Aller au bout d’un fantasme demande une grande part de
curiosité, une petite préparation mentale et beaucoup de patience. L’entretien d’un projet coquin peut parfois être laborieux; plus on en choisit les détails,
plus on planifie les endroits et les heures, et plus l’insécurité part. Il faut
toutefois se laisser une grande partie ingérée puisque le jeu est d’autant plus
amusant s’il est balisé mais pas planifié du début à la fin..
La patience est une condition importante.
Ça faisait plus de deux ans que l’on se connaissait, on se parlait de façon assez franche, se racontant parfois des baises que nous avions eues, nous nous étions vus un de ces soirs de début d’été où le temps frais repoussait son arrivée jusqu’à ce que les lampadaires prenne la place du soleil pour tracer les ruelles de Québec. Ce soir-là, nous avions arpenté le quartier Montcalm de fond en comble, se racontant nos secrets parmi les passants. Il me racontait sans gêne et sans pudeur son aventure passée avec une collègue de travail et je lui racontais à quel point je n’avais aucune gêne à baiser avec des hommes mariés. Il apprenait à faire la part des choses entre Jade et la vraie moi, j’apprenais à concentrer mes efforts pour ne pas lui sauter dessus. Une belle soirée passée ensemble qui s’était terminée par un baiser langoureux d’adolescente avant que je ne quitte son auto pour retrouver la mienne et gagner mon domicile.
Ça a pris plus d’un an avant qu’on se revoit.
On prenait des nouvelles, mais comme c’est le cas de plusieurs personnes occupées et impliquées dans douze mille projets à la fois, le temps nous manquait pour se faire une vraie rencontre à nouveau.
Puis un soir. Message anodin. Je lui écris; «Un an aujourd’hui que je ne t’ai pas vu.»
La perche lancée, il me répond : «Un an! On est poche.. tu travailles trop ;)»
Je lui ai donné rendez-vous le lendemain soir.
Point de destination commune, je l’attends patiemment dans ma robe la plus décolletée ever, assise dans mon auto en écoutant le silence et mon cœur qui bat beaucoup trop fort pour que je ne sente pas les vaisseaux de mes joues qui rougissent. J'embarque dans son auto et je le guide vers un endroit paisible où tous les coups sont permis. Il est nerveux, ça se sent.
Je suis nerveuse, il l'a surement ressenti.
J’avais terriblement hâte. En même temps, je me demandais lequel des deux ferait le premier geste. Lequel des deux serait le plus investi. Qui s’animerait le plus.. Y a pas que mon cœur qui pulsait. Tout mon être était en déséquilibre. Ce n’était pas du vécu, mais une nouveauté. Et toute une nouveauté en plus!
C'est lui qui a lancé le jeu, après une petite marche sur la plage.. il faisait déjà noir, les lumières de la ville illuminait le ciel et le vent du Fleuve rendait le bout de mes seins beaucoup trop durs.
Quand ses lèvres ont touché les miennes et que sa main a agrippé ma poitrine, le coup de départ à une aventure des plus coquines était donné..
À Suivre..
Mamz'elle J xx
Message de l'autre coté de l'atlantique.
RépondreSupprimerTombé par hasard sur ton profil Twitter et par la suite sur ton blog, je tenais juste à te faire part du faite que je trouve que tes récits sont vraiment très très bien écrit et qu'ils sont vraiment très agréable à lire.
Merci à toi
C'est joli
RépondreSupprimerÀ Quand la suite....
RépondreSupprimerOh non jveut la suite tout de suite j adore !!!
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