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4.24.2012

-- Une soirée de PUR bonheur --

Vendredi. Temps plutôt gris à Québec. Pluie fine qui a tombé toute la nuit, le soleil ne semble même pas réserver sa place dans le ciel pour les heures à venir. Mais dans mon coeur, le soleil a brillé toute la semaine. Tout une semaine à espérer que se pointe les 15 heures pour aller prendre possession de la belle chambre réservée à notre nuit. Mon coiffeur m'a refait une tête à faire tourner celles des autres sur la rue, j'ai mes valises faites à la sauvette au beau milieu de la nuit avant d'aller travailler. Je n'ai pas dormi. J'ai passé la semaine malade et j'ai le corps qui me réclame du repos. Mais je ne peux passer à côté d'une occasion si parfaite, qui se pointe à nous comme nous l'espérions depuis des mois.

    Entre ma sortie de chez le coiffeur et son arrivée prévue, j'ai exactement 2 heures. Je suis passée à ma brûlerie préférée pour me chercher un grand latté. Il me faudra un peu d'énergie pour tenir le coup. Je passe à l'accueil, on me remet la clé. Déjà le sourire aux lèvres, je prends l'ascenseur et me rend à notre nid d'amour. En ouvrant la porte, je suis éblouie. L'immense vitrine qui fait office de mur au fond de la chambre me donne une vue de ma ville que je n'ai jamais eue. Je dépose mes valises sur le tapis et m’assois au pied du lit, scrutant le ciel gris mais immense. Je me dévêts rapidement et saute dans la douche. Des idées, des images me reviennent en tête. Images de notre St-Valentin. Au MUST. Cette fois-ci, l'hôtel est différent. Différent en tous points.

  L'eau est chaude, j'ai envie d'y rester pendant des heures, mais j'en sors pour choisir mes vêtements. Mon choix s'arrête sur un chandail noir, décolleté avec une bordure de satin. Ma jupe haute grise et mes talons hauts noirs terminent le tout. Boucle-d'oreilles «tout ce qu'il y a de plus simple». Rien de compliqué dans l'ensemble.

  Je ne me souviens plus à quelle heure il s'est pointé dans la chambre. En ouvrant la porte, je suis restée figée comme chaque fois. Je suis toujours tellement surprise de nos rendez-vous. En face de lui, je fonds littéralement. Tellement beau, tellement de charme et de bonté dans son sourire d'homme qui a l'intention de profiter de son moment de liberté mise en scène.. Et après plus d'un an, je suis toujours gênée devant lui. D'ailleurs, je suis timide avec tout le monde. Je fige lorsque je suis submergée d'émotion comme par exemple lorsque je suis impressionnée... J'en ai fait la preuve ce soir-là, mais devant quelqu'un d'autre... que je rencontrais pour la toute première fois, elle que je connais, que je lis, qui m'intrigue et me passionne depuis plus de deux ans.. Mais nous y reviendrons plus tard.

  Je ne sais pas si c'est mon côté sensible ou mon côté masochiste qui guide mes questions de politesse; à son arrivée, je lui demande comment vont sa femme et ses enfants. Et lorsqu'il prend le soin de me répondre avec dans les yeux l'air de se dire «j'ai TELLEMENT pas envie de répondre à cette question», je ne l'écoute pas et je me dis «Pauvre nouille, il est là pour passer du bon temps, pas pour que tu lui rappelles son rôle de père de famille... allez, suce-le!»

Bref. Reprenons du sérieux.

  Ce soir-là, je renouais avec les liens affectifs que j'avais développé avec Laigle. Pour une des premières fois, je sentais qu'on avait une relation émotionnelle et j'adorais ça. J'ai adoré que l'on prenne le temps de jaser. Que l'on se couche sur le lit pendant plus d'une heure à écouter une tonne de chansons, à rire et à jaser. À se raconter des souvenirs ou anecdotes.. J'étais bien, la tête sur ses cuisses et son rire dans les oreilles.


Vue sur Québec, canapé des délices et coussin décoratif. 
  La vue sublime sur Québec me donnait une envie; profiter de la chambre et gâter mon homme. La petite causeuse d'appoint devant la vitrine aura accueilli son corps parfait, où couché, il pouvait à la fois voir les lampadaires de la ville et les étoiles de passion dans mes yeux. J'ai fait couler généreusement de l'huile dans mes mains et me suis attardée sur son membre dressé fièrement devant moi. J'astiquais son sexe avec fermeté et douceur, lenteur et vitesse, avec vigueur et au gré de mon envie. J'adore le voir, adossé au coussin décoratif, se prendre à la tête à deux mains avec les yeux crispés de conserver ce qui lui reste de concentration pour ne pas jouir sur mes mains.. J'adore entendre les saccades de son souffle, voir son dos se cambrer, ses genoux se plier sous la force de son plaisir. J'adore lui faire ces handjobs qu'il semble apprécier presque autant que moi. Mais ce que je préfère, c'est d'arrêter le mouvement graduellement sans l'avertir de mes intentions et finalement, le laisser sur sa faim. Changer de sujet. Changer de mood. Et le faire se «pseudo fâcher» de ne pas avoir pu libérer cette semence qui bouille dans ses couilles depuis son arrivée devant moi... En fait, si j'aime autant le faire se «pseudo frustrer», c'est qu'il aura cette envie de me le faire regretter quand il pourra enfin écarter ma culotte et me pilonner quelques instants pour se défaire de la tension de son slip.


  J'ai passé une très agréable soirée. Pour une multitude de raisons. Parce qu'il avait pu se libérer et que j'attendais ce weekend depuis plusieurs semaines. Parce que j'allais lui faire découvrir un nouvel hôtel, un nouveau resto, un nouveau quartier. Pour une autre raison mystérieuse que je garderai secrète pour ce billet-ci! (Ouh! Un scoop à venir peut-être!!) Parce que j'ai mangé le meilleur tartare de canard que le bon Dieu m'a donné de connaître et parce que j'allais dormir dans le même lit que mon amant. Parce que j'ai eu le fou rire de ma vie à cause d'un trajet de taxi de deux coins de rue. Parce que je buvais mon drink préféré pendant que Laigle passait ses mains sur mes jambes vêtus de bas-résille. Parce que j'ai le souvenir de ce que le bonheur fait à ses yeux, et son visage, à son attitude; ça le rend magnifique, séduisant, baisable.

La nuit fut courte. En fait.. je me suis endormie assez tôt. Lire ici « Manque de sommeil + alcool + émotions fortes = OMG je me sens zombie. »

Je me suis réveillée au petit matin, à l'autre bout du lit. Quand je me suis approchée de lui pour passer ma main autour de son corps chaud pour me rendormir, il ne m'en a pas laissé l'occasion. Heureusement. C'était donc avec une érection du tonnerre qu'il s'est mis à me caresser et je n'ai pu m'empêcher de la porter à ma bouche, pour le goûter, le lécher.

La matinée s'est étirée pas mal..

    disons, pas mal plus que ce que Laigle avait prévu...

             mais, toujours pour une bonne cause.



Suite un peu plus tard...



Mamz'Elle J
xxx













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