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7.17.2013

Réveilles la bête en moi

(Extrait d'une lettre à mon amant mystérieux.. )

Soir de printemps, l'air est encore un peu trop frisquet pour que je puisse dormir confortablement sur l'édredon sans autre couverture, mais après une journée entière à baiser sporadiquement, je me retrouve au milieu de mes souvenirs, mes images fixées aux pensées des plus grivoises que j'affectionne encore et encore.. j'ai encore la racine des cheveux un peu sensible, d'avoir été tirée par les nattes que tu m'avais demandé de faire. J'ai aussi eu les fesses tellement rougies et ensuite caressées que ma peau peine à récupérer une couleur et un aspect normal. Mais cette petite douleur aigüe que j'éprouve lorsque je m’assois me fait étouffer un gémissement à peine perceptible. Une nuée de ma jouissance passée, dans la même chambre, sur le même lit où quelques heures auparavant, tu as écarté mes cuisses afin de me pilonner de tout ton être. Le drap blanc où tes giclées de sperme ont atterri, elles qui devaient aller se réfugier à l'entrée de mon petit trou serré que tu avais épargné en début de journée, mais que tu m'as promis de baiser au coucher du soleil. 


Je me sens me détendre. Après le verre de vin que tu m'as fait toi-même boire, la coupe contre mes lèvres, mon regard plein de confiance plongé dans le tien alors que j'étais à tes pieds, je me sens calme. Sereine. Prête à te rendre fière. À me sentir comme ta salope, la tienne.  Tu m'as fait me relever. Tu m'entraînes silencieusement vers la chambre, m'ordonne doucement de me coucher sur le lit, et commence à faire de moi ton terrain de jeu.  Et je sais que tu veux mon cul. Je le sens. Je le devine, par les caresses délicates que tu parviens à faire durant ton travail de préparation. Avec tes rubans de latex, le masque qui servira à me couvrir les yeux. Comme promis, j'ai inséré mon bijou de cristal dans mon anus. Tu apprécies le geste, mais encore davantage la vue..


Je me couche, docile et soumise. Prête. 


Mais tu me fais attendre. Dans cette position humiliante, mais excitante. Dégradante, mais remplie de promesses..

J'attends. De longues minutes qui me paraissent des heures. J'en ai chaud. Mais je reste sage.. 

Et au fond, c'est ça que j'attends. Couchée sur le ventre, les bras attachés derrière le dos, les jambes bien écartées et le cul soulevé. 

Je n'attends que ton toucher réconfortant suivant la fessée. Je n'attends que la caresse de ta langue sur ma chatte après la tombée de ta ceinture sur mon dos. Je n'attends que la douceur de ton baiser après l'étouffement. L'embrassade passionnelle après que tu m'aies lacéré la peau de tes dents. De tes ongles. De tes accessoires mordant ma peau comme un cuir. 

Tachons ces draps de nos sangs. 

Baise-moi comme si c'était la seule fois que tu en avais le droit.. fais-moi me souvenir de ce don de moi, pour toi..



Tu réveilles la bête en moi




Mamz'elle J xx

1 commentaire:

  1. Tu décris ici très bien l'attente... l'attentes si excitante, l'attente qui nous fait presque jouir tellement l'anticipation du moment est forte... Puis la douleur, cette douleur qui nous rapproche de plus en plus du plaisir tant attendu, cette douleur que l'on fini par aimer car chaque claquement, chaque cris nous rapproche du moment où il prendra possession de nous, du moment où le don de soit se termimenra en orgasme grâce à lui.

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