Mariposa m'écrit il y a quelques temps qu'elle sera à Québec dans deux semaines et qu'elle aimerait m'y voir. Elle sera dans ma ville avec son Adam, à l'hôtel et y passera le weekend. Je lui promets de faire tout en mon possible, et déjà, j’envoie un courriel à mon patron pour vérifier la possibilité de me libérer pour une soirée en lui laissant la tâche de travail sur les bras pour une bonne cause.. Je sais me montrer convaincante il faut croire!
Au fil des jours, j'ai l'occasion d'établir un contact avec Adam, de discuter un peu avec lui et on s'entend bien. Nous en arrivons à nous poser des questions mutuelles et un soir, peu de temps avant que nous nous rencontrions à l'occasion de sa venue dans la Vieille-Capitale, nous avons une conversation qui m'a piquée un peu... je voulais connaître les informations qu'il avait reçu de moi, savoir s'il avait lu mon blogue, s'il savait un peu comment je vivais ma vie de jeune femme volage et tout mais surtout, comment sa maîtresse parlait de moi. Après tout, je n’avais jamais cherché à savoir qui était Adam et en contrepartie, je ne connaissais absolument pas son identité. Ce soir-là, en pleine discussion, il m'avait sorti un truc comme: «Mariposa, elle me dit qu'elle veut absolument qu'on te voit quand nous serons à Québec.. elle te trouve brillante, sympathique et stimulante.. et très jolie.»
Ça m'a fait une fleur je dois vous dire, parce que de mon côté, depuis ma rencontre avec elle, je ne cesse de penser qu'elle a le charisme et la «drive» d'une femme qui ne laisse personne indifférent et ça m'a toujours beaucoup plu chez elle. Mariposa est ce genre de petit bout de femme avec un soleil au visage, les yeux toujours brillants et ce sourire toujours coquin. Mais en même temps, elle a la grandeur d’âme d’une grande dame et ce côté humain qui fait un peu son charme. Depuis la première fois où je l’ai rencontrée, j’ai toujours été un peu intimidée par son énergie et son audace, par sa prestance et sa beauté.
Ses histoires ont été ma source d'inspiration et ma motivation à écrire un blogue à mon tour et j'ai toujours pu compter sur elle dans mes moments plus difficiles. Je l'adore vraiment. Bref. Retournons à l’histoire.
Le soir venu, j'ai fini le travail plus tôt que prévu. C'est les avantages de la gestion! Je voulais me laisser le temps de me rendre chez-moi et de me préparer un peu.
À mon arrivée du travail, j'ai pris ma douche et ai choisi mes vêtements. Tout en me préparant, je texte Adam qui me dit qu'il relaxe dans le bain pendant que Mariposa est partie déambuler sur la rue commerciale du St-Roch. On parle de la chambre et du resto choisi. Je me suis coiffée très légèrement, les cheveux libres et frisés, maquillée naturellement, mais les yeux mis en valeur par un fard doré. J'ai mis la main sur un jean foncé et une chemise noire en chiffon. J'ai choisi mon plus beau soutien-gorge et l'ai enfilé sous ma chemise, sans plus. Mes escarpins vertigineux noirs en cuir, mon manteau noir mi-long et mes 3 colliers de perles brillantes sont mis. Je quitte avec une boite de macarons et une bouteille de Chablis. On m'attend pour l'apéro à la chambre.
L'hôtel est à peine 2 minutes de marche sous la pluie. Arrivée dans le hall, je re-texte Adam pour l'avertir de mon arrivée prochaine. Tout au long de mon trajet d’ascenseur d’environ 45 secondes, je me demande de quoi aura l’air la soirée. On ne se cachera pas que je me retrouve au milieu d’un nouveau couple illégitime, en weekend d’amoureux à Québec et puis bon, je vous épargne les détails. J’avais peut-être un peu peur de me sentir de trop ou encore de me pas être dans mon élément.
Je monte à l'étage de leur chambre et je trouve le bon numéro. Je reste là, devant la chambre pendant 3 ou 4 minutes, me demandant si je dois cogner ou repartir, laissant les victuailles sur le pas de la porte.. je suis passée à un cheveu de me désister, mais je me dis que personne ne me retient si jamais je ne m'y sens pas à mon aise. Et puis, de quoi j’aurais l’air. Je ne vois vraiment pas quelle raison j’aurais pu donner pour m’enfuir ainsi!.
Je me décide. Je cogne et quelques secondes plus tard, un bel homme brun
aux yeux verts vient m'ouvrir. Je fige. C’est le bôôôô Adam dont Mariposa me
vante les mérites depuis deux ou trois éternités!
Ça fait 3 semaines qu'on se connait par la voie du Web, j'avais vu quelques photos, mais je ne l'imaginais pas à la hauteur de la réalité. Il est à craquer, souriant, à une allure décontractée mais une tenue qui lui va à merveille. En me penchant pour les embrassades de première rencontre, je sens son parfum hyper masculin qui me donne une bouffée d’hormones. Ok, Jade, on respire. Je remarque qu'il a tenu parole et porte la chemise de couleur que je lui avais imposé. Puis, d'un coup d'oeil furtif, je remarque également les boutons de manchette. Ça y est. Je suis déja comblée...
Mais je n'ai pas encore salué Mariposa!
Je l'entends crier mon nom. Elle est assise sur le lit en lingerie, en train d'enfiler ses bas auto-fixant et se lève d'un bond. Elle me lance: «Je suis encore à moitié nue, un peu plus habillée que la dernière fois par contre!» On se fait la bise, je suis heureuse qu'elle m'ait invitée. J'avais raconté à Adam deux jours avant qu'elle m'avait accueillis pratiquement nue la dernière fois. Il n’avait pas été surpris disons, la connaissant assez bien pour deviner ça à sa personnalité flamboyante!
Ça fait 3 semaines qu'on se connait par la voie du Web, j'avais vu quelques photos, mais je ne l'imaginais pas à la hauteur de la réalité. Il est à craquer, souriant, à une allure décontractée mais une tenue qui lui va à merveille. En me penchant pour les embrassades de première rencontre, je sens son parfum hyper masculin qui me donne une bouffée d’hormones. Ok, Jade, on respire. Je remarque qu'il a tenu parole et porte la chemise de couleur que je lui avais imposé. Puis, d'un coup d'oeil furtif, je remarque également les boutons de manchette. Ça y est. Je suis déja comblée...
Mais je n'ai pas encore salué Mariposa!
Je l'entends crier mon nom. Elle est assise sur le lit en lingerie, en train d'enfiler ses bas auto-fixant et se lève d'un bond. Elle me lance: «Je suis encore à moitié nue, un peu plus habillée que la dernière fois par contre!» On se fait la bise, je suis heureuse qu'elle m'ait invitée. J'avais raconté à Adam deux jours avant qu'elle m'avait accueillis pratiquement nue la dernière fois. Il n’avait pas été surpris disons, la connaissant assez bien pour deviner ça à sa personnalité flamboyante!
J'entre et vais voir la vue. C'est la première fois que je me retrouve
sur cette face de l'hôtel. Adam me dit qu'il a été très impressionné par le
coucher de soleil sur la ville lors de leur arrivée. Il me dit aussi qu’il
avait déjà logé à cet hôtel à son ouverture et qu’il aimait bien le coin. C'est
joli, avec les lampadaires et les rues illuminées en bas. Pendant que Mariposa
se vêt de sa superbe jupe noire et de son chemisier à papillons, Adam fait
jouer de la musique avec son Mac. Mariposa me fait part de ses achats chez
Urban Outfitters, deux livres aux sujets plutôt comique dont le «Comment se
faire baiser dans se faire baiser». Lisant quelques extraits, nous rions de bon
cœur et écoutons attentivement son clin d’œil «Ce que boit chacun des types de
filles suivant dans les bars».
Monsieur débouche une bouteille de blanc, m'offre un verre et s’assoit auprès de moi. Nous jasons, moi et Mariposa de ses amants, des miens et discutons quand un garçon de chambre se pointe. Les bla-blas continuent, les potins aussi. J'apprends une foule de choses sur des gens que je ne connais même pas, des amis qu’ont en commun les deux tourteraux! Nous décidons de descendre souper au restaurant que j'avais réservé. J'ai à peine un verre de vin de bu que mes souliers me font déjà perdre l'équilibre. Je mets ça sur le compte de mon inexpérience en talons et des craques de trottoir, avec visiblement très peu de crédibilité. Nous arrivons au restaurant. Ça fait déjà quelques mois que j’ai envie de faire découvrir ce resto à ma copine et durant la semaine, les deux amants ont eu l’occasion de feuilleter le menu donc, ils savent à quoi s’attendre.
Nous entrons, nous asseyons - moi en face du couple- et commençons à nous poser des questions. Mariposa est rayonnante et a l'air à l'aise et parfaitement heureuse. De son côté, Adam a un petit air gêné, ne parle pas beaucoup mais observe.. plus je le regarde, plus je le trouve séduisant. Bientôt, je choisis de ne plus regarder que Mariposa et je n’en suis pas triste!
Le serveur nous amène les menus, Adam commande des edamames - fêves de soya cuites à la vapeur- pour la mise en bouche, une bouteille de blanc et nous parcourons le menu avec délectation. Le choix des entrées se fait rapidement; tartare de canard, thon rouge en tataki et tempura de patates douces sont nos choix. Mariposa arrête sa sélection du plat principal sur du canard juste après que j’aie commencé à en vanter les mérites. Adam choisit le Surf and Turf et moi le Tao. Nous nous promettons de piger dans les assiettes des autres pour goûter un peu!
Nous attendons nos entrées en jasant de leur première rencontre, en mangeant des edamames et en buvant le vin. Avant même avoir reçu mon plat principal, je sens déjà mon taux d'alcool grimper en flèche. Puis, je réalise qu’avec la journée de fou que je viens d’avoir, j’avais rien avalé depuis 5h45 le matin. Oups. Voilà le pourquoi…
Tout au long du repas, j'apprends à découvrir mes deux complices de la soirée par les anecdotes racontées par Mariposa et «Vincent Bolduc». J'ai droit à des potins sortis tout droit du lit de Mariposa concernant 3 ou 4 de ses amants, passant de leur fétichisme à leur «fail». Je ris comme une folle. On niaise sur les ressemblances physiques que nous avons avec des artistes connus, les tourtereaux se chicanent sur leurs opinions politiques. Nous nous partageons nos bouchées. Adam me fait goûter à son thon de la Gaspésie, en approchant sa fourchette de ma bouche. Je veux fondre. Je n'ai jamais trop aimé le thon de toutes façons, mais je ne lui dirai certainement pas. J'ai droit à une séance d'analyse de boutons de manchettes.. et à une drôle de réaction d'Adam qui comprend mal pourquoi je prends des amants de 38 ans et plus ET ma passion pour la soumission. J'ai visiblement des explications à fournir.
Monsieur débouche une bouteille de blanc, m'offre un verre et s’assoit auprès de moi. Nous jasons, moi et Mariposa de ses amants, des miens et discutons quand un garçon de chambre se pointe. Les bla-blas continuent, les potins aussi. J'apprends une foule de choses sur des gens que je ne connais même pas, des amis qu’ont en commun les deux tourteraux! Nous décidons de descendre souper au restaurant que j'avais réservé. J'ai à peine un verre de vin de bu que mes souliers me font déjà perdre l'équilibre. Je mets ça sur le compte de mon inexpérience en talons et des craques de trottoir, avec visiblement très peu de crédibilité. Nous arrivons au restaurant. Ça fait déjà quelques mois que j’ai envie de faire découvrir ce resto à ma copine et durant la semaine, les deux amants ont eu l’occasion de feuilleter le menu donc, ils savent à quoi s’attendre.
Nous entrons, nous asseyons - moi en face du couple- et commençons à nous poser des questions. Mariposa est rayonnante et a l'air à l'aise et parfaitement heureuse. De son côté, Adam a un petit air gêné, ne parle pas beaucoup mais observe.. plus je le regarde, plus je le trouve séduisant. Bientôt, je choisis de ne plus regarder que Mariposa et je n’en suis pas triste!
Le serveur nous amène les menus, Adam commande des edamames - fêves de soya cuites à la vapeur- pour la mise en bouche, une bouteille de blanc et nous parcourons le menu avec délectation. Le choix des entrées se fait rapidement; tartare de canard, thon rouge en tataki et tempura de patates douces sont nos choix. Mariposa arrête sa sélection du plat principal sur du canard juste après que j’aie commencé à en vanter les mérites. Adam choisit le Surf and Turf et moi le Tao. Nous nous promettons de piger dans les assiettes des autres pour goûter un peu!
Nous attendons nos entrées en jasant de leur première rencontre, en mangeant des edamames et en buvant le vin. Avant même avoir reçu mon plat principal, je sens déjà mon taux d'alcool grimper en flèche. Puis, je réalise qu’avec la journée de fou que je viens d’avoir, j’avais rien avalé depuis 5h45 le matin. Oups. Voilà le pourquoi…
Tout au long du repas, j'apprends à découvrir mes deux complices de la soirée par les anecdotes racontées par Mariposa et «Vincent Bolduc». J'ai droit à des potins sortis tout droit du lit de Mariposa concernant 3 ou 4 de ses amants, passant de leur fétichisme à leur «fail». Je ris comme une folle. On niaise sur les ressemblances physiques que nous avons avec des artistes connus, les tourtereaux se chicanent sur leurs opinions politiques. Nous nous partageons nos bouchées. Adam me fait goûter à son thon de la Gaspésie, en approchant sa fourchette de ma bouche. Je veux fondre. Je n'ai jamais trop aimé le thon de toutes façons, mais je ne lui dirai certainement pas. J'ai droit à une séance d'analyse de boutons de manchettes.. et à une drôle de réaction d'Adam qui comprend mal pourquoi je prends des amants de 38 ans et plus ET ma passion pour la soumission. J'ai visiblement des explications à fournir.
À la fin du repas, en parfait gentleman, il nous aide à enfiler nos manteaux et nous accompagne vers la chambre.
À cet instant, j'espère que mon taux d'alcoolémie ne m'empêche pas de marcher avec un tantinet minimal d'élégance. Je réussis à me rendre à la chambre. À mon arrivée, mes talons sont facultatifs et je fonce sur le petit sofa d'appoint d'où je regarde la ville. J'ai la tête qui tourne un peu. Adam ouvre une bouteille de bulles. J'accepte le verre. Au point où j'en suis.
Mariposa se met à l'aise et saute dans son mignon ensemble sexy Dolce&Gabbana et revêt sa robe de chambre noire. Elle est rayonnante. Ce qui me surprend, c'est que j'ai très envie de la regarder, mais j'ose que par petits coups d'oeil subtils.
Au moment d’écrire ces lignes, j'en ai perdu un bout. J’ai par contre des souvenirs clairs, distincts et suaves, restés gravés en ma mémoire..
Je me souviens m'être approchée de la tête de lit pour qu'Adam remplisse mon verre de bulles. Je me surprends à jouer avec ses boutons de manchette alors que son nez s'approche de mes cheveux dans lequel il respire. Moi, je suis obnubilée par ses bijoux aux teintes lilas et bleutées.
Mariposa propose de goûter aux macarons que je leur ai offert. Adam me fait choisir celui que je veux goûter. Je choisis celui au citron. Il le prend, me regarde droit dans les yeux et l'approche de mes lèvres en soutenant mon regard. Je croque dans la petite confiserie en le fixant et il s'approche de moi pour m'embrasser. Il grand frisson parcoure mon corps. C'est à cet instant que je réalise que je viens de m'embarquer dans une soirée plus coquine que je ne le croyais...
à suivre
WOUAAAAAHhhhhHHH!!!! les frissons!! miam miam miam! Des soirées comme ça , j'en prendrais tous les weekend ... ( message à Adam, s'il finit par venir lire ce billet!) haha!
RépondreSupprimerJe t'adore chérie!
xx
Mariposa