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11.09.2011

Ma nuit à l'Hôtel..Partie 1

On est samedi matin. Un soleil immense éclaire ma ville encore endormie. Les feuilles virevoltent sur un trottoir déja orangé, la petite brise de novembre qui laisse sa trace frisquette dans une fenêtre entrouverte.. il est 6 heures et je suis debout. Je prends ma douche, me fais un masque au concombre.. je lis des revues à potin­. Une vraie journée pour MOI. vers 8 heures, alors que je tourne en rond dans mon studio, j'enfile un pantalon, mes bottes à talons et un chemisier, des bijoux originaux et éclatants. Un peu de mascara et hop, dehors! Pas d'horaire fixe, pas de rendez-vous en AM, je peux aller marcher sur les allées de Québec, et m'Arrêter où j'en ai envie. La rue Cartier m'appelle. Je me dirige vers le boutique Un Coin Du Monde. J'aime aller jeter un oeil dans ce petit cocon de découvertes! Mes yeux s'arrêtent sur un mur de cartes de souhaits. J'ai choisi la carte d'Anniversaire de mon amant ici. Je les prendrais toutes! Mais je me contiens et mes emplettes terminées, je me dirige vers mon café préféré.. Un cappuccino à la main, je lis le journal en pensant à ma soirée qui s'en vient. Je me sens nerveuse, mais j'ai terriblement envie de laisser aller tous stress pour me concentrer sur le calme, la paix intérieur.. et le goût ABSOLUMENT divin de cet espresso français! Miam! Une heure passe, je sais l'actualité de fond en comble, ou presque! Remettant mes gants, mon manteau, je croise un ami avec sa copine. Il me fait signe de la main et m'invite à son souper de crémaillère le soir-même. Je me dis réellement désolée de devoir décliner, mais je lance une invitation pour le week-end suivant. Le coeur rempli de joie, je passe à la pharmacie, à la SAQ et je regagne mon domicile. Je choisis les vêtements que je désire mettre pour ce soir. Mon choix s'arrête sur une robe que j'ai portée une fois, avec un bas-filet et bien évidemment mes bottes à talons! Quand l'heure arrive, mon sac est prêt avec mes 2 bouteilles de vin et je me rends à l'hôtel. Mon amant me dit qu'il est en route, qu'il a hâte de me voir.. C'est tellement partagé, s'il savait. Je sens de petits piccottements dans mon bas ventre.. je suis engourdie par la passion et le désir de le voir me pilonner.. penses à autre chose, Mamz'elle J. Tu rougis!

Arrivée à la chambre, je me dévêtis.. du moins, mon manteau et mes gants! J'installe mon PC et pars ma compilation fétiche, celle dont j'ai fait un exemplaire-résumé à mon joli Laigle. Des airs de SIA, Bran Van 3000, Black Keys, Cantoma, Brazilian Girls, etc. Mes talons claquent sur le plancher de bois. Le foyer suffit à me faire sourire. J'ouvre grands les rideaux, la lumière du jour éclaire mon petit nid érotique. Je prend quelques iunstants pour m'allonger sur le lit, et je texte mon amant pour savoir où il en est. Il me dit qu'il est en bas. Le coeur veut me sortir de la poitrine, j'hésite entre rester ici ou descendre. Après quelques minutes, j'entends ses pas sur le seuil, comme j'avais mis le loquet, je vais ouvrir. Il me blesse, hihi! Non, à peine..

Disons que j'ai commencé la rencontre en riant un peu. Puis, sérieuse comme pas une, je le fixais. J'avais envie de faire durer cet instant. Vous savez, l'instant où l'on hésite. On hésite entre l'embrasser fougueusement sur la bouche, ou à peine toucher ses lèvres entre des baisers sur ses joues. On hésite entre prendre ses mains dans les nôtres ou trouver refuge dans son pantalon. On hésite entre le déshabiller de hâte pour le coucher sur les draps ou le laisser enlever son manteau seul en le regardant, en comtemplant sa beauté.. j'ai choisi l'option 2.

Nos bouches jointes, nos mains également, nous nous disions combien nous nous étions manqué.. Les nouvelles prises de la vie ont vite fait place à une tempête de désirs et petit à petit, la soirée avançait comme ça. La bouteille de Prosseco ouverte, le tête me tournait. J'ai réalisé que j'étais encore à jeun!.. mais quelle nouille veut boire de l'alcool à jeun.. à part moi! Haha.. Je devenais horny, et je devinais que sa main sur ma cuisse, caressant mes bas avait une envie aussi de torrides instants.

De fil en aiguilles, ma robe s'est envollée et sa chemise du même coup. Ses boutons de manchette ont trouvé leur nid pendant que ses doigts cherchaient le mien. Il me léchait comme promis, durant de longues minutes, d'une langue experte et chercheuse. Je sentais sa main prendre mes fesses, mes cuisses fermement.. glisser sortir de ma chatte brûlante.. j'avais des étoiles dans les yeux, la tête dans les nuages et je me sentais comme au 7ieme ciel. Bref, je ne m'appartenais plus. Et je n'aurais voulu revenir à moi..

Après quelques minutes à me pilonner comme un déchaîné, il enfonça 4 doigts en moi, et de son autre main, aggrippa ma gorge, me coupa le souffle. À cet instant, un violent orgasme me propulsa dans un univers parallèle et j'ai joui comme jamais.. Ma mouille partout sur le lit, sur son bras, sa chemise.. l'édredon en était recouvert et j'étais sous le choc, sous l'emprise de mes émotions mélangées.. Je ne savais plus rien. Ni mon nom, ni l'endroit où j'étais. J'esayais de parler, mais je n'avais plus de voix. Jamais auparavant, je n'avais connu d'aussi intenses sensations, jamais je n'avais eu droit à un regard aussi perçant, à des mains aussi bienfaitrices. Jamais je n'avais osé m'imaginer que ces gestes et paroles m'étaient destinées. Je n'ai bientôt plus été capable de supporter ces pulsions, ces désirs qui montaient en moi comme une montée de lave dans un volcan, je n'ai pu retenir ces mots qui criaient dans ma tête, mais qui restaient au creux de mes poumons, à me déchirer l'abdomen. J'ai joui dans un écho sourd, mes cris de plaisirs résonnaient dans la chambre, sur le mur de verre de la douche, sur la vitre du foyer qui nous faisait office de décor romantique et je ne contrôlais plus les soubresauts de mon corps frémissant et assallit de spasmes immensément libérateurs. Je n'avais plus aucune tension, plus aucune douleur.. d'ailleurs, plus aucune sensation en mon être. J'étais devenue un être extrérieur à moi, une sorte d'entité qui ne faisait que jouir et rejouir encore, ne se donnant même pas la peine de se remettre des chocs et des montagnes russes de plaisir. J'avais l'impression de me voir, couchée sur le lit, les genoux relevés, et la tête de Laigle entre les jambes. Je ne sentais pas ses 4 doigts en moi, non, je les regardais me pilonner dans un mouvement rageur et déterminé à me faire mouiller tous les draps. Je regardais mon amant forcer, respirer très fort et en avoir le visage rouge et couvert de sueur, se donnant de plus en plus férocement, afin de me voir déverser ce liquide tant attendu et si excitant.

Après m'être remise de mes émotions, il est venu m'embrasser, sourire aux lèvres comme s'il avait vu naître un enfant. Les yeux pétillants, il n'en croyait rien. Et moi, comme à chaque fois qu'il m'a été donné de vivre de pareils moments, je suis sur un nuage. Perdus entre deux oreillers, j'ai les cheveux en bataille, mon mascara coule sur ma joue, je sens mon coeur battre comme un tambour et mon corps repus, désireux de calme et de repos, je le regarde avec mes yeux de reconnaissance, de désir mais aussi remplis d'amour. Je me sens bien, je me sens gênée, je me sens humide.. je me relève et me demande ce qui s'est passé...

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