Je n'aime pas les surprises.
Il le sait. Alors depuis quelques mois, quand nous avons un peu de temps et qu'il veut me surprendre malgré tout, il me dit les grandes lignes pour me rassurer et je lui fais confiance pour le reste.
Le plan de la journée était qu'on partait sur un no where, et qu'on avait 5 heures pour revenir à bon port. Alors il est passé me chercher avec une auto de location au look sport et son sourire le plus éclatant et nous sommes partis pour une demi-journée de plaisirs. J'avais un code vestimentaire. La jupe ou la robe de mon choix, pas de sous-vêtement. Alors, j'ai enfilé une mini-jupe noire avec des fermetures éclair dorées, une camisole bien simple et un super collier style «Cléopâtre». Cheveux bouclés soigneusement, ligne de khôl sur l'oeil, nous voilà sur la route du bonheur!
Au tout début du périple nous discutions tranquillement et il me touchait délicatement, sa main glissait de l'intérieur à l'extérieur de ma cuisse.. puis, un peu plus bas sur ma jambe. Puis, un peu plus loin sous ma jupe... Je discutais de tout et de rien pour essayer de garder mon calme. Parfois en auto, vous savez ce que c'est.. le mouvement entraînant d'une main vous caressant la verge pendant la conduite peut être assez déconcentrant! Mais le plus comique, c'est que normalement, dans l'auto de Laigle, il n'y a pas l'immense console pour le bras de vitesse et les portes-gobelets et tout les gadgets inutiles au milieu de nos deux sièges.. je peux me permettre de m'agenouiller au fond de l'auto pour gâter mon homme en toute liberté de mouvement. Pas cette fois. Dommage..
La route nous a amené dans les Cantons-de-l'Est, au milieu de vallons et de collines verdoyantes à couper le souffle. Au milieu de nulle part, comme un phare venant au secours de notre envie mutuelle de baiser torridement bien présente, un observatoire au pied d'une tour cellulaire en haut d'une très haute côte. Sans même se poser de questions, nous voilà sortis de l'auto pour aller y jeter un oeil. L'endroit comme tel est désert, mais il ne se trouve qu'à quelques mètres seulement d'une route où passent motos et véhicules agricoles. Alors, les chances de se faire prendre sont assez élevées.. j'aime déja!!
Sitôt arrivés, nous commençons à nous embrasser, nos langues se trouvent et je sens s'infiltrer une main sous ma jupe. Laigle me devine excitée. Il devine surtout quels sont mes plans pour les prochaines minutes..
Je le pousse contre la petite galerie de bois et m'agenouille devant lui. Sa ceinture devient le plus excitant des obstacles et quand je parviens finalement à la détacher, sa queue jaillit de son boxer bleu ligné pour se retrouver contre mes lèvres. Je le prend en bouche et y donne l'énergie nécessaire à lui montrer que je me suis ennuyée trop de lui et de son corps. Mais cette pipe ne dura pas longtemps. En fait, il m'arrêta pour me dire qu'il avait envie de me baiser. Et, je ne suis pas du genre à discuter quand on me dit des choses comme ça!
Je me suis remise debout, j'ai remontée ma jupe sur mes hanches, et un pied sur le bord de la galerie, j'ai offert mon cul à mon amant, en pleine nature. Il me chauffait depuis si longtemps que sa queue a trouvé le chemin de ma chatte en un rien de temps. Quelques coups de hanches bien sentis, des gémissements audibles d'assez loin, nous avons freiné notre activité favorite pour laisser passer un motocycliste.. qui a décidé de venir s'installer juste à côté de nous pour manger sa pomme!
Clairement AUCUNEMENT subtils, moi et mon amant nous rhabillions lorsqu'il a stationné sa moto, faisant fi de ne pas nous regarder. Dans ma nervosité palpable, mais dans une excitation certaine, je me suis mise à ricaner. Tout de même un peu fâchée que nos ébats soient freinés par un dude consommant sa portion quotidienne de fruits, nous nous somme dirigés de l'autre côté de la rue et avons descendus quelques mètres un petit sentier dans un champ de blé. Je redeviens une petite fille quand je me retrouve en campagne. Pendant que je gambadais, entourée de marguerites et d'autre fleurs sauvages avec une envie de valser dans les longues feuilles, Laigle m'a baissé ma jupe au beau milieu du champ, me poussant sur le dos et me faisant me coucher sur les herbes hautes pour venir lécher ma chatte trempée. Je me souciais de ce que les passants allaient voir, mais d'une autre côté, je prenais trop mon pied pour lui dire d'arrêter. J'entendais les autos arriver et ralentir à notre hauteur. Il a baissé son pantalon après m'avoir embrassé. Ses lèvres goûtaient mon miel. Je sentais mon odeur sur sa barbichette et ses yeux me disaient qu'il allait me prendre..
Il a relevé mes cuisses sur les côtés de son bassin et m'a prise en pleine nature. Je gémissais fort, mordant ma lèvre inférieure et me retenant à une poignée de fleurs. Je sentais sa verge coulisser rapidement dans ma chatte inondée et la sensation de me retrouver en pleine nature, aux vues et aux sus de tout le monde me donnait une petite excitation supplémentaire. Il me dit alors: «Je suis trop excité, comment tu veux me faire jouir?» Toute souriante, j'avais envie qu'il me jouisse sur les seins et qu'il essuie son gland sur ma langue ensuite. Avec ma bouille de jeune fille, je lui ai dit de me suivre. Le motocycliste était reparti et j'avais envie de baiser dans un endroit dont on allait se souvenir. De retour au petit observatoire, je ne me soucias plus de qui allait passer, de ce qui allait arriver. Je ne voulais qu'une chose; qu'il me baise right here, right now et visiblement, il a bien compris!
J'ai voulu qu'il me baise sur la table à pique-nique adjacente à la route, mais c'était plus sécuritaire de tenter le banc de l'observatoire, surtout par rapport au traffic dans la côte. Laigle m'a prise en levrette. Je me tenais fermement sur les barreaux de bois alors qu'il me pilonnait le sexe. Je sentais ses couilles taper contre mes lèvres et j'ai eu droit à un redoublement d'ardeur quand il m'a averti qu'il allait jouir. Je le sentais sur le bord de l'orgasme, quand il m'a pénétré de façon effrénée pendant quelques minutes avant de jouir de toutes ses forces dans ma chatte offerte. S’agrippant à mes hanches, il y allait de coups de reins fermes et de cris exaltants. J'adore quand il me crie sa jouissance à l'oreille pendant qu'il me pilonne.
Nous avons regagné l'auto avec le sourire aux lèvres, et avons repris la route.. une longue route où j'en ai appris des choses! Il y a quelques souvenirs de son enfance dont je n'étais pas au courant, des histoires de famille, mais nous avons surtout parlé d'un sujet que j'affectionne particulièrement; les souvenirs de nos amours passés. Il me parlait de sa collègue d'une époque lointaine pour qui il aurait tout laissé tomber pour partir avec elle et je lui parlais d'un amour inguérissable que j'ai laissé derrière moi quand je suis partie de ma campagne natale et qui me hante depuis 5 ans. Laigle me parlait de sa première copine, de cette fois où il a eu le coeur brisé alors qu'il découvrait un peu malgré lui ce qu'était l'adultère ou du moins ce qui s'en approchait, trahison et désir de notre partenaire pour une autre personne... ce genre de confidences-là que l'on ne se fait pas sur l'oreiller par manque de temps ou d'intérêt, ou parce que le contexte ne s'y prête pas bien me fait me sentir plus près de l'homme de qui je suis amoureuse. Nous avons aussi parlé de mon avenir avec mes amants actuels. De ce qui se passait avec Radioman, avec Mr.G, avec un autre homme dont je ne vous ai jamais parlé mais avec qui j'ai eu un après-midi dément et que j'aimerais bien revoir.. Tant de choses à se raconter.
Après un peu plus d'une heure de route, nous avons mis les pieds dans un petit village à proximité du Fleuve. Le temps d'aller chercher quelques victuailles, j'attendais Laigle dans l'auto en observant une carte géographique - Tellement Old School! - et en découvrant les différentes municipalités aux noms imprononçables du Québec. Nous sommes descendus au Fleuve et nous y avons donc fait un pique-nique.
J'aime profiter de l'air marin, écouter les vagues et ressasser des souvenirs. Ces moments privilégiés avec mon amant me permettent de découvrir d'autres facettes de sa personnalité. Ça nous sort un peu du contexte habituel de l'hôtel, des draps de percale, de nos folles journées à jouir sans regarder les minutes et les heures passer sur le réveille-matin. Mais c'est tout aussi agréable et tellement unique.
Je me suis couchée la tête contre lui, pendant qu'il caressait mes seins sous ma camisole. Il pinçait le bout de mes mamelons. Je fermais les yeux et ouvrait les cuisses juste pour faire entrer un peu d'air.. la caresse du vent me suffisait à me réchauffer pour un autre sprint orgasmique, mais le temps avait filé et nous devions partir.
Il est donc venu me déposer à la maison. Et m'a fait cadeau d'un pain aux bananes!
**Le pain aux bananes est un running gag entre moi et lui depuis des mois. En fait, c'est un de mes desserts préférés et c'est aussi une de ses spécialités culinaires, bien que celui-ci fut confectionné par ses enfants. Alors, il m'a promis, il y a de cela près d'un an de m'en apporter un. Quelques tentatives manquées, dont un envoi par le biais d'un ami qui me l'aurait laissé sur le pas de ma porte mais que je n'ai jamais vu, et puis voilà! Je me retrouve avec un immense pain aux bananes à camoufler à la maison!**
Très anecdotique le pain aux bananes, je vous le concède. Mais ça a été un des plus grands bonheurs de ma journée, de rentrer chez-moi, de m'asseoir dans le fauteuil avec un bon café un une belle tranche épaisse de ce délicieux pain.. et je savoure encore ma rencontre avec mon chéri.
Nous ne nous reverrons pas avant quelques semaines puisque je suis assez occupée point de vue travail et lui part en vacances. Mais je lui prépare une petite surprise pour l'arrivée de l'automne. ;)
Mamz'elle J xx
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