Le dernier survivant de la soirée se laisse désirer on dirait.
Pendant que les deux autres complices dans le vice semblant vouloir reprendre des forces armés de leur verres de vin, je reste sur le lit, plus vivante que jamais, déterminée à faire jouir le troisième amant avec plus de force que jamais.
Je suis toujours à quatre pattes. Toujours offerte. Toujours prête pour de nouvelles aventure.
Jusqu'ici, aucun des jouets que j'avais soigneusement disposés dans un petit coffret sur une des tables de chevet n'a été utilisé. Bien entendu, je ne voulais pas qu'aucun de mes nouveaux amis ne se sentent rejeté que j'utilise un vibro ou un plug plutôt que son engin plein de vitalité pour faire le travail. Mais nous voilà, deux, sur un lit trop grand pour deux corps, et je dois avouer qu'à mesure que mes seins se gonflent de désir, je deviens de plus en plus insatiable. Je suis comme ça.
Je glisse à l'oreille de mon ami que j'ai très envie de tenter quelque chose.
J'avance lentement sur le lit jusqu'à atteindre le coffret en question, et y choisis un vibrateur plutôt simple.
Ligne droite, bon diamètre, il vibre à sa plus grande intensité, suffisamment pour me faire décoller en moins de deux. Les piles sont neuves. Du plaisir à venir..
Je lui tend l'objet. Sa réaction me laisse perplexe; a-t-il déjà utilisé ce genre de trucs?
Tout de suite s'allume à son oeil la petite étincelle que j'attendais. Celle de la complicité. Celle de l'envie de pousser l'audace. Je suis à genou sur le lit, approche les lèvres pour l'embrasser doucement. J'écarte un peu les cuisses, étire mon bras et atteins sa queue bien durcie. Je la prend entre mes doigts, laissant glisser de haut en bas, lentement, mais avec une pression ferme. J'agrippe sa nuque pour le rapprocher de moi, il répond bien, en rendant encore plus langoureux ce baiser profond et appuyé. À son tour d'étirer le bras afin de venir appuyer la tête du vibro sur ma chatte. Mes yeux se ferment, je me sens mordiller ma lèvre, ma tête s'abaisse vers l'arrière.
Il me gifle. Fort.
Je reste surprise. Sur le coup, je suis très déstabilisée. Je passe la main sur ma joue, il me prend le pognet, m'empêchant de le faire. Il me lance; «Garde les yeux ouverts. Je veux voir monter en toi l'orgasme. Et pas avant que je te l'autorise.»
Je reste de glace. Mais je souris intérieurement. Wow.
Ses yeux parlent. Me disent que ce soir, j'aurai beau être rebelle, faire à ma tête, il ne me laissera pas le contrôle. Mais je serai heureuse, ils me le promettent.
Sur ces mots, il s'assoit sur le lit, me fait signe de venir goûter sa queue. Et j'approche avec envie et délectation. Ma langue touche son gland brûlant, que j'aspire sporadiquement, entre deux lentes caresses de sa verge. Nos peaux se trouvent enfin. Ses mains dans mes cheveux, en un mélange de désir, de contrôle, d'obsession. Je le sens soupirer à chaque fois que s'agite mon organe buccal sur son glaive. Il ne prédisait pas avoir tant besoin de concentration pour résister. Je devine que son but est de toucher à la fine ligne qui sépare le plaisir de l'orgasme et qu'il jouera avec ma patience jusqu'à ce que je n'en puisse plus de le supplier de me laisser exploser. Ses ongles s'infiltrent dans mon cou, sur mon épaule.. il me rappelle qu'il est là. Et que c'est lui qui mène le bal..
Ça commence vraiment bien cette bataille torride et bestiale qui s'annonce entre nous deux.
La violence du désir. Les ecchymoses de la passion animale. Le drap blanc restera-t-il blanc?
J'en doute.
On le perlera de bien des choses. La perfection de la soirée jusqu'ici s'en trouvera changée.
Mais, dans l'imperfection se trouve toute la liberté du laisser-aller total.
À suivre.
Mamz'elle J xx
Cette soirée est vraiment magique, je suis impatiente de voir comme il "t'achèvera" ou alors peut-être que les autre se joindront à lui pour te vider complètement :)
RépondreSupprimerVivement une huitième partie car comme Mel je suis impatient de voir la suite... j'ai tant d'images dans ma tête...
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