Au hasard des jours, tu es débarqué dans ma vie
Des lueurs de chandelles et des désirs bien enfouis
Sous la forme d’un oiseau rare, agrippant; mon cœur infidèle
Mes bonheurs éphémères et mes fantaisies cachées
Tu as ouvert ma porte selon mes directives,
Ni trop tôt, ni trop vite.. juste un peu trop grande
Assez pour qu’à ton départ, je puisse vouloir t’y suivre
Tu t’es blotti en moi, comme si ta place y avait toujours été
Une journée de décembre où le froid était lourd,
Où la matinée glaciale s’étirant, se laissait désirer
Tout autant que le feu charnel qui consumait mon corps
La musique des sens nous battait une lente mesure
Des mains se baladaient sur des corps nus, des cœurs se chevauchaient
Et les pas de la danse devinrent vite évidente luxure
Impossible de dire quand finira la chanson
Dans une heure, dans un mois ou un an, sans trop de hâte
Il n’en tiendra qu’à nous de se fondre à l’émotion
Que parcours notre chair lorsque nos êtres s’emboitent
Chaque rencontre passionnelle est nouvelle séduction
À cette histoire qui dure depuis des mois, mais qui recommence
Qui nous tient en haleine, le désir en éruption
Si je regarde à l’horizon, j’y retrouve la lumière de ton regard
Quand à l’apogée de l’extase, nos corps succombent
Quand nous entoure une aura de satisfaction palpable
Ta main sur ma nuque, mes lèvres sur ta joue..
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