D’ici, j’ai une vue imprenable sur ce qui se passe en bas.
Je vois les gens aller et venir, avec à la main leurs emplettes et les babioles qu’ils lanceront aux oubliettes l’automne venu. Tellement de belles choses pour se faire croire qu’ils sont heureux…
Je vois les gens aller et venir, avec à la main leurs emplettes et les babioles qu’ils lanceront aux oubliettes l’automne venu. Tellement de belles choses pour se faire croire qu’ils sont heureux…
Ici, mon café fumant et mon ordinateur me tiennent
compagnie. Je lance des regards en l’air de façon sporadique, question
d’analyser le secteur. Je tente de me faire discrète et gentille avec les
vieilles dames qui veulent emprunter le journal que j’ai laissé au coin de la
table.
Il règne un drôle d’atmosphère, un mélange entre une frénésie qui s’effrite et un refroidissement qui se prépare. Les gens ont apaisé leur stress, ont diminué leur crédit et se sont fardé pour bien paraître aux yeux des purs inconnus qu’ils croisent.
Noël s’est tassé pour laisser place aux résolutions, et moi, je prépare les miennes en t’observant de ma tour d’Ivoire. Parce que pour une fois, je me suis faite légère et imperceptible. Tu ne sais pas que je suis là, ni que tu es la proie de mes yeux à qui on ne dit jamais non. Ça ajoute au piquant…
Je me suis assise dans un coin, entre une plante et une vitrine faisant office de garde-corps. J’ai laissé tomber mon manteau sur la chaise à ma droite, avec ma valise de travail toujours trop remplie et j’ai gardé mon foulard.
Il était de mise de le garder de toutes façons; j’ai enfilé ce matin un chemisier blanc, avec comme lingerie un soutien gorge rose-bébé qui galbe parfaitement mon sein. Le foulard sert à cacher au reste du monde mon côté dépravé, lorsque je te montrerai ce qui se trouve là-dessous.
Je travaille paisiblement avec mes écouteurs-boutons, écoutant du Loreena McKennitt en souriant bêtement sous l’assaut des images qui remplissent ma tête. Je me sens sur la même longueur d’ondes que toi; je sais que tu l’adores aussi.
J’ai enfilé une jupe noire à taille haute, fendue sur le côté pour dévoiler la jambe. Je porte mes escarpins vernis noirs et un large ceinturon à motif léopard, attaché à la façon japonaise.
J’ai depuis longtemps compris qu’avec toi, je pouvais m’exposer. En quelques sortes, ta position me rassure. Puisque pour le moment, j’ai tout le pouvoir de t’émoustiller sans que tu ne puisses m’en empêcher et ce, même si je sais pertinemment bien que tu ne m’arrêteras jamais dans mes folies coquines. D’un autre côté, tu m’inspires une sécurité particulière, une sorte de regard exempt de jugement et de raison. Mais surtout, tu es probablement le seul qui puisse m’arrêter au bon moment, avant que je n’exagère hors-mesures.
J’observe, comme une louve qui a cerné son prochain péché gourmand. Tu es vulnérable là où tu es; contraint à garder toute réaction, bonne ou mauvaise, peu importe ce que je mettrai de l’avant comme plan. Mais pour le moment, je reste incognito, à te regarder dans tes nombreux allers-retours avec une mèche de cheveux cachant mon visage.
Tu es si beau. Tout de toi émane une confiance et une sagesse exemplaire. Tout le monde se rallie à toi. À ton énergie. Ta jovialité.
Mais s’ils savaient une once de ce que je sais… de ce jeu, comme tu te plais si bien à le nommer, qui nous lie comme deux complices dans le crime. S’ils connaissaient ton secret, l’homme que tu es, cette facette que tu caches, seraient-ils surpris, subjugués, perdraient-il cette image de toi qu’ils se seraient construit depuis des mois ou même des années?
En attendant, moi, ça m’amuse. Parce que je ne te connais pas depuis très longtemps et déjà, c’est cette partie plus sombre et mystérieuse que j’ai découvert bien avant ta personnalité plus effacée et qui se confond bien à la masse.
Et je souris bêtement, les yeux plongés dans ta bulle à observer ton quotidien.
Je sais que tu me cherches. Tu me cherches constamment.
Même quand tu parles avec tes employés ou d’autres gens, tu détournes les yeux vers moi.
Comme un aimant. Et lorsque je te vois faire ça, mon regard vert capture le tien et on oublie tout.
Depuis 10 jours, c’est toujours pareil.
On se cache dans des ascenseurs, on se fait des messes basses, on s’envoie des courriels ou on se chuchote des trucs osés, parfois en privé, parfois en public, essayant au mieux de ne pas éveiller de soupçons.
Mais aujourd’hui, tu vas trouver ça plus difficile.
Surtout parce que je ne te donnerai pas cette permission de venir me rejoindre pour assouvir ton envie de m’approcher. Tu ne goûteras pas à mes lèvres, tu ne toucheras pas mon bras, ni ma jambe, ni même ma nuque ou mes cheveux. Tu ne sentiras pas mon parfum ni mon pouls sur mes tempes. Tu n’auras pas le droit de regarder mes joues rougir ni de lécher mon sein à l’abri des regards.
Aujourd’hui, tu seras contraint de rester au centre de ton univers, à te délecter de ce que j’aurai à t’offrir, peut-être en t’imaginant ton miel s’imprégnant de mon intimité peut-être en te contentant du spectacle.
Je bouge un peu les hanches pour faire remonter ma jupe, je replace mes cheveux sur mon épaule et je m’étire.
Tu élèves les yeux.
Tu m’as repéré. Ça y est.
Il règne un drôle d’atmosphère, un mélange entre une frénésie qui s’effrite et un refroidissement qui se prépare. Les gens ont apaisé leur stress, ont diminué leur crédit et se sont fardé pour bien paraître aux yeux des purs inconnus qu’ils croisent.
Noël s’est tassé pour laisser place aux résolutions, et moi, je prépare les miennes en t’observant de ma tour d’Ivoire. Parce que pour une fois, je me suis faite légère et imperceptible. Tu ne sais pas que je suis là, ni que tu es la proie de mes yeux à qui on ne dit jamais non. Ça ajoute au piquant…
Je me suis assise dans un coin, entre une plante et une vitrine faisant office de garde-corps. J’ai laissé tomber mon manteau sur la chaise à ma droite, avec ma valise de travail toujours trop remplie et j’ai gardé mon foulard.
Il était de mise de le garder de toutes façons; j’ai enfilé ce matin un chemisier blanc, avec comme lingerie un soutien gorge rose-bébé qui galbe parfaitement mon sein. Le foulard sert à cacher au reste du monde mon côté dépravé, lorsque je te montrerai ce qui se trouve là-dessous.
Je travaille paisiblement avec mes écouteurs-boutons, écoutant du Loreena McKennitt en souriant bêtement sous l’assaut des images qui remplissent ma tête. Je me sens sur la même longueur d’ondes que toi; je sais que tu l’adores aussi.
J’ai enfilé une jupe noire à taille haute, fendue sur le côté pour dévoiler la jambe. Je porte mes escarpins vernis noirs et un large ceinturon à motif léopard, attaché à la façon japonaise.
J’ai depuis longtemps compris qu’avec toi, je pouvais m’exposer. En quelques sortes, ta position me rassure. Puisque pour le moment, j’ai tout le pouvoir de t’émoustiller sans que tu ne puisses m’en empêcher et ce, même si je sais pertinemment bien que tu ne m’arrêteras jamais dans mes folies coquines. D’un autre côté, tu m’inspires une sécurité particulière, une sorte de regard exempt de jugement et de raison. Mais surtout, tu es probablement le seul qui puisse m’arrêter au bon moment, avant que je n’exagère hors-mesures.
J’observe, comme une louve qui a cerné son prochain péché gourmand. Tu es vulnérable là où tu es; contraint à garder toute réaction, bonne ou mauvaise, peu importe ce que je mettrai de l’avant comme plan. Mais pour le moment, je reste incognito, à te regarder dans tes nombreux allers-retours avec une mèche de cheveux cachant mon visage.
Tu es si beau. Tout de toi émane une confiance et une sagesse exemplaire. Tout le monde se rallie à toi. À ton énergie. Ta jovialité.
Mais s’ils savaient une once de ce que je sais… de ce jeu, comme tu te plais si bien à le nommer, qui nous lie comme deux complices dans le crime. S’ils connaissaient ton secret, l’homme que tu es, cette facette que tu caches, seraient-ils surpris, subjugués, perdraient-il cette image de toi qu’ils se seraient construit depuis des mois ou même des années?
En attendant, moi, ça m’amuse. Parce que je ne te connais pas depuis très longtemps et déjà, c’est cette partie plus sombre et mystérieuse que j’ai découvert bien avant ta personnalité plus effacée et qui se confond bien à la masse.
Et je souris bêtement, les yeux plongés dans ta bulle à observer ton quotidien.
Je sais que tu me cherches. Tu me cherches constamment.
Même quand tu parles avec tes employés ou d’autres gens, tu détournes les yeux vers moi.
Comme un aimant. Et lorsque je te vois faire ça, mon regard vert capture le tien et on oublie tout.
Depuis 10 jours, c’est toujours pareil.
On se cache dans des ascenseurs, on se fait des messes basses, on s’envoie des courriels ou on se chuchote des trucs osés, parfois en privé, parfois en public, essayant au mieux de ne pas éveiller de soupçons.
Mais aujourd’hui, tu vas trouver ça plus difficile.
Surtout parce que je ne te donnerai pas cette permission de venir me rejoindre pour assouvir ton envie de m’approcher. Tu ne goûteras pas à mes lèvres, tu ne toucheras pas mon bras, ni ma jambe, ni même ma nuque ou mes cheveux. Tu ne sentiras pas mon parfum ni mon pouls sur mes tempes. Tu n’auras pas le droit de regarder mes joues rougir ni de lécher mon sein à l’abri des regards.
Aujourd’hui, tu seras contraint de rester au centre de ton univers, à te délecter de ce que j’aurai à t’offrir, peut-être en t’imaginant ton miel s’imprégnant de mon intimité peut-être en te contentant du spectacle.
Je bouge un peu les hanches pour faire remonter ma jupe, je replace mes cheveux sur mon épaule et je m’étire.
Tu élèves les yeux.
Tu m’as repéré. Ça y est.
Le scénario peut commencer.
*****
Je suis tranquille à ma table, pas question que je ne dérange la concentration de quiconque autour. Et pour le moment, je ne te regarde plus. Je continue de taper ce billet, à mesure que je tente de te captiver.
J’étire ma jambe droite, pointe le pied. Puis je la ramène à moi, émoustillant le nylon de ma jambe gauche, tout en douceur et en retenue. Parfois, j’ouvre un peu les cuisses pour te laisser voir la bande de mes bas, discrète mais bien présente. Je me penche fréquemment pour prendre des dossiers inutiles pour mon travail mais pertinent à ma séduction active, et je te laisse profiter de la vue que te donnent mes seins dans mon chemisier.
Là où tu es, je sais que tu ne bouges pas.
Captif, tu fais fi de tout autour. Tes collègues bougent, parlent entre eux, vaquent à leurs occupations mais toi, ta seule préoccupation, c’est moi.
Je joue dans mes cheveux, je galbe le dos pour ressortir ma poitrine, je joue avec les boutons de mon chemisier et tout à coup… j’en détache un… J’ai atteint une cible.
Je relève les yeux, et tu es là, la bouche entre-ouverte et l’eau qui perle sur ton front.
J’ai provoqué en toi un frisson jusqu’ici imbattable. Je m’en réjouis.
J’écarte encore un peu les cuisses, te fixe droit dans les yeux et je mords ma lèvre inférieure, puis… je feins un gémissement qui te fais perdre de plus en plus la tête. J’adore vraiment.
C’est la première fois, je pense, que j’ai un réel pouvoir sur toi et sur ce qui vient.
Je bats des cils comme une sirène chanterait pour t’endormir.
Tu as les yeux brillants, je sais que perle ton plaisir sur ta verge que tu caches si bien dans ton pantalon noir. Si tu étais ici, Dieu que je te prendrais par la cravate pour t’attirer vers moi.
Mais la proximité mettrait trop rapidement un terme à mon jeu je crois bien…
Tu meures d’envie de te lever et de venir m’arrêter. Pas tellement parce que tu n’aimes pas ce que je fais, mais plutôt parce que tu aurais bien envie que je te le fasse seul à seul… Le moment viendra, ne t’inquiète pas.
Je me redresse un peu sur ma chaise. Je glisse la main dans mon chemisier. Je caresse ma peau, ma clavicule, mon épaule du bout des doigts. Je glisse une ou deux phalanges dans mon soutien-gorge.
Et bientôt, je pousse l’audace jusqu’à pincer le bout d’un de mes seins.
je déclenche une marée en moi. Mes yeux se ferment. Tu reste attentif à mes moindres gestes, mes moindres réactions. Et de temps à autres, je t’observe.
Aucune autre intention ne se dessine en moi.
J’adore te captiver. J’aime profondément ce sentiment. Je ne baisserai pas les yeux cette fois.
Cette même main qui tantôt, s’amusait à éveiller ma poitrine, se glisse hors de mon chemisier et glisse jusqu’à ma jambe. De ma cheville à mon genou, j’effleure mon bas, penchant le haut de mon corps pour te donner accès à tous les détails de mon corsage. J’ai encore le bouton ouvert..
Tu baves.
C’est parfait.
Je remonte à ma cuisse.
Je caresse la fibre du tissus chatoyant et si mince…
L’extérieur de mes jambes ont reçu beaucoup d’attention, glissons maintenant entre les cuisses.
Ma main s’élance sous ma jupe, que je remonte un peu du même coup. La vue doit être imprenable. Si je me fies à ton sourire coquin du moins..
Tu replaces tes lunettes.
Je reprends un air détendu. J’avance mes fesses plus au bord de la chaise et maintenant, en plus de voir la bande de mon bas.. tu vois aussi ma culotte.
J’ai pas tellement l’habitude d’en porter. Mais pour toi je fais une exception.
C’est une façon nouvelle d’explorer mon plaisir; ne pas trop en montrer, trop rapidement.
Je te rendrai fou.
J’ouvre un peu les jambes, j’observe autour de toi.
Honnêtement, je ne sais pas si tous les astres sont alignés ou si ce n’est qu’un coup de chance, mais nous ne sommes que deux dans cet univers de perversité.
Je crois que tu as abandonné toute retenue lorsque j’ai faufilé un doigt sous le tissu humide de ma culotte. Cette dentelle, empreinte de mon plaisir et de mon fiel, que tu aimerais bien goûter… Ça tombe bien, tu le feras. Plus tard.
À force de me replacer et de me déplacer sur ma chaise, bien entendu de façon volontaire et avec un soin attentif porté à la chose, j’ai fait glisser mon sous-vêtement de mes hanches à mes cuisses… le doigt qui s’est glissé dessous ne servait en fait qu’à tirer dessus.
Je me sens mouillée à l’os et je me retiens gravement pour ne pas me toucher ici.
Parce que je sais que ce serait une question de secondes avant que je ne m’abandonne à un orgasme longuement préparé.
Je tire sur ma culotte comme si j’appuyais sur la détente d’un fusil; avec précision et assurance.
Tu vois tout.
Je crois que tu n’es reviens pas.
Tu regardes partout autour.
Moi, je ne regarde personne d’autre que toi.
Puis, je laisse tomber la culotte à mon pied, que je lève et je la récupère pour la glisser dans la poche de mon manteau.
Je refais mon sac, y place mon ordinateur et mes documents, je ne te regarde plus.
Et je pars…
Quel plaisir de te voir arriver en même temps que moi à l’ascenceur.
Ce qui suit ne se décrit même pas!..
Mamz’elle J xxx