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7.09.2012

Des lectures inspirantes, des fantasmes à explorer..

J'ai lu récemment deux des trois romans de la trilogie Fifty Shades of Grey et je me suis totalement laissé emporter par des scènes de sexe intenses ou le plaisir des deux personnages était palpable et surprenant. Et je vous dis surprenant puisque des fantasmes auxquels je n'avais même jamais réfléchi sont apparus en moi suite à cette lecture. Voilà donc de quoi sera fait le prochain fantasme à réaliser.

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Nous irons tous trois au resto, moi, toi et lui. Après une soirée plutôt arrosée où vous laisserez glisser vos mains sur mes cuisses couvertes de nylon, nous déciderons d'aller à l'hôtel où nous attendra la plus grande suite. La chambre devra être insonorisée et prête à accueillir nos plaisirs à tous trois.


Dès mon arrivée, tu me feras ôter ma robe, pour ne rester vêtue que de mes bottes hautes ainsi que de mes bas de nylons échancrés à la croupe. Tu détacheras mes cheveux qui tomberont en vagues sur mon dos et me fera me tenir dos à vous deux pendant que tu attacheras mes poignets ensembles et glissera dans mes oreilles des écouteurs-boutons. Lentement, tu m'amèneras vers le lit où tu attacheras aussi mes chevilles de façon à mettre mon sexe à portée de main pour vous deux. Dans mes oreilles jouera de la musique classique, de style plutôt «trance» en trame de fond, ce qui me permettra de m'évader dans ma tête. Tu mettras la musique à fond et glissera un bandeau sur mes yeux afin que je ne vois rien du tout. Pour compléter la mise en place de nos baise mémorable, tu augmentera le chauffage à la chambre pour qu'il atteigne les 30° et la magie s'occupera du reste.

Couchée sur le lit, je serai sous votre emprise, mais je n'aurai pas à m'inquiéter, vous ne me ferez aucun mal. Vous me laisserez languir sur le lit pendant un instant et quand vous reviendrez, je serai déjà totalement en sueur et mouillée. Alors, vous étendrez de l'huile partout sur mon corps, lentement, de vos quatre mains habiles pendant que dans mes oreilles la musique continuera d'essayer de me distraire, en insistant sur ma chatte parfaitement épilée. Vous n'entendrez pas ma musique et en échange, je ne m'entendrai pas jouir.

Quand vous aurez bien couvert mon corps, l'un de vous viendra poser son sexe sur mes lèvres tandis que l'autre portera un vibrateur sur mon clito. J'ouvrirai grand la bouche, mais ne bougerai pas la tête. Ainsi, ce sera à toi de baiser ma gorge. Tu iras doucement afin que je sente en moi entrer chaque centimètres de ton membre dans ma gorge. Lui, pendant ce temps, laissera de côté le vibrateur pour approcher ses mains de ma chatte. Au début, il caressera du bout des doigts mes lèvres et essuiera ma mouille sur ma cuisse. Plus le temps passera, plus il sera insistant. Ce seront bientôt deux ou même trois doigts qui dilateront ma chatte offerte mais serrée, lentement mais profondément. Tu continueras de baiser ma gorge en laissant ta main caresser mes cheveux, mes seins, mon cou... 


Au bout de quelques minutes, vous changerez de place et je sentirai monter le degré de difficulté. La chaleur de la chambre rendra nos corps humides et totalement abandonnés. Ta main finira entre mes cuisses, suivie de ta langue pendant que Lui, à genoux de chaque côtés de ma tête, laissera sa queue valser sur ma langue pour que son gland chatouille mon palet. Tes doigts exploreront différemment que les siens et bien sur, tu ne laisseras pas le vibrateur sur le pied du lit très longtemps. Couchée là, je sentirai un ou deux doigts dilater mon petit trou alors que notre ami sera plus insistant dans ma bouche. Relevant ma tête, il empoignera mes cheveux pour en faire un chignon qu'il tiendra de sa main gauche pendant qu'il s'appuiera de son autre main sur le mur au dessus du lit. Comme sa queue est beaucoup moins imposante que la tienne, je pourrai aisément respirer entre chaque pénétration de ma gorge. Je me sentirai faiblir sous les caresses de ton index dans mon cul alors que tu inséreras le vibrateur dans ma chatte, la faisant aller d'un rythme encore soutenable. Tu ajouteras de l'huile, sachant fort bien que tu auras besoin de beaucoup de lubrification.

De mon côté, je commencerai à gémir de plaisir. Mais je ne pourrai contrôler mes élans de plaisir parce que je ne m'entendrai pas. Avec un peu plus d'intensité, tu dilateras ma chatte jusqu'à y entrer 4 doigts et notre compagnon ira te rejoindre..

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Il se couchera sur le ventre au pied du lit pendant que tu seras à genoux du côté gauche de mon corps. Pendant que tu t'activeras à insérer tes doigts plus rapidement et profondément dans ma chatte, il fera aller les siens dans mon cul. Je pourrai sentir vos doigts se toucher parfois à travers la paroi entre mes deux cavités baisables. Puis, il insérera deux doigts de plus en moi. À ce moment, ta main gauche avancera vers ma gorge pour m'exciter encore davantage et tu laisseras ta main se serrer un peu plus sur ma peau. Tu calculeras la pression à mettre afin de me faire atteindre le climax comme tu sais si bien le faire, tu courberas le bout des doigts et stimuleras mon point G alors que notre ami pilonnera à fond mon cul bien serré autour de sa main. J'exploserai de jouissance alors que je voudrai serrer les cuisses, attraper ta main ou même vous regarder sans le pouvoir. La musique me rendra folle, je rugirai comme une lionne en cage alors que vous continuerez encore quelques minutes, me vidant de mon énergie. Quand j'aurai enfin repris mes esprits, vous libérerez mes mains et mes chevilles, enlèverez mes écouteurs et vous me laisserez m'agenouiller au bord du lit, les mains dans le dos, pour vous sucer tour à tour, mes yeux dans les vôtres. Juste avant que vous ne vous laissiez aller à jouir dans ma bouche, je monterai à nouveau sur le lit, me mettrai à quatre pattes et vous demanderai de me prendre intensément l'un après l'autre, en tenant mes cheveux pendant que je sucerai celui qui n'aura pas le plaisir de ma chatte.


Vous me jouirez sur les seins comme tous bons pervers, et vous essuierez la queue sur mes bas...

La nuit sera chaude, alors qu'on reprendra dans la douche, devant la fenêtre et peut-être dans la piscine sur le toit...

Ma première lingerie




Depuis toujours, j'ai toujours aimé tout ce qui avait un attrait sexuel, de près ou de loin.


Très tôt, j'ai découvert les pages de magazines de ma maman où on faisait un «Spécial Lingerie» et la première lingerie que j'ai acheté, je m'en souviendrai toujours.


À l'époque, ma mère et moi allions magasiner trois fois par an, dont une fois au début des classes. Comme je travaillais et que j'avais accumulé un peu d'argent et qu'elle ma laissait une certaine liberté concernant ma façon de le dépenser, je pouvais faire ce que j'en voulais. Cette journée-là, j'avais dit à ma mère que j'allais passer un peu de temps dans le rayon des articles scolaires pendant qu'elle magasinait des vêtements. Mais j'ai piqué à travers des kiosques FiveStar et j'étais allée au rayon de la lingerie. J'avais 14 ans. J'étais entourée de femmes de tous âges qui tenaient entre leurs doigts des tissus fins, sexy. J'adorais regarder les pièces et imaginer de quoi j'aurais l'air une fois adulte dans les morceaux sexy. Bien sur, je ne savais pas trop par où commencer et je voulais faire mon achat rapidement avant que ma mère ne veuille me rejoindre et qu'elle ne me trouve pas. 


J'ai agrippé un peu rapidement un ensemble super joli. Le soutien-gorge était rembourré, d'un joli blanc pur serti de petites pierres sur la bordure du haut et le tissus était ramagé de rose pâle. Le haut était agencé avec un string qui était décoré d'une jolie boucle au dos à la jonction des tissus juste au dessus des fesses. Je n'avais même pas pris le temps d'essayer, et par chance il était de la bonne grandeur. 


Quand je suis arrivée chez-moi, ma mère n'en savait toujours rien. J'étais pressée après ma douche d'enfiler la lingerie.. en fait, je me sentais plutôt excitée à l'idée de porter cet ensemble. Je me sentais fébrile. J'avais très hâte de voir si j'allais avoir l'air d'une femme comme dans les magazines que je regardais.


Ma constatation était que je me sentais différente. J'avais l'impression d'être à mille lieues de l'adolescente que j'étais dans mon quotidien. Tout avait un sens différent. Je me demandais comment je me sentirais d'aller en classe avec cette lingerie sous mon uniforme. 

J'ai essayé. Un certain vendredi matin, après avoir conservé mon ensemble dans le papier de soie pendant tout le reste des vacances, j'ai finalement enfilé la culotte et le soutien-gorge sous un pantalon et une chemise.

J'ai passé la journée à me demander si les gens allaient s'apercevoir du changement, pas par espoir de compliments, grand Dieu non. Par inquiétude. Je n'avais tellement pas l'habitude de sortir de mes soutien-gorge plus qu'ordinaires et mes culottes garçonne de coton si confortables mais pas du tout sexy. J'avais peur qu'on me dise: «Tu mets de la lingerie pour venir à l'école? Tu te prends pour une pute ou quoi?»


Toute la journée, je sentais ma poitrine bien à sa place, je soignais ma posture, j'avais une confiance que je n'avais pas ou très peu. Au fond de moi, je savais que j'allais finir par aimer porter des dessous un peu moins ordinaires!



Je savais que le port de ces pièces m'excitait beaucoup. Je sentais les papillons au fond de mon ventre, j'avais très envie d'aller me cacher dans les toilettes pour aller passer mon doigt le long de ma fente. J'aurais voulu constater mon excitation de jeune femme qui découvre sa sexualité. J'ai pensé des tonnes de fois à ce que les profs auraient pensé de mon comportement de petite rebelle qui portait de la lingerie en classe. Je constate qu'avec le recul, j'étais déjà beaucoup plus provocatrice que je ne pensais l'être. Je serrais les cuisses pour bien sentir le tissus glisser sur ma peau. Je sentais mes fesses nues sous le tissus du pantalon et ça attisait mon feu intérieur.


Je constate également avec le recul que si j'avais eu un peu plus de cran, j'aurais poussé l'audace vraiment plus loin.




En revenant à la maison, j'ai eu un flash. Ma mère allait faire le lavage et trouver mes dessous, puis me questionner.. et peut-être refuser que je les porte. Je les ai donc nettoyé à la main et caché dans le fond d'un tiroir.


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Un soir, je suis revenue de l'école et suis allée dans ma chambre pour enfiler ma lingerie. Elle n'était plus à sa place. Dans un stress certain, j'étais allée demander à ma mère si elle avait vu ou pris mes vêtements..
Quand elle m'a dit qu'elle me trouvait trop jeune pour porter ce genre de vêtements, je me rappelle lui avoir fait un discours sur la confiance en moi, en lui promettant que je n'allais pas le porter pour aller à l'école.




Alors pendant des mois, je ne l'ai pas porté. Mais combien de fois j'aurais aimé l'enfiler pour aller à l'église, dans des soupers de famille, pour dormir?




Quand j'ai eu un âge plus raisonnable, le magasinage de la rentrée s'est fait plus en solitaire. Je choisissais mes morceaux et j'adorais déambuler à travers les allées de lingerie luxueuse, les tissus riches et les modèles plus seyants. À l'âge de 16 ans, à l'occasion de Noël, j'étais allée toute seule chez La Vie en Rose. Pour la toute première fois, je me retrouvais devant quelque chose de plus sexuel que pratique. Je découvrais les déshabillés, les bas, les gants, les nuisettes et porte-jarretelles. Ma curiosité a été piquée cette journée-là. Et mon intérêt pour l'esthétisme du sexe aussi.


Depuis ce temps, j'ai accumulé les morceaux. J'ai pu avoir l'aide d'une amie corsetière pour m'apprendre le rudiment du dessous. J'ai enfilé dentelles, soie, satin, cuir, coton et le polyester. Du soutien-gorge classique au corset lacé jusqu'à la culotte taille-haute. C'est une de mes activités de magasinage favorite. Pour chaque occasion spéciale, pour me féliciter ou tout simplement pour le «feeling» magique que donne la lingerie sous un vêtement chic, lors d'une soirée mondaine ou lors d'une journée grise, je me paie le luxe d'un «kit» neuf.

Les soirées sont plus chaudes quand je laisse entrevoir un soutien-gorge de dentelle par un bouton ouvert d'une chemise ajustée. Quand j'enfile une jupe taille-haute avec un joli bas et une culotte spéciale agencée à mon haut, je me sens coquine. Personne ne s'en plaint!







Et vous, quel est votre rapport à la lingerie?

6.26.2012

Ce que j'aime de moi-même

Je ne suis pas du tout du genre à aimer chaque parcelle de ma personne.
Surtout pas physiquement. J'essaie très fort de me convaincre qu'il y a pire. Mais il y a mieux, bien entendu.
J'arrive à trouver des super avantages à être ce que je suis; J'ai des yeux magnifiques qui me valent une demi-douzaines de compliments chaque jours; bien que j'aie un caractère fort, j'ai de la facilité à bien m'entendre avec tout le monde; je suis une personne versatile qui peut aussi bien se retrouver dans la pire débauche que dans la salle de bal la plus chic; j'ai une culture générale pouvant m'aider à tenir une conversation acceptable durant un long moment et j'ai un talent artistique qui me permet de laisser ma trace partout où je vais.

Ce que j'aime aussi de moi-même, c'est que j'ai deux façades à ma personne. Et plusieurs seront d'accord avec moi; je suis à la fois la fille la plus timide et réservée du monde lorsque les «spot-lights» ne sont pas sur moi, mais la plus excentrique et loufoque quand je suis le centre d'attention. Je peux être hyper discrète et passer inaperçue lorsque la situation l'impose, ou jouer la carte de la confiance et avoir du feu dans les yeux en d'autres circonstances.

Cela m'a permis de travailler dans différents domaines, de me faire des amis venant de milieux carréments distincts ou de jouer à des jeux dangereux avec les hommes..

J'aimais, par exemple, mon air inoffensif et un peu naïf quand je tombais face à face avec mon client préféré à mon ancien emploi. Il était avocat dans un firme bien connue ici à Québec. Environ 39 ans, il habitait une jolie maison non loin de mon ancien appartement, près du Parc où j'allais passer mes après-midi à étudier et à boire mon latté hebdomadaire le jeudi. Monsieur M.F. passait chaque matin après le gym, chercher son café-crème, prenait la peine de revenir me voir au comptoir pour me souhaiter une bonne journée et repartait en se retournant. Mes collègues le trouvaient «telllllllement» craquant avec ses yeux d'un bleu clair et perçant, sa cravate toujours super bien agencée à sa chemise et son parfum d'homme... Je crois que mes pommettes passaient au rouge écarlate quand il passait le hall du resto, mais j'arrivais à contrôler cette excitation et à redescendre les deux pieds sur Terre pour l'aborder. Ce que personne d'autre ne faisait.

Mes collègues balbutiaient comme des adolescentes, se sauvaient ou restaient à l'écart, espérant un sourire.

Un jour, il m'a dit: «Tu sais ce que j'aime de toi? Ton authenticité. La façon que tu as de regarder les gens direct dans les yeux. Mais encore plus. L'équilibre entre le mystère et l'envie de dévoiler qui tu es vraiment. Ici, tout le monde a l'air de se cacher et de jouer la carte du faux-professionnalisme pour ne pas aborder véritablement les gens.»

En 6 mois à le voir de façon quasi-quotidienne, j'aurais jamais osé imaginer qu'il me dirait quelque chose d'aussi percutant. Comme si j'avais fini par laisser tomber ma carapace de gêne qui me retenait de lui montrer qu'il ne me laissait pas de glace et que ça avait éveillé quelque chose entre lui et moi. Avant que je ne quitte le travail, je ne l'avais pas revu pendant presque 3 semaines. Puis, mon ancien collègue m'a mise au courant hier, que Monsieur M.F. me saluait et me souhaitait tout le succès que je méritais.

Je ne suis pas tellement difficile à trouver sur Facebook, vu mon nom très unique au monde. Estomaquée ce soir, en revenant du travail, je tombe sur un petit mot gentil en Message Privé:

  «(MON NOM),
quel nom sublime. Une poésie. J'ai réalisé que je pouvais prendre mon premier café à la maison tous les matins en évitant le line-up épouvantable du (NOM DU RESTO), mais j'ai aussi réalisé que j'allais le chercher pour te connaître davantage, pour percer le mystère (MON NOM). Il m'aurait fallu bien plus que ces quelques mois, j'en suis sûr, mais je crois avoir découvert quelque chose de très secret en toi. J'espère un jour recroiser ces yeux par hasard, ici à Québec ou ailleurs et y lire encore quelques lignes.

(SON NOM)»

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Là, je suis chez moi. Bien entendu, me connaissant, je savais que j'allais sauter de joie en lisant ce message! Je suis folle comme un balai, j'en reviens tout simplement pas encore. Mais, je me demande si je devrais lui répondre. Je me demande aussi vers quel genre de réponse je dois m'orienter.

Si je prenais pour acquis que ma réponse est la toute dernière chance que j'ai de lui laisser savoir ma véritable nature. Si je prenais pour acquis que mon message sera la dernière opportunité de lui laisser savoir sans filtre, sans sous-entendu qui je suis et ce que je veux, alors, est-ce que j'oserais lui dévoiler ma deuxième vie?

Ou est-ce que je devrais le remercier simplement et sans artifices et espérer que lui-même fasse le pas pour me joindre?

Alors là, je suis un peu foutue.


Mais ce que j'aime de moi-même, c'est que je suis totalement imprévisible et impulsive!

...la vie s'occupera du reste.

6.18.2012

Le désamour d'une maîtresse

C'était un mardi après-midi. Chaud. 31° dans mon petit appartement en plein soleil, où le lit épongeait nos corps suants aussi bien que nos larmes. Où la musique du clocher de l'église résonnait contre les fenêtres ouvertes, se mêlant à notre épais silence rempli de chagrin. J'aurais eu envie de te serrer contre moi, mais la chaleur tuait mon désir. J'aurais eu envie de jouer dans tes cheveux, fièrement assise sur ton pieu et me laisser bercer par l'oscillation de ton corps, soumis, sous les puissants battements de ton coeur. Peu après 16  heures, notre histoire a véritablement pris fin. Je me surprends à me demander si c'en aurait été tout autant si j'avais loué une chambre d'hôtel, où l'air climatisé nous aurait laissé un peu de confort, avec un lit plus grand et plus invitant. Je me surprends à me demander si c'en aurait été tout autant si nous n'avions pas été dans mon logis, noyés dans mon quotidien, si j'avais eu un autre environnement que celui dans lequel je me tue à réfléchir à ma vie depuis si longtemps. Je me suis dit que nous avions fait le tour, que la passion était partie et que nous avions été au bout de notre histoire. Je me croyais prête à faire le deuil de l'homme que tu avais été pour moi. Je me pensais à l'abri de la vague d'émotion qui m'a sidérée quand tu as refermé la porte de ton auto avant de me lancer un dernier regard. Je me pensais capable de passer par dessus la peine que j'ai eu d'apprendre que ma confiance avait été durement trahie. J'ai surestimé mes capacités émotionnelles, et sous-estimé les sentiments que j'avais pour toi. 

Mercredi matin, au réveil, dans mon lit à peine défait, j'ai senti ton parfum. Je me suis remise à pleurer. Combien de temps va durer cette torture? Combien d'autre objets, souvenirs, endroits, vins ou parfums vais-je encore prendre comme un poignard au coeur, en pensant à nous? Sur combien de lettres de toi vais-je m'arrêter en faisant mes boites, pressée de relire et d'analyser le bonheur que nous vivions à l'époque? 

Je ne peux pas effacer cette année et demi en un clin d'oeil, c'est vrai. Je prends conscience de la chose à mesure que les jours passent et que je vois que les heures passées à penser à toi diminuent. Mais, aussi graduellement, j'ai peur que ça dure encore une trop longue éternité..

6.13.2012

La Raison d'Être de Mamz'elle J

Mamz'elle J a vu le jour suite à son entrée dans le monde de la soumission, et pas le fait même, dans le monde de l'adultère. Ce blog est né d'une envie de raconter mes histoires, réelles ou fictives, mes fantasmes vécus ou non, et de découvrir des lecteurs de partout à travers le monde dont le style de vie s'apparentait au mien. Si au tout début, celui qui me faisait vibrer - Mr.G - m'alimentait en fantasmes et en histoires, ce fut par la suite Moi Laigle qui s'est glissé sous ma peau pour me faire vivre des instants de plaisir. Je n'ai jamais regretté d'avoir raconté mes «feelings» ni même les détails les plus intimes parce que j'avais la certitude qu'en relisant ce blog, plusieurs semaines - mois- années plus tard, c'est ce qui ferait revivre les souvenirs de façon plus profonde. Je n'ai jamais eu honte de mon mode de vie, ni de confier mes sentiments pour ces deux hommes à tout-va puisque je sentais si fort le désir de vivre ces relations jusqu'au bout qu'il n'était que naturel pour moi de leur dévoiler mes pensées par le biais de mes billets.

Mon verre toujours à moitié, ma dentelle et ton parfum.
J'ai vécu l'éclatement d'un coeur dévoué à son Maître. J'ai connu la peur de tout perdre - ma vie personnelle, ma deuxième vie, mes acquis, la face, la confiance de tous ceux que j'aimais - à la découverte de Mamz'elle J. J'ai connu l'envie de tout foutre en l'air, de délaisser ce monde qui m'attirait et attisait mon côté plus sauvage et curieux par simple crainte d'être découverte et reconnue. La vie m'a pourtant envoyé une quantité de signes pour me faire voir que la majeure partie de l'aventure «Mamz'elle J» donnait un bien-être intense à celle que je suis sous l'anonymat. Les rencontres sensuelles, les sentiments impliqués, les immenses joies, les jeux coquins, les lettres manuscrites relues mille fois avant le dodo, les cadeaux livrés à ma porte, mes lectures et sorties en compagnie de ceux que j'ai aimé sont à jamais gravés en moi. Indélébiles.

Ce matin, un numéro inconnu apparaît sur l'afficheur de mon téléphone. Ces temps-ci, des numéros des 4 coins de la Ville figurent sur mon téléphone, je ne m'attends à rien ni à personne à chaque fois que ma sonnerie se fait entendre. Je réponds. Je l'entends dire mon nom. Une voix étrange.. mais pas inconnue. Mon instinct s'est tût. Moi aussi. Je l'écoutais, mais je ne l'entendais pas. Jusqu'à ce qu'il me dise: «Le mieux, c'est qu'on arrête ça là.»

Entre le moment où je publie l'article et son arrivée chez-moi hier, 24 heures exactement ont passées. J'suis passée pas la gamme d'émotions, y ai fait des allers-retours, suis restée scotchée dans le côté plus pastel que sombre, mais j'y retourne pour apprivoiser la douleur.

Entre le moment où je publie l'article et son annonce foudroyante, 3 semaines et ça me brûle encore la chair.

Aujourd'hui, 13 juin, c'est fini.




..C'est pas réel tout ça. J'y crois pas.
Je ne veux plus aimer si ça fait si mal.

5.28.2012

Sérénade pour un oiseau de proie



*** 




Laigle...
 je vole moins haut, moins bien. Mais je continue de faire l'effort.. parce que j'ai envie d'arriver à destination à tes côtés. Je connais l'enjeu. Je connais mes limites. Je connais les règles du jeu, je crois.. 

Et c'est la seule chanson qui m'est venue naturellement à l'esprit après réflexion.


5.12.2012

:... Le souper presque parfait ...:


Mon ami Xavier nous avait réunis chez-lui un vendredi soir afin de nous retrouver ensemble dans un autre contexte que celui du travail. Le souper devait débuter vers 19h et chacun devait apporter un petit quelque chose. Comme j'avais une partie de l'après-midi de libre, je me suis joint à lui afin de finaliser la préparation, faire quelques courses et m'occuper de ma partie du souper; le dessert. Comme je ne voulais pas me retrouver avec mon super tiramisu au porto dans les mains, assise dans le bus au milieu de tous, j'avais  apporté mes ingrédients chez Xavier et j'ai cuisiné chez-lui.

Nous avions ouvert une bouteille de rhum et nous enfilions des shooter de mojito «façon Xavier» à la vitesse de l'éclair derrière la cravate! Le tout en écoutant des vieux disques de BSB. Vraiment de toutes beautés..

Je fouettais ma crème en chantant avec un peu trop d'émotion quand j'ai vu la silhouette de Sarah, la colocataire de mon ami dans la vitrine de l'entrée du condo, qui devait revenir du travail dans le courant de la soirée et se joindre à nous. Elle s'était libérée plus tôt. Sitôt arrivée, les salutations et elle a filé sous la douche. De notre côté, tous les ingrédients étaient prêts pour le montage, qui lui allait attendre plus tard. Donc, nous nous sommes installés sur la terrasse derrière au soleil avec un verre de limonade pétillante et des brochettes de fruits frais, tout en jasant des dernières conquêtes de mon cher ami. Que de détails il avait à raconter! Comme lui et moi raffolons de beaux pénis, c'est assez facile d'entretenir une discussion, haha!

Quelques minutes plus tard, Sarah est venue nous rejoindre sur la terrasse, vêtue d'un chandail très sobre décoré d'un foulard de soie jaune et d'une jupe mettant en valeur ses jolies jambes. Des sandales aux teintes ensoleillées super jolies lui faisaient un look d'enfer! Sarah avait toujours en un goût développé pour la mode et savait tirer avantage de son physique, mettre ses atouts au grand jour pour soulever les compliments par dizaines. Quand elle s'est assise devant moi, je n'ai pas pu m'empêcher de jeter un oeil à son décolleté -disons qu'il sautait aux yeux pas mal- et j'ai remarqué qu'elle ne portait aucun soutien-gorge. Xavier lui en fit la remarque:
«T'aurais pu te cacher les nipples, p'tite cochonne! On a de la visite!»
- Tu sauras mon cher qu'avec une paire comme la mienne, on la tient en liberté pendant qu'il est encore temps!

Je me mis à rire. Après lui avoir dit que ça ne me dérangeait pas trop, elle fit une grimace à Xavier et nous avons continué notre discussion au soleil jusqu'à ce que les autres invités arrivent.

Le souper s'est très bien déroulé. Les invités semblaient ravis de l'ambiance et le taux d'alcool montait autour de la table. Ça riait à s'en fendre l'âme!

Tout au long du souper, je ne pouvais m'empêcher d'admirer la poitrine de Sarah, qui attirait mes yeux sans que je ne le veuille. J'étais sublimée par le tonus de son muscle, par la forme parfaite de ses deux seins. Mais surtout par son audace. Je dis audace parce que ce n'était pas vulgaire du tout, c'était même plutôt sexy. J'aurais aimé avoir la moitié de son «guts». Quand nous avons nettoyé la table de la salle à manger et qu'il était temps pour moi de préparer les desserts de tout le monde, je me suis dirigée vers la cuisine. Sarah se chargeait de ramasser la vaisselle et de rincer le tout quand elle s'est adressée à moi:

-Je pense que Jimmy est aux hommes.
-Haha! Jimmy aux hommes!? Jamais de la vie, il aime beaucoup trop les cuisses de femme pour ça!
-C'est plate un peu qu'il n'ait pas porté attention à moi du souper.. C'est surtout surprenant qu'il n'ait pas porté son regard sur mon corps alors que toi, t'avais les yeux dans mon chandail toute la soirée.

Je suis restée figée. Je me sentais rougir.

Sarah me dit:
-Tu sais, je ne t'en veux pas. Ils sont là, tout le monde les as à vue, aussi bien en profiter!
-Je me gâte pas mal moi en tous cas, lançais-je d'un petit rire nerveux.. puis, je me suis retournée vers elle avec ma spatule de mascarpone à la main. Elle avait enlevé son chandail et s'approchait de moi.
J'ai bloqué et j'ai éclaté de rire.

Elle me souriait et me fixait dans les yeux intensément.
-Tu voudrais toucher peut-être?
-Euh non, ça va. Juste les regarder me suffit grandement! En fait, tu m'impressionnes tellement dans ton attitude, tu dégages quelque chose de terriblement attirant Sarah!

Elle riait.
-Tu me donnes un lichette de fromage?

J'ai étiré le bras vers elle, pensant qu'elle allait prendre la spatule, mais elle se fit plutôt à lécher l’ustensile, me fixant toujours. C'était à la fois gênant, mais aussi invitant.. C'est alors qu'elle mis un peu de fromage sur le bout de son seins gauche et m'invita à le lécher. Mes facultés affaiblies me font faire des trucs étranges parfois...

http://data0.eklablog.com/cineparade/mod_article4047760_3.jpg?4295
Alors j'ai penché la tête un peu et ai tiré la langue pour recueillir le mascarpone onctueux sur son sein. J'étais consciente de la probabilité de nous faire surprendre par n'importe qui dans la cuisine, alors que 8 autres personnes se trouvaient à la salle à manger dans la pièce d'à côté. Mais mon désir de la baiser a pris le dessus et bientôt nous nous embrassions passionnément contre l'îlot au centre de la pièce. J'empoignais son sein d'une main, sa fesse de l'autre et un frisson intense m'a parcouru quand j'ai entendu des talons s'approcher de nous. Sarah s'est précipité derrière la porte du frigo ouverte pour cacher sa semi-nudité et j'ai repris ma spatule pour terminer mon dessert.. C'était Geneviève qui venait nous demander de ramener du vin. Fiou.

Nous avons décidé de retourner à la salle à manger avec le groupe pour nous régaler. Après le dessert, des gens se sont retrouvé au salon, sur le sectionnel de cuir pour chanter du karaoké, d'autres visitaient le condo de mon ami pour découvrir les pièces de l'étage du dessus. Je rangeais ce qui restait de vaisselle quand Sarah est venue me voir à la cuisine pour me demander à l'aider à descendre des chaises, du garde-robe de sa chambre jusqu'au salon. J'ai accepté sans hésiter, toujours prête à me rendre utile. Mais une fois en haut, elle a refermé et barré la porte. Des pensées défilaient dans ma tête. J'étais très affectée par le vin et je n'ai eu aucune envie de m'enfuir de la chambre.

D'un regard de complicité, nous nous sommes dévêtues et allongées sur le lit. Quand sa main désireuse a trouvé le chemin de ma chatte, j'ai cru m'effondrer de bonheur. Je me sentais mouillée comme jamais, mes seins voulaient tellement être goûtés par ses lèvres. Je la caressais avec frénésie tandis qu'elle s'affairait à lécher mes hanches et mon ventre pour m'exciter un peu plus.. sa langue a atteint mon bourgeon quelques secondes plus tard, quand je ne m'y attendais plus. C'était un sentiment puissant de désir qui m'avait envahit, avec cet organe habile et chaud sur mes petites lèvres.. elle me dévorait et gémissait comme une chatte en chaleur. J'avais envie de la satisfaire aussi. J'ai pris son bassin et j'ai approché ses fesses de ma bouche. Je pouvais donc lécher allègrement son cul ainsi que sa vulve sans arrêt. J'avais deux doigts dans sa chatte chaude qui entraient et sortaient, cherchant à la faire défaillir sur moi, pour qu'elle se souvienne de son souper, de sa soirée, de son plaisir.. J'insérais 3 doigts à la fois dans sa chatte que je pilonnais de la main droite tandis que mon pouce et mon index écartaient ses fesses pour que je puisse lécher son beau petit cul. J'aimais encore plus donner le plaisir que de le recevoir. J'ai pris conscience de son véritable «guts» à la seconde où elle a inséré 2 doigts dans mon cul, bien lubrifié de ma mouille qui s'y infiltrait et 4 dans ma chatte luisante. Elle avait trouvé comment me plaire. Mes gémissement et mes spasmes de plaisir se faisaient bien descriptifs du plaisir que je prenais à ce moment. C'est surtout quand elle s'est levée pour aller chercher son vibrateur et un dildo «jelly» sur un harnais que j'ai compris qu'elle ne voudrait plus s'arrêter..

Nous entendions nos amis chanter en bas. C'était affreux. Ils n'avaient aucun talent mais tant que personne ne viendrait nous chercher en haut, ça nous allait quand même comme fond sonore. Ça étouffait assez bien notre jouissance, jusqu'à ce que...



(Suite dans le prochain billet..)


5.11.2012

. : : . .Vapeurs et extase . . : : .

L'amour sous la douche laisse très peu de place à de l'élaboration et à des manoeuvres dignes des contorsionnistes d'Amaluna. Mais il est tellement agréable de faire des galipettes dans ce lieu où l'on n'a pourtant pas l'habitude de se salir..

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La douche est immense, faite de carrelages de quartz noir, avec la vitrine donnant sur le foyer et le lit défait.. Des jets sortent des murs, du pommeau de laiton qui nous donne une averse plutôt que le jet dru habituel. Les lumières sont tamisées et un haut-parleur de la chaîne stéréo est installé juste au dessus de l'évier. Dans cette douche, deux silhouettes sont dessinées par des jeux d'ombres, et il y a moi, sur le pas de la porte.. je m'étais assoupie sur le lit après la baise torride à trois que nous venions d'avoir. Pendant ce temps, mon amant en avait profité pour suivre notre compagne sous la douche, question d'éterniser l'étreinte sensuelle.

D'où je suis, j'aperçois le corps de la jeune Sophie qui semble s'acclimater à l'air ambiant. Les bouts de ses mamelons érigés et la rougeurs de sa peau, ses longs cheveux noirs sont lissés vers l'arrière et descendent dans mon dos. Adossée au mur de la douche, elle a relevé un pied sur l'épaule de notre homme qui, à genoux sur le plancher, s'affaire à lécher la sublime chatte de notre amie. Il a l'air d'y prendre goût, lui qui adore donner le plaisir de cette façon. Les gouttes d'eau perlent dans sa chevelure poivre et sel et sur son torse. Il est terriblement sexy quand il agite la langue de cette façon. De sa main droite, deux doigts écartent les lèvres de notre douce complice alors que sa queue bandée est entourée de sa main gauche qu'il n'active que très doucement. J'entends les gémissements qui se heurtent aux murs de la douche, à la vitrine qui amplifie le son et l'envoi au creux de mon oreille pour m'offrir un spectacle son et image à couper le souffle. Le bassin de Sophie ondule et je l'entends qui pousse de petits cris de temps à autre. Le mâle en état d'excitation décide donc d'inclure deux de ses doigts à la manœuvre, pour lui faire atteindre le paradis. C'est graduellement que ses gémissements se transforment en véritable orgasme et elle finit par serrer si fort les cheveux de notre amant qu'il doit repousser sa main un peu..

Quand Sophie a reprit ses esprits, je me tiens déjà devant elle, à lui caresser le sein droit du bouts des doigts pendant que monsieur frotte son membre sur mes fesses juste derrière. Ma main gauche se laisse guider par mes envies perverses de l'attirer encore un peu près de moi pour caresser son beau derrière,et je referme les phalanges sur le membre derrière à la fois. Nous nous embrassons doucement, langoureusement pendant que je sens la queue de notre viril ami qui me gonfle dans la main..Je le branle délicatement avant qu'il ne décide de m'attirer sur le mur opposé et me prendre par derrière, la tête sur le carrelage et la frange dans les yeux. À ce moment-ci, j'en ai carrément rien à foutre de mes cheveux.. je sens se glisser contre moi Sophie qui s'agenouille à son tour et décide de ma lécher le clito pendant que je me fais pilonner par la verge énorme de notre amant.. je suis au 7ième ciel... L'eau devient un peu plus chaude et je jubile. La vapeur m'étouffe un peu, ma faire perdre la tête, je comprends alors que mon amant a bien envie de me prendre par devant et propose à Sophie de courir chercher mon beau dildo en verre.. Elle revient et se réinstallant derrière moi, elle caresse d'une main habile ma petite rose qui voudrait bien se faire baiser aussi.. Quand elle frotte le bout du dildo de verre sur ma chatte, elle se rend compte de toute l'excitation qui m'habite. Elle me l'enfile graduellement dans le cul, et je me sens me dilater au fil des billes qui s'insère en moi. Les va-et-vient se font de plus en plus insistants et je dois avouer que je suis sur le point de jouir après quelques minutes seulement. Avec le butement du pieu de notre mâle dans le fond du ventre et le mouvement du dildo dans mon cul, je défaillis dans le temps de le dire. C'est si bon! J'ai du mal à tenir sur mes jambes tellement le plaisir m'affaiblit.  Quand je retrouve mes esprits, j'embrasse ma copine Sophie en guise de remerciement et nous nous agenouillons pour offrir une belle fellation digne d'un film X à notre complice. Il jouit sur nos seins en criant de bonheur, son visage se crispe et ses yeux se ferment... Chacun son orgasme gagné. Chacun le sourire aux lèvres.. sauf que.. maintenant que notre amant s'en va regarder la télé, j'ai décidé de rester pour savonner le dos de Sophie.. après tout, il faut bien se laver un peu dans cette douche..


5.09.2012

Défi d'écriture et histoire coquine



On m'a donné comme défi d'écrire 2 paragraphes avec les mots tomate, tango et honneur... voilà où l'inspiration me mène parfois!






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...] Ce soir-là, je revenais de mon cours de danse. Comme une de mes résolutions concernait un engagement dans une activité me permettant de renforcer mon estime personnelle, j'avais décidé de m'inscrire à un cours de tango, à raison de deux soirs par semaine, dans un studio pas très loin de chez-moi. La moyenne d'âge était élevée; j'étais la cadette d'environ une dizaine d'années. La première semaine, tout allait bien. J’apprenais très vite. Mon partenaire de danse, un homme dans la cinquantaine rencontré sur les lieux, avait appris à bien suivre mon rythme. Mais, un jour, sans crier gare, il a abandonné le cours. Je me suis retrouvée à suivre seule durant quelques cours, dansant les bras dans les airs comme pour signifier que j'avais un partenaire. Voyant que j'évoluais assez rapidement, que j'avais un certain talent et que j'avais le rythme dans le sang, le professeur, un homme âgé dans la mi-trentaine et de belle apparence, me proposa de devenir sa partenaire de démonstration. Seule chose, on devait se voir un soir de plus par semaine, le temps que je pratique les pas afin de les reproduire lors des cours devant les apprentis. Ça m'allait. en fait, c'était un honneur pour moi de devenir une partenaire pour lui. Après tout, je n'avais pas envie de croire que je m'étais acheté des souliers de danse pour rien.. et puis, j'adore ça le tango.

La semaine d'ensuite, il m'envoie un message sur mon compte Hotmail, me donnant rendez-vous le lendemain soir au studio de danse. Il me demanda si ça m'allait, je lui ai répondu que oui et que je serais là à 18h tappant, tout de suite après mon cours à l'université.

Ce soir-là s'est installée une chimie entre nous d’emblée. Je gobais toutes les infos qu'il me donnait concernant ma posture, les temps comptés à coup de deux, parfois quatre, le «salida» idéal pour suivre la mesure, la longueur des pas. J'ai assimilé absolument tout ce que j'avais entendu. En sortant du studio, je me suis rendue chez Archambault à la recherche d'un DVD qui pourrait m'aider à progresser plus vite encore. Là, je voulais l'impressionner.

Le lendemain soir, ce fut le premier cours durant lequel j'étais impliquée comme «démonstratrice». L'heure et demie s'est passée comme un charme, j'étais totalement dans mon élément.

Les jours s'emboitaient comme ça.. une alchimie entre nous s'était développée. Il voyait bien que j'étudiais la matière en dehors des heures de cours; je ne pouvais pas avancer autant dans la technique sans avoir un coup de pouce ailleurs. Quand je lui ai parlé de mon achat et de toutes mes recherches et visionnements concernant le tango, il est resté très surpris. Alors, sur un coup de tête et l'air totalement emballé, il me dit; «Demain soir, vient me rejoindre chez moi plutôt qu'au studio. Je vais te faire entendre les chansons que j'ai choisies pour les prochaines classes de danse, tu me diras ce que tu en penses..» et il ajouta; «Et puis, ne prends pas le temps de retourner chez toi, vient directement à la maison, je m'occupe du souper. J'ai vraiment très hâte que tu entendes tout ça. On pratiquera un peu ton déhanchement..!»

Le lendemain, j'ai passé la journée à me demander si je me sentais à l'aise de me retrouver chez-lui.. la gène j'imagine. Mais à 18 heures, quand mon cours s'est terminé, j'ai pris mon sac et j'ai filé en autobus à son condo dans le Vieux Port. Arrivée chez-lui, plus que surprise, je me rends compte de son côté esthétique et artistique développé. Ça sent magnifiquement bon, la déco à la fois chaleureuse et contemporaine est parfaite et en tirant un oeil, je remarque qu'il a une véranda sur le balcon derrière. On y voit tous les bateaux du port, les petites lumières du quai et les silos.. C'est paisible. Il vient me rejoindre avec un verre de blanc et il me présente son chaton nommé Argentin. Je lui demande ce qu'il a cuisiné. Il me dit; Une spécialité du chef; des pâtes aux fruits de mer avec une sauce rosée à base de pesto de tomates que j'ai fait l'automne dernier.. 
Stupéfaction; il fait même son pesto maison! ..Non, mais cet homme sort d'où, bordel?!

Après deux..trois..quatre coupe de vin, nous sommes toujours autour de la table, à rire et à nous raconter nos expériences de vie. Ravie de voir que la chimie de la piste de danse n'était pas qu'une impression, je décide tout de même, la tête un peu dans les vaps, de lui montrer une nouvelle suite de pas que j'avais apprise.. Mais, aussitôt ses mains sur mes hanches, j'ai l'impression qu'il va faire exploser ma poitrine. Mon coeur bat à toute allure, et tenons-nous le pour dit, j'ai pas envie de danser présentement. Alors, je fais semblant de me tourner la cheville, et il m'attrape.. nos regards se coirsent et c'est le coup d'envoi.

Nous nous embrassons fougueusement, nos langues se caressent, nos mains glissent partout sur la peau l'un de l'autre, on se précipite partout dans les murs..

Quand il me plaque contre le mur, j'en profite pour lancer mes souliers si peu confortables quelque part dans la pièce.. on se retrouve sur un sofa-lit en rotin dans sa véranda chauffée et pleine de plantes vertes. L'oxygène règne ici. Nos embrassades continuent, et je défais la boucle de sa ceinture pendant qu'il embrasse mon cou. Je sens déjà une belle érection dans son pantalon.. je sors la chemise bourgogne de son pantalon et défais les boutons uns à uns, mais rapidement. J'ai la bonne technique. Il détache ma chemise blanche et descend ma jupe sur le sol.. c'est alors qu'il découvre mes bas en dentelle, tenus par un magnifique porte jarretelle rouge s'agençant parfaitement avec mon soutien-gorge et ma culotte.. J'avais prévu le coup quand même!

Nous nous retrouvons couchés sur son sofa, moi sur lui. Je le caresse partout, mes phalanges glissent sur sa peau nue.. chaude.. puis, je me rends à son boxer serré, qui moule à merveille la verge démesurée qui l'habite. J'ai tellement envie de la prendre en bouche. J'en peux plus; je sors le pieu de son étui et mes lèvres effleurent son gland tout gonflé. Ma langue s'en donne à coeur joie et je l'entends gémir et respirer exagérément fort. Visiblement, il adore ce que je lui fais.. J'ai pas envie d'attendre plus longtemps, j'enlève ma culotte et me hisse directement sur son pieu. Je l'insère en moi doucement; la largeur de sa verge me donne une impression d'être bourrée à fond.. je le sens buter au fond de ma chatte déja humide. Il a ce talent, ou disons plutôt ce pouvoir de bander et bander et bander.. sans que ça n'ait jamais de fin!..Je le sens encore grossir au fond de moi.
Et j'entreprends un mouvement de bassin démesuré.. je me sens faillir. Son pouce droit qui s'agite sur mon clito, j'ai les yeux fermés, trop absorbée par le plaisir qui me ronge toute entière et quand il se relève pour me coucher sur le dos, j'ai l'impression de vivre un rêve. Il appuie mes chevilles sur ses épaules, se penche sur moi et me pistonne à fond. Il me défonce comme jamais je ne l'ai été.. stimulant mon point G à fond, je sens que l'orgasme me gagnera bientôt. Je fais valser mon index ainsi que mon majeur sur mon petit bouton de plaisir tandis qu'il me lèche les seins à s'en régaler. Son odeur de mâle mélangée à son parfum exotique me donne des frissons. Alors, je le sens prendre une inspiration profonde, signe qu'il va bientôt exploser. Je me donne à fond sur mes caresses et au moment où il sort de moi pour venir jouir sur mes seins, je pousse un cri de jouissance et j'asperge les draps de mon excitation.. ses yeux scintillent, je caresse sa verge de ma main gauche tandis que j'étends sa semence sur mes seins de l'autre..

Il se laisse tomber sur le sofa, à côté de moi et, essoufflée, il met le nez dans mes cheveux pour reprendre son souffle.. 

Wow.. On recommence quelques minutes plus tard, alors qu'il me prend en levrette, moi appuyée sur la grande vitrine de sa véranda. De là-haut, je peux tout observer; les piétons dans la rue, les autres couples dans leurs salons.. et tout ça m'excite. Personne ne semble se douter de ce qui se passe ici.. 

Depuis ce temps, on se voit souvent. Non seulement pour les cours de danse.. mais pour.. pratiquer mon déhanchement

4.30.2012

Discussion coquine avant le dodo

Mon amant m'écrit ce genre de trucs avant que j'aille au lit.
Comment rester de glace...

Hum.Je voudrais donc que je sois déjà dans ton lit quand tu y viendrais
Je te regarderais avancer vers le lit dans tes sous-vêtements
Te glisser doucement sous les couvertures
Faire glisser ta main sur ma cuisse
Approcher tes lèvres des miennes
Ma main se poserais sur tes fesses
Mes doigts iraient soulever ton string
Tes doigts chercheraient mes bourses
Je t'embrasserais fermement sur la bouche
Mon autre main derriere ta tête pour bien appuyer ta bouche contre la mienne
Je retirerais ton slip doucement
Ta main caresserait ma verge
Ma bouche descendrait sur tes seins
Ma langue s'empressant de lécher tes mamelons
Je t'enlèverais ton soutien gorge pour bien pouvoir les prendre avec mes 2 mains 
Tu me branlerais avec les yeux dans le vide, à te concentrer sur le plaisir que mes doigts te procureraient
Mes doigts qui contournent ton clito et qui dessinent le contour de tes lèvres
Mes doigts qui iraient tremper dans ton nectar humide et chaud
Tu enlèverais mes boxers
Et dirigerais ta bouche vers ma queue
Du même coup, j'attraperais tes fesses pour les guider vers mon visage
Ta bouche sur mon sexe, ma bouche sur ton sexe
La salive qui se répend sur nos parties excitées
Toi sur mon gland
Moi sur ta chatte
À tournoyer autour de ton clito
À insérer un puis 2 doigts en toi
Je te dégusterais pendant que mes doigts te labourent le bas ventre
Un 3ième doigt
Ta tête laisserait brièvement ma tige pour bien ressentir ma main qui se fraye un chemin vers ton abdomen
ma main masse ton intérieur, elle masse ton point G
J'insèrerais mon 4ième doigt et m'efforcerait d'appliquer la bonne dose de force sur ton abricot
Ma main vibrerait
Ton corps vibrerait
Ta tête levée, en poussant des cris et avec ma queue dans ta main
Tu me mettrais à m'asperger de ton liquide dans un orgasme des plus intenses
Je recevrais ta gicle sur mon visage et je serais des plus comblé

Bien sur, après avoir bien joui, tu te concentrais à m'astiquer le membre comme seul toi sais le faire
Je ne pourrais résister très longtemps à tes caresses puissantes et rythmés
Ce sera alors à mon tour de te gicler au visage et tu serais comblée

Bien sur, il serait pas mal plus tard que 9:30....
.....et peut-être même qu'on s'y remettrait après une petite période de repos

4.28.2012

5 à 7 – Stress, Fous Rires et Sens en éveil



Ça faisait quelques jours -voire quelques semaines- qu’elle me parlait de sa visite à Québec et de l’organisation d’une petite soirée où elle aurait aimé que je sois. Malheureusement, j’avais une fin de semaine «overbookée» et je ne pouvais pas y être. Alors je lui ai proposé une visite , on a échangé nos numéros et on s’est finalement donné rendez-vous à sa chambre, le vendredi en début de soirée. Ce soir-là, j’avais également une chambre puisque j’avais invité Moi Laigle à venir passer la soirée du côté de la Vieille Capitale. Alors sans même mettre de manteau ou d’écharpe, nous nous sommes rendus deux étages plus bas la rencontrer.

Je me tiens devant la porte de la chambre avec mon amant chéri. Je frappe. On entend la douche couler donc, on se demande si ça ne serait pas mieux de revenir un peu plus tard, le temps que mademoiselle finisse sa tâche. Mais comme nous nous apprêtons à rebrousser chemin, nous entendons la porte ouvrir. Elle se tient là, à quelques centimètres de moi et je suis un peu confuse. La première fois de ma vie qu’une inconnue m’accueille en serviette sans trop de crainte ni de pudeur. Au premier abord, je ne peux pas dire que je suis particulièrement surprise puisqu’en lisant ses écrits, on se rend compte qu’elle est très à l’aide avec son corps ainsi que sa personne. Ça me fait sourire. Mais alors là, vraiment sourire! Et parlant de sourire, elle en a un magnifique. Un accueil surprenant, une entrée en matière originale, une discussion qui s’annonce intéressante.

Je lui présente Laigle, on se fait la bise. Elle semble approuver mon choix de mec! Comme nous arrivons dans un moment un peu inopportun, elle nous demande de nous asseoir le temps qu’elle termine sa douche ainsi que sa routine beauté. Sachant à quel point il est impératif pour elle de ne pas sauter l’étape de la crème, nous prenons place et discutons un peu, Laigle et moi.

La vitrine, la même que dans notre chambre, est le point focal du décor. La vue de sa chambre est assez spectaculaire. Juste devant, l’immeuble CGI et au loin, le Delta, Le Complexe G et le Hilton. Les lumières de la ville donnent un charme particulier à la chambre puisqu’elles font un peu partie du décor, inévitablement. 

Un employé de l’Hôtel monte son sceau à glace. Je l’accueille pour elle. Dommage qu’elle ait manqué la belle pièce d’homme sur le seuil de la porte. Mais comme elle passera par la suite, une partie de la soirée à complimenter Laigle, je me dis que ses yeux en ont bien assez! Haha..

À ce moment, Laigle monte à la chambre chercher une bouteille de blanc et je reste quelques instants seule avec elle. 

Je suis particulièrement nerveuse. Cette femme a une personnalité du tonnerre, une aura de bonté et un milliard d’anecdotes à raconter! Je suis de nature timide et essaie de ne pas prendre trop de place. J’aime m’effacer quand je rencontre quelqu’un pour la première fois. Peut-être une façon de savoir un peu mieux à qui j’ai affaire, ou une façon plus efficace de connaître mon interlocuteur. Devant Mariposa, c’était différent je crois.  J’avais cette impression d’être devant une idole que je désirais rencontrer depuis tellement longtemps et je figeais. Comme j’avais écouté quelques uns de ses «Podcasts» avec HmSeb, je savais à quelle voix m’attendre et à quel rire également! En outre, tant que je n’ai pas entendu son rire, je n’ai pas été certaine de qui se trouvait réellement devant moi. J’ai eu ma confirmation assez rapidement!
Nous avons parlé de ses amants et des miens. Je lui posais pas mal de questions; j’aime ça les potins. J’ai eu le plaisir de voir des photos de chacun d’eux, faire des commentaires, m’exclamer sur certains profils. J’ai pu mettre enfin un vrai nom sur un visage, puis sur un nom d'amant, puis sur un billet, puis sur un ébat! Ce fut très comique et franchement divertissant!


Une discussion pendant qu’elle se préparait pour sa soirée. Nous avons vu l’évolution, de la serviette autour de la taille à son look de soirée. Elle nous jasait ça avec un naturel désarmant, enfilant ses bas auto-fixants, devant mon amant qui n’en finissait pas de sourire.

C'est la citation de mon cher Laigle qui a retenu l'attention. «" En tout cas, tes amants sont habitués à te voir de déshabiller, nous on pourra dire qu'on t'a vu t'habiller! "»


 Une soirée super amicale, drôle et une rencontre marquante. J’ai réellement apprécié son rire, l’ouverture dont elle m’a fait part à l’égard de certains trucs plus personnel, sa générosité et son humeur communicatif.

J’ai même reçu un joli cadeau de sa part. Un parfum ALDO donc l’odeur m’a vraiment plu. «C’est moins floral que le mien..C’est un parfum pour faire du sexe ça!»
Je suis partie à rire en faisant un clin d’œil à Laigle juste à côté. «Je lui ferai honneur alors! »


J’ai été charmée.

Finalement, son petit couple était arrivé en bas et nous avions réservé une table à mon resto préféré donc, ce fut donc la fin de notre petit 5 à 7 de potinage, bitcherie (Onnn! À peine!..) et de dévoilements.  

D’ailleurs, je vous raconterai un jour –quand j’aurai moins honte -mon anecdote «j’ai vraiment eu l’air d’une conne et j’ai créé un malaise en mélangeant un téléphone et un iPod..» 

Il ne s’en fait pas deux comme elle, et c’est bien comme ça!



Je l'ai déjà remercié au moins mille fois, mais je réitère mes remerciements ici aujourd'hui! Mariposa, tu es unique et tellement divertissante! Je suis heureuse de te compter parmi mes copines, lectrices et confidentes de ma merveilleuse vie anonyme! Hihi. 

Bon weekend!




Mamz'elle J
xx

4.26.2012

-- Une soirée de PUR bonheur , Partie 2 --

La soirée dans l'ensemble a de quoi me donner des ailes depuis une semaine déjà. Il m'est assurément impossible de me remémorer chacune des secondes passées avec l'homme terriblement sexy qui a partagé ma chambre et ma vie durant un moment, mais les grandes lignes, elles, je m'en souviens assez bien pour vous les raconter...



--Massage et gorge-profonde--

Après le hand-job que j'ai prodigué à monsieur, devant l'immense vitrine, Moi Laigle se lève du canapé. Il ne supporte pas facilement que j'aie le dessus sur lui quelques fois!.. Il me fait me coucher sur le dos et vient s'installer debout juste derrière ma tête. Le cou incliné vers l'arrière, me voilà prête à l'insérer dans ma bouche comme il aime tant. Et installer de la sorte, il a tout le loisir de s'insérer jusqu'à la garde s'il en a envie puisque monsieur me retient les poignets et travaille du bassin. Son sexe dans ma bouche, il se met à se déhancher. Ma mâchoire absorbe les coups donnés et je sens ma gorge qui se resserre comme un étau autour de son membre. Les réflexes respiratoires reviennent et j'étouffe assez rapidement. C'est donc avec une main sur ma gorge et l'autre sur ma chatte qu'il se met à me caresser par dessus ma culotte, tout en me laissant lécher ses bourses du bout de la langue. Je me tortille sur la petite causeuse, le plaisir est évidement. La jouissance est éminente. J'adore qu'on me soumette à mon plaisir et ainsi posée, poignets sous le poids de la bête, je suis carrément aux anges...


  
-- Un cri dans l'aube --

Réveil super matinal. Je passe mon bras autour de sa taille et espère qu'il dort encore dur, pour ne pas le déranger. Il dort dur. En effet. Il est bandé.
Son corps chaud m'appelle à le caresser du bout des doigts, pour lui signifier ma présence, mais aussi mon envie de me coller un peu. Nous avons passé la nuit dans le même lit king, mais chacun à son extrémité.. pas tellement évident côté «chaleur humaine» de se réchauffer comme ça, qu'on se le dise! Je replace le drap sur moi, doucement pour ne pas faire de mouvement brusque.. Je l'entend grogner à mon toucher.. humm.. Je ne dormirai plus, c'est une évidence.

Son sexe est gonflé à bloc sous la couette. Un gland qui invite aux caresses... Je n'ai pas officiellement terminé ma nuit que mes lèvres ont atteint le membre de Laigle. Je déguste mon amuse-bouche de début de journée et le laisse sur sa faim, comme la veille.

..la douche est chaude. J'adore me retrouver sous la vapeur brûlante et passer un moment à réfléchir, penser à une situation coquine, rêvasser ou même me faire plaisir avec un jouet résistant à l'eau.. À travers le nuage de brume qui envahit la salle de bains, je vois dans le miroir apparaître Laigle, qui s'apprête à me rejoindre sous la douche. Soudainement, je me mets à avoir froid.. j'ai horreur de partager mon confort sous l'eau chaude avec quelqu'un d'autre; d'abord un à un nous devons nous réchauffer, puis la logistique de «qui tient le pommeau, qui arrose qui et à quel endroit» est tellement compliquée! Haha...

Nous nous réchauffons tranquillement chacun notre tour. Moi, comme à l'habitude, je dis dans bêtises, je rigole... on discute.. je l'excite, j'arrête.. Bref, je joue. Et je m'amuse.


De retour au lit, Laigle décide que c'est assez, le jeu. Et quand Laigle décide qu'il prend le contrôle de la situation, je suis les ordres.

Couchée sur les draps blancs du PUR, Laigle se met à genou juste à ma droite, touche ma chatte et constate que je suis vraiment excitée.. De mon côté, je suis déjà bien occupée avec son sexe... Il décide d'entrer sa main dans ma culotte et d'aller titiller mon clito de plus près. Gonflé, il répond aux caresses de façon surprenante.. Laigle ajoute de l'huile à ses manoeuvres et parvient assez rapidement à me faire monter au 7ieme ciel. D'une main, il s'active doucement mais surement sur mon Mont de Vénus Pendant que je chatouille du bout de doigt son petit trou.. J'ajoute beaucoup d'huile à ma main et reprend ma caresse pendant qu'il décide de faire la même chose de son côté.. Je me sens prête à jouir et à crier mon plaisir à l'hôtel entier à peine quelques secondes après le début de sa caresse. Je me retiens du mieux que je le peux tandis qu'il continue d'insérer un ou deux doigts dans mon cul. Ça devient insupportable, je suis au bord de l'orgasme et je n'en peux plus de mordre ma lèvre. Tout à coup, avec la force d'un plaisir immense, mon corps se courbe de spasme. Je jouis dans un silence troublant, sentant tous les muscles de mon sexe se contracter, oubliant presque où je suis et avec qui.. et un cri sort de ma gorge, simple mais décrivant l'intensité de l'orgasme vécu.


Le retour à la réalité fut délicieux. Quand j'ai ouvert les yeux, il me regardait avec un de ces sourires immense et me glisse à l'oreille ; «J'adore tellement te regarder jouir..»

Je l'invite à me baiser, ma place en levrette sur le séparateur de pièce au pied du lit, servant aussi de muret entre le lit et le bureau. Empoignant mes hanches, il m'a pénétré d'un coup, sans aide et s'est mis à me baiser comme si sa vie en dépendait. Puis, il me fit m'étendre sur le dos, la tête vers le pied du lit, mit mes pieds sur ses épaules et me pilonna fortement, férocement, virilement. Ses yeux dans les miens, je voyais la puissance de son désir, son envie de me prendre et l'arrivée de sa semence imminente dans son engin toujours bien solidement bandé en moi. Il se retira tout d'un coup et, jouissant de tout son être, il m'a éjaculé sur le ventre, les seins, jusque dans les cheveux et sur le tapis de la chambre.. J'ai adoré l'entendre, le regarder et le sentir jouir. Ce fut une expérience sensorielle unique. Magique. Je n'avais pas du tout envie de le laisser partir.. mais il avait déjà quelques heures de retard en plus de 2 heures de route à faire.








...c'est sans parler de ma sublime rencontre avec Mariposa. J'en reviens toujours pas.
Voilà sa version des faits, dans son billet intitulé Québec: 5à7 parfumé, rigolade, potinage et préparation en vue d'un souper en trio..

Ma version à moi s'en vient très prochainement. À suivre...

4.24.2012

-- Une soirée de PUR bonheur --

Vendredi. Temps plutôt gris à Québec. Pluie fine qui a tombé toute la nuit, le soleil ne semble même pas réserver sa place dans le ciel pour les heures à venir. Mais dans mon coeur, le soleil a brillé toute la semaine. Tout une semaine à espérer que se pointe les 15 heures pour aller prendre possession de la belle chambre réservée à notre nuit. Mon coiffeur m'a refait une tête à faire tourner celles des autres sur la rue, j'ai mes valises faites à la sauvette au beau milieu de la nuit avant d'aller travailler. Je n'ai pas dormi. J'ai passé la semaine malade et j'ai le corps qui me réclame du repos. Mais je ne peux passer à côté d'une occasion si parfaite, qui se pointe à nous comme nous l'espérions depuis des mois.

    Entre ma sortie de chez le coiffeur et son arrivée prévue, j'ai exactement 2 heures. Je suis passée à ma brûlerie préférée pour me chercher un grand latté. Il me faudra un peu d'énergie pour tenir le coup. Je passe à l'accueil, on me remet la clé. Déjà le sourire aux lèvres, je prends l'ascenseur et me rend à notre nid d'amour. En ouvrant la porte, je suis éblouie. L'immense vitrine qui fait office de mur au fond de la chambre me donne une vue de ma ville que je n'ai jamais eue. Je dépose mes valises sur le tapis et m’assois au pied du lit, scrutant le ciel gris mais immense. Je me dévêts rapidement et saute dans la douche. Des idées, des images me reviennent en tête. Images de notre St-Valentin. Au MUST. Cette fois-ci, l'hôtel est différent. Différent en tous points.

  L'eau est chaude, j'ai envie d'y rester pendant des heures, mais j'en sors pour choisir mes vêtements. Mon choix s'arrête sur un chandail noir, décolleté avec une bordure de satin. Ma jupe haute grise et mes talons hauts noirs terminent le tout. Boucle-d'oreilles «tout ce qu'il y a de plus simple». Rien de compliqué dans l'ensemble.

  Je ne me souviens plus à quelle heure il s'est pointé dans la chambre. En ouvrant la porte, je suis restée figée comme chaque fois. Je suis toujours tellement surprise de nos rendez-vous. En face de lui, je fonds littéralement. Tellement beau, tellement de charme et de bonté dans son sourire d'homme qui a l'intention de profiter de son moment de liberté mise en scène.. Et après plus d'un an, je suis toujours gênée devant lui. D'ailleurs, je suis timide avec tout le monde. Je fige lorsque je suis submergée d'émotion comme par exemple lorsque je suis impressionnée... J'en ai fait la preuve ce soir-là, mais devant quelqu'un d'autre... que je rencontrais pour la toute première fois, elle que je connais, que je lis, qui m'intrigue et me passionne depuis plus de deux ans.. Mais nous y reviendrons plus tard.

  Je ne sais pas si c'est mon côté sensible ou mon côté masochiste qui guide mes questions de politesse; à son arrivée, je lui demande comment vont sa femme et ses enfants. Et lorsqu'il prend le soin de me répondre avec dans les yeux l'air de se dire «j'ai TELLEMENT pas envie de répondre à cette question», je ne l'écoute pas et je me dis «Pauvre nouille, il est là pour passer du bon temps, pas pour que tu lui rappelles son rôle de père de famille... allez, suce-le!»

Bref. Reprenons du sérieux.

  Ce soir-là, je renouais avec les liens affectifs que j'avais développé avec Laigle. Pour une des premières fois, je sentais qu'on avait une relation émotionnelle et j'adorais ça. J'ai adoré que l'on prenne le temps de jaser. Que l'on se couche sur le lit pendant plus d'une heure à écouter une tonne de chansons, à rire et à jaser. À se raconter des souvenirs ou anecdotes.. J'étais bien, la tête sur ses cuisses et son rire dans les oreilles.


Vue sur Québec, canapé des délices et coussin décoratif. 
  La vue sublime sur Québec me donnait une envie; profiter de la chambre et gâter mon homme. La petite causeuse d'appoint devant la vitrine aura accueilli son corps parfait, où couché, il pouvait à la fois voir les lampadaires de la ville et les étoiles de passion dans mes yeux. J'ai fait couler généreusement de l'huile dans mes mains et me suis attardée sur son membre dressé fièrement devant moi. J'astiquais son sexe avec fermeté et douceur, lenteur et vitesse, avec vigueur et au gré de mon envie. J'adore le voir, adossé au coussin décoratif, se prendre à la tête à deux mains avec les yeux crispés de conserver ce qui lui reste de concentration pour ne pas jouir sur mes mains.. J'adore entendre les saccades de son souffle, voir son dos se cambrer, ses genoux se plier sous la force de son plaisir. J'adore lui faire ces handjobs qu'il semble apprécier presque autant que moi. Mais ce que je préfère, c'est d'arrêter le mouvement graduellement sans l'avertir de mes intentions et finalement, le laisser sur sa faim. Changer de sujet. Changer de mood. Et le faire se «pseudo fâcher» de ne pas avoir pu libérer cette semence qui bouille dans ses couilles depuis son arrivée devant moi... En fait, si j'aime autant le faire se «pseudo frustrer», c'est qu'il aura cette envie de me le faire regretter quand il pourra enfin écarter ma culotte et me pilonner quelques instants pour se défaire de la tension de son slip.


  J'ai passé une très agréable soirée. Pour une multitude de raisons. Parce qu'il avait pu se libérer et que j'attendais ce weekend depuis plusieurs semaines. Parce que j'allais lui faire découvrir un nouvel hôtel, un nouveau resto, un nouveau quartier. Pour une autre raison mystérieuse que je garderai secrète pour ce billet-ci! (Ouh! Un scoop à venir peut-être!!) Parce que j'ai mangé le meilleur tartare de canard que le bon Dieu m'a donné de connaître et parce que j'allais dormir dans le même lit que mon amant. Parce que j'ai eu le fou rire de ma vie à cause d'un trajet de taxi de deux coins de rue. Parce que je buvais mon drink préféré pendant que Laigle passait ses mains sur mes jambes vêtus de bas-résille. Parce que j'ai le souvenir de ce que le bonheur fait à ses yeux, et son visage, à son attitude; ça le rend magnifique, séduisant, baisable.

La nuit fut courte. En fait.. je me suis endormie assez tôt. Lire ici « Manque de sommeil + alcool + émotions fortes = OMG je me sens zombie. »

Je me suis réveillée au petit matin, à l'autre bout du lit. Quand je me suis approchée de lui pour passer ma main autour de son corps chaud pour me rendormir, il ne m'en a pas laissé l'occasion. Heureusement. C'était donc avec une érection du tonnerre qu'il s'est mis à me caresser et je n'ai pu m'empêcher de la porter à ma bouche, pour le goûter, le lécher.

La matinée s'est étirée pas mal..

    disons, pas mal plus que ce que Laigle avait prévu...

             mais, toujours pour une bonne cause.



Suite un peu plus tard...



Mamz'Elle J
xxx