Le premier contact que nous avons eu, c'est le 3 août 2012.
Sans savoir qui il était à l'époque, j'avais répondu à un statut Facebook d'une grande radio de Québec avec mon ironie et mon charme naturel et je l'avais fait rire. Quelques instants plus tard, j'ai reçu un petit message privé disant qu'il m'offrait des billets pour aller au baseball et il me souhaitait un bon match.
Ça a pris 2 mois pour que je retombe sur des photos du bel homme dans son environnement de travail, sans même faire le lien entre lui et le gars des «tickets». Je lui ai fait une blague sur ses yeux bouffis, il m'a répondu et c'était le début d'une conversation de longue date et sans fin pendant des semaines.. Quelques occasions manquées de rendez-vous et puis hop, un soir, ça a fonctionné.
Je lui ai donné rendez-vous à la Brûlerie St-Roch un soir de décembre, la veille de son anniversaire, un soir de première neige... nous n'avons pas chaussé nos patins comme nous l'avions prévu depuis si longtemps.
Ce soir-là, j'avais envie de ne rien laisser paraître. Ni mon envie de découvrir son boxer bleu ciel qui dépassait de son pantalon. Mon envie de lui jouer dans les cheveux jusqu'à ce qu'il s'endorme devant un épisode de Dexter. Mon envie de masser ses épaules, laisser glisser mes ongles sur son dos. Mais je ne l'ai pas laissé monter. Puis, je l'ai regardé s'éloigner sous les flocons de neige qui couvraient le quartier.
Je me suis empressée de Twitter mes états d'âme...
À la base, de longues heures de conversations Facebook et de textos nous ont permis d'apprendre à nous connaitre. Je m'intéressais à son travail, à sa personnalité et j'écoutais religieusement son émission. À quelques occasions, j'ai eu droit à deux ou trois salutations qui m'ont toujours tiré un immense sourire.
Il m'a appelé Mamzelle, déja il avait imbriqué en moi un sentiment de confiance!
Le nouvel amant a 13 ans de plus que moi, il est papa et il a des yeux ma-gni-fiques. Comme mentionné plus tôt dans le texte, il travaille dans l'univers radiophonique de la Ville en plus d'occuper quelques autres emplois et passe-temps.
Je vous raconte, en sautant des étapes, la rencontre du petit nouveau. Je l'appelle ainsi parce que d'une part, je ne sais toujours pas quel pseudonyme lui donner et aussi parce qu'il est véritablement entré dans ma vie depuis une semaine maintenant.
Je n'ai pas l'intention d'entrer dans les détails de nos ébats, du moins pas pour le moment.
En fait, je ne sais pas pourquoi, mais ce soir j'ai une impulsion majeure à écrire sur lui. Peut-être pour prendre la distance que je n'ai pas quand il se trouve devant moi. Pour prendre mon propre pouls de la situation...
Clairement, c'est un homme d'exception. Je ne peux pas m'empêcher de le comparer aux autres hommes que j'ai la chance de connaître dans l'intimité. Je ne peux m'empêcher de relever les majeures différences entre tous ces mâles et j'ai même été jusqu'à l'avouer tout haut à mon nouvel amant.
J'ai été habituée à des rapports plus physiques, à un lien beaucoup plus étroit, un jeu de séduction dès le pied dans mon appartement, un but ultime commun et une envie de baiser «here and now». Avec lui, je perds tous mes moyens. Je ne sais pas par où commencer, je ne sais pas quoi lui dire, il me pose des questions, je suis ultra gênée et intimidée.. je ne sais tout simplement pas pourquoi.
On me disait souvent que j'étais celle qui impressionnait par mon calme, par mon assurance, mon attitude, mon regard. Cette fois-ci, y a rien de tout ça qui ne tient.
Je le regarde directement dans les yeux, j'ai envie de lui lancer une blague plus «crunchy», des avances assumées, de le prendre par la main et de l'amener dans mon lit en l'embrassant fougueusement lui demandant qu'il m'agrippe les cheveux quand je le suce. Mais, niet.
Il aime la douceur. La tendresse. La volupté et prendre le temps.
Je pense que je suis un peu dans une zone «inconnue» et c'est ce qui me gèle le plus. Je ne suis pas moi avec lui; je suis moi quand il insère ses doigts dans ma chatte trop humide. Je suis moi quand j'ai la tête contre son épaule et que je suis sur le point de jouir. Je suis moi quand j'ai sa queue énorme dans ma bouche et que je ne sens pas la pression de son regard sur moi.
Il m'intimide. Beaucoup. Assez pour me demander si un jour j'aurai le sentiment d'être totalement moi-même à ses côtés. Assez pour me demander si j'oserai un jour m'asseoir à cheval sur lui pour lui murmurer à l'oreille à quel point il me fait de l'effet.
Le petit nouveau.
Mamz'elle J xx
Pouah! J'ai un peu connu un peu longtemps ça. Perdre tous mes moyens devant un que j'adore et qui me fait de l'effet. A se taper la tête contre les murs quand il repart et que le lui ai pas sauté dessus pour lui sucer les bouts de seins et les orteils quand je l'avais sous la main et que j'en mourais d'envie!
RépondreSupprimerMême là mouille-t-y mouille-toi, je lis tes trucs, je dégouline de repenser à mon pas nouveau qui me fait ce débile effet depuis trop de temps maintenant. La prochaine fois, je le mange!
Ou je l'attache.
Ou les deux!