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9.04.2013

La période d'étude

Normalement, j’aurais tout simplement attendu d’être de retour à la maison avant de ma gratifier d’un orgasme nécessaire et tellement attendu. Mais cet après-midi-là je n’en pouvais plus. Durant ma période d’étude en classe, j’avais sélectionné sur mon iPod la liste de MP3 érotiques que je me garde pour les grandes occasions et j’en avais bien besoin. Je faisais semblant de lire, les yeux fixés sur une feuille de notes à plat sur ma table de travail. J’avais les yeux remplis d’eau tant j’étais concentrée à m’imaginer ses grands doigts caresser ma peau avec plus ou moins de douceur, je pouvais presque sentir ses phalanges s’enrouler autour de quelques mèches rebelles de mes cheveux libres et les tirer un tout petit peu derrière. J’avais une main entre les cuisses, contre mon bas nylon et mon autre bras reposait sur ma table pour n’éveiller aucun soupçon. Je fermais les yeux à quelques occasions, mais j’ai la capacité à rêver non seulement éveillée, mais aussi avec les yeux grands ouverts. Je te voyais, je te sentais. Ta chaleur contre mon dos, tes lèvres qui s’approchaient doucement de mon cou, y laissant glisser une respiration remplie de promesses… J’en étais à vouloir que ta main droite contourne mon épaule et vienne plonger dans ma chemise blanche déboutonnée juste à la limite de l’impardonnable pour une étudiante. Le bout de tes doigts glissait sur ma peau incroyablement douce, se frayant un chemin dans mon décolleté. Je te sentais effleurer mon épiderme de ma clavicule à la courbe de mon sein sous mon soutien-gorge pigeonnant. Mes mamelons étaient sans doute érigés à leur maximum à la mesure de mon imagination faisant office de film porno dans ma tête. Je sentais mes doigts faire leur petit mouvement sur mon bas, tout près de la jonction entre ma cuisse et ma chatte. Du moins le plus près dont je pouvais en être... Je sentais la chaleur émaner de mon entre-jambe et imaginais que c’était tes propres caresses au lieu des miennes.. J’aurais à ce moment voulu que tu me rejoignes dans un local inoccupé de l’aile F du collège, au quatrième étage, là où personne ne va jamais, pour suffire à mon désir de baiser et mouiller librement comme une vraie garce. Que mon jus te mouille les doigts à en couler sur ta main. Que mes bas portent l’odeur de mon sexe trempé pour le reste de la journée parce que tu aurais volé ma petite culotte pour la garder dans la poche de ton veston. Des images claires, précises, excitantes. De toi et de moi dans un endroit risqué. Dans un établissement où rien de sexuel n’est réellement permis. Mais où le fruit de mon imagination est aussi juteux que le tissus qui me garde juste assez espacé de l’orgasme que j’aurais été capable d’atteindre avec assez peu de difficulté malgré ma position, si le prof n’aurait pas donné le coup d’envoi à l’examen…  Le genre de scénario qui, exprimé dans une salle de cours, ferait rougir la majorité et bander le reste..


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