Un bon soir alors que je ne travaillais pas, mon téléphone sonne.
Message de Mr.G, qui m'invite à passer le voir chez-lui.
Nos rencontres se sont faites beaucoup moins nombreuses depuis un an environ. Sans nous être perdus de vue, disons que nous avions des occupations en tous genres, chacun de notre côté.
Je lui répond que je suis sur la route, mais que je peux être chez-lui dans le courant de la soirée, le temps de me trouver un alibi et de passer faire une course ou deux. Finalement, vers 19h15, je sonne à sa porte.
Vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise blanche, l'oeil vif et les cheveux savamment décoiffés, il m'a accueillis chez-lui avec le sourire Pepsodent que je lui connais et une envie de me baiser palpable. Pour le remercier de son accueil, je lui avais réservé une petite surprise. J'étais totalement nue sous ma robe courte..
Il m'invite à entrer. Tout de suite, alors que j'ai encore mes souliers dans les pieds et mes clés dans les mains, il me prend par la taille pour rapprocher nos corps. Nos bouches se trouvent, nos lèvres se caressent. Il y a longtemps que j'avais envie de me retrouver sur son territoire, même si je vivais très bien avec nos rencontres dans mon appartement. Cette fois-ci, je me ressentais un certain plaisir à observer son quotidien, son environnement.. Depuis tout le temps que je fantasmais à l'idée de le voir se masturber sur son sofa, dans son lit, dans sa douche.. maintenant, je voyais exactement les endroits tant imaginés.
Nous nous sommes longuement embrassés.. ses lèvres ont une façon unique de joindre les miennes. Sa langue a une façon délicieuse de caresser la mienne.. ses mains dans mon dos, sur mes hanches.. sur mes fesses.. je me sentais me réchauffer. J'avais tellement envie de l'entendre me murmurer à quel point il aimait ma façon de le sucer. Je n'ai pas eu à attendre longtemps.
Il m'a enlevé ma robe dans les 4 premières minutes. Je l'ai déshabillé quelques secondes plus tard.. À genoux sur la marqueterie au beau milieu de son entrée, j'avais sa longue queue dans la main pendant que sa main se perdait dans mes longs cheveux détachés. Je mouillais de salive son gland gonflé à bloc pendant que ma main coulissait le long de sa tige. Je sentais ses cuisses et ses fesses se crisper de plaisir sous mes caresses qui oscillaient entre douceur et douleur.. mes ongles griffaient tendrement la peau de son cul pendant que ma langue s'enroulait autour de sa verge.. J'aime voir ses paupières se fermer sous l'effet de mes caresses. J'aime sentir sa respiration s'accélérer lorsque ma langue pointe sur son cul pendant que je le branle d'une main.
Son regard bleu plongé dans le mien, il m'a fait me relever et le suivre vers le sofa. Il s'y est assis et je suis montée pour le chevaucher. Empalée sur son pieu, je faisais onduler mon bassin au dessus de son corps. Mon nez dans son cou, je me gavais de son parfum d'homme, de la douceur de sa peau et de ses cheveux châtains devenus hirsutes. Après quelques minutes, je me suis retrouvée à 4 pattes sur le bord du sofa. Quand il s'est inséré entièrement en moi, j'ai eu un mouvement de recul. Je le sentais me défoncer de plus en plus rapidement. Ses doigts serraient ma peau, je me concentrais sur ses gémissements puissants. Je lui ai demandé de me baiser dans son lit..
Et ma petite fantaisie fut exaucée.
C'est avec un sourire de fierté et une très, très grande excitation que je l'ai suivi jusqu'à sa chambre. Je ne lui ai encore pas avoué ouvertement que c'était l'un de mes grands fantasmes que celui de jouir dans le lit conjugal d'un amant.. Il m'a alors reprise par derrière, tenant ma crinière d'une main et ma gorge de l'autre. Il connait assez bien mon petit penchant pour la strangulation. Il sait aussi que mon fantasme peut me mener bien loin..
Je me sentais faiblir. Mais ses coups de bassin me ramenaient à la vie. J'étais totalement partagée entre mon envie d'exploser ma jouissance, et celle de laisser tout mon corps s'allonger sur le drap, devenu humide sous nos corps excités. Il a joui en moi, en longues saccades, sous les assauts de ses reins contre mes fesses. Ma main glissée entre mes cuisses avaient un accès sans restriction jusqu'à mon clito bien mouillé, que je ne me gênais pas pour caresser doucement. Je sentais venir l'orgasme. Un tout petit coït, que j'ai laissé se perdre dans les cris de jouissance de mon amant et Maître.
Je me suis relevée de son lit avec une envie de recommencer. Encore et encore.
À chaque fois, c'est pareil. Je n'ai pas envie de le laisser. Avec les années, j'ai compris qu'il valait mieux en profiter lorsque l'occasion se présente et laisser les choses se faire quand l'heure est venue.
Ce soir-là, nous avions environ deux heures de libre ensemble. J'ai remis ma robe. Nous nous sommes assis et avons discuté quelques minutes. De son enfance et de sa table de salon entre autre! (Anecdote personnelle de mon bel amant..)
On s'est promis de remettre ça. Ce que nous avons fait aujourd'hui.. mais ça, c'est une autre histoire!
Je réalise que bientôt 4 ans se sont écoulés depuis que nos vies se sont croisées. Le temps passe si vite. J'ai une théorie là-dessus! Il y a parfois des relations qui prennent du temps à bien construire. Mais même si les jours passent, il est aussi fascinant de voir que rien ne se perd.
En fait, tout se transforme..
Mamz'elle J xx
Laisser des traces d'une baise dans le lit conjugal... y laisser aussi quelques gouttes de mon jus personnelle et du siens coulant hors de moi... et y penser toute la nuit suivante en imaginant sa légitime coucher dans mes traces.... quel sentiment merveilleux et quel fantasme puissant :)
RépondreSupprimerJe n'aurais jamais pensé à cet aspect de laisser une trace, bien que j'ai oublié mes boutons de manchette une fois chez elle...Et j'aimerais bien y laisser plus une autre fois. Voir m'y incrusté :)
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