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12.30.2014

Bon anniversaire..

D’ici, j’ai une vue imprenable sur ce qui se passe en bas.

Je vois les gens aller et venir, avec à la main leurs emplettes et les babioles qu’ils lanceront aux oubliettes l’automne venu.  Tellement de belles choses pour se faire croire qu’ils sont heureux…
Ici, mon café fumant et mon ordinateur me tiennent compagnie. Je lance des regards en l’air de façon sporadique, question d’analyser le secteur. Je tente de me faire discrète et gentille avec les vieilles dames qui veulent emprunter le journal que j’ai laissé au coin de la table.

Il règne un drôle d’atmosphère, un mélange entre une frénésie qui s’effrite et un refroidissement qui se prépare. Les gens ont apaisé leur stress, ont diminué leur crédit et se sont fardé pour bien paraître aux yeux des purs inconnus qu’ils croisent.

Noël s’est tassé pour laisser place aux résolutions, et moi, je prépare les miennes en t’observant de ma tour d’Ivoire. Parce que pour une fois, je me suis faite légère et imperceptible. Tu ne sais pas que je suis là, ni que tu es la proie de mes yeux à qui on ne dit jamais non. Ça ajoute au piquant…

Je me suis assise dans un coin, entre une plante et une vitrine faisant office de garde-corps. J’ai laissé tomber mon manteau sur la chaise à ma droite, avec ma valise de travail toujours trop remplie et j’ai gardé mon foulard.

Il était de mise de le garder de toutes façons; j’ai enfilé ce matin un chemisier blanc, avec comme lingerie un soutien gorge rose-bébé qui galbe parfaitement mon sein. Le foulard sert à cacher au reste du monde mon côté dépravé, lorsque je te montrerai ce qui se trouve là-dessous.

Je travaille paisiblement avec mes écouteurs-boutons, écoutant du Loreena McKennitt en souriant bêtement sous l’assaut des images qui remplissent ma tête. Je me sens sur la même longueur d’ondes que toi; je sais que tu l’adores aussi.

J’ai enfilé une jupe noire à taille haute, fendue sur le côté pour dévoiler la jambe. Je porte mes escarpins vernis noirs et un large ceinturon à motif léopard, attaché à la façon japonaise.

J’ai depuis longtemps compris qu’avec toi, je pouvais m’exposer. En quelques sortes, ta position me rassure. Puisque pour le moment, j’ai tout le pouvoir de t’émoustiller sans que tu ne puisses m’en empêcher et ce, même si je sais pertinemment bien que tu ne m’arrêteras jamais dans mes folies coquines. D’un autre côté, tu m’inspires une sécurité particulière, une sorte de regard exempt de jugement et de raison. Mais surtout, tu es probablement le seul qui puisse m’arrêter au bon moment, avant que je n’exagère hors-mesures.

J’observe, comme une louve qui a cerné son prochain péché gourmand. Tu es vulnérable là où tu es; contraint à garder toute réaction, bonne ou mauvaise, peu importe ce que je mettrai de l’avant comme plan. Mais pour le moment, je reste incognito, à te regarder dans tes nombreux allers-retours  avec une mèche de cheveux cachant mon visage.

Tu es si beau. Tout de toi émane une confiance et une sagesse exemplaire.  Tout le monde se rallie à toi. À ton énergie. Ta jovialité.

Mais s’ils savaient une once de ce que je sais… de ce jeu, comme tu te plais si bien à le nommer, qui nous lie comme deux complices dans le crime. S’ils connaissaient ton secret, l’homme que tu es, cette facette que tu caches, seraient-ils surpris, subjugués, perdraient-il cette image de toi qu’ils se seraient construit depuis des mois ou même des années?

En attendant, moi, ça m’amuse. Parce que je ne te connais pas depuis très longtemps et déjà, c’est cette partie plus sombre et mystérieuse que j’ai découvert bien avant ta personnalité plus effacée et qui se confond bien à la masse.

Et je souris bêtement, les yeux plongés dans ta bulle à observer ton quotidien.

Je sais que tu me cherches. Tu me cherches constamment.
Même quand tu parles avec tes employés ou d’autres gens, tu détournes les yeux vers moi.
Comme un aimant. Et lorsque je te vois faire ça, mon regard vert capture le tien et on oublie tout.

Depuis 10 jours, c’est toujours pareil.
On se cache dans des ascenseurs, on se fait des messes basses, on s’envoie des courriels ou on se chuchote des trucs osés, parfois en privé, parfois en public, essayant au mieux de ne pas éveiller de soupçons.

Mais aujourd’hui, tu vas trouver ça plus difficile.

Surtout parce que je ne te donnerai pas cette permission de venir me rejoindre pour assouvir ton envie de m’approcher. Tu ne goûteras pas à mes lèvres, tu ne toucheras pas mon bras, ni ma jambe, ni même ma nuque ou mes cheveux.  Tu ne sentiras pas mon parfum ni mon pouls sur mes tempes. Tu n’auras pas le droit de regarder mes joues rougir ni de lécher mon sein à l’abri des regards.

Aujourd’hui, tu seras contraint de rester au centre de ton univers, à te délecter de ce que j’aurai à t’offrir, peut-être en t’imaginant ton miel s’imprégnant de mon intimité peut-être en te contentant du spectacle.

Je bouge un peu les hanches pour faire remonter ma jupe, je replace mes cheveux sur mon épaule et  je m’étire.
Tu élèves les yeux.
Tu m’as repéré. Ça y est.

Le scénario peut commencer.

*****

Je suis tranquille à ma table, pas question que je ne dérange la concentration de quiconque autour.  Et pour le moment, je ne te regarde plus. Je continue de taper ce billet, à mesure que je tente de te captiver.

J’étire ma jambe droite, pointe le pied. Puis je la ramène à moi, émoustillant le nylon de ma jambe gauche, tout en douceur et en retenue. Parfois, j’ouvre un peu les cuisses pour te laisser voir la bande de mes bas, discrète mais bien présente. Je me penche fréquemment pour prendre des dossiers inutiles pour mon travail mais pertinent à ma séduction active, et je te laisse profiter de la vue que te donnent mes seins dans mon chemisier.
Là où tu es, je sais que tu ne bouges pas.

Captif, tu fais fi de tout autour. Tes collègues bougent, parlent entre eux, vaquent à leurs occupations mais toi, ta seule préoccupation, c’est moi.

Je joue dans mes cheveux, je galbe le dos pour ressortir ma poitrine, je joue avec les boutons de mon chemisier et tout à coup… j’en détache un… J’ai atteint une cible.

Je relève les yeux, et tu es là, la bouche entre-ouverte et  l’eau qui perle sur ton front.
J’ai provoqué en toi un frisson jusqu’ici imbattable. Je m’en réjouis.

J’écarte encore un peu les cuisses, te fixe droit dans les yeux et je mords ma lèvre inférieure, puis… je feins un gémissement qui te fais perdre de plus en plus la tête. J’adore vraiment.

C’est la première fois, je pense, que j’ai un réel pouvoir sur toi et sur ce qui vient.

Je bats des cils comme une sirène chanterait pour t’endormir.

Tu as les yeux brillants, je sais que perle ton plaisir sur ta verge que tu caches si bien dans ton pantalon noir.  Si tu étais ici, Dieu que je te prendrais par la cravate pour t’attirer vers moi.
Mais la proximité mettrait trop rapidement un terme à mon jeu je crois bien… 

Tu meures d’envie de te lever et de venir m’arrêter. Pas tellement parce que tu n’aimes pas ce que je fais, mais plutôt parce que tu aurais bien envie que je te le fasse seul à seul… Le moment viendra, ne t’inquiète pas.

Je me redresse un peu sur ma chaise. Je glisse la main dans mon chemisier. Je caresse ma peau, ma clavicule, mon épaule du bout des doigts. Je glisse une ou deux phalanges dans mon soutien-gorge.

Et bientôt, je pousse l’audace jusqu’à pincer le bout d’un de mes seins.
je déclenche une marée en moi. Mes yeux se ferment. Tu reste attentif à mes moindres gestes, mes moindres réactions. Et de temps à autres, je t’observe.
Aucune autre intention ne se dessine en moi.
J’adore te captiver. J’aime profondément ce sentiment. Je ne baisserai pas les yeux cette fois.

Cette même main qui tantôt, s’amusait à éveiller ma poitrine, se glisse hors de mon chemisier et glisse jusqu’à ma jambe. De ma cheville à mon genou, j’effleure mon bas, penchant le haut de mon corps pour te donner accès à tous les détails de mon corsage. J’ai encore le bouton ouvert..

Tu baves.
C’est parfait.

Je remonte à ma cuisse.
Je caresse la fibre du tissus chatoyant et si mince…

L’extérieur de mes jambes ont reçu beaucoup d’attention, glissons maintenant entre les cuisses.
Ma main s’élance sous ma jupe, que je remonte un peu du même coup. La vue doit être imprenable. Si je me fies à ton sourire coquin du moins..

Tu replaces tes lunettes.
Je reprends un air détendu. J’avance mes fesses plus au bord de la chaise et maintenant, en plus de voir la bande de mon bas.. tu vois aussi ma culotte.

J’ai pas tellement l’habitude d’en porter. Mais pour toi je fais une exception.
C’est une façon nouvelle d’explorer mon plaisir; ne pas trop en montrer, trop rapidement.

Je te rendrai fou.

J’ouvre un peu les jambes, j’observe autour de toi.
Honnêtement, je ne sais pas si tous les astres sont alignés ou si ce n’est qu’un coup de chance, mais nous ne sommes que deux dans cet univers de perversité.

Je crois que tu as abandonné toute retenue lorsque j’ai faufilé un doigt sous le tissu humide de ma culotte. Cette dentelle, empreinte de mon plaisir et de mon fiel, que tu aimerais bien goûter… Ça tombe bien, tu le feras. Plus tard.

À force de me replacer et de me déplacer sur ma chaise, bien entendu de façon volontaire et avec un soin attentif porté à la chose, j’ai fait glisser mon sous-vêtement de mes hanches à mes cuisses… le doigt qui s’est glissé dessous ne servait en fait qu’à tirer dessus.

Je me sens mouillée à l’os et je me retiens gravement pour ne pas me toucher ici.
Parce que je sais que ce serait une question de secondes avant que je ne m’abandonne à un orgasme longuement préparé.

Je tire sur ma culotte comme si j’appuyais sur la détente d’un fusil; avec précision et assurance.
Tu vois tout.

Je crois que tu n’es reviens pas.

Tu regardes partout autour.

Moi, je ne regarde personne d’autre que toi.

Puis, je laisse tomber la culotte à mon pied, que je lève et je la récupère pour la glisser dans la poche de mon manteau.

Je refais mon sac, y place mon ordinateur et mes documents, je ne te regarde plus.

Et je pars…

Quel plaisir de te voir arriver en même temps que moi à l’ascenceur.

Ce qui suit ne se décrit même pas!..



Mamz’elle J xxx 

12.16.2014

Mon nom est Martin.

Il s'appelle Martin, mais je ne l'ai su qu'hier.

4 ans qu'on se croisait dans l'édifice.

Il passait, équipé de son sac à tournevis et habillé d'une chienne de travail bleue foncée qui avait du chemin de fait. Diablement sexy de sa chevelure poivre et sel, ses yeux un peu en amande et sa démarche assumée.

Je le regardais travailler depuis mes 18 ans, découvrant à quel point ses fesses dans son vêtement de travail ajusté me faisaient rougir et presque fondre.

En fait, il venait chaque avant-midi chercher son moyen latté à la canelle, extra-dose d'espresso, au café où j'étais barista.
Je gardais le secret devant mes collègues de travail pour éviter les moqueries ou les rires indiscrets lors de ses arrivées quotidiennes, réglées au quart de tour du lundi au vendredi. Je préférais rêvasser en le regardant patienter en file, avec mon bock de lait chaud à la main.

Parfois, mes pensées d'adolescente se perdaient et j'aurais aimé qu'il m'invite à le boire avec lui.. mais bref, il était intouchable et j'étais timide. Et du haut de mes 18 ans, je ne faisais surement pas une impression suffisamment forte pour qu'il daigne même remarquer mon désir pour lui..

Puis un jour, j'ai quitté le café.
Et je ne l'ai pas revu.
Je suis passée à autre chose.

Le temps a passé depuis. Je suis devenue gestionnaire d'entreprise et nous nous sommes récemment installés de façon temporaire dans les locaux d'un édifice où il assure la maintenance.
Je ne le savais pas avant d'emménager dans mon cocon de travail, d'une luminosité parfaite, vitré sur 3 côtés dont un donnant sur la cour intérieure.

4 ans plus tard, je le recroise.
Un bon matin, alors que je sors de mon auto avec ma valise d'ordinateur, mon sac à mains et 5 cafés.
Arrivée à la hauteur de la porte, je la vois s'ouvrir, poussée par la main d'un inconnu gentil-homme et je le reconnais.

Souriant bêtement et me rendant bien compte qu'il n'a pas assez porté attention pour me reconnaître, je le remercie et poursuis mon chemin.

Puis, la journée se passe.
Les heures s'écoulent alors que je fais des allers-retours entre mon auto, mon bureau, la cour intérieure et les millions de courses que j'ai à faire pour le prochain projet à mettre en place.
Je le vois travailler dans un local en rénovation juste à côté, dans son échelle et armé de son si vieux sac à outils à la taille.. et même si je discute au téléphone avec mon collègue, mes yeux sont rivés sur lui durant mon trajet dans le corridor de verre qui sépare mon bureau du stationnement.

La journée se termine.
Je suis dans mon auto en plein trafic, et je tente de réfléchir à un plan pour attirer son attention ou mieux, à raviver sa mémoire.

Le lendemain, j'arrive au bureau, encore les mains pleines.
Cette fois-ci, il reste de l'autre côté de la porte et il me fixe.
Je reste là, plantée devant la vitrine avec un carton dans les mains et le vent qui souffle la neige sur mes joues.

Au début, nous nous regardons.

Ça semble durer une éternité mais tout comme la veille, il m'ouvre la porte avec le sourire et m'adresse un bonjour.

Heureuse de sa accueil, je lui lance: Si vous m'ouvrez chaque matin la porte d'ici 3 semaines, je n'aurai pas le choix de vous apporter un café à la cannelle pour vous remercier!
Je me rends compte qu'il pose ses yeux sur moi d'une façon un peu étrange. Oh. J'ai touché quelque chose.

Il ne sait pas encore qui je suis.. je le laisse dans le mystère. Il trouvera bien.

Et ça se poursuit toute la semaine. Il m'ouvre la porte le matin, me dit bonjour, puis il retourne travailler.

Il passe devant la vitrine de mon bureau plusieurs fois par jour, comme s'il le faisait exprès.
Il ne me regarde jamais.


Sauf une fois. Où je regarde dans sa direction.
Il m'envoie la main un peu timidement et esquisse un sourire espiègle qu'il conserve tout au long de son trajet vers son camion...

Le vendredi arrive.
Je n'ai rien dans les mains, sauf deux cafés.
Dont un pour lui.

Il est dans le corridor (comme par hasard!) et parle au téléphone. J'en profite pendant qu'il ne me voit pas pour déposer son café sur le bord de son échelle et part vers mon bureau sans même le regarder.

Assise sur mon fauteuil, alors que j'enlève mes bottes hautes pour enfiler mes souliers, je vois qu'il regarde en ma direction, toujours occupé sur son appel téléphonique.
Je prends mon temps pour glisser mon pied dans mes souliers John Fluevog jaunes que j'ai osé sortir de ma garde-robe ce matin, pour s'agencer avec une magnifique petite robe de lainage jaune et gris, un collant taupe et un long collier suivant la forme de mon décolleté ni trop plongeant, ni trop discret.

Quand je me relève pour chercher un dossier, il se retourne et se dirige vers son échelle, glissant le téléphone dans sa poche.

Faisant mine de ne pas l'avoir vu prendre son verre encore chaud, je m'assois mais je jette un oeil rapide pour voir s'il réagit à l'odeur et au goût de sa première gorgée..

Il sourit.
À belles dents, je garde la tête baissée et me remets à mes dossiers avant d'entendre quelques longues secondes plus tard trois coups sur ma porte de bois massif, complètement opaque.

Alors que je vais ouvrir, je me sens devenir écarlate.
Je tire sur la poignée, et je le vois, tout sourire.


- Bonjour monsieur! lui dis-je, comme si de rien n'était.
- Bonjour mademoiselle! est-ce que je peux entrer?

Un peu surprise de sa demande, je ne fais qu'ouvrir la porte un peu plus grande et il entre, naturellement. Il dépose sa ceinture de tournevis sur le plancher de bois.

Il s'assoit.
Je m'assois devant lui, abaissant l'écran de mon PC pour mieux le regarder.

- Je ne sais pas qui tu es exactement, mais tu dois avoir de bonnes sources pour savoir exactement quel est mon café préféré.
- En effet, j'ai des sources sures. Je pourrais même vous dire que vous adorez aussi les scônes aux petits fruits, tout chauds sortis du four avec de la confiture de fraises.
- Ok, je suis démasqué, mon nom est Martin! dit-il en me tendant la main.
- Ça aussi je savais! lui dis-je en lui tendant la mienne.

Dans son élan de spontanéité, son bras qui se tend et qui approche est assez pour que je détourne mon attention sur son autre main.
Exempte de bague.
Mais ça ne prouve pas tout..

Voyant mon silence mystérieux et attendant toujours, peut-être, que je lui dise mon prénom, je le regarde enfin de près.

Encore plus beau à quelques décimètres de moi.
Ses yeux sont bruns. Un brun noisette, avec des accents de vert et de jaune. Vraiment, ils sont magnifiques.

Dans ma spontanéité, je lui rétorque:
- Ça fait 4 ans que je vous étudies. Vous ne savez donc pas du tout qui je suis?
- Non, mais ça fait un peu peur de l'entendre! D'ailleurs, tu peux me tutoyer, belle inconnue!

J'écarte le sujet et son compliment sonne en écho dans ma tête.
- Il se prépare quoi à côté?
- Une firme d'avocats qui viennent de louer les locaux. J'en ai encore pour 4 ou 5 jours à terminer les installations électriques avant de finir mon contrat ici.

Je suis un peu déstabilisée. Je devrai agir rapidement..
- Oh.. et vous.. je veux dire.. et tu n'est pas ici de façon permanente?
- Non, je suis venu ici parce que mon bon ami est le principal investisseur du bâtiment commercial et il m'a engagé pour faire cette job là mais je suis basé sur la Rive-Sud, plus proche de chez-moi.
Et toi, t'es ici pour longtemps?
- Non plus, on est ici un mois environ, le temps que le siège social de l'entreprise ait la clé des nouveaux locaux. Ça devait pas prendre autant de temps, mais les délais en construction, c'est jamais de l'acquis!
- Oh, ça je te l'accorde! C'est pas donné à tout le monde des talents manuels et de la fiabilité!
- Donc, dois-je comprendre que tu es fiable et habile de tes mains?
- J'suis pas pire. Disons que j'ai les bons outils pour faire de la bonne job et je me concentre pour ne laisser personne en reste.

Il rit.
Wow. Il est si beau.

Je lui dis donc:
- J'ai justement des rénos à faire dans mon condo, tu me laisses ta carte? Je te préparerais le café chaque matin, des scones et si tu fais bien la job, je te recommanderai auprès de mon patron pour les prochains projets de l'entreprise. Tu nous connais, on fait toujours les choses en grande!
- J'ai pas de carte malheureusement.. me dit-il la mine basse. De toutes façons j'ai pas de poches pour les trainer, mais je te promets de revenir te voir d'ici la fin de la semaine avec mes coordonnées et je t'apporterai un café!
- Promesse ou pas, j'en sais plus que tu penses à ton sujet. Je vais juste prendre ton numéro. Lui dis-je en ajoutant un clin d'oeil. Je flatte son égo comme personne et j'arrive à le faire rougir.
Vraiment, je ne l'imaginais pas si faible devant les mots d'une femme d'environ 20 ans sa cadette.

Il sourit. J'ai pris le contrôle je crois. Je me sens beaucoup moins gênée en tous cas...

Il se lève. Je le raccompagne à la porte. Il remet sa ceinture de tournevis.

Avant de quitter, il se retourne et mets la main sur le mur juste à côté de mon épaule.

- J'aime beaucoup tes souliers.
- J'adore tes bottes de travail.
- Ta robe aussi est jolie.
- Que dire de ton sac à tournevis.
- Tu as des yeux magnifiques.
- Les tiens sont dans la compétition.
- Je te couvrirais de compliment sur des choses qui ne se disent pas...
- Arrête, ça augmentera pas ton taux horaire.
- Dis-moi ton âge.
- 23 ans.
- Jeune.
- Surtout sage et raisonnable.
- Non. Je suis certain que non.
- Je te jure.
- J'te crois pas.
- Ok. J'abdique. Je ne suis pas sage du tout.
- Je savais.
- Tu savais ça mais tu sais pas encore mon nom.
- Embrasse-moi.

Plus on enchaîne les phrases, plus la tension est palpable. Nos lèvres se rapprochent. Je sens d'ici la cannelle et j'adore penser que je réalise presque un fantasme d'ado...

Je prends sa mâchoire dessinée entre mes doigts, la serre un peu et l'amène à ma bouche.
Je l'embrasse avec passion, avec toute l'envie accumulée de le voir dans toute mon imagerie mentale de jeune femme. Je goûte son café. Je revois des images de lui 4 ans plus tôt et je revis à travers le sens olfactif, des dizaines de frissons. Je me rappelle encore chacune de ces fois où je lui remettais son café à la hâte parce que je n'arrivais pas à le regarder dans les yeux. Tous ces moments où il me paraissait tellement intimidant! Je me rappelle l'exploration de mon orgasme lorsque je l'imaginais me prendre près de l'entrée de la porte de livraison derrière le café, un jeudi matin alors que j'entrais travailler à 6h. Je me visualisais, un genoux sur une pile de caisses de lait, m'accoudant au bord du comptoir de préparation et lui derrière moi, sueur au front, pantalon aux genoux et les mains sur mes hanches. Je le voyais me défoncer comme jamais personne auparavant ne l'aurait fait. Je l'imaginais fouiller mon antre de ses doigts, pendant que sa langue affairée à me faire vibrer aurait été jointe de ses dents et de ses lèvres pulpeuses qui, d'aventures, auraient trouvé une source instantanée et répétée à mon plaisir sans que je n'aie à lui dire un mot..

Mais, je reviens à la réalité, encore plus excitante que mes fantasmes...

***

Je l'ai suivi dans les locaux inachevés des avocats.

Sa ceinture de tournevis nous sépare. Je le sens inconfortable entouré de tous ces objets, inutiles pour le moment..

Il me pousse au mur et reprend les activités de façon encore plus appuyée. Je sens en moi monter une irrésistible envie. Celle de le posséder. Mais, serait-ce déplacé que de tenter un mouvement de main vers son anatomie d'homme de la construction?

Je crois que monsieur en a autant envie que moi.
Je lui dit, entre deux séances d'embrassades remplies de pulsions: « Enlève tes tournevis.»
- Pourquoi je ferais ça?
- Pour le confort. Et parce que ça m'empêche de t'exciter... lui dis-je, en lui lançant un regard pénétrant tout en lui massant l'intérieur de la cuisse.
- Je trouve que tu t'y prends pas mal pour une jeune dame qui manque de confort. Tu m'excites deja tellement.

Je le sens respirer de plus en plus fort.
Puis, il me dit en me mordillant le cou: « Tu sais ce qui m'exciterait le plus? Te caresser avec un de mes outils. Te faire jouir sur un manche de tournevis, ce serait vraiment très.. très bandant... »

Je ris bien en me disant que je viens de tomber sur un fétichiste du DeWalt, mais en moins de temps qu'il en faudrait pour réagir, il est à genoux devant moi, a relevé mon pied  sur son épaule et il hume ma chatte à travers mon collant.

Je sens son pouce s'appuyer sur mon clitoris et le faire tourner à me rendre folle.

L'humidité transpercera bientôt le tissus de ma culotte et mon collant. Déjà, je peux arriver à sentir l'odeur de ma cyprine émaner de mon entre-cuisse et comme toujours, j'adore le sentiment que ça me procure.

Il perce un petit trou dans mon collant, qu'il agrandit un peu pour y faire passer deux de ses larges doigts en tassant un peu ma culotte sur le côté. Il passe le bout de ses doigts sur les lèvres trempées de ma chatte ouverte; je suis entre deux mondes.

Sa langue récupère ma sève et la boit. Je lèche ses doigts et ajoute un peu à leur moiteur en laissant couler un peu de salive sur le bord de l'un d'eux. Il retourne fouiller ma chatte.

Là où nous sommes, nous voyons tout. Les voitures sur le boulevard, la cour arrière, les gens dans le corridor. La magie des avocats, c'est qu'ils ont l'argent pour teinter leurs vitrines.. Ça doit l'exciter aussi de se sentir exhibitionniste au beau milieu de ce local encore empreint de béton, sans couleur et sans vie. Que la lumière extérieure qui trouve une faille pour entrer éclairer notre chantier de construction. Moi, ça m'excite en tous cas...

Et puis, monte en moi le premier orgasme d'une longue série.
Je me crispe sur ses doigts, alors que ses lèvres soudées aux miennes m'empêchent de gémir trop fort.

Il me retourne, face au mur et me fait me pencher un peu pour lui présenter ma chatte coulante et mon cul semi-apparent dans mes collants gris. Je le sens frotter sa queue, toujours prisonnière de son ensemble de travail, sur mon collant et j'ai hâte de pouvoir enfin goûter ce pieu.

Je l'entends grogner en relevant ma robe et en étirant un peu le trou dans mon collant. Il s'y prend bien. La déchirure est parfaitement exécutée et se rend jusqu'en haut de mon petit trou.

Je sens un courant d'air s'infiltrer sous le bas de ma robe, sensation étrange.
Il s'agenouille une deuxième fois, et lèche sur toute sa longueur ma chatte humide, en écartant bien mes lobes pour se faufiler entre les deux. Il va me faire perdre la tête s'il continue.. et son idée, son outil, qui refait son chemin dans ma tête..

Je sais qu'il le fera.

Je le sens surtout lorsque après de longues minutes de plainte de plaisir et une jouissance libératrice où son doigt titillait mon clitoris pendant que sa langue s'amusait sur mon petit trou, il a appuyé le manche d'un de ses tournevis sur ma rose en poussant un peu.

Je ne pouvais plus me refuser, j'avais envie de le laisser me faire tout ce qu'il voulait. Tout.

Martin a effectué un va et vient à l'entrée de mon cul avec son nouveau jouet pendant que je gémissais comme une salope appuyée contre le mur du fond de la pièce.
Ses doigts trouvaient le chemin de ma chatte et de mon petit bourgeon pour me garder en appétit.
Après quelques secondes, je sentais déja que son outil me travaillait et bien qu'honteuse, je ne pouvais que me tortiller de plaisir. Il prenait plaisir à laisser couler sa salive en filet le long du manche et il me l'insérait tout doucement, à la façon d'un plug comme j'ai l'habitude l'utiliser.

Si aux premiers abords je n'étais pas chaude à l'idée, je n'avais plus aucune opinion.
Ma seule envie maintenant était qu'il me pilonne.
Fort.
Dur.
Longtemps.

Il a remis son attirail sur le plancher du local, a sorti sa queue de sa chienne de travail et me l'a mise dans la chatte avec la plus grande délicatesse.

Il s'amusait à me baiser lentement au tout début, puis plus vite, tout en faisant bouger l'objet qui occupait l'autre orifice, question que je n'oublie pas.

Plus je grognais, plus je le sentais attentif à mes moindres souffles, à mes moindres soupirs.
Sa queue, large et de longueur moyenne, remplissait mon antre à merveille et arrivait à en exciter tous les recoins. Je sentais son torse dans mon dos, une chaleur sécurisante en émanait. À un certain moment, mon corps s'est crispé. Martin a ressorti l'objet qui me faisait tant frissonner de plaisir de là où il agissait et ça n'en a pas pris plus pour qu'il ne jouisse, son gland bien luisant sur le bord de taille de mon collant et entre mes fesses, comme pour marquer son territoire.

Je me souviens de son sourire étrange, lorsque je me suis retournée vers lui en lui disant:
«Un tournevis.»
- Oui. Un tournevis.
- Pourquoi un tournevis?
- J'étais sur que tu n'aurais pas envie de me refuser ça.. J'avais raison!

Rouge de honte, je me suis mise à regretter d'avoir pris plaisir à ce jeu.

Et à un certain moment, lorsqu'il en a eu le courage, il m'a lancé le plus sérieusement du monde:
« Je sais aussi qui tu es, Jade.
Ça fait 4 ans que je te lis.
J'ai découvert ton secret un jour où pendant ta pause, tu écrivais un billet de blogue sur une table du café. J'ai fait ma recherche.
Combien d'orgasmes j'ai eus en te lisant. Et lisant tes billets sur la soumission.
Le tournevis.. c'est un test en fait.. tu l'as passé haut la main.
J'aurais tant aimé te connaitre avant cette semaine.»

Nous avons re-baisé mille fois ensemble.
Pas d'outil. Juste lui et moi. Sa queue, ses doigts, sa langue. Ma chatte, mes doigts, ma langue.
Chez-lui, à l'hôtel, dans son camion, sur ses chantiers...


Son nom est Martin.
Mais Jade... est-ce vraiment ça le mien? ;)


Mamz'Elle J xx

12.14.2014

La dualité de la carte blanche, fin.

Une des premières choses que j'ai goûté après les lèvres et ses seins de Karina, c'est la queue de mon amant.

Je la sentais derrière moi me caresser la chatte alors qu'elle avait enfilé un strap-on. Je savais que Laigle fantasmait grave à l'idée de me voir me faire défoncer par l'autre femme de son harem secret de maîtresses! Hihi.. Je crois qu'il a d'ailleurs gardé cette image en tête encore à ce jour.


J'étais couchée sur le lit, sur le dos alors que Laigle me baisait la gorge en empoignant mes seins pendant qu'elle caressait mon clito en appuyant le bout du gland du phallus en silicone pris dans son harnais. J'avais les mains crispées sous le plaisir, à serrer les draps et me retenir de jouir après quelques aller-retours dans ma chatte. Pour ne pas aider mon manque de contrôle, elle en a rajouté avec son pouce sur mon clitoris gonflé et sensible... Mes deux complices se disputaient de façon perverse, mon attention.

Je ne me souviens plus exactement à quel moment j'ai joui pour la première fois. Peut-être lorsque mon amant me caressait alors que ma bouche s'affairait à faire crier Karina. Lorsque j'ai réussi à la faire jouir dans une longue suite de cris de plaisir, avec doigts et langue sur ca belle chatte douce et goûteuse.

Un souvenir impérissable est sans doute lorsque nous étions, Karina et moi, côte-à-côte sur le lit et que Laigle nous a fait gicler chacune à notre tour. C'était aussi la première fois que je voyais «live» une autre femme jouir en de longs jets. Je revois perler son plaisir sur sa peau à la lueur de l'halogène du plafond. Dans les yeux de notre amant, la fierté et l'excitation avait pris toute la place et je le voyais sourire bêtement comme un enfant impressionné devant un trop beau cadeau.

Plus tard, les menottes au poignets et un gag-ball dans la bouche, Laigle baisait Karina pendant qu'elle défonçait ma chatte de ses doigts. Je sentais ses dents s'insérer dans ma peau, par petites morsures paralysantes de mes fesses à mon cou. J'ai tellement adoré la main qui a empoigné ma gorge pour me faire jouir encore plus fort. J'aime tellement quand Laigle, après que j'aie joui, me dise entre deux phases de sommeil à quel point de je suis belle quand je jouis..


J'étais en compagnie de deux personnes qui se connaissaient bien.
Ils connaissaient leur propre corps et aussi assez bien celui de l'autre..
De deux âmes qui avaient déjà consommé dans le péché et qui avait mille fois succombé au plaisir ensemble. Ça me faisait un peu étrange, de baiser avec mon amant et sa maîtresse. Mais à un moment, j'ai simplement laissé tomber mes pensées complexes et de me concentrer sur le moment.
Sur les gros seins de Karina qui me font encore mouiller quand je ferme les yeux.


Cette soirée-là, nous avons soupé tard.
Nous avons même élaboré un plan pour faire revenir le petit livreur de sushis.

Nous nous sommes endormis, nus, je ne sais à quel moment, tous les trois dans un lit humide et froid.
Dormir en cuillère à trois, c'est de loin la façon la plus intime d'être couchés. Au cours de la nuit, je me suis réveillée quelques fois, me demandant si je repartais le bal ou si je me caressais toute seule, dans la chaleur de mon intimité. Ce que j'ai fait quelques fois. Mais j'ai aussi eu envie à quelques reprises de caresser le corps de mon amant, endormi et fatigué mais toujours réceptif.

Au beau milieu de la nuit, nous nous sommes mis à baiser juste à côté de Karina et je voulais secrètement qu'elle se réveille.. et peut-être a-t-elle ouvert l'oeil, mais elle ne s'est pas jointe à nous lorsque la bouche de mon amant s'est délecté de ma peau, tentant pour une mainte fois de me faire gicler encore et encore. J'ai littéralement perdu le contrôle de mon corps lorsqu'il m'a enfoncé sa queue en me maintenant fortement au lit par les bras, tout son poids qui s'agitait au dessus de moi et je me suis à jouir en me pinçant les bouts des seins.

Ce fut ensuite à mon tour de trouver sommeil pour la nuit.

Au petit matin, j'ai ouvert discrètement les yeux et c'est maintenant Karina qui profitait de ma présence à leur côté pour m'alerter de leur ébat juste à côté.
J'ai pris un malin plaisir à les observer baiser ensemble, naturellement, organiquement, simplement. Je serrais les cuisses sur mes doigts qui se frottaient entre les lèvres de ma chatte. J'aurais voulu avoir l'énergie pour me joindre à eux, mais j'ai préféré jouer aux voyeuses. J'y ai tout de même pris mon pied, pour le moment où j'ai été en état de veille, puisque mes yeux se sont refermés sur l'image de Laigle derrière Karina qui me regardait dans les yeux en la baisant bien.


Le temps de partir est venu tôt.
Karina nous a quitté en premier, de retour vers sa vie à 2 heures de là.
Puis, Laigle et moi nous sommes dirigés vers ma maison, où il ne s'est rien passé de plus qu'un long french dans un rang perdu derrière chez-moi pour éviter les regards indiscrets du voisinage..

Et voici de quoi fut faite ma soirée à 3..

Ça vous a plus?

À moi, beaucoup! Hihi...


Mamz'Elle J xxx





















12.02.2014

La dualité de la carte blanche, partie 2

Ça devait pas se passer comme ça.
Ses indices ne menait pas à cette conclusion en tous cas; il me disait qu'il la connaissait, que je ne la connaissais pas.. Il me disait aussi qu'elle avait accepté presqu'en un clin d'oeil et que tout ce qu'elle savait de moi, c'était mon âge et mon prénom. 



Nous venons à peine d'entrer dans la chambre que déja nous nous sautons dessus. Il me laisse mes jeans, les baisse au niveau de mes bottes hautes et me couche sur le lit. Il me relève les jambes et se met à fouiller ma chatte du bout de sa langue, pour goûter mon attente, pour goûter mon offrande.

Nous avons baisé une fois.
Puis, vidée de mon énergie vitale, je m’assois avec lui sur le plancher, tous deux adossés au lit et on se met à déconner.

Quand je lui dit que je ne sors plus de là, je viens de contre-carrer les plans.

On attend une, ou des personnes pour se joindre à nous.
Je suis toujours dans le mystère, mais je devine qu'il y aura au moins une femme lorsqu'il me demande s'il devrait se faire la barbe ou pas.. Hihi, je suis trop brillante.

Lorsqu'on cogne à la porte, il m'enferme dans la salle de bain avec mes bagages et met de la musique. Je m'occupe à ce moment-là de commander des sushis... et j'apprends que nous serons trois.
J'avais vu juste. Je suis contente.

Je les entends à travers la porte, le temps passe rapidement... j'enfile des nylons, une jupe et un haut sans manche, sans sous-vêtements.
Mes seins sous mon haut sont libres, libres de bouger et de danser sous les assauts de mon coeur qui bat de hâte.

Durant ce temps, j'ignore ce qui se passe de l'autre côté de la porte

Les sushis arrivent!
Laigle vient me chercher dans la salle de bain et m'amène en me bandant les yeux jusqu'à la porte de la chambre. Visiblement, il y a quelque chose que je ne dois pas voir dans le coin...
Pendant que je payais le souper, le livreur a bien vu quelque chose lui!
Après coup, j'ai appris qu'il avait vu notre invitée en petite tenue, directement dans son champ de vision, assise sur le lit où trônait également une table pleine de sextoys..
Le pauvre! Il a dû deviner ce qui s'en venait.. bien avant que moi-même je ne le sache.

La préparation se termine et mon amant me ram;ene dans la salle de bain quelques minutes de plus.

Puis, quand le moment arrive, il vient me chercher.

Nous sortons de la chambre, j'ai les yeux complètement couverts d'un bandeau et je ne vois rien. Je souris bêtement et j'avance, à petits pas sur le tapis de la chambre, avec mon amant qui me guide, ses mains sur mes épaules.

Et j'arrive devant elle.
Elle qui n'est encore qu'un mystère.

Et je sens l'odeur de sa peau.

Ses mains me touchent, d'abord mes joues, puis mes bras... je suis un peu timide et figée, mais j'emboîte le pas. Bientôt, ses lèvres joignent les miennes et je joue un peu dans ses cheveux.

À ce moment-ci, je me demande encore qui cela peut-il bien être.

Je touche ses seins. Des seins lourds, doux, tendres.

Lorsque Laigle enlève mon bandeau, je la reconnais.

Un petit «allo!» souriant.

Elle devine que je sais qui elle est.

Elle sourit de toutes ses dents, je laisse mes yeux découvrir ce que je touchais depuis quelques minutes.

Notre amante de la nuit a l'air tout à fait satisfaite de me découvrir. Et je le suis doublement.

Le plaisir commence..,


À suivre


Mamz'Elle J xxx