Normalement, j’aurais tout simplement attendu d’être de
retour à la maison avant de ma gratifier d’un orgasme nécessaire et tellement
attendu. Mais cet après-midi-là je n’en pouvais plus. Durant ma période d’étude
en classe, j’avais sélectionné sur mon iPod la liste de MP3 érotiques que je me
garde pour les grandes occasions et j’en avais bien besoin. Je faisais semblant
de lire, les yeux fixés sur une feuille de notes à plat sur ma table de
travail. J’avais les yeux remplis d’eau tant j’étais concentrée à m’imaginer
ses grands doigts caresser ma peau avec plus ou moins de douceur, je pouvais
presque sentir ses phalanges s’enrouler autour de quelques mèches rebelles de
mes cheveux libres et les tirer un tout petit peu derrière. J’avais une main
entre les cuisses, contre mon bas nylon et mon autre bras reposait sur ma table
pour n’éveiller aucun soupçon. Je fermais les yeux à quelques occasions, mais
j’ai la capacité à rêver non seulement éveillée, mais aussi avec les yeux
grands ouverts. Je te voyais, je te sentais. Ta chaleur contre mon dos, tes
lèvres qui s’approchaient doucement de mon cou, y laissant glisser une
respiration remplie de promesses… J’en étais à vouloir que ta main droite
contourne mon épaule et vienne plonger dans ma chemise blanche déboutonnée
juste à la limite de l’impardonnable pour une étudiante. Le bout de tes doigts
glissait sur ma peau incroyablement douce, se frayant un chemin dans mon
décolleté. Je te sentais effleurer mon épiderme de ma clavicule à la courbe de
mon sein sous mon soutien-gorge pigeonnant. Mes mamelons étaient sans doute
érigés à leur maximum à la mesure de mon imagination faisant office de film
porno dans ma tête. Je sentais mes doigts faire leur petit mouvement sur mon
bas, tout près de la jonction entre ma cuisse et ma chatte. Du moins le plus
près dont je pouvais en être... Je sentais la chaleur émaner de mon entre-jambe
et imaginais que c’était tes propres caresses au lieu des miennes.. J’aurais à
ce moment voulu que tu me rejoignes dans un local inoccupé de l’aile F du collège, au
quatrième étage, là où personne ne va jamais, pour suffire à mon désir de
baiser et mouiller librement comme une vraie garce. Que mon jus te mouille les
doigts à en couler sur ta main. Que mes bas portent l’odeur de mon sexe trempé
pour le reste de la journée parce que tu aurais volé ma petite culotte pour la
garder dans la poche de ton veston. Des images claires, précises, excitantes.
De toi et de moi dans un endroit risqué. Dans un établissement où rien de
sexuel n’est réellement permis. Mais où le fruit de mon imagination est aussi
juteux que le tissus qui me garde juste assez espacé de l’orgasme que j’aurais
été capable d’atteindre avec assez peu de difficulté malgré ma position, si le
prof n’aurait pas donné le coup d’envoi à l’examen… Le genre de scénario qui, exprimé dans une
salle de cours, ferait rougir la majorité et bander le reste..
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