Rares sont les soirs où je n'ai pas couché ma tête sur l'oreiller en souhaitant que tu m'y rejoignes, te glissant contre mon dos, me gratifiant de ta présence et de ton attribut masculin contre la chute de mes reins.
Rares sont les jours où je n'ai pas eu envie de m'infiltrer jusqu'à ton bureau pour, ne serait-ce que l'instant d'un baiser, pouvoir toucher ta peau et sentir ta chaleur contre moi, profiter de tes bras rassurants à la limite, jusqu'à une prochaine fois plus charnelle et passionnée. Te traîner dans un stationnement désert à proximité, ou dans un parc boisé juste ce qu'il faut, pour empoigner ce qui me fait saliver, te regarder dans les yeux et te satisfaire en me complaisant.
La maîtresse en moi qui meurt d'envie à chaque seconde de te rejoindre pour prendre la clé des champs, faire que la journée s'arrête et que tout se fige, pour nous laisser une petite éternité que pour nous. Celle qui aimerait tellement être plus présente pour toi. Et qui voudrait tant que les occasions se pointent plus souvent à l'horaire pour pouvoir en profiter un peu tous les deux... Parce que j'en ai envie. Avec toi.
Il y a déjà si longtemps que je n'ai pas senti tes doigts aventureux se faufiler entre mes cuisses, alors que nous étions encore dans mon entrée d'appartement la porte à peine fermée. J'ai un souvenir même un peu flou de la dernière fois où j'ai pu presque me perdre dans le tempo des souffles, entre deux jouissances, avec ta langue entre mes chairs et ma main tenant ta tête. Que je n'ai pu empoigner ta queue et la caresser en nous mettant un tout petit peu en danger, le danger des regards inconnus ou voyeurs.
J'ai pas choisi l'amant idéal pour pouvoir céder à mes pulsions quand je le voulais.
Le timing ces semaines-ci, c'est vraiment du gros n'importe quoi.
Vaut mieux en rire.
Bonne nuit,
Mamz'Elle J xx