Rechercher dans ce blog..

2.05.2015

Montréal, -40 (Partie 1)

Mercredi de février en milieu d'après-midi, je débarque à Montréal pour une formation de 3 jours débutant demain dans les locaux de l'ITHQ. Je suis descendue à l'Hotel de l'Institut, avec ma petite valise, mon sac de travail et une envie de dépaysement. Comme la formation se termine samedi en fin d'après-midi, j'ai pris une nuit supplémentaire à mes frais pour profiter de la ville et de ses avantages un peu avant de regagner mon quotidien juste à temps pour le retour au travail.


J'ai la soirée devant moi pour préparer mon emploi du temps et mes activités.


Mais pour le moment, il fait un froid vraiment glacial et j'ai juste envie de me sentir bien. Je saute dans mes bottes à talons plats, mes skinny jeans et mon débardeur léger. J'accroche un foulard autour de mon cou et enfile mon gros manteau et vingt minutes plus tard, je mets les pieds au Pikolo avec ma tablette électronique, mon cahier de notes et mes écouteurs. Beaucoup de travail. J'ai du folk plein la tête et le soleil est radieux. Je me tague sur Facebook, fidèle à moi-même...

Il me texte:
- T'es à Montréal! :D
- Ouais! :)
- Pour longtemps?
- Jusqu'à dimanche, que je lui réponds.
- Des plans pour ce soir?
- Pas encore.
- Je m'en occupe. Texte-moi le nom de ton hotel et ton numéro de chambre... je passe à 20h.

Je souris, ne lui réponds pas tout de suite, et recommence à travailler. Bon. Déjà une soirée de comblée que je me dis..

Les tables se remplissent d'universitaires et de hipsters au milieu desquels je ne semble pas me fondre très bien.

Mais une heure plus tard, je le vois entrer dans le café.
Il s'assoit en face de moi, prend ma main et me regarde dans les yeux.

«Je ne pouvais pas attendre à 20h.»
Est-ce que vraiment, il y a un seul mot qui vaudrait le prix de ses yeux dans les miens?

Je ne répond rien, remballe mes affaires dans mon sac de travail et je mets mon manteau.
«Alors viens! Je ne serai pas obligée de te donner l'adresse!»

Su la courte marche nous séparant de mon hotel, il ne me dit pas un mot, mais tient fermement ma main. On se regarde, on se sourit.
Mais aucun mot pour remplir le vide audio. Et c'est très bien comme ça.
L'hiver nous laisse les joues rouges et le nez qui coule.


Nous entrons dans la chambre.
Je connecte ma tablette et mets de la musique pendant qu'il nous sert deux verres de blanc.
C'est là que la chaleur commence à nous ramener à la vie...



À suivre...



Mamz'elle J xx







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laissez-moi vos commentaires, j'apprécie vos réactions!