un haut-parleur de la chaîne stéréo est installé juste au dessus de l'évier. Dans cette douche, deux silhouettes sont dessinées par des jeux d'ombres, et il y a moi, sur le pas de la porte.. je m'étais assoupie sur le lit après la baise torride à trois que nous venions d'avoir. Pendant ce temps, mon amant en avait profité pour suivre notre compagne sous la douche, question d'éterniser l'étreinte sensuelle.

D'où je suis, j'aperçois le corps de la jeune Sophie qui semble s'acclimater à l'air ambiant. Les bouts de ses mamelons érigés et la rougeurs de sa peau, ses longs cheveux noirs sont lissés vers l'arrière et descendent dans mon dos. Adossée au mur de la douche, elle a relevé un pied sur l'épaule de notre homme qui, à genoux sur le plancher, s'affaire à lécher la sublime chatte de notre amie. Il a l'air d'y prendre goût, lui qui adore donner le plaisir de cette façon. Les gouttes d'eau perlent dans sa chevelure poivre et sel et sur son torse. Il est terriblement sexy quand il agite la langue de cette façon. De sa main droite, deux doigts écartent les lèvres de notre douce complice alors que sa queue bandée est entourée de sa main gauche qu'il n'active que très doucement. J'entends les gémissements qui se heurtent aux murs de la douche, à la vitrine qui amplifie le son et l'envoi au creux de mon oreille pour m'offrir un spectacle son et image à couper le souffle. Le bassin de Sophie ondule et je l'entends qui pousse de petits cris de temps à autre. Le mâle en état d'excitation décide donc d'inclure deux de ses doigts à la manœuvre, pour lui faire atteindre le paradis. C'est graduellement que ses gémissements se transforment en véritable orgasme et elle finit par serrer si fort les cheveux de notre amant qu'il doit repousser sa main un peu..

Quand Sophie a reprit ses esprits, je me tiens déjà devant elle, à lui caresser le sein droit du bouts des doigts pendant que monsieur frotte son membre sur mes fesses juste derrière. Ma main gauche se laisse guider par mes envies perverses de l'attirer encore un peu près de moi pour caresser son beau derrière,et je referme les phalanges sur le membre derrière à la fois. Nous nous embrassons doucement, langoureusement pendant que je sens la queue de notre viril ami qui me gonfle dans la main..Je le branle délicatement avant qu'il ne décide de m'attirer sur le mur opposé et me prendre par derrière, la tête sur le carrelage et la frange dans les yeux. À ce moment-ci, j'en ai carrément rien à foutre de mes cheveux.. je sens se glisser contre moi Sophie qui s'agenouille à son tour et décide de ma lécher le clito pendant que je me fais pilonner par la verge énorme de notre amant.. je suis au 7ième ciel... L'eau devient un peu plus chaude et je jubile. La vapeur m'étouffe un peu, ma faire perdre la tête, je comprends alors que mon amant a bien envie de me prendre par devant et propose à Sophie de courir chercher mon beau dildo en verre.. Elle revient et se réinstallant derrière moi, elle caresse d'une main habile ma petite rose qui voudrait bien se faire baiser aussi.. Quand elle frotte le bout du dildo de verre sur ma chatte, elle se rend compte de toute l'excitation qui m'habite. Elle me l'enfile graduellement dans le cul, et je me sens me dilater au fil des billes qui s'insère en moi. Les va-et-vient se font de plus en plus insistants et je dois avouer que je suis sur le point de jouir après quelques minutes seulement. Avec le butement du pieu de notre mâle dans le fond du ventre et le mouvement du dildo dans mon cul, je défaillis dans le temps de le dire. C'est si bon! J'ai du mal à tenir sur mes jambes tellement le plaisir m'affaiblit.  Quand je retrouve mes esprits, j'embrasse ma copine Sophie en guise de remerciement et nous nous agenouillons pour offrir une belle fellation digne d'un film X à notre complice. Il jouit sur nos seins en criant de bonheur, son visage se crispe et ses yeux se ferment... Chacun son orgasme gagné. Chacun le sourire aux lèvres.. sauf que.. maintenant que notre amant s'en va regarder la télé, j'ai décidé de rester pour savonner le dos de Sophie.. après tout, il faut bien se laver un peu dans cette douche..


5.09.2012

Défi d'écriture et histoire coquine



On m'a donné comme défi d'écrire 2 paragraphes avec les mots tomate, tango et honneur... voilà où l'inspiration me mène parfois!






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...] Ce soir-là, je revenais de mon cours de danse. Comme une de mes résolutions concernait un engagement dans une activité me permettant de renforcer mon estime personnelle, j'avais décidé de m'inscrire à un cours de tango, à raison de deux soirs par semaine, dans un studio pas très loin de chez-moi. La moyenne d'âge était élevée; j'étais la cadette d'environ une dizaine d'années. La première semaine, tout allait bien. J’apprenais très vite. Mon partenaire de danse, un homme dans la cinquantaine rencontré sur les lieux, avait appris à bien suivre mon rythme. Mais, un jour, sans crier gare, il a abandonné le cours. Je me suis retrouvée à suivre seule durant quelques cours, dansant les bras dans les airs comme pour signifier que j'avais un partenaire. Voyant que j'évoluais assez rapidement, que j'avais un certain talent et que j'avais le rythme dans le sang, le professeur, un homme âgé dans la mi-trentaine et de belle apparence, me proposa de devenir sa partenaire de démonstration. Seule chose, on devait se voir un soir de plus par semaine, le temps que je pratique les pas afin de les reproduire lors des cours devant les apprentis. Ça m'allait. en fait, c'était un honneur pour moi de devenir une partenaire pour lui. Après tout, je n'avais pas envie de croire que je m'étais acheté des souliers de danse pour rien.. et puis, j'adore ça le tango.

La semaine d'ensuite, il m'envoie un message sur mon compte Hotmail, me donnant rendez-vous le lendemain soir au studio de danse. Il me demanda si ça m'allait, je lui ai répondu que oui et que je serais là à 18h tappant, tout de suite après mon cours à l'université.

Ce soir-là s'est installée une chimie entre nous d’emblée. Je gobais toutes les infos qu'il me donnait concernant ma posture, les temps comptés à coup de deux, parfois quatre, le «salida» idéal pour suivre la mesure, la longueur des pas. J'ai assimilé absolument tout ce que j'avais entendu. En sortant du studio, je me suis rendue chez Archambault à la recherche d'un DVD qui pourrait m'aider à progresser plus vite encore. Là, je voulais l'impressionner.

Le lendemain soir, ce fut le premier cours durant lequel j'étais impliquée comme «démonstratrice». L'heure et demie s'est passée comme un charme, j'étais totalement dans mon élément.

Les jours s'emboitaient comme ça.. une alchimie entre nous s'était développée. Il voyait bien que j'étudiais la matière en dehors des heures de cours; je ne pouvais pas avancer autant dans la technique sans avoir un coup de pouce ailleurs. Quand je lui ai parlé de mon achat et de toutes mes recherches et visionnements concernant le tango, il est resté très surpris. Alors, sur un coup de tête et l'air totalement emballé, il me dit; «Demain soir, vient me rejoindre chez moi plutôt qu'au studio. Je vais te faire entendre les chansons que j'ai choisies pour les prochaines classes de danse, tu me diras ce que tu en penses..» et il ajouta; «Et puis, ne prends pas le temps de retourner chez toi, vient directement à la maison, je m'occupe du souper. J'ai vraiment très hâte que tu entendes tout ça. On pratiquera un peu ton déhanchement..!»

Le lendemain, j'ai passé la journée à me demander si je me sentais à l'aise de me retrouver chez-lui.. la gène j'imagine. Mais à 18 heures, quand mon cours s'est terminé, j'ai pris mon sac et j'ai filé en autobus à son condo dans le Vieux Port. Arrivée chez-lui, plus que surprise, je me rends compte de son côté esthétique et artistique développé. Ça sent magnifiquement bon, la déco à la fois chaleureuse et contemporaine est parfaite et en tirant un oeil, je remarque qu'il a une véranda sur le balcon derrière. On y voit tous les bateaux du port, les petites lumières du quai et les silos.. C'est paisible. Il vient me rejoindre avec un verre de blanc et il me présente son chaton nommé Argentin. Je lui demande ce qu'il a cuisiné. Il me dit; Une spécialité du chef; des pâtes aux fruits de mer avec une sauce rosée à base de pesto de tomates que j'ai fait l'automne dernier.. 
Stupéfaction; il fait même son pesto maison! ..Non, mais cet homme sort d'où, bordel?!

Après deux..trois..quatre coupe de vin, nous sommes toujours autour de la table, à rire et à nous raconter nos expériences de vie. Ravie de voir que la chimie de la piste de danse n'était pas qu'une impression, je décide tout de même, la tête un peu dans les vaps, de lui montrer une nouvelle suite de pas que j'avais apprise.. Mais, aussitôt ses mains sur mes hanches, j'ai l'impression qu'il va faire exploser ma poitrine. Mon coeur bat à toute allure, et tenons-nous le pour dit, j'ai pas envie de danser présentement. Alors, je fais semblant de me tourner la cheville, et il m'attrape.. nos regards se coirsent et c'est le coup d'envoi.

Nous nous embrassons fougueusement, nos langues se caressent, nos mains glissent partout sur la peau l'un de l'autre, on se précipite partout dans les murs..

Quand il me plaque contre le mur, j'en profite pour lancer mes souliers si peu confortables quelque part dans la pièce.. on se retrouve sur un sofa-lit en rotin dans sa véranda chauffée et pleine de plantes vertes. L'oxygène règne ici. Nos embrassades continuent, et je défais la boucle de sa ceinture pendant qu'il embrasse mon cou. Je sens déjà une belle érection dans son pantalon.. je sors la chemise bourgogne de son pantalon et défais les boutons uns à uns, mais rapidement. J'ai la bonne technique. Il détache ma chemise blanche et descend ma jupe sur le sol.. c'est alors qu'il découvre mes bas en dentelle, tenus par un magnifique porte jarretelle rouge s'agençant parfaitement avec mon soutien-gorge et ma culotte.. J'avais prévu le coup quand même!

Nous nous retrouvons couchés sur son sofa, moi sur lui. Je le caresse partout, mes phalanges glissent sur sa peau nue.. chaude.. puis, je me rends à son boxer serré, qui moule à merveille la verge démesurée qui l'habite. J'ai tellement envie de la prendre en bouche. J'en peux plus; je sors le pieu de son étui et mes lèvres effleurent son gland tout gonflé. Ma langue s'en donne à coeur joie et je l'entends gémir et respirer exagérément fort. Visiblement, il adore ce que je lui fais.. J'ai pas envie d'attendre plus longtemps, j'enlève ma culotte et me hisse directement sur son pieu. Je l'insère en moi doucement; la largeur de sa verge me donne une impression d'être bourrée à fond.. je le sens buter au fond de ma chatte déja humide. Il a ce talent, ou disons plutôt ce pouvoir de bander et bander et bander.. sans que ça n'ait jamais de fin!..Je le sens encore grossir au fond de moi.
Et j'entreprends un mouvement de bassin démesuré.. je me sens faillir. Son pouce droit qui s'agite sur mon clito, j'ai les yeux fermés, trop absorbée par le plaisir qui me ronge toute entière et quand il se relève pour me coucher sur le dos, j'ai l'impression de vivre un rêve. Il appuie mes chevilles sur ses épaules, se penche sur moi et me pistonne à fond. Il me défonce comme jamais je ne l'ai été.. stimulant mon point G à fond, je sens que l'orgasme me gagnera bientôt. Je fais valser mon index ainsi que mon majeur sur mon petit bouton de plaisir tandis qu'il me lèche les seins à s'en régaler. Son odeur de mâle mélangée à son parfum exotique me donne des frissons. Alors, je le sens prendre une inspiration profonde, signe qu'il va bientôt exploser. Je me donne à fond sur mes caresses et au moment où il sort de moi pour venir jouir sur mes seins, je pousse un cri de jouissance et j'asperge les draps de mon excitation.. ses yeux scintillent, je caresse sa verge de ma main gauche tandis que j'étends sa semence sur mes seins de l'autre..

Il se laisse tomber sur le sofa, à côté de moi et, essoufflée, il met le nez dans mes cheveux pour reprendre son souffle.. 

Wow.. On recommence quelques minutes plus tard, alors qu'il me prend en levrette, moi appuyée sur la grande vitrine de sa véranda. De là-haut, je peux tout observer; les piétons dans la rue, les autres couples dans leurs salons.. et tout ça m'excite. Personne ne semble se douter de ce qui se passe ici.. 

Depuis ce temps, on se voit souvent. Non seulement pour les cours de danse.. mais pour.. pratiquer mon déhanchement

4.30.2012

Discussion coquine avant le dodo

Mon amant m'écrit ce genre de trucs avant que j'aille au lit.
Comment rester de glace...

Hum.Je voudrais donc que je sois déjà dans ton lit quand tu y viendrais
Je te regarderais avancer vers le lit dans tes sous-vêtements
Te glisser doucement sous les couvertures
Faire glisser ta main sur ma cuisse
Approcher tes lèvres des miennes
Ma main se poserais sur tes fesses
Mes doigts iraient soulever ton string
Tes doigts chercheraient mes bourses
Je t'embrasserais fermement sur la bouche
Mon autre main derriere ta tête pour bien appuyer ta bouche contre la mienne
Je retirerais ton slip doucement
Ta main caresserait ma verge
Ma bouche descendrait sur tes seins
Ma langue s'empressant de lécher tes mamelons
Je t'enlèverais ton soutien gorge pour bien pouvoir les prendre avec mes 2 mains 
Tu me branlerais avec les yeux dans le vide, à te concentrer sur le plaisir que mes doigts te procureraient
Mes doigts qui contournent ton clito et qui dessinent le contour de tes lèvres
Mes doigts qui iraient tremper dans ton nectar humide et chaud
Tu enlèverais mes boxers
Et dirigerais ta bouche vers ma queue
Du même coup, j'attraperais tes fesses pour les guider vers mon visage
Ta bouche sur mon sexe, ma bouche sur ton sexe
La salive qui se répend sur nos parties excitées
Toi sur mon gland
Moi sur ta chatte
À tournoyer autour de ton clito
À insérer un puis 2 doigts en toi
Je te dégusterais pendant que mes doigts te labourent le bas ventre
Un 3ième doigt
Ta tête laisserait brièvement ma tige pour bien ressentir ma main qui se fraye un chemin vers ton abdomen
ma main masse ton intérieur, elle masse ton point G
J'insèrerais mon 4ième doigt et m'efforcerait d'appliquer la bonne dose de force sur ton abricot
Ma main vibrerait
Ton corps vibrerait
Ta tête levée, en poussant des cris et avec ma queue dans ta main
Tu me mettrais à m'asperger de ton liquide dans un orgasme des plus intenses
Je recevrais ta gicle sur mon visage et je serais des plus comblé

Bien sur, après avoir bien joui, tu te concentrais à m'astiquer le membre comme seul toi sais le faire
Je ne pourrais résister très longtemps à tes caresses puissantes et rythmés
Ce sera alors à mon tour de te gicler au visage et tu serais comblée

Bien sur, il serait pas mal plus tard que 9:30....
.....et peut-être même qu'on s'y remettrait après une petite période de repos

4.28.2012

5 à 7 – Stress, Fous Rires et Sens en éveil



Ça faisait quelques jours -voire quelques semaines- qu’elle me parlait de sa visite à Québec et de l’organisation d’une petite soirée où elle aurait aimé que je sois. Malheureusement, j’avais une fin de semaine «overbookée» et je ne pouvais pas y être. Alors je lui ai proposé une visite , on a échangé nos numéros et on s’est finalement donné rendez-vous à sa chambre, le vendredi en début de soirée. Ce soir-là, j’avais également une chambre puisque j’avais invité Moi Laigle à venir passer la soirée du côté de la Vieille Capitale. Alors sans même mettre de manteau ou d’écharpe, nous nous sommes rendus deux étages plus bas la rencontrer.

Je me tiens devant la porte de la chambre avec mon amant chéri. Je frappe. On entend la douche couler donc, on se demande si ça ne serait pas mieux de revenir un peu plus tard, le temps que mademoiselle finisse sa tâche. Mais comme nous nous apprêtons à rebrousser chemin, nous entendons la porte ouvrir. Elle se tient là, à quelques centimètres de moi et je suis un peu confuse. La première fois de ma vie qu’une inconnue m’accueille en serviette sans trop de crainte ni de pudeur. Au premier abord, je ne peux pas dire que je suis particulièrement surprise puisqu’en lisant ses écrits, on se rend compte qu’elle est très à l’aide avec son corps ainsi que sa personne. Ça me fait sourire. Mais alors là, vraiment sourire! Et parlant de sourire, elle en a un magnifique. Un accueil surprenant, une entrée en matière originale, une discussion qui s’annonce intéressante.

Je lui présente Laigle, on se fait la bise. Elle semble approuver mon choix de mec! Comme nous arrivons dans un moment un peu inopportun, elle nous demande de nous asseoir le temps qu’elle termine sa douche ainsi que sa routine beauté. Sachant à quel point il est impératif pour elle de ne pas sauter l’étape de la crème, nous prenons place et discutons un peu, Laigle et moi.

La vitrine, la même que dans notre chambre, est le point focal du décor. La vue de sa chambre est assez spectaculaire. Juste devant, l’immeuble CGI et au loin, le Delta, Le Complexe G et le Hilton. Les lumières de la ville donnent un charme particulier à la chambre puisqu’elles font un peu partie du décor, inévitablement. 

Un employé de l’Hôtel monte son sceau à glace. Je l’accueille pour elle. Dommage qu’elle ait manqué la belle pièce d’homme sur le seuil de la porte. Mais comme elle passera par la suite, une partie de la soirée à complimenter Laigle, je me dis que ses yeux en ont bien assez! Haha..

À ce moment, Laigle monte à la chambre chercher une bouteille de blanc et je reste quelques instants seule avec elle. 

Je suis particulièrement nerveuse. Cette femme a une personnalité du tonnerre, une aura de bonté et un milliard d’anecdotes à raconter! Je suis de nature timide et essaie de ne pas prendre trop de place. J’aime m’effacer quand je rencontre quelqu’un pour la première fois. Peut-être une façon de savoir un peu mieux à qui j’ai affaire, ou une façon plus efficace de connaître mon interlocuteur. Devant Mariposa, c’était différent je crois.  J’avais cette impression d’être devant une idole que je désirais rencontrer depuis tellement longtemps et je figeais. Comme j’avais écouté quelques uns de ses «Podcasts» avec HmSeb, je savais à quelle voix m’attendre et à quel rire également! En outre, tant que je n’ai pas entendu son rire, je n’ai pas été certaine de qui se trouvait réellement devant moi. J’ai eu ma confirmation assez rapidement!
Nous avons parlé de ses amants et des miens. Je lui posais pas mal de questions; j’aime ça les potins. J’ai eu le plaisir de voir des photos de chacun d’eux, faire des commentaires, m’exclamer sur certains profils. J’ai pu mettre enfin un vrai nom sur un visage, puis sur un nom d'amant, puis sur un billet, puis sur un ébat! Ce fut très comique et franchement divertissant!


Une discussion pendant qu’elle se préparait pour sa soirée. Nous avons vu l’évolution, de la serviette autour de la taille à son look de soirée. Elle nous jasait ça avec un naturel désarmant, enfilant ses bas auto-fixants, devant mon amant qui n’en finissait pas de sourire.

C'est la citation de mon cher Laigle qui a retenu l'attention. «" En tout cas, tes amants sont habitués à te voir de déshabiller, nous on pourra dire qu'on t'a vu t'habiller! "»


 Une soirée super amicale, drôle et une rencontre marquante. J’ai réellement apprécié son rire, l’ouverture dont elle m’a fait part à l’égard de certains trucs plus personnel, sa générosité et son humeur communicatif.

J’ai même reçu un joli cadeau de sa part. Un parfum ALDO donc l’odeur m’a vraiment plu. «C’est moins floral que le mien..C’est un parfum pour faire du sexe ça!»
Je suis partie à rire en faisant un clin d’œil à Laigle juste à côté. «Je lui ferai honneur alors! »


J’ai été charmée.

Finalement, son petit couple était arrivé en bas et nous avions réservé une table à mon resto préféré donc, ce fut donc la fin de notre petit 5 à 7 de potinage, bitcherie (Onnn! À peine!..) et de dévoilements.  

D’ailleurs, je vous raconterai un jour –quand j’aurai moins honte -mon anecdote «j’ai vraiment eu l’air d’une conne et j’ai créé un malaise en mélangeant un téléphone et un iPod..» 

Il ne s’en fait pas deux comme elle, et c’est bien comme ça!



Je l'ai déjà remercié au moins mille fois, mais je réitère mes remerciements ici aujourd'hui! Mariposa, tu es unique et tellement divertissante! Je suis heureuse de te compter parmi mes copines, lectrices et confidentes de ma merveilleuse vie anonyme! Hihi. 

Bon weekend!




Mamz'elle J
xx

4.26.2012

-- Une soirée de PUR bonheur , Partie 2 --

La soirée dans l'ensemble a de quoi me donner des ailes depuis une semaine déjà. Il m'est assurément impossible de me remémorer chacune des secondes passées avec l'homme terriblement sexy qui a partagé ma chambre et ma vie durant un moment, mais les grandes lignes, elles, je m'en souviens assez bien pour vous les raconter...



--Massage et gorge-profonde--

Après le hand-job que j'ai prodigué à monsieur, devant l'immense vitrine, Moi Laigle se lève du canapé. Il ne supporte pas facilement que j'aie le dessus sur lui quelques fois!.. Il me fait me coucher sur le dos et vient s'installer debout juste derrière ma tête. Le cou incliné vers l'arrière, me voilà prête à l'insérer dans ma bouche comme il aime tant. Et installer de la sorte, il a tout le loisir de s'insérer jusqu'à la garde s'il en a envie puisque monsieur me retient les poignets et travaille du bassin. Son sexe dans ma bouche, il se met à se déhancher. Ma mâchoire absorbe les coups donnés et je sens ma gorge qui se resserre comme un étau autour de son membre. Les réflexes respiratoires reviennent et j'étouffe assez rapidement. C'est donc avec une main sur ma gorge et l'autre sur ma chatte qu'il se met à me caresser par dessus ma culotte, tout en me laissant lécher ses bourses du bout de la langue. Je me tortille sur la petite causeuse, le plaisir est évidement. La jouissance est éminente. J'adore qu'on me soumette à mon plaisir et ainsi posée, poignets sous le poids de la bête, je suis carrément aux anges...


  
-- Un cri dans l'aube --

Réveil super matinal. Je passe mon bras autour de sa taille et espère qu'il dort encore dur, pour ne pas le déranger. Il dort dur. En effet. Il est bandé.
Son corps chaud m'appelle à le caresser du bout des doigts, pour lui signifier ma présence, mais aussi mon envie de me coller un peu. Nous avons passé la nuit dans le même lit king, mais chacun à son extrémité.. pas tellement évident côté «chaleur humaine» de se réchauffer comme ça, qu'on se le dise! Je replace le drap sur moi, doucement pour ne pas faire de mouvement brusque.. Je l'entend grogner à mon toucher.. humm.. Je ne dormirai plus, c'est une évidence.

Son sexe est gonflé à bloc sous la couette. Un gland qui invite aux caresses... Je n'ai pas officiellement terminé ma nuit que mes lèvres ont atteint le membre de Laigle. Je déguste mon amuse-bouche de début de journée et le laisse sur sa faim, comme la veille.

..la douche est chaude. J'adore me retrouver sous la vapeur brûlante et passer un moment à réfléchir, penser à une situation coquine, rêvasser ou même me faire plaisir avec un jouet résistant à l'eau.. À travers le nuage de brume qui envahit la salle de bains, je vois dans le miroir apparaître Laigle, qui s'apprête à me rejoindre sous la douche. Soudainement, je me mets à avoir froid.. j'ai horreur de partager mon confort sous l'eau chaude avec quelqu'un d'autre; d'abord un à un nous devons nous réchauffer, puis la logistique de «qui tient le pommeau, qui arrose qui et à quel endroit» est tellement compliquée! Haha...

Nous nous réchauffons tranquillement chacun notre tour. Moi, comme à l'habitude, je dis dans bêtises, je rigole... on discute.. je l'excite, j'arrête.. Bref, je joue. Et je m'amuse.


De retour au lit, Laigle décide que c'est assez, le jeu. Et quand Laigle décide qu'il prend le contrôle de la situation, je suis les ordres.

Couchée sur les draps blancs du PUR, Laigle se met à genou juste à ma droite, touche ma chatte et constate que je suis vraiment excitée.. De mon côté, je suis déjà bien occupée avec son sexe... Il décide d'entrer sa main dans ma culotte et d'aller titiller mon clito de plus près. Gonflé, il répond aux caresses de façon surprenante.. Laigle ajoute de l'huile à ses manoeuvres et parvient assez rapidement à me faire monter au 7ieme ciel. D'une main, il s'active doucement mais surement sur mon Mont de Vénus Pendant que je chatouille du bout de doigt son petit trou.. J'ajoute beaucoup d'huile à ma main et reprend ma caresse pendant qu'il décide de faire la même chose de son côté.. Je me sens prête à jouir et à crier mon plaisir à l'hôtel entier à peine quelques secondes après le début de sa caresse. Je me retiens du mieux que je le peux tandis qu'il continue d'insérer un ou deux doigts dans mon cul. Ça devient insupportable, je suis au bord de l'orgasme et je n'en peux plus de mordre ma lèvre. Tout à coup, avec la force d'un plaisir immense, mon corps se courbe de spasme. Je jouis dans un silence troublant, sentant tous les muscles de mon sexe se contracter, oubliant presque où je suis et avec qui.. et un cri sort de ma gorge, simple mais décrivant l'intensité de l'orgasme vécu.


Le retour à la réalité fut délicieux. Quand j'ai ouvert les yeux, il me regardait avec un de ces sourires immense et me glisse à l'oreille ; «J'adore tellement te regarder jouir..»

Je l'invite à me baiser, ma place en levrette sur le séparateur de pièce au pied du lit, servant aussi de muret entre le lit et le bureau. Empoignant mes hanches, il m'a pénétré d'un coup, sans aide et s'est mis à me baiser comme si sa vie en dépendait. Puis, il me fit m'étendre sur le dos, la tête vers le pied du lit, mit mes pieds sur ses épaules et me pilonna fortement, férocement, virilement. Ses yeux dans les miens, je voyais la puissance de son désir, son envie de me prendre et l'arrivée de sa semence imminente dans son engin toujours bien solidement bandé en moi. Il se retira tout d'un coup et, jouissant de tout son être, il m'a éjaculé sur le ventre, les seins, jusque dans les cheveux et sur le tapis de la chambre.. J'ai adoré l'entendre, le regarder et le sentir jouir. Ce fut une expérience sensorielle unique. Magique. Je n'avais pas du tout envie de le laisser partir.. mais il avait déjà quelques heures de retard en plus de 2 heures de route à faire.








...c'est sans parler de ma sublime rencontre avec Mariposa. J'en reviens toujours pas.
Voilà sa version des faits, dans son billet intitulé Québec: 5à7 parfumé, rigolade, potinage et préparation en vue d'un souper en trio..

Ma version à moi s'en vient très prochainement. À suivre...

4.24.2012

-- Une soirée de PUR bonheur --

Vendredi. Temps plutôt gris à Québec. Pluie fine qui a tombé toute la nuit, le soleil ne semble même pas réserver sa place dans le ciel pour les heures à venir. Mais dans mon coeur, le soleil a brillé toute la semaine. Tout une semaine à espérer que se pointe les 15 heures pour aller prendre possession de la belle chambre réservée à notre nuit. Mon coiffeur m'a refait une tête à faire tourner celles des autres sur la rue, j'ai mes valises faites à la sauvette au beau milieu de la nuit avant d'aller travailler. Je n'ai pas dormi. J'ai passé la semaine malade et j'ai le corps qui me réclame du repos. Mais je ne peux passer à côté d'une occasion si parfaite, qui se pointe à nous comme nous l'espérions depuis des mois.

    Entre ma sortie de chez le coiffeur et son arrivée prévue, j'ai exactement 2 heures. Je suis passée à ma brûlerie préférée pour me chercher un grand latté. Il me faudra un peu d'énergie pour tenir le coup. Je passe à l'accueil, on me remet la clé. Déjà le sourire aux lèvres, je prends l'ascenseur et me rend à notre nid d'amour. En ouvrant la porte, je suis éblouie. L'immense vitrine qui fait office de mur au fond de la chambre me donne une vue de ma ville que je n'ai jamais eue. Je dépose mes valises sur le tapis et m’assois au pied du lit, scrutant le ciel gris mais immense. Je me dévêts rapidement et saute dans la douche. Des idées, des images me reviennent en tête. Images de notre St-Valentin. Au MUST. Cette fois-ci, l'hôtel est différent. Différent en tous points.

  L'eau est chaude, j'ai envie d'y rester pendant des heures, mais j'en sors pour choisir mes vêtements. Mon choix s'arrête sur un chandail noir, décolleté avec une bordure de satin. Ma jupe haute grise et mes talons hauts noirs terminent le tout. Boucle-d'oreilles «tout ce qu'il y a de plus simple». Rien de compliqué dans l'ensemble.

  Je ne me souviens plus à quelle heure il s'est pointé dans la chambre. En ouvrant la porte, je suis restée figée comme chaque fois. Je suis toujours tellement surprise de nos rendez-vous. En face de lui, je fonds littéralement. Tellement beau, tellement de charme et de bonté dans son sourire d'homme qui a l'intention de profiter de son moment de liberté mise en scène.. Et après plus d'un an, je suis toujours gênée devant lui. D'ailleurs, je suis timide avec tout le monde. Je fige lorsque je suis submergée d'émotion comme par exemple lorsque je suis impressionnée... J'en ai fait la preuve ce soir-là, mais devant quelqu'un d'autre... que je rencontrais pour la toute première fois, elle que je connais, que je lis, qui m'intrigue et me passionne depuis plus de deux ans.. Mais nous y reviendrons plus tard.

  Je ne sais pas si c'est mon côté sensible ou mon côté masochiste qui guide mes questions de politesse; à son arrivée, je lui demande comment vont sa femme et ses enfants. Et lorsqu'il prend le soin de me répondre avec dans les yeux l'air de se dire «j'ai TELLEMENT pas envie de répondre à cette question», je ne l'écoute pas et je me dis «Pauvre nouille, il est là pour passer du bon temps, pas pour que tu lui rappelles son rôle de père de famille... allez, suce-le!»

Bref. Reprenons du sérieux.

  Ce soir-là, je renouais avec les liens affectifs que j'avais développé avec Laigle. Pour une des premières fois, je sentais qu'on avait une relation émotionnelle et j'adorais ça. J'ai adoré que l'on prenne le temps de jaser. Que l'on se couche sur le lit pendant plus d'une heure à écouter une tonne de chansons, à rire et à jaser. À se raconter des souvenirs ou anecdotes.. J'étais bien, la tête sur ses cuisses et son rire dans les oreilles.


Vue sur Québec, canapé des délices et coussin décoratif. 
  La vue sublime sur Québec me donnait une envie; profiter de la chambre et gâter mon homme. La petite causeuse d'appoint devant la vitrine aura accueilli son corps parfait, où couché, il pouvait à la fois voir les lampadaires de la ville et les étoiles de passion dans mes yeux. J'ai fait couler généreusement de l'huile dans mes mains et me suis attardée sur son membre dressé fièrement devant moi. J'astiquais son sexe avec fermeté et douceur, lenteur et vitesse, avec vigueur et au gré de mon envie. J'adore le voir, adossé au coussin décoratif, se prendre à la tête à deux mains avec les yeux crispés de conserver ce qui lui reste de concentration pour ne pas jouir sur mes mains.. J'adore entendre les saccades de son souffle, voir son dos se cambrer, ses genoux se plier sous la force de son plaisir. J'adore lui faire ces handjobs qu'il semble apprécier presque autant que moi. Mais ce que je préfère, c'est d'arrêter le mouvement graduellement sans l'avertir de mes intentions et finalement, le laisser sur sa faim. Changer de sujet. Changer de mood. Et le faire se «pseudo fâcher» de ne pas avoir pu libérer cette semence qui bouille dans ses couilles depuis son arrivée devant moi... En fait, si j'aime autant le faire se «pseudo frustrer», c'est qu'il aura cette envie de me le faire regretter quand il pourra enfin écarter ma culotte et me pilonner quelques instants pour se défaire de la tension de son slip.


  J'ai passé une très agréable soirée. Pour une multitude de raisons. Parce qu'il avait pu se libérer et que j'attendais ce weekend depuis plusieurs semaines. Parce que j'allais lui faire découvrir un nouvel hôtel, un nouveau resto, un nouveau quartier. Pour une autre raison mystérieuse que je garderai secrète pour ce billet-ci! (Ouh! Un scoop à venir peut-être!!) Parce que j'ai mangé le meilleur tartare de canard que le bon Dieu m'a donné de connaître et parce que j'allais dormir dans le même lit que mon amant. Parce que j'ai eu le fou rire de ma vie à cause d'un trajet de taxi de deux coins de rue. Parce que je buvais mon drink préféré pendant que Laigle passait ses mains sur mes jambes vêtus de bas-résille. Parce que j'ai le souvenir de ce que le bonheur fait à ses yeux, et son visage, à son attitude; ça le rend magnifique, séduisant, baisable.

La nuit fut courte. En fait.. je me suis endormie assez tôt. Lire ici « Manque de sommeil + alcool + émotions fortes = OMG je me sens zombie. »

Je me suis réveillée au petit matin, à l'autre bout du lit. Quand je me suis approchée de lui pour passer ma main autour de son corps chaud pour me rendormir, il ne m'en a pas laissé l'occasion. Heureusement. C'était donc avec une érection du tonnerre qu'il s'est mis à me caresser et je n'ai pu m'empêcher de la porter à ma bouche, pour le goûter, le lécher.

La matinée s'est étirée pas mal..

    disons, pas mal plus que ce que Laigle avait prévu...

             mais, toujours pour une bonne cause.



Suite un peu plus tard...



Mamz'Elle J
xxx













4.18.2012

Top Lecteurs Québécois!

La liste de lecteur à droite est parfaite! Merci gens du Québec!

- - - 1 0 1, 3 4 4 - - -

Le nombre de visites qu'a reçu mon blogue depuis un peu plus de deux ans.
Le nombre de fois où quelqu'un a aperçu mon pseudonyme.
Le nombre de femme ou d'homme qui, par hasard ou en toute connaissance de cause ont lu un de mes articles.

Le nombre de personne qui ont rencontré ma prose.


Là-dessus, quelques-uns m'ont écrit pour s'exprimer, me suggérer des idées ou me soumettre des récits.
Là-dessus, 2 m'ont rencontré.
Là-dessus, tous m'ont fait m'émouvoir devant le calculateur qui ne cessait d'augmenter, de jours en jours.



...101344 visiteurs, c'est 101343 de plus qu'espéré.


Je vous en remercie du fond du coeur.




Bonne soirée,


Mamz'elle J
xxx

Dites-moi donc, Monsieur le Professeur..

J'étais assise dans l'autobus, vendredi dernier, pour me retour à la maison à la sortie du boulot. Les écouteurs-boutons calés dans les oreilles, j'écoutais Morcheeba et j'étais sur le point de fermer les yeux quand je le vois entrer dans l'autobus. Coin Myrand et René-Lévesque. Bel homme. Très charismatique, attitude un peu poète urbain, les yeux bruns, mais perçants. Un sourire illuminé. Barbe de 3 jours.. peut-être davantage. Pantalon côtelé, chemise et foulard. Casquette bouffante. Un air hyper séduisant. Équipé de sa mallette, il a pris place dans le bus comme le ferait tout homme terminant sa semaine de travail, faisant fi de tout ce qui aurait nui à sa béatitude, à son bonheur de voir se pointer le retour du samedi.

À la main, un manuscrit d'une comédie bien connue de Machiavel. Il y plongeait le regard, semblait absorbé dans sa lecture, ne levant la tête sous aucun prétexte. Je le voyais tirer un sourire de temps en temps..

Ça me faisait du bien tout ça. Je me rappelle qu'à l'époque où je prenais place dans la classe de Monsieur le Professeur , il captivait mon attention au plus haut point. Moi qui n'ai jamais eu trop de difficulté à m'installer pour un cours de littérature, avec lui, je découvrais le confort et l'envie d'en vouloir plus. Toujours plus. Je me souviens d'un de ces après-midi de printemps où, avec la casquette bouffante mentionnée ci-haut, il nous avait accueillis dans le local plutôt gris avec sa guitare à la main, une fesse sur un bureau, l'autre bien à ma vue. Il nous avait chanté Prévert, accompagné de son instrument. Je fondais littéralement. Ce professeur m'avait non seulement bouleversée, mais aussi avait participé à mon épanouissement artistique je crois.

Ce professeur, je le trouvais absolument craquant. Il venait me chercher, dans le plus profond de moi-même, je me sentais atteinte par sa passion pour les mots, pour son métier, pour la vie et ses avantages. Ses épreuves.

À le regarder, je me replongeais dans mon quotidien de ce temps, où je passais mes journées à rêvasser... à cette époque, je ne voyais pas l'homme qui était tel qu'il était. Je le voyais comme un prof, qui donne ses cours jours après jours, sans plus. C'est drôle, mais quand je me tenais devant mes enseignants, je ne me demandais pas d'où ils venaient, à quoi ils passaient leurs weekends, s'ils avaient ou non une petite famille, etc.

Monsieur le Professeur ne restait pas tellement discret à l'égard de sa vie personnelle. C'est ce qui, je crois, le rendait plus humain aux yeux de tous.

À le regarder, je me demandais ce qu'il allait faire ce weekend-là, s'il allait passer ses journées libres à faire de la correction ou s'il allait plutôt se prélasser sur son sofa, s'il allait sortir prendre un verre ou deux... ou trop! Si dans sa vie, il avait une maîtresse, ou même un amant.. s'il avait déjà fantasmé sur une de ses étudiantes, quel genre de plaisirs pouvaient l'allumer au plus haut point. Quelles étaient ses zones sensibles.. Avait-il un penchant pour la domination, ou préférait-il le sexe-vanille? Avait-il déjà baisé dans des endroits insolites, ou même dans son bureau du Collège? Avait-il déjà caressé le désir de prendre bestialement une de ses étudiantes à quatre pattes sur sa table de travail, pendant qu'une de ses amies lui aurait léché le cul avidement? Ou ayant une attitude plutôt dominante en classe, préférerait-il plutôt jouer à la soubrette la fin de semaine avec sa conjointe? Aimerait-il glisser ses jambes dans des bas-résille et jouer à la petite pute? Gémit-il comme une fillette quand on lui enfonce un doigt en lui léchant les bourses? Aurait-il déjà enculé une collègue de travail un peu trop «pompette» à un party de fin de session, dans l'escalier de secours ou la toilette des handicapés?

J'étais dans l'univers du fantasme encore une fois. Et ça m'a fait passer le trajet plus vite. Quand j'ai sonné la clochette pour signaler ma descente et que je me suis levée de mon siège, il a finalement levé les yeux. Nos regards se sont croisé. Je lisais dans son regard qu'il savais qui j'étais... mais que mon nom lui échappait. Nous nous sommes sourit. Et alors que je débarquais de l'autobus, il me suivait encore du regard. Le reste de l'après-midi, toutes ces questions me trottaient encore dans la tête. En bonne étudiante que j'étais, jamais il n'aurait démasqué la diablesse qui sommeillait en moi. Jamais il ne se serait douté de sa présence sur ce blogue un jour.

Dans mon coeur, ce désir et cette envie de baiser un jour avec un prof sera assurément assouvie. Que ce soit mon prof ou non. Mais ça a ravivé une petite étincelle en moi...

3.26.2012

Mots-Clé

Y avait ça dans les mots-clés de recherche de mon site.


« campagnarde naive arrive chez cousine cochonne »



T'as trouvé ce que tu cherchais? ;)








3.25.2012

++ L'indiscrétion, du bout des doigts. ++

Un avantage à aller au cinéma en après-midi, c'est que les cinéphiles de soirée n'y sont pas. À partir de là, une multitude d'autres avantages s'ajoutent.

J'avais promis à mon copain de le rejoindre aussitôt le travail terminé. Cette journée-là, je faisais un remplacement de dernière minute, mais je savais que j'allais pouvoir me pousser beaucoup plus tôt que prévu. Je m'étais rendue au Cinéma Cartier, petit établissement où on ne diffuse que des films à auditoire très petit. Et pour cause, les films diffusés ont un public-cible disons.. assez restreint. Qui se lève un bon matin en se disant; «Tiens tiens, si j'allais voir un film allemand sous-titré en hébreux en ce bel après-midi printanier?» Certainement pas moi...

Je reçois, vers 13h45 un texto de mon chum, me disant qu'il doit rencontrer un client dans un café du coin. Il sera donc en retard à notre rendez-vous. Bon. Alors, je me réfugie chez Pinoche, pour consoler ma peine dans les bonbons et décide d'aller jeter un oeil chez Sillons, pour me procurer le (pas si) nouveau de Dumas.

Puis, sa rencontre est terminée. Dévorant ma poignée de jujubes, je vais le rejoindre au guichet du Brunet et il me demande ce qu'on fait. J'ai envie de lui dire; On file chez-moi et on baise à tout rompre, voyons! Mais.. je lui dit; J'ai vu qu'on diffusait un film pas trop mal en haut.. on y va? J'arrive à le convaincre sans trop de manœuvre.

Il paie à la billetterie. Deux fois rien. Il ne sait pas tout le plaisir qu'on aura à ne rien comprendre de cette histoire morne qui jouera devant nos yeux. On s’assoit dans la première rangée. Le film est commencé, mais personne d'autre ne figure autour. Finalement, on parle de notre semaine plus qu'on ne regarde le film. Je continue de manger des bonbons quand, en en prenant un, il l'échappe sur mon banc, et le bonbon s'infiltre entre mes cuisses.. par réflexe je crois, il étire sa main pour le ramasser quand, en remontant, il découvre mon absence de culotte sous ma jupe d'écolière.. Tout de suite, la chaleur de sa paume me fait plaisir. Jetant un oeil rapide autour, il continue d'effleurer cette chatte épilée tout en fixant mes yeux. «Tu sais, ce n'est pas parce qu'il fait 15° dehors qu'il te faut te mettre à te déshabiller pour te promener dans la ville.» Ma sucette me servait bien... la léchant à pleine langue, me croyant probablement un peu infantilisée, je me suis mise à frotter ma cuisse de ma main droite, tout en m'excusant faussement à son endroit pour la grossière indécence que je venais de commettre. (Insérer ici un clin d'oeil éloquent.)


Je le sentais devenir plus dur à force de masser sa verge à travers son jeans. Il était visiblement gêné, mais aussi très excité... j'ai la chance d'avoir ce qu'on appelle une «perte d'inhibition contrôlée» quand je me fais bourrer en public. Je me suis déjà fait baiser par mon amant sur la table de cuisine qui faisait face à la terrasse alors que la porte était toute grande ouverte.. et puis bon.

Quand je sens qu'il est temps de faire de mon plaisir le sien, je trouve le moment de m'agenouiller opportun.

Et je sentais l'intérieur de mes cuisses s'humidifier à chaque secondes.. je frottais mes jambes ensemble, discrètement, question d'exciter mon petit bouton un peu davantage.. j'avais tellement envie de jouir, là, à cet endroit, à ce moment.

Son regard croisa mon jeu de jambes, devenant un peu moins subtil, j'imagine.. il tira donc ma cuisse droite un peu, pour avoir l'espace nécessaire pour y glisser un doigt,, puis deux.. je descendais les fesses sur mon siège à mesure que son appétit le faisait devenir plus insistant.. son pouce valsait, enduit de cyprine sur mon clito bien gonflé.. je me retenais de faire du bruit, tenant ma sucette au bout de ma langue.. d'un coup, sans trop m'avertir, il a introduit 3 doigts et avec force, il me baisait la chatte de sa main, pendant que j'étais au bord de l'agonie, la tête renversée sur le dossier de mon banc, prête à déverser le jus de mon plaisir sur le tapis du cinéma juste dessous.. j'arrivais à peine à me contenir, et mon chum, voyant que je me retenais, a redoubler de vigueur, m'a pris la tête pour approcher mon oreille de sa bouche et m'a dit : «T'avais juste à pas faire ta petite salope. La prochaine fois, tu y penseras deux fois avant de t'exhiber comme ça. Allez, jouis, mouille le tapis..» Alors, j'ai littéralement explosé et en un spasme intense, j'ai mouiller non seulement le tapis.. mais aussi l'avant-bras de mon copain, comme un relâchement de tout le plaisir que je ne me donnais pas le droit d'avoir.

Mon copain s'essuyait les mains partout sur mes cuisses, me couvrait de mon plaisir, laissant des traces de ma jouissance sur mon corps, m'exposant au regard des gens que nous allions croiser dehors. Quand j'ai repris mes esprits, mon copain avait déjà sorti sa queue de son pantalon et attendais que je penche la tête pour le lécher avidement. Comme chaque fois que j'ai joui, ma faim de l'autre augmente et entre le moment où j'ai ouvert l'oeil et le moment où je me retrouvais à genoux devant lui, quelques secondes à peine sont passées.

Dès lors, ma main caressant sa verge aidait d'un mouvement rotatif à caresser toutes les parcelles de son sexe. Ma langue valsait sur mon gland, insérant au passage sa queue complète jusqu'au fond de ma gorge. Je m'amusais à être la bonne salope que je suis, et parfois, ma main se rendait sous ma jupe pour recueillir un peu de ma cyprine pour l'étendre sur son sexe au passage. Je me goûtais, je le goûtais.. j'ai sérieusement pris mon pied.

Cet après-midi-là, j'ai fais une pipe à mon chum en plein milieu du cinéma. Nous ne sommes certainement pas les premiers et non plus les derniers. Mais, il m'en parle encore.. «Une chance qu'on était seuls.. imagine.»

..et il ne sait toujours pas que le jeune homme en régie était lui, bien présent dans la salle.

2.28.2012

Falling In Love Is Hard on Knees - Une histoire d'Aerosmith

Il s'en est fallu d'une rencontre. Un petit bar à chansonnier, là où tout le monde est déjà allé faire un petit tour ici à Québec. Mes amis m'y avaient traîné pour me changer les idées et là-bas, un autre groupe de connaissances nous avait joint. Ce soir-là, la musique était particulièrement bonne. Moi qui adore les groupes des années '80, j'étais servie! J'avais passé les 3 mois d'avant à nager dans les pensées un peu morbides de la fille qui venait de se faire jeter et j'en avais assez de me remémorer tout ça. Ce soir-là, armée de mon khôl sur les yeux et d'un décolleté, de mon nouveau corps présenté sur des talons hauts, j'avais fait fureur auprès de mes «chums». Pour la première fois depuis si longtemps, j'avais abandonné mes «joggings» et ma veste, ma casquette habituelle et mes bas de laine. Véritablement, je ne suis tellement pas féminine au quotidien. Mais durant cette période de déprime, j'avais carrément laissé tomber tout sens esthétique.

Mais ce soir-là, ça me tentait de sortir. J'avais passé la journée à prendre un soin attentif de mes cheveux, choisir mes vêtements et tant qu'à faire, pourquoi ne pas aussi oser les sous-vêtements sexy... il y a si longtemps que je m'étais sentie désirable, observée, voulue. Ma mémoire n'avait gardé enregistré en moi, que les mots qu'avait prononcé mon ancien copain, des termes peu élogieux et extrêmement destructeurs.. J'en suis arrivée à croire que je n'étais en fait que le reflet qu'il m'envoyait de moi-même.

J'avais envie de changer d'air, d'aller voir ailleurs si j'y étais.
Je m'étais bien entourée. Quelques bonnes amies toujours prêtes pour le fun, un charmant bonhomme du nom de Jonathan pour me tenir compagnie et pour «noter» les fesses des mâles qui se jetteraient à nos pieds, et un solide gaillard au cas où on recroiserait le Trou Duc..


J'avais visiblement réussi à cacher mes cernes sous les yeux, ma peau usée par les larmes et la sécheresse de mon appartement dans lequel je gardais le chauffage à 27° pour me réchauffer mieux que ses bras ne l'avaient fait. J'avais réussi à appliquer, de ma main encore un peu tremblotante, du vernis à ongle violet. Mes yeux s'étaient ornés de milles étincelles et de 4 couches de mascara épaississant tandis que j'avais appliqué un peu de «blush» sur mes joues. Mes cheveux bruns méchés de blond devenus longs sous l'emprise de mon élastique, avaient été détachés, frisottés et venaient tomber sur mes épaules, décorés par une pince scintillante. J'avais mis les boucles d'oreilles reçues par mon père à mon dernier anniversaire avec lui. Je me vêtissais donc de sa protection du même coup. Lorsque le temps est venu d'enfiler mes vêtements, je me suis juré de laisser à la maison les pensées négatives et d'aller de l'avant. J'avais acheté de la lingerie en matinée, simplement pour reprendre goût à la séduction. Mon soutien-gorge était accroché à mon crochet de salle de bain, encore sur le cintre. Je le regardais et le trouvais vraiment magnifique. D'un vert émeraude garni de dentelle noire, avec une petite décoration de cristal entre les seins. Sur la culotte, un ruban noir de satin garnissait la taille et se joignait aux extrémités par le même cristal qu'au bustier. Une amie à moi qui travaillait dans le rayon de la lingerie chez La Baie me l'avait offert à moitié prix. J'avais choisi un joli chemisier de style oriental, tout en satin et un peu transparent de marque Alfani, avec manche évasée et grande ouverture sur le col, pour laisser entrevoir mon nouveau bijou de lingerie.


J'avais enfilé un pantalon-cigarette et des talons de couleur chair, comme la tendance le voulait. Pour la première fois depuis longtemps, je me regardais et j'avais un look d'enfer. Mes 3 derniers mois à ne pas manger m'avaient donné une silhouette pas si mal! Mais, pas question de continuer ce martyr. J'avais le ventre qui criait ma faim et ma bouche qui refusait d'ouvrir.

Je suis sortie de l'appartement avec un «trench coat» et ma bourse. Dehors, le printemps avait installé sa chaleur pour de bon et c'était exaltant d'avoir en moi cette belle sensation de respirer de l'air frais, enfin!
Mon taxi m'attendait au coin du stationnement. Montée à bord, j'ai appelé mes amies pour leur faire part de mon arrivée dans 10 minutes environ et la tête dans les nuages, je me suis engagée envers moi-même à me faire plus souvent ce genre de journée.



Au bar, on affichait presque complet. Heureusement que le rassemblement pour ma «sortie de ma tanière» nous donnait quelques places juste devant la scène, sinon la soirée serait tombée à l'eau. Là-bas, quelques 20 personnes m'attendaient pour fêter mon retour à la vie! Je suis entrée comme une star! J'étais accueillie par cette horde de fêtards déjà sur la sangria! J'ai reçu des caresses de bienvenue de tout le monde. Ça m'a tellement fait chaud au coeur.

La soirée avançait bien. La première partie du spectacle principal avait été bonne, des hits de Metallica et des Cowboys Fringants avaient mis le feu dans la place! J'en étais à mon 2e verre de sangria et j'en avais déjà les pommettes rouges! Le deuxième groupe s'est installé tranquillement. Derrière la fumée de la machine à glace sèche qui s'était brisée durant la première partie, 5 gars branchaient des guitares, cherchaient des pics de guitares et des pédales à distorsions perdues dans je ne sais lequel de leurs coffres. Dans un élan de spontanéité, un de mes amis est parti au pas de course demander au chanteur de bien vouloir souligner ma présence à la foule et de nous jouer une chanson de mes préférées..


Puis, quand à 22h30, le premier accord a retenti, les présentations furent faites. J'ai à ce moment entendu le fabuleux accord de «RÉ» du début de Sweet Child ô Mine, ma tête s'est retourné vers le guitariste et nos yeux se sont croisé. Je le regardais, il me fixait. Deux imbéciles qui souriaient à tout rompre, ne regardant que l'autre, oubliant tout.. Et moi donc!



Il se donnait à fond sur sa guitare, faisant un solo du tonnerre et saluant la foule de sa fougue, le pied sur le moniteur et la passion au fond des tripes. La première heure fut résolument «rock» comme je les aime!


À la pause, il est venu me parler. M'apportant une pinte de rousse et gardant sa bouteille d'eau minérale, il est venu me souhaiter «bon retour à la vie» personnellement, s’asseyant près de moi et me fixant le fond du regard à chaque mot. Je buvais ma sangria en tentant de le faire se détendre un peu, j'en profitais pour laisser planer le doute sur ma situation maritale, sur mes envies charnelles et même sur mon identité. Après un bon 40 minutes à rire et à se raconter nos histoires de bar, il a dû retourner sur scène. Quand il est parti, m'invitant à chanter avec eux durant la deuxième partie, je ne savais ce que ça allait entraîner. Je ne sais par quel phénomène il savait que je chantais. L'invitation lancée, la chanson choisie et la tonalité donnée, le décompte avant  le début du fun se faisait sentir.

Vers minuit, quand il m'a invité à monter sur scène, je sentais le sang bouillir dans mes veines. La scène était, il y a si peu longtemps, l'endroit où je me sentais le mieux au monde. Mon «comeback» à la réalité m’entraînait sur de dangereux excès de plaisir ce soir-là! Le micro en main, l'envie de faire lever les foules, notre version plutôt «rock» de Crazy D'Aerosmith a eu l'effet escompté. Ma chanson terminée, je voyais les étoiles dans ses yeux, ébloui, terrassé, bouche-bée. D'un clin d'oeil, je suis repartie vers ma gang sous les applaudissements de l'assistance..

Il s'est passé quelques heures entre le moment où je suis descendue de scène et le moment où je me souviens avoir dans ma bouche la queue du guitariste dont j'égare encore le nom, Martin je crois. Un accès privilégié aux loges VIP. Et là, j'ai compris que ça voulait dire «Very Impressive Penis».

Tout dur sous ma langue, la bête de Martin devait atteindre ma gorge avant même que je ne ferme les lèvres sur sa tige. Ma petite main faisait à peine le tour de sa verge tandis qu'il passait ses longs doigts dans ma crinière toute frisée pour me baiser la bouche avec encore plus de vigueur. Mes yeux tout brillants lui faisaient voir à quel point j'étais excitée. J'avais tellement envie qu'il m'arrache mes vêtements sur un des coffres remplis de fils et de matériel électronique, qu'il me fasse sentir que son seul désir est de me baiser bestialement, nos vêtements étendus à la grandeur de la loge, et que mes cris résonnent sur les murs de pierre décoratifs.  J'avais tellement envie de baiser. De façon animale. De façon physique. Pas besoin de savoir le nom, le numéro ni le nom de la mère de mon adonis. J'avais juste besoin d'un bonne grosse queue en moi, me défonçant la chatte comme nul autre, laissant ses doigts s'insérer dans la bouche, dans mon cul, récupérer le jus de ma chatte et l'essuyer aux commissures de mes lèvres pour que je me goûte encore et encore.. J'avais juste envie de me sentir baisable. Pas belle, ni désirable, ni même magnifique. Non. Baisable. J'ai fait s'asseoir Martin sur le fauteuil de cuir et je l'ai enjambé pour avoir main mise sur sa belle érection. Me laissant aller, la tête derrière et la bouche entrouverte, je me déchaînais sous le plaisir des caresses reçues par Martin.  J'ai joui dans un spasme déchirant. Je sentais la queue de Martin recevoir les contraction des muscles de ma chatte, pendant que je m’agrippais à ses épaules et à ses hanches, le souffle court et les yeux fermés.

Je me suis rhabillée en vitesse. Lui pareil.
On s'est laissé en deux becs sur les joues. Il m'avait donné son numéro, sur l'enveloppe du condom extra-large utilisé. Ouache. Un vrai musicien...

Sa tournée s'arrêtait à Québec que 2 mois plus tard... aussi belle fut sa queue, je n'avais aucune intention de le revoir. Apparemment, monsieur avait eu un véritable coup de coeur pour moi, qu'il voulait remettre ça! Moi, j'avais pris mon pied avec beaucoup de plaisir, mais je ne voulais pas d'homme dans ma vie, aucun. Pas même l'ombre d'un parfum de mâle dans mes draps ou les traces de ses boxers dans mon lavage.

Mais quel plaisir! ;)


Et vous, quel fut votre plus beau one night?




Mamz'elle J

2.26.2012

Lettre de Laigle - 24 février 2o12

Je voudrais te voir sur le lit, tes mains en avant, ta tête enfoncée dans l’oreiller, les fesses pointées vers le haut, la chatte en attente qui dégouline 
Moi derrière toi qui te regarde m'attendre.
Tu attendrais pour voir si je te touche avec mes doigts, ma bouche ou ma queue.
Moi je regardrais ta chatte avec tant d'envie.
L’envie d'y enfouir ma langue, mon sexe ou mes doigts....
Ton envie serait visible, le mien aussi
Je verrais le bout de mes doigts te caresser doucement, en t’effleurant
Mes 2 mains prendraient part aux caresses
Je me servirais de mes 2 mains pour t'écarter les jambes
Pour t'écarter les fesses
Pour t'écarter les lèvres
Mes lèvres se colleraient aux tiennes

Je te regarderais la tête abandonnée sur l'oreiller
Tes mains attachées en avant, qui ne cherchent plus à changer de place
Mes mains parcourraient tes cuisses, ton entre-jambe
Une main se fraierait un chemin jusqu'à ton clito
L'autre main irait doucement caresser la partie la plus intime de ton magnifique cul
Ensuite, mes mains se mettraient à valser ensembles
Valser avec un rythme aussi excitant pour ton clito que pour ta petite rose
Une danse douce et subtile
Puis des mouvements avec plus de tension
Je sentirais ton clito si gonflé, ta chatte si mouillée, ton cul si excité
Mes mouvements sur ton clito seraient plus soutenus.
J'attendrais ces petits gémissements de plaisirs
Je chercherait à aller trouver tes profondeurs et cela m'exciterait
M'exciter au point ou il faut que je te pénètre
Je m'enfilerais en toi
Je m’enfilerais si facilement dans ta chatte si humide
Je serais en extase au premier coup de bassin
Ma main qui a laissé ton clito te prendrait par la hanche pour guider mes coups
Je pourrais te tirer fort sur mon pieu afin d'atteindre le fond de tes entrailles
Te donner des coups de basin.
Te tirer vers moi pour que tes fesses claquent sur mon ventre
Mon doigt qui est encore dans ta rose et qui bat la cadence avec mon corps
Plus les coups pleuvent et plus tes fluides se déversent
Plus les eaux pleuvent, plus mon excitation est grande
Je te baiserais avec ardeur
À essayer de t'enfoncer la tête au travers de l'oreiller jusqu'au mur
À plonger ma queue dans tes profondeurs les plus intimes

Je serais sur le point de jouir
Je te retournerais en vitesse sur le dos
Les mains encore attachées au dessus de la tete
Je m'approcherais de toi en te regardant dans le yeux
J'approcherais mon gland de ta bouche ouverte, en attente
En attente de mon gland qui serait sur le point d'exploser
C’est à ce moment que j'expulserais ma semence dans ta bouche
Tu capterais tout ce que j'aspergerais
Comme une bonne petite salope
Comme ma petite salope préférée...

2.19.2012

Le premier homme de ma vie à m'avoir fait connaître l'orgasme, la main à la gorge..

Ce soir là, j'ai du dire «adieu» à l'un, et «je t'aime» à l'autre. Je m'étais retrouvée dans la pénombre de mon appartement, dans une solitude frappante, avec quelques bières blondes et un surplus d'émotions.
Ce soir-là, j'ai entouré la date sur mon calendrier, ce fut la dernière fois que je lui ai écrit.
J'ai omis certains détails. J'ai omis les plus importants. Les plus frappants. Les plus empreints de cette foule de sentiments à son égard, puisque pour lui, j'étais devenue de l'histoire ancienne, une baise, une ancienne amante un trou.. ou deux. Ce soir-là, assise sur le pied de mon lit, j'étais à mi-chemin entre l'engourdissement de mon taux d'alcool en montée grandissante et mon insuffisance respiratoire causé par les pleurs qui ne voulaient plus s'arrêter..

Ce soir-là, j'ai réalisé que je n'avais plus aucun autre argument à donner, aucune autre excuse à fournir, que je n'avais plus à me demander ce à quoi tenait ce lien entre moi et lui. J'avais reçu un courriel assez clair, direct, qui allait droit au coeur. Il me disait qu'il en avait assez de moi, de mes invitations, de son impression de toujours se sentir le bouche-trou quand je l'appelais pour le voir pensant que ce n'était que parce que les autres ne pouvait pas se libérer pour moi. Pauvre lui... s'il savait. S'il savait à quel point ce n'était pas du tout ça, à quel point les imprévus de la vie sont faits ainsi et que je respectais maintenant mes envies. Et puis, j'ai ouvert une autre bière.

Ce soir-là, je me suis dit que j'étais juste trop conne, que je ne méritais pas de me faire du mal pour une relation qui ne m'apporterait jamais de bonheur, une relation à laquelle j'avais mis plus d'espoir que l'autre parti l'avait fait..  je ne pouvais pas lui en vouloir. Mais je ne devais pas m'en vouloir non plus.

Pourquoi je pleurais? Je suis une grande sentimentale, je sais. En dépit du fait que j'avais eu maintes et maintes fois le coeur en miettes à cause d'incidents tellement pas graves de ce genre auparavant, rendez-vous remis, actes manqués, gardienne indisponible, visite de la famille - ses imprévus à lui, quoi! - je me suis juste remis les yeux dans les orbites; ça allait finir par se terminer ainsi de toutes façons. L'un ou l'autre en aurait marre des rencontres prévues que pour baiser ou encore des attentes inégales de l'un face à l'autre. Un parti en couple et qui ne cherche pas de relation rigide en à-côté, un parti célibataire qui ne veut absolument aucun engagement, peu importe la nature de la relation.

Ce soir-là, après mes 4 bières et mon estomac qui me criait à l'aide,  j'ai compris que c'était sans issue. Je devais accepter sa déception et si j'avais été impulsive et émotionnelle, je lui aurait certainement écrit un long courriel, lui racontant le pourquoi du comment, les mille raisons qui faisaient en sorte que je préférais attendre, remettre, replanifier... mais je ne crois pas qu'il l'aurait lu. Je ne crois pas qu'il aurait apprécié. Je crois juste que pendant ces deux belles années où j'ai fais des pas de géant au niveau personnel et émotionnel, il est passé dans ma vie comme chaque personnes que j'ai laissé entrer dans mon petit «club sélecte» mais qui n'y sont pas restés par manque d'intérêt ou par cheminement de vie différent. Il a laissé une trace bien sur indélébile, il m'a appris énormément sur les relations humaines, sur la façon d'aborder les défis de la vie et du quotidien. Il m'a appris à ne pas craindre mes limites et à équilibrer mes capacités à mes envies.

Il m'a tout appris, a été le premier homme de ma vie à me faire connaître l'orgasme, la main à la gorge. Il m'a fait comprendre qu'il ne fallait pas chercher à enterrer ces envies, ces pulsions, ces désirs un peu tabous de la société. Il m'a appris à me laisser aller, à avoir confiance quand je m'abandonne à quelqu'un. Il m'a laissé cette envie de poursuivre dans l'univers du SM, ayant été le premier Maître que j'ai connu. Indéniable que je me souviendrai toujours de qui je fus la petite salope pour la première fois. Je me souviendrai à jamais du premier à m'avoir baiser la gorge, à avoir élargi mon cul, à avoir laissé des marques de dents sur la peau de mes seins.

Je ne suis pas amère. J'ai mes raisons, qu'il ne voudrait pas entendre. Il les a déjà entendues. Il ne les aime pas.. je sais pas. Il n'y en a plus d'argument de toutes façons. Le manque de temps ou d'énergie, le travail, la famille, la mortalité, la maladie, les périodes d'indispositions féminines.. Chaque imprévu ayant fait parti des raisons a suscité une réaction différente; indifférence, déception, colère, compréhension et accommodement.

Je repense à ces soirées où l'on avait tellement de plaisir. Les sourires auxquels j'ai eu droit, les discussions, les conseils, les anecdotes et les récits qu'il m'a racontés resteront dans ma mémoire. Je cherchais une aventure et un peu d'attention; j'ai reçu une liaison de deux ans et beaucoup de bonheur.

Je sais que tu lis ceci présentement. Je sais que tu te reconnais. Ce n'est pas que je range les armes, mais je crois que tu as raison. C'est la fin..


Merci pour tout, mon jambon préféré. Je ne t'oublierai jamais.



J

2.11.2012

Aimer à temps partiel.

Le temps est une ressource irrécupérable et non-réutilisable.
L'amour est une ressource infinie et adaptable à tous types de relations.

Je suis là, à courir tous les jours, entre 3 emplois, 55-60 heures par semaine, à me démener pour patrons et collègues entre heures supplémentaires et remplacements, comme on ne le ferait pas pour moi.

D'un autre côté, on est là à m'aimer, à vouloir me voir, me parler, me sentir, me baiser.. on m'écrit de jolies lettres, de jolis mots, on m'envoie de petits clins d'oeil, des messages textes pour me dire allo, pour me souhaiter une bonne journée, pour me donner rendez-vous. Et de mon côté, je n'ai même pas la force de répondre. Évidemment, ça me rend triste. Depuis combien de temps je n'ai pas eu une vraie conversation, une véritable discussion avec Moi Laigle? Depuis combien de semaines je ne l'ai pas vu? Ça se compte en mois à présent. C'est réellement une période de ma vie où je vois les efforts mis depuis un an, récompensés. J'ai eu des réponses positives à plusieurs de mes projets, j'en suis à en faire de nouveaux avec des nouvelles connaissances, de nouveaux amis dans un nouvel environnement. Je me lève à 4h45 le matin pour ne revenir à la maison que vers 22h le soir. J'ai à peine le temps de profiter des quelques jours de congé que j'ai par mois, pendant lesquels je me claque une journée de cuisine pour les lunches, une journée de lavage et une journée de courses.. J'aimerais être à 100% de mon temps avec vous. Avec Toi Laigle. J'aimerais, comme avant, que l'on se parle toute la soirée sans arrêt, que l'on s'écrive 3 fois par jour, que l'on se voit plus souvent. À nos débuts, on s'était juré que les weekends étaient réservés à nos familles, nos amis, notre petite intimité. Rapidement, on a commencé à se voir le jour, le soir.. les weekends quelques fois. Je sais qu'il n'y a rien que l'on ne puisse pas faire.

Même chose pour mon lecteur assidu de Québec qui m'invite depuis 3 semaines déja, dans l'espoir de me rencontrer, mettre un visage sur un nom. J'aimerais de tout coeur aller prendre un café avec lui, mais je suis over-bookée et à chaque fois où il propose des trucs spontanés, je suis en route vers le travail, ou je fais un remplacement de dernière minute. Sérieusement, j'espère qu'il ne prend pas personnel mes refus constants, c'est tellement hors de mon contrôle.

J'aimerais reprendre contact avec des anciens amis, anciens collègues, mon premier amant pour discuter un peu, lui demander conseil sur une foule de projets, mais quand pourrais-je?..

Quand je dois prévoir mes rencontres familiales plus d'un mois d'avance, c'est que mon horaire me tue à petit feu.

Ce billet, lecteurs qui m'écrivez en grand nombre,visait à m'excuser sincèrement de déserter le blogue, de déserter le Net, de déserter vos vies. Je suis désolée de mon silence. J'essaierai de vous trouver du temps, ne serait-ce que pour vous exciter le temps de quelques lignes vite envoyées.

Merci de votre compréhension. Je vous adore.


Mamz'elle J